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Pétition pour l’avenir du service public nationalisé SNCF

par PCF Corinne Becourt

Publie le mardi 10 avril 2018 par PCF Corinne Becourt - Open-Publishing
5 commentaires

Monopole, établissement public et statut
contre concurrence, sociétés anonymes et casse sociale
Pétition pour l’avenir du service public nationalisé SNCF - Monopole, établissement public et statut contre concurrence, sociétés anonymes et casse sociale
Pétition pour l’avenir du service public nationalisé SNCF

Monopole, établissement public et statut contre concurrence, sociétés anonymes et casse sociale
Une iniative d’organisations, fédérations, sections du Parti communiste français

Je dis NON à l’application en France des règlements et directives de l’UE de marchandisation du rail, NON à la suppression du monopole historique de la SNCF sur les trains de voyageurs (art. 2141-1 du code des transports) et à la livraison de cette activité à la concurrence et au privé.

Je dis NON à l’éclatement de la SNCF et à sa transformation en sociétés anonymes par actions, rendant possible sa privatisation.

En conséquence, j’exige qu’Emmanuel Macron et Edouard Philippe retirent leur projet de loi et d’ordonnances visant la SNCF.

Je demande le retour au monopole public SNCF sur les trains de marchandises, activité sinistrée depuis la mise en concurrence. Je demande l’intégration de toutes les activités ferroviaires dans un établissement public SNCF unique, avec le renforcement du statut des personnels correspondant aux conditions de ce service public.

Ce sont des conditions nécessaires pour une politique de transports répondant aux besoins – grandes et petites lignes, horaires, arrêts, gares – de l’économie, des populations, des territoires, dans l’égalité, la sûreté, la maîtrise de la pollution, la transparence des investissements, des coûts et tarifs, avec un contrôle démocratique par les usagers et salariés : les principes du service public nationalisé conquis en 1936 et en 1945.
Je signe :https://sncf-stop-concurrence.fr/

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Messages

  • Oui à cette pétition ! Nous pourrions également en faire une autre pour dire NON à l’ouverture à la concurrence de nos barrages hydrauliques qu’exige l’UE dont peu de journalistes se font l’écho ...La multiplication des opérateurs ( Suisse , Norvège , Chine intéressés par l’accès...) par la segmentation des activités liées à l’exploitation va poser des problèmes sérieux concernant la sécurité , l’approvisionnement en eau fraîche des centrales nucléaires , l’approvisionnement en électricité aux heures de pointe avec comme corollaire inévitable l’augmentation des tarifs .Par ailleurs aucune réciprocité n’est prévue dans ce cadre. C’est un secteur stratégique qu’il convient de préserver , raison pour laquelle il reste publique dans les autres pays de l’UE ....

  • Elles ont bonne mine les grandes consciences de la « gôche » et de l’ « extrême gôche » qui, à l’approche du 7 mai dernier, nous sommaient de voter Macron pour « écarter le danger fasciste ». Alors que la Le Pen était 20 points sous Macron dans les sondages et que le FN était déchiré par une crise au sommet sur la question de l’euro…

    Comme si voter pour le Thatcher hexagonal – on ose à peine dire « français » tant sa politique est alternativement alignée sur Trump ou sur Merkel – n’allait pas à nouveau nourrir la fascisation, dont le carburant principal est la macro-politique antisyndicale, antinationale et belliciste de l’oligarchie euro-atlantique !

    Comme si Macron, qui flique à mort la presse, internet, le parlement (pourtant servile !), qui inscrit l’état d’urgence dans la loi ordinaire, et dont les admirateurs font carrément alliance avec les nervis fachos dans certaines facs occupée, n’était pas un des fers de lance objectif de cette libéral-fascisation.

    Et ils ont bonne mine ceux qui, avant le premier tour, ont tout fait pour plomber la dynamique du vote Jean-Luc Mélenchon – avec, certes, ses défauts évidents, son flou persistant sur l’UE, mais aussi avec sa dynamique populaire, anti-lepéniste, patriotique et populaire – l’empêchant de peu d’accéder au second tour tout en éliminant la Le Pen au premier tour !

    Le résultat, nous l’avons sous les yeux : la pire offensive antisociale depuis 45, l’accélération du démontage national (« gouvernement de l’euro », « défense européenne » intégrée à l’OTAN, dynamitage de la langue nationale au profit du tout-anglais, marche à la confrontation militaire avec la Russie sous l’égide de l’OTAN, complaisance assassine envers le boucher Netanyahou, volonté de briser et d’humilier comme jamais les syndicats, y compris les plus rosâtres et les plus jaunâtres…).

    On ne combat pas le fascisme en pactisant avec la fascisation eurocratique et en minimisant la dimension de plus en plus anticommuniste et fascisante de la « construction » européenne.

    On la combat en unissant dans les luttes le drapeau rouge international du Travail et le drapeau tricolore de l’indépendance nationale, comme sut le faire le vrai, le grand PCF en 36 ou durant l’Occupation.

    On la combat en reconstruisant un vrai parti communiste, en appelant ensemble à un Front patriotique et populaire pour le Frexit progressiste, pour rouvrir à la France la voie de l’indépendance nationale, du progrès social, de la coopération internationale et du socialisme. C’est ce que propose le PRCF qui, lui, ne vous a jamais appelé à « choisir » entre Le Pen et Macron en donnant sottement à ce dernier la légitimité apparente dont il a besoin pour briser notre classe ouvrière.

    Messieurs de la fausse gauche qui nous culpabilisiez honteusement en mai 2017 en nous sommant de voter Macron, vous êtes devant votre œuvre : Macron-Thatcher, pour lequel vous avez voté, attaque tous azimuts la France ouvrière et détricote à tous les niveaux l’œuvre sociale, nationale et antifasciste du CNR.

    Nous attendons donc impatiemment votre autocritique !