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Personne ne s’en sort vivant : Le refus des Américains de regarder dans le miroir annonce notre propre chute
Publie le dimanche 25 février 2007 par Open-Publishing9 commentaires
Résumé : L’écrivain américain, Daniel Patrick Welch, affirme que ce ne sont pas uniquement ces fous bornés à Washington, mais les aspects bien ancrés de la culture et de la politique américaine, et plus particulièrement cette foi inébranlable des Américains en notre propre noblesse, qui nous mène vers le dernier chapitre de la guerre mondiale.
de Daniel Patrick Welch
J’éprouve souvent un plaisir douteux à écouter les libéraux snobs pleurnicher sur leur "malaise" devant ce qu’ils appellent la "culture arabe". Il existe chez les Américains un phénomène surprenant, tellement convaincus de notre propre supériorité que nous pouvons être à la fois totalement ignorants par rapport au monde que nous dominons et en même temps ne montrer absolument aucun intérêt pour notre propre histoire, culture et société. Le problème c’est qu’il faut piger – plus de passe-droit pour les libéraux et les soi-disant "progressistes" qui préfèrent critiquer les cultures des autres ou confiner leur colère intérieure à la cabale dans la Maison Blanche.
Nonobstant les innombrables crimes de guerre commis par ces voyous faschistes, leur petite entreprise aurait périclité sans la complicité totale, sans mentionner au début, leurs « amis de l’autre bord », l’autre moitié du Parti américain pour la Guerre. Ce moment glorieux et historique de l’histoire des Etats-Unis n’aurait pu avoir lieu sans des décennies d’entraînement, de pression sur la classe ouvrière pour qu’elle se laisse embrigader dans les forces armées « volontaires », et ainsi en militarisant tout ce qui pouvait l’être dans notre société depuis la mode pour les enfants et les jouets jusqu’aux budgets en croissance du Pentagone de toutes nos grandes universités. Promenez vous dans les allées de votre magasin de jouets, dans les rayons pour les garçons, remplis de chars et de bombardiers en plastique qui sont même vendus avec des missiles détachables. Prenez une chemise camouflage, un bandeau ou un sac d’école, ou n’importe quel autre objet qui peut servir à faire comprendre à nos enfants la notion que les guerriers que l’on rencontre partout sont détendus et à la mode. Nous sommes une culture sur le chemin de la guerre, bien que le terme de culture soit à utiliser de manière large.
Nous avons longtemps été méprisés dans le monde à cause de notre manque de culture, et il est peut-être peu surprenant que nous ayons facilité le vol à grande échelle de certains des trésors culturels anciens de la civilisation en Irak, ou que nous ayons participé à la désintégration par la guerre aérienne d’une autre culture ancienne de la Méditerranée au Liban. Pendant se temps, les libéraux parlent et se moquent de la manière dont les Arabes traitent les femmes, empêchés peut-être par leur « malaise » de mettre un terme à cet holocauste à venir contre l’Iran. La classe moyenne américaine (ne dites pas ‘bourgeoisie’ sinon vous serez traité de communiste) semble se complaire dans ce tremblement ; et pourtant elle détient la richesse et le pouvoir nécessaires pour imposer un changement à la politique américaine. « Usted no es nada », a un jour déclaré Victor Jara en critiquant la classe moyenne chilienne. « No es chicha ni limonada ». Au la pointe de l’histoire, ils auraient pu agir pour empêcher le règne meurtrier de Pinochet. Mais ils étaient dans leur petit confort, trop craintifs, trop tremblants.
Les Arabes don’t nous parlons sont en réalité des Perses, mais cette différence signifie peu de chose quand on parle des autres. Combien de femmes musulmanes ont été tuées par des bombes et des balles américaines et israéliennes ? Combien de femmes et d’enfants ont été affamés et maintenus dans une pauvreté meurtrière par les politiques soutenues par les Etats-Unis de la Banque mondiale et du FMI ? Peu importe : les Américains sont aveugles et ne voient pas ces chiffres puisque nous sommes la cause de la mort de la culture tout autour de nous. Notre appétit glouton national ruine nos propres vies, tuent nos ressources naturelles, et même notre propre planète. Nous soutenons et tentons de nous développer dans une culture qui a grandi en accusant la victime d’une science sociale sophistiquée, de ceux qui ont réussi à échapper à notre atroce génocide jusqu’aux vestiges de notre population d’esclaves importés . La façon dont les Etats-Unis traitent les immigrants, les ouvriers, les minorités, les enfants, est la pire de toutes celles du monde dit civilisé que nous prétendons représenter.
Et lorsque la poussière d’uranium des bombes lâchées au-dessus de l’Iran est soufflée au-dessus de l’Asie, est-ce que les libéraux pleureront la mort qui aurait pu être évitée des femmes musulmanes, des femmes indoues et de leurs enfants dont l’air, l’eau et le corps seront empoisonnés et ce pour des siècles à venir ? Cette guerre a déjà commencé : n’importe quel idiot peut le voir dans cette folie véhiculée par la presse que l’on fait ingurgiter aux Américains. Mais nous sommes experts dans ce qui est de chercher la critique ailleurs.
Les chefs du Congrès pontifient sur l’Irak, quatre ans après le tournant : la guerre en Iran a commencé lorsque la légende de la statue renversée de Saddam Hussein parlait de « libération » de l’Irak, et ce dans toute la presse complaisante.
En fait, cette pornographie guerrière concerne tout ce qui est au menu d’une culture dans laquelle les nouvelles expressions copient à l’identique les photos des “installations nucléaires suspectes” en Iran et en Corée du Nord. Cela ne fait aucune différence lorsque ce qui passe pour du journalisme est presque exclusivement du remplissage qui consiste à utiliser de l’espace entre la pub.
Et les maquereaux de la guerre des deux bords sont ravis de rentrer dans le jeu, cherchant les mots vides qui correspondent à la furie pour dire rapidement des choses qui ne veulent rien dire. Lorsque le parti au pouvoir n’arrive pas à obtenir un débat sur une résolution non contraignante, c’est parce qu’il n’essaie pas – et pire, il ne veut pas. Mais il ferait mieux d’essayer : la BBC a récemment rendu publique une histoire qui prédit que les membres du Congrès américain, si les Américains devaient attaquer l’Iran, seraient arrêtés et placés en détention s’ils s’aventuraient dans les capitales de l’Europe occidentale.
Même ce pantin de Tony Blair annonce ses projets de se retirer d’Irak. Les Anglais auraient-ils l’intention d’éviter de se faire embringuer dans le massacre qui s’annonce ? Il n’y aura pas de possibilité de fuir de cet Armageddon : les Démocrates sont déjà pris complètement dans le sang. Et personne n’a la moyenne cette fois. Les Américains devront abandonner cette fantaisie que nous avons d’être une nation noble, d’être ceux qui portent la coiffe blanche. Mais c’est précisément ce mythe qui garde la bulle intacte : si nous devions rencontrer l’ennemi de Pogo dans le miroir, toute cette entreprise éclaterait. Sans croisade et une destinée auto-importante, notre quête pour la domination du monde ressemblerait plus à celle de Genghis Khan que ce que nous souhaitons.
Binyamin Netanyahoo, parlant de maquereaux de guerre, et autres cris parlent de manière absolument perverse pour dire que cela ressemble à 1938, et que l’Iran est le Troisième Reich, mensonge historique que même Condi ne va pas avaler. Ce devrait être un signe de la stupidité de l’analogie, pas une mesure de clareté de la part de Rice. Mais l’opposition loyale reste attachée à la théorie de la coiffe blanche, à tel point que la coiffe tombe sur les yeux et nous aveugle. Ce n’est qu’en enlevant cette coiffe que nous commençons à voir que l’analogie n’est pas seulement fausse, mais arrierée : c’est nous (par le biais de nos « alliés » israéliens) qui avons détruit le Liban pendant que le monde restait à regarder sans réagir. Le monde regarde la souffrance de la Palestine et des Palestiniens qui peu à peu sont rayés de la carte ; il nous regarde détruire l’Irak ; et maintenant détruire l’Iran ?
Regardez dans le miroir de Pogo et dites quelle culture vous met mal à l’aise.
Traduit par Marie Wagner
© 2007 Daniel Patrick Welch. Autorisation de réimprimer accordée avec crédits et liens site http://danielpwelch.com. Ecrivain, chanteur, linguiste et activiste, Daniel Patrick Welch vit et écrit à Salem, Massachusetts, avec son épouse, Julia Nambalirwa-Lugudde. Ensemble ils dirigent The Greenhouse School http://www.greenhouseschool.org.
Les articles sont traduits en 20 langues. Nous avons besoin de vos remarques sur le site à l’adresse http://danielpwelch.com.
Messages
1. Personne ne s’en sort vivant : Le refus des Américains de regarder dans le miroir annonce notre propre chute, 25 février 2007, 17:27
AU DEBUT ETAIT LA CULTURE WASP !!!!
2. Personne ne s’en sort vivant : Le refus des Américains de regarder dans le miroir annonce notre propre chute, 25 février 2007, 20:42
Sommes nous condamnés a être gouverné par des monstres ?
1. Personne ne s’en sort vivant : Le refus des Américains de regarder dans le miroir annonce notre propre chute, 25 février 2007, 21:43
Qu’auriez-vous à proposer de faire et non pas seulement de dire... pour que ces monstres ne gouvernent plus ?
De quel moyen pensez-vous disposer pour ce faire ?
comment erradiquez jusqu’à leur reproduction, leur ré-émergence de toute situation ?
2. Personne ne s’en sort vivant : Le refus des Américains de regarder dans le miroir annonce notre propre chute, 25 février 2007, 23:11
Décidément, la période électorale est nauséabonde ! Tous les coups sont permis pour discréditer l’adversaire ! Mais aucune discussion sur le fond, aucune proposition sérieuse, aucune trace d’une réflexion, rien que des vieux slogans et des belles paroles…
Commençons par Madame Ségolène Royal. Ses dernières prestations télévisuelles, en particulier une récente interview par Madame Claire Chazal, sont d’une platitude extrême. La pauvre candidate a répété sur un ton monotone les principaux thèmes de son programme, ou plutôt de son absence de programme. Ni la voix, ni les expressions, ni les gestes, n’étaient capables d’enthousiasmer les foules ! Quant aux idées, n’en parlons pas…Seul "l’emballage" donnait l’impression d’un changement par rapport aux vieilles lunes socialistes. Il faut faire payez les riches ! Quelle idée nouvelle, alors que tous les gouvernements, de droite comme de gauche, qui se sont succédé au pouvoir depuis 1975 n’ont cessé d ’ajouter des impôts ou des taxes à ceux, déjà lourds, qui existaient avant eux…Quant à ses gaffes répétées en matière de politique étrangère, que ce soit sur le Moyen-Orient ou sur le Canada, elles prouvent surabondamment que cette dame et ses conseillers n’ont ni l’expérience, ni la prudence ni les connaissances nécessaires dans ce domaine délicat. On s’est aperçu aussi que, même si c’est le résultat d’une blague d’un goût douteux, il en est de même en ce qui concerne le problème corse…
Tout est-il possible ?
De son côté, Monsieur Nicolas Sarkozy, qui lui, n’est pas dépourvu d’expérience, utilise les bonnes vieilles méthodes démocratiques : promettez n’importe quoi aux électeurs, promettez- leur la lune, comme disait Charles Maurras, cela n’engage à rien et cela marche toujours ! Monsieur Sarkozy a donc ressorti, sur ses affiches de candidat, un slogan emprunté aux socialistes dans une campagne précédente : "Tout est possible" ! Il fait donc le tour des différentes communautés existant dans notre beau pays, du nord au sud et d’est en ouest, des banlieues des grandes agglomérations à la France profonde de la campagne, en serrant des mains et en disant à tous, après avoir entendu leurs doléances : "Je vous ai compris" ! On connaît la musique…
Pendant ce temps, dans les sous-sols, pas loin des égouts, des équipes semblent au travail pour disqualifier les adversaires. Pourrait-on imaginer que, comme peut-être dans l’affaire Clearstream, certains services de l’Etat soient utilisés pour fouiller le passé de quelques membres de l’Etat-Major de campagne de Madame Royal ? Là aussi, on connaît la chanson, qui fonctionnait déjà sous la Troisième République ! Mais soyons sérieux et revenons au fond du problème. Peut-on réellement dire que tout est possible ? Nous savons bien que non. On ne peut pas laisser les frontières ouvertes et se plaindre du chômage et des délocalisations, comme le font un grand nombre de nos hommes politiques… On ne peut pas être favorable à une Europe fédérale et prétendre maintenir une France forte et riche… On ne peut pas avoir fait approuver le Traité de Maastrich et se plaindre des inconvénients pour nos exportations d’un euro surévalué…On ne peut pas être favorable à l’élargissement de l’Union européenne et se plaindre des problèmes sociaux que ne manqueront pas de créer l’arrivée sur le marché du travail en Europe occidentale de millions d’ouvriers bulgares, roumains et autres, dont le niveau de vie est parmi les plus pauvres de la planète, et qui sont prêts à travailler pour un salaire de misère…Eh oui, c’est comme cela, on ne peut vouloir tout et son contraire ! Les faits, les faits, répétait Charles Maurras ! Si on s’en écarte au profit d’ idéologies qui ne sont que des mots creux, on en subit forcément les tristes conséquences !
Pas de marge de manoeuvre
Une autre raison pour laquelle " tout n’est pas possible ", c’est que la France ne dispose pratiquement plus de marges de manœuvre en matière économique et financière. Sur ce plan, elle est plombée de tous côtés. Par exemple, elle ne peut baisser les impôts de manière significative sans faire baisser les dépenses publiques, c’est-à-dire sans diminuer massivement le nombre de fonctionnaires. Peut-on sérieusement envisager cette solution, qui équivaudrait à faire augmenter fortement le chômage, à un moment où les entreprises privées françaises ne sont pas en état d’embaucher massivement à cause de l’Europe et de la mondialisation ? Il n’est pas non plus possible de faire baisser significativement le montant énorme de la dette de l’Etat, qui s’est accumulée depuis vingt-cinq ans. Celle-ci dépasse maintenant les mille milliards d’euros sans compter les comptes sociaux et autres dettes pour un montant équivalent, et le simple montant des intérêts à payer annuellement sur cette dette atteint le montant total de l’impôt sur le revenu des personnes physiques ! On pourrait bien sûr, si l’abaissement des dépenses de l’Etat était possible, utiliser une partie des sommes ainsi rendues disponibles en remboursant chaque année une portion, disons un dixième, du capital de cette dette. Mais il faut savoir qu’une telle opération de " déflation " est redoutée, car elle s’accompagnerait d’une baisse considérable de la croissance économique et que, malheureusement, notre croissance, comme celle de l’ensemble de la Zone Euro d’ailleurs, est déjà très faible, de l’ordre de 1,5 % l’an. La déflation n’a d’ailleurs été pratiquée qu’une seule fois en France, par un certain Pierre Laval ( Eh oui, celui-là ! ) qui a été dans les années trente deux fois Président du Conseil. Cela n’a fait qu’amplifier les difficultés économiques de notre pays à cette époque et qu’augmenter le chômage, ce qui nous a menés tout droit au Front Populaire. En réalité, toutes les dettes de l’Etat français qui atteignaient un montant exagéré n’ont été effacées qu’en faisant fonctionner à plein "la planche à billets", c’est-à-dire en dévaluant la monnaie ! Dans ce cas, l’Etat rembourse ses dettes " en monnaie de singe "…Mais une telle porte de sortie, que l’Etat français a utilisée bien des fois dans le passé, nous est maintenant interdite, car notre monnaie nationale n’existe plus. On le voit, nous sommes enfermés dans un piège dont nous ne pouvons pas sortir. C’est pourquoi, quelles que soient les envolées lyriques de Monsieur Sarkozy, il ne faut pas espérer que la situation économique et financière de la France puisse être améliorée de manière significative.
La constitution européenne
Un autre terrain sur lequel on attend Monsieur Nicolas Sarkozy, c’est le sort de la constitution de l’Union Européenne que plus de 55 % des Français ont refusé d’approuver lors du dernier référendum. Les européistes ne cachent pas leur désir que le NON français soit effacé au plus tôt. De son côté, Madame Angela Merkel, chancelière allemande, qui préside pour six mois l’Union Européenne, s’efforce de lancer une négociation pour aboutir à un mini-Traité. Les dix-huit pays européens qui ont ratifié ce Traité, réunis récemment à Madrid, ont répondu : pas question de modifier en profondeur le texte adopté. Quelle est la position de nos deux principaux candidats ? Madame Ségolène Royal a fait savoir que, pour sa part, elle soumettrait à référendum tout projet de nouveau traité sur cette question. Monsieur Sarkozy est resté muet sur cette procédure. Sur le fond, on devine que les deux candidats veulent revoir le texte de l’ancien Traité, en supprimer la troisième partie, rajouter un protocole social et, éventuellement, modifier les Statuts de la Banque Centrale Européenne, ce qui constituerait un crime de lèse-majesté pour les Allemands. Sans risque de se tromper, on peut prévoir une belle bagarre au niveau international !
En conclusion, que ce soit le candidat de droite ou de gauche qui gagne les élections, ils seront incapables de réaliser leurs programmes
Georges ROUSSEAU
3. Personne ne s’en sort vivant : Le refus des Américains de regarder dans le miroir annonce notre propre chute, 26 février 2007, 11:18
Monsieur Rousseau,
Vous faites un grand exposé de ce qui se passe dans cette campagne électoral ,en vous tablant comme le font hélàs les journalistes et tous les medias de la radio et la télévision en analysant les programmes de seulement deux candidats ou en filigramme ont peut décerner votre préference pour l’un d’eux.Je voudrais vous faire remarquer, que parmis les autres candidats il y en a une qui se démarque radicalement des autres et qui a mon avis prends bien le probléme a bras le corps,mais hélas on en parle jamais ,on l’oublie complétement pour ne pas faire connaître son programme parcequ’elle s’attaque vraiment là ou ça fait mal, je veux dire au pouvoir de l’argent !!!! il est de plus en plus évident que c’est seulement là que se trouve la solution au mal de notre temps, quitter le pouvoir a tous ces donneurs d’ordres, de fonds de pensions , et des actionnaires qui ne pensent qu’à leur bien être et se fichent pas mal de la misére du monde,il faut vraiment s’attaquer a eux parceque ce n’est pas le monde des affaires, bien que peu nombreux dans le monde , de dirriger les affaires du monde, je pense que tous les peuples devraient avoir le droit de mettre leur nez dans la gestion des entreprises pour les empêcher de faire n’importe quoi pour avoir plus de rentabilité au détriment du reste des peuples . Voilà comment a mon avis on pourrait arranger les affaires du monde.AL DE TOULOUSE .
Je voulais parler de MARIE GEORGE BUFFET , mais je pense que vous l’avez compris !!!!!
C’est pour elle que le peuple doit voter s’il veut avoir un réel changement !!!!!!
4. Personne ne s’en sort vivant : Le refus des Américains de regarder dans le miroir annonce notre propre chute, 26 février 2007, 12:23
les moyens : sortir de prison tous les petits fumeurs de "chichons" c’est pas leurs place
et mettre tous les criminels en cols blancs pour les remplacer TOUS
ministres ,préfets , magistrats ,avocats ,Présidents ,je dis TOUS
POUR LA PAIX DANS LE MONDE JE DIS TOUS
oeil de bison
5. Personne ne s’en sort vivant : Le refus des Américains de regarder dans le miroir annonce notre propre chute, 26 février 2007, 12:50
ben oui
ça on est probablement quelques uns à y penser à ce genre de solution...
Mais là encore... avec quel personnel allez-vous arrêter les criminels en cols blancs responsables et coupables de la perte, dans tous les domaines, des prix de nos labeurs...
Avec les mêmes petites frappes et salopards qui ont arrêté de pauvres bougres désespérés et faisant l’autruche en fumant de la merde pour oublier leur désespoir de n’être rien ni personne dans ce monde ?
Le problème, c’est que beaucoup de choses se tiennent et que une trop grande partie du bon peuple n’aime pas les petits fumeurs et rêve d’avoir un fifils en col blanc avec une situation de destructeurs du travail des autres pour bâtir sa richesse sur le nombre asseptisé de victimes... fiers de "niker" les autres sans rien y regarder !!!
ça me rappelle les pilotes de bombardiers qui balancent leur saloperie depuis des hauteurs aveugles à la réalité des souffrances dans lesquelles ils tuent en masse... dans le confortable devoir que leur donne leur soumission aux ordres d’une hiérarchie administrative noire d’inconscience ou de psychose...
Heichman vous rappelle-t-il quelque chose : on est en plein dans ce que Hannah Arendt décrivait, cette fois en plus fort car plus silencieux, sans la théâtralisation hitlerienne et pangermaniste, ou autres, des crises fascistes du siècle dernier...
Il ont réussi silencieusement à standardiser, à démocratiser, à populariser l’esprit de fonctionnaire d’Heichmann à l’échelle de la planète...
alors ma question reste la même
comment faire pour arrêter ce massacre de nos vies ?
car croyez-vous qu’il voteront pour quelque chose d’autre qu’un respectable porteur des uniformes de leur fierté , le costume du dimanche ou de mariage autour du quel ils se reconnaissent tous, le costard et la cravate ou le tailleur, tous puritains petits bourgeois internationalisés ?
la médiocrité est à l’échelle de leurs envies et jalousies concurentielles des uns et des autres et la sacralisation qu’ils opèrent maintenant est plus banale que celles des croyances de leurs ayeux : car chacun est devenu le bouc-émissaire anonyme autant que narcissique de tout le monde. Le "c’est pas moi c’est l’autre" n’est plus implement sacralisé sur des dieux, mais sur toutes les formes d’alterité...
avec quoi allez vous arrêter cette folie culturelle là ?
ils ont rejeté la laïcité car elle demandait l’effort de l’assimilation de beaucoup de concepts de distanciation et de non projection ethnocentrée, l’effort de l’humilité d’accepter les bancs équitables des écoles publiques standardisant les bases de cognition communes et pratiquables par tous...
alors comment faire ?
3. Personne ne s’en sort vivant : Le refus des Américains de regarder dans le miroir annonce notre propre chute, 26 février 2007, 13:28
Votre analyse fait froid dans le dos et pourtant elle est vraie.
Que pouvons nous faire ?
Devons nous organiser en France une marche sur Paris de tous les exclus, SDF, chômeurs, travailleurs pauvres, petits salariés et HUMANISTES DE TOUT POIL , avec pancartes , banderoles et clamant à pleine voix : "nous existons, nous sommes les plus nombreux, nous sommes une force , NOUS VOULONS VIVRE, qu’avez-vous fait de nous ? Que ferez-vous pour nous ? NON A LA MORT, NON A LA GUERRE AMERICAINE !!".
Une marche semblable pourrait avoir lieu dans tous les pays d’Europe, puisque la politique est un rapport de force .
Et surtout, aux Etats-Unis, car c’est bien quand une grande partie de la population américaine a manifesté dans les rues contre la guerre du Vietnam que le gouvernement a cédé .
Les chansons anti-guerre de Dylan reviennent à la mode . Est-ce un signe ?
1. Personne ne s’en sort vivant : Le refus des Américains de regarder dans le miroir annonce notre propre chute, 27 février 2007, 10:17
L’ennui c’est qu’une semblable marche me semble difficile à imaginer à quelques motifs que ce soit
compte tenu de la médiocrité observable : les gens dans leur étouffante majorité se passionnent plus pour les malheurs de leurs idoles niaises de caprices (que ce soient des chanteurs ou des sportifs) que pour le sort de leur propre emploi
je dis ça en pensant aux difficultés rencontrées depuis de nombreuses années par beaucoup de syndicalistes dans les usines de toutes tailles...
et que dire des regards amusés compatissants piteux ou méprisants des gens quand on distribue des tracts politiques sur un marché en semaine ou le dimanche...
ça aussi ça me laisse pensif
je pense comme d’autres observateurs des moyens de communications généraux que les grandes chaînes de distribution de la propagande de classe, radio, presse, télévision, sont les pires menaces pour l’émancipation des populations par la culture, l’instruction scolaire technique et intellectuelle et donc la démocratie
Ces chaînes de diffusion, par l’orchestration de la médiocrité, banalisent la bêtise, les constructions d’opinions par mimétisme de masse et banalisation des envies,
elles banalisent l’ignorance en conséquence de quoi elle permettent la généralisation de valeurs de lois du plus fort que ce soit par la brutalité factuelle ou le poids de la masse d’individu s’accordant sur une projection de caprice d’opinion,
elles permettent la diffusion de la loi de l’égoisme dépersonnalisé puisque battie sur une uniformisation des modèles de comportements et de motivations
elle sont une extrème menace pour la démocratie qu’elle font détruire par le reigne de masse de la brutalité dont la culture querrière est une des traductions les plus criantes