Accueil > Pauvre islamophobe...

Un jour, il s’inquiète des mariages forcés, oui mais pas trop… L’autre, il s’offusque instinctivement d’une « répudiation » pour non virginité, oui mais avec le sens de l’à-propos tout de même. Pauvre islamophobe ! Il ne sait plus d’où donner de la tête, sa connerie ébouriffante l’emporte loin, tout là-bas aux confins de la bêtise absolue, dans les plaines élyséennes des nigauds patentés…
L’important, pour lui, c’est la haine et son objet, qui eux étrangement restent immuables - un sémite est un sémite ! -, c’est là son point de référence, son horizon indépassable, c’est l’abcès de fixation de sa fièvre névrotique, car, comme tous les dépressifs le savent, la postmodernité est un monde liquide et déréalisé.
L’important, son ultime raison d’être, c’ est d’en découdre avec sa cible favorite, tout est bon dans ce cochon-là, dans ce jeux de massacre tout est prétexte à ivresse de haine, de cette haine, dont on sait depuis Freud, qu’elle est si proche de l’amour, oui mais de l’amour du néant. Amor vacui…
Bien entendu, dans cette démarche la logique et la raison sont interdites de séjour, personna non grata, liquéfiées, atomisées, l’ahuri peut battre la campagne en toute régression... ; le mythe règne en maître, pourvu de sa narrativité archaïque, qui, ici, s’incarne dans le sang de la vierge offert à un minotaure barbu qui psalmodie le Coran… Soit un storytelling islamophobe des plus pathétiques, qui nous est livré pile-poil au 20 heures, dont même Perrault, qui en racontait de belle pourtant, n’aurait pas osé la mise en récit.
Aussi rien d’étonnant, si la première salve vint d’une dénommée Elisabeth Badinter, le reste de la troupe suivit peu après et au pas de l’oie, féministe de son état, surtout le dimanche et jours fériés, dont la profession réelle est d’acheter « du temps de cerveaux disponibles » à qui veut bien lui en offrir à bon prix, car cette Louise Michel de la rive gauche, fille d’un Barnum Français, émarge à Publicis et ad vitam …
Cette psychopathologie collective et francaouie, qui, sans pudeur aucune, déborde de toutes parts, ne serait qu’une farce grotesque de plus, une pantalonnade de précieuses ridicules du troisième millénaire, si elle n’occultait des faits bien réels, eux, par exemple, que le franco-belge Michel Fourniret, surnommé « l’Ogre des Ardennes », dont on aurait tant aimé qu’il fut musulman, raffolait lui aussi de vierges, mais pour un tout autre emploi…
On ne le redira jamais assez, n’en déplaise aux adeptes des gros dualismes aux dents creuses : « Il n’y a qu’un seul monde ». Ainsi convient-il de s’interroger sur les conditions sociales de production d’un tel personnage, pur produit de nos sociétés avancées et souchien en diable, autrement qu’en se défaussant sur les mystères insondables de la folie… La déraison a elle aussi ses raisons.
Une piste ? « Quel meilleur symbole des peurs inconscientes, dont le remugle est charrié par la politique spectaculaire, que cette pédophilie, dont on a vu depuis des années, culminant au procès d’Outreau, qu’elle symbolisait, dans notre société proprement pornographique, les désirs ensevelis dont il ne saurait être question ? » (Badiou).
Ambivalence de la fascination. Ou fascination de l’ambivalence ? Piste qui vaut ce qu’elle vaut, mais qui vaut bien plus qu’un pauvre islamophobe...
Messages
1. Pauvre islamophobe..., 3 juin 2008, 23:44, par narcose religieuse
non à la repudation legalisée !
les religieux à la niche.
1. Pauvre islamophobe..., 8 juin 2008, 15:12
Assez des religions !
2. Pauvre islamophobe..., 14 juillet 2008, 15:03
Le racisme structurelle français est la chose la mieux partagée en France qu’on soit de gauche ou de droite !
Mais qui a inventé la catégorie "français musulman d’Algérie" ? C’est sans doute un laïque, pouf, pouf, pouf...