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Pérou : La force des actions de la guérilla maoïste
Publie le vendredi 20 février 2009 par Open-Publishing(source : SENDA ROJA Mars Avril 2009 journal du FRP MLM Bolivie/ Traduction Futur Rouge)
Alan García Pérez, le genocidapresidente péruvien, affronte une forte opposition de son peuple dû à sa politique antipopulaires et a soumission à l’impérialisme. Face à cette situation et selon le projet de l’impérialisme yankee d’en finir avec le groupe de guerilleros maoïsíste, il poursuit le soi-disant “Plan d’Opérations Excellence”.
Ce plan à débuté le 30 août 2008 dans une opération conjointe de 1.200 hommes de la Police et de l’Armée, avec la prise de Valle de los ríos Apurímac-Ene . Le but est de contrôler la région de Vizcatán, l’une des zones les plus importantes des maoïstes péruviens et dirigés par le Comité Régional Principal du Parti Communiste du Pérou.
Comme d’habitude dans ce type d’opérations, les forces réactionnaires ont eu recours aux assassinats, en tortures, en viols et brûlés les maisons de la population civile. Le président du Village Jésus de Belén peuplé, Tiófantes Camasa Bois, a dénoncé l’incendie des maisons et la disparition de onze personnes. Une survivante de l’incursion de l’armée, Lucy Pichardo, du village Pichis Río Seco , a dénoncé le fait que le 14 septembre l’Armée est entrée dans son village et, que depuis cette date, cinq personnes de sa famille (son époux, ses frères et une cousine enceinte) avaient disparus.
Le gouvernement se justifie
La réponse à ces plaintes publiées par la presse ne s’est pas faite attendree. Le Ministre de la Défense du Pérou, Antero Florez Aráoz, a défendu les militaires parce que “l’Armée péruvienne respecte strictement les droits de l’homme”. Avec le mépris caractéristique que les classes dominantes péruviennes ont envers le peuple exploité, Florez a dit que ces plaintes étaient partie d’une opération psychologique de la part des terroristes et qu’elles ressemblent à un roman de Corin Tellado.
A cette version, s’est ajoutée celle, de la grande dirigeante du parti de gouvernement (APRA), Mercedes Cabanillas, qui a déclaré pour ce que les disparus supposés étaient subversifs qui avaient fui.
Face à ces plaintes le plan “Excellence” incluse aussi des exécutions extrajudiciaires, un assassinat et une disparition forcée, une commission d’organisations de droits de l’homme (Defensoría del Pueblo, la Comisión de Derechos Humanos, Aprodeh y otras) a visité le lieu des faits. Cette stratégie de l’État est connue de former des commissions pour diminuer la responsabilité des Forces armées et de l’État péruvien dans les massacres qu’ils commettent contre la population.
Le 3 octobre, la commission précitée a constaté les tortures de l’Armée. Les habitants Rómulo Jeri et Nilda Sánchez Romero ont détaillé comment l’Armée les ont sortie de force de leurs maisons. Les deux ont été frappés et obligés à creuser des fosses qui seraient leurs tombes, de plus ils ont dit que d’autres habitants ont souffert des mêmes tortures. Il a été aussi constaté le viol d’une femme par les militaires et la destruction de 75 maisonss. 65 familles ont été déplacées des villages Canayre, Pichari, Llochegua, Virgen Villa, en autre.
Affaire classée
Malgré ces conclutions, la commission s’est “engagée” à demander la constitution d’une Commission Multi-partis au Congrès pour enquêter sur les faits. De cette façon, la commission a fermé le sujet et les responsabilités des forces armées et de l’État ne seront jamais établies.
Cependant le 6 octobre quatre cadavres ont été trouvés dans la Valle del río Apurímac-Ene. C’étaient les parents de Lucy Pichardo (Maximiliano Pichardo Fernández, Jésus Pichardo Fernández et José Félix Canchaya Limache), selon le rapport de l’autopsie ils ont été tués par balle à bout pourtant et dans le dos, l’autre cadavre est celui de Rosa Chávez Sihuincha, (femme enceinte) qui avait deux projectiles de balle de 9mm de pistolet chez la tête.
Les actions de la guérilla
La réponse à ces crimes a été vue dans les actions impressionnantes la guérilla maoïste […].
Seule l’action de la guérilla peut donner sanctionner ces hommes condamnés pour génocide et cela les maoïstes le démontre.. L’opération “‘Excellence” qui vise à décapiter et à éliminer, la guérilla est tombé sur une réponse implacable.
La Guerre Populaire est la théorie militaire du prolétariat, c’est la stratégie militaire que les peuples ont pour faire la révolution, pour se libérer de l’exploitation capitaliste et pour construire une nouvelle société. Cette stratégie militaire est supérieure à la théorie militaire bourgeoise. La Guerre Populaire a à une caractéristique le fait d’avoir une direction prolétaire et ce n’est pas toute lutte armée où ils communiquent les masses.
Les actions de la guérilla du Parti Communiste du Pérou (PCP), grâce à l’application de cette stratégie militaire prolétaire ils ont pu vaincre les plans de l’ennemi, ils ont cassé le cercle que l’armée réactionnaire péruvienne a essayé de créer. Et les victoires militaires se sont traduites dans des victoires politiques pour la marche de la révolution péruvienne.