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Pour les salariés : chez "Casto" y’a pas tout ce qu’il faut...

Publie le jeudi 21 février 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

de F. LB

Les salariés sont en colère, et ont distribué des tracts à l’entrée du magasin pour que les clients de l’enseigne soient au courant de leurs conditions de travail. : Photo F. LB

Le magasin Castorama d’Océanis n’a pas échappé au mouvement social national organisé hier par l’ensemble des organisations syndicales de la grande enseigne du bricolage.

Une quarantaine de salariés sur la cinquantaine employée hier au Castorama s’est relayée autour du piquet de grève mis en place à l’entrée du parking.

Ils ont distribué des tracts aux clients-bricoleurs afin de leur faire part de leurs revendications sur les salaires, le manque d’effectifs et les conditions de travail qu’ils dénoncent au sein de la grande surface nazairienne.

1 000 € par mois

« Au départ, la direction nous proposait + 0,5 % d’augmentation. On en est aujourd’hui à 2 %, mais ce n’est pas suffisant », souligne Nicolas Pallier, délégué syndical CGT.

Un salarié, embauché il y a trois ans, ne perçoit ainsi que 1 200 € bruts : « Avec ça, on ne fait pas grand-chose..., déplore-t-il. Ça laisse en tout et pour tout 980 € nets pour 35 heures de travail chaque mois, ce à quoi il convient de rajouter en gros 1 000 € de primes sur l’année. Non seulement celles-ci ne comptent pas pour la retraite, mais elles servent surtout à majorer un petit peu un salaire mensuel déjà très faible ». Et, pour quelqu’un qui affiche douze ans d’ancienneté au compteur, la paye n’est guère plus mirobolante : « 1 180 € nets ».

Il manque du monde dans les rayons

À l’ouverture, il y a dix ans, Castorama employait « de 120 à 130 personnes. Aujourd’hui, on est une centaine, indique l’un des grévistes pour illustrer le manque d’effectifs. Il manque au moins une ou deux personnes par rayon, soit au moins six salariés, car dès que l’un d’entre-nous tombe malade, le fonctionnement du magasin est perturbé et ça augmente la charge de travail de ses collègues ».

Enfin, au sujet de l’ambiance qui règne au sein des rayons du Castorama, un autre gréviste soulignait hier que « les caissières ne font pas grève aujourd’hui. Par peur des pressions exercées par la direction sur les congés, notamment pour l’octroi des samedis qui se font très rares... ».

http://www.presseocean.fr/Pour-les-...

Messages

  • C’est comme à l’hôpital, les gens ne se bousculent plus pour aller travailler gratos (RTT, heures sups non payées) et c’est ce qui va arriver dans la vente. Nous sommes stupéfaits de voir pratiquer des salaires si bas et sur une si longue période.

    Ce matin, j’ai même entendu qu’une secrétaire travaillant au médef depuis plusieurs années ne touchait que le smig.

    Voyez la tendance !

    Alors la CGT a bien raison d’aller secouer le cocottier du côté du privé, tant les situations des salariés sont hallucinantes !
    Il y a de quoi en faire tomber son dentier !!!

  • Comme dans toutes les grandes surfaces,l’exploitation est criante et cela malgrès les bénéfices engrangés.Alors chez casto y tout ce qu’il faut"pour exploiter les salariés.momo11

  • La calculette magique,

    Le travailleur :

    (980 € * 12) + 1000 € = 12 760 € annuels

    Le cadeau d’arrivée de Sarko aux bourgeois (sans parler du reste) :

    15 000 000 000 €

    La division (Sarko, tu veux que les gosses étudient les maths ?) :

    15 000 000 000 € / 12 760 € = 1 175 000 travailleurs ,

    on enlève donc la moitié des chômeurs reconnus en France (du moins 1/3 d’un coup en chiffres réels !)
    Merci pour eux.

    Casto ? ça castonne en France ! Bon résultats, ci-joint le lien de l’entreprise mère, KingFisher :

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=5175400

    Kingfisher, numéro un européen du bricolage et de l’aménagement intérieur, fait état d’un tassement des ventes dans ses magasins B&Q au Royaume-Uni, partiellement compensée par une solide performance de son enseigne Castorama en France et en Pologne.

    980 € ?

    Trop cher !