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Première réponse à la CRISE... en ISLANDE... HISTORIQUE !
Publie le dimanche 26 avril 2009 par Open-Publishing6 commentaires
Islande : le centre-gauche s’achemine vers une victoire historique
LEMONDE.FR
Le premier ministre par intérim et chef du Parti de l’Alliance démocratique, Johanna Sigurdardottir, fête la victoire de son parti aux élections législatives, le 25 avril à Reykjavik.
Le premier ministre islandais par intérim, Johanna Sigurdardottir, a d’ores et déjà revendiqué, dimanche 26 avril, la victoire de sa coalition de centre-gauche aux élections législatives anticipées organisées samedi. Selon des estimations basées sur environ 76 % des bulletins dépouillés, la coalition formée par le parti Social-Démocrate de Sigurdadottir et les écologistes de gauche obtiendrait une majorité absolue de sièges au Parlement (34 sièges sur 63), selon les estimations de la commission électorale.
Le parti Social-Démocrate obtiendrait 30,9 % (20 sièges) et son allié Gauche-Verts 21,5 % (14 sièges), soit une majorité de 52,4 %, selon les derniers chiffres disponibles. Jugé responsable de l’effondrement du secteur bancaire à l’automne qui a précipité l’île au bord de la faillite, le parti conservateur, le Parti de l’Indépendance au pouvoir depuis 18 ans, ne recueillerait que 24 % (16 sièges), loin derrière son plus bas historique (27 % des voix en 1987).
"NOTRE HEURE EST ARRIVÉE"
"Oui, je peux sourire, si ce résultat est effectivement le bon, ces élections seront historiques car ce serait la première fois que les partis de gauche obtiennent la majorité", a déclaré la très populaire Johanna Sigurdardottir, 66 ans, sous une tempête d’applaudissements. "Notre heure est arrivée", a-t-elle ajouté. Moins de deux heures après la fermeture des bureaux de votes, le dirigeant du parti conservateur, Bjarni Benediktsson, a reconnu sa défaite. "Nous avons perdu cette fois mais nous regagnerons à l’avenir", a-t-il déclaré depuis son QG de campagne.
Près de 228 000 électeurs de ce pays insulaire, situé au milieu de l’Atlantique Nord, étaient appelés à renouveler les 63 députés du Parlement, lors d’un scrutin proportionnel à un tour. Les conservateurs avaient dû démissionner fin janvier après plusieurs mois de manifestations inédites, le pays étant terrassé par la crise financière après des années de prospérité. Face au chômage grandissant (10 % attendus cette année) et une grave récession (environ 10 % de contraction du PIB estimée pour 2009), des élections anticipées avaient été annoncées, comme l’exigeait la population. Les sociaux-démocrates ont fait campagne sur la nécessité pour le pays d’adhérer aussi vite que possible à l’Union européenne et d’adopter la monnaie unique mais cette position n’est pas partagée par leur allié.
Messages
1. Première réponse à la CRISE ....en ISLANDE ..... HISTORIQUE !, 26 avril 2009, 11:04, par gb26100
Première réponse à la CRISE ....en ISLANDE ..... HISTORIQUE !
Un titre un peu optimiste. Des sociaux-démocrates viennent de balayer la droite libérale et après ? Quelle politique pour quelle alternative ?
2. Première réponse à la CRISE ....en ISLANDE ..... HISTORIQUE !, 26 avril 2009, 11:17
Victoire historique de la gauche aux élections
NOUVELOBS.COM |
La coalition formée en février lors du gouvernement intérimaire a sans surprise battu le parti conservateur, jugé responsable de la crise financière, lors des élections législatives anticipées.
La coalition de gauche, réunissant le Parti social-démocrate (AF) et le Mouvement gauche-verts, étaient en bonne voie pour une victoire historique sur le parti conservateur, le Parti de l’indépendance (SJ), dimanche 26 avril aux élections législatives anticipées. La crise économique avait chassé le parti de droite du gouvernement alors au pouvoir depuis 18 ans. 228.000 électeurs de ce pays insulaire, étaient appelés à renouveler les 63 députés du Parlement (Althing) lors d’un scrutin proportionnel à un tour.
Une coalition formée en février
Les deux partis de la coalition de gauche s’étaient alliés dans le gouvernement intérimaire formé en février. La coalition sortante était donnée largement favorite. L’AF et le Mouvement gauche-verts avaient déjà indiqué qu’en cas de victoire, ils poursuivraient cette alliance malgré certaines divergences sur l’Union européenne (UE).
La Commission électorale estime qu’ils recueilleraient une majorité de voix. L’AF obtiendrait 30,9% des suffrages, soit 20 sièges et son allié 21,5% soit 14 sièges. A eux deux ils réaliseraient donc une majorité de 52,4%, selon les derniers chiffres de 03h45 (locales et GMT). Ces estimations se basent sur les trois quarts des bulletins déjà dépouillés.
Les conservateurs considérés comme responsables de la crise
Les conservateurs avaient dû démissionner fin janvier après plusieurs mois de manifestations inédites. Le pays avait été terrassé par la crise financière après des années de prospérité. La population avait exigeait des élections anticipées, face au chômage grandissant (10% attendus cette année) et à une grave récession (environ 10% de contraction du PIB estimée pour 2009.
Le SJ est considéré comme responsable de l’effondrement du secteur bancaire à l’automne qui a précipité l’île au bord de la faillite. Après avoir accumulé une dette massive pendant des années de laissez-faire économique et de croissance rapide, les trois principales banques du pays s’étaient effondrées en l’espace d’une semaine en octobre dernier et avaient dû être nationalisées en urgence. C’est donc sans grande surprise que les Islandais ont sanctionné ce parti par la voie des urnes.
Les premiers résultats ne lui confèrent plus que 16 sièges (24% des suffrages), contre 36,6% aux dernières élections. Ce score est même le plus bas qu’il ait jamais enregistré à ce jour. Même les élections de 1987, qui ne lui avaient concédé que 27% des voix, restent loin derrière ce résultat.
"Notre heure est arrivée"
La très populaire Johanna Sigurdardottir, dirigeante du Parti social-démocrate a affirmé qu’elle pouvait effectivement sourire, si le résultat était bon. Elle a qualifié ces élections d’"historiques", car "ce serait la première fois que les partis de gauche obtiennent la majorité". L’ancienne hôtesse de l’air de 66 ans, après avoir reçu un tonnerre d’applaudissements, a ajouté : "Notre heure est arrivée".
Bjarni Benediktsson, dirigeant du parti conservateur islandais, a reconnu sa défaite moins de deux heures après la fermeture des bureaux de votes. Il a déclaré à son QG de campagne, que même s’ils avaient perdu cette fois, "ils regagneraient à l’avenir". Egalement applaudi par ses sympathisants, il ajouté qu’ils (le SJ) avaient "les gens et la politique pour revenir avec plus de force" derrière eux.
Une majorité absolue difficle à décrocher
Le Mouvement Citoyen, créé pendant la crise, crédité de 7,4% des voix, va faire son entrée au Parlement avec environ 4 sièges.
Les résultats définitifs sont attendus dimanche entre 5h et 6h GMT. Le morcellement des voix, ne permet à aucun parti de décrocher la majorité absolue à lui tout seul. Ils doivent donc nouer un partenariat pour former un gouvernement, qui détient la réalité du pouvoir exécutif en Islande.
Un désaccord sur l’UE
Les deux partis donnés vainqueurs vont maintenant entrer en négociations pour se répartir les ministères. Il faudra attendre encore quelques jours pour que soit annoncée la coalition gouvernementale officiellement. Les sociaux-démocrates avaient fait campagne sur la nécessité d’adhérer aussi vite que possible à l’Union européenne et d’adopter la monnaie unique. La couronne islandaise avait perdu près de 44% de sa valeur. Cette position n’est pas partagée par leur allié. Mais il a tout de fois reconnu l’urgence de discuter de cette question qui divise profondément les Islandais. Les eurosceptiques craignent en effet qu’une adhésion à l’UE soit nuisible à l’industrie traditionnelle de la pêche, l’Union ayant instauré des quotas pour les pays membres
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20090426.OBS4648/victoire_historique_de_la_gauche_aux_elections.html
Islande : la gauche en tête des élections législatives
REYKJAVIK - La coalition de gauche sortante, parti Social-Démocrate et mouvement Gauche-Verts, est en tête des élections législatives anticipées de samedi en Islande, selon les premières estimations de la commission électorale sur un quart des bulletins dépouillés.
Le parti Social-Démocrate recueillerait 33,8% et son allié 20,4%, soit une majorité de 54,2%, selon les estimations de 22H24 (locales et GMT), diffusées par la télévision nationale RUV.
Selon ces estimations, les urnes ont comme prévu sanctionné le Parti de l’Indépendance, qui ne recueillerait que 23%, loin derrière son plus bas historique (27% des voix en 1987). En 2007, il avait recueilli 36,6% des suffrages.
Près de 228.000 électeurs de ce pays insulaire, situé au milieu de l’Atlantique Nord, étaient appelés à renouveler les 63 députés du parlement (Althing) lors d’un scrutin proportionnel à un tour.
Les conservateurs, au pouvoir depuis 1991, en avaient été chassés fin janvier à l’issue de plusieurs mois de protestations et de manifestations inédites, alors que le pays était terrassé par la crise financière après des années de prospérité.
Et des élections anticipées avaient été annoncées dans la foulée comme l’exigeait la population.
La coalition sortante était donnée favorite. Et les deux formations ont indiqué pendant la campagne qu’ils souhaitaient poursuivre cette coalition en cas de victoire malgré leurs divergeances sur la question de l’Union européenne.
Les résultats définitifs sont attendus dimanche entre 05H00 et 06H00 (locales et GMT).
26 avril 2009 00h40
http://www.romandie.com/infos/News2/090425224026.h51ucblz.asp
Islande : le parti conservateur admet sa défaite
Le dirigeant du parti conservateur islandais, Bjarni Benediktsson, a reconnu samedi sa défaite aux élections législatives anticipées. Sa formation avait été chassée du pouvoir fin janvier par la crise économique.
"Nous avons perdu cette fois mais nous regagnerons à l’avenir", a déclaré le président du Parti de l’Indépendance depuis son QG de campagne.
Jugé responsable de l’effondrement du secteur bancaire à l’automne qui a conduit le pays nordique au bord de la faillite, le Parti de l’Indépendance ne recueillerait que 22,4%, loin derrière son plus bas historique (27% des voix en 1987). En 2007, il avait recueilli 36,6% des suffrages.
La coalition de gauche du parti Social-Démocrate avec le mouvement Gauche-Verts, portée au pouvoir début février, recueillerait une majorité absolue de sièges au parlement, selon les estimations de la commission électorale.
Le parti Social-Démocrate obtiendrait 32,8% et son allié 19,8%, soit une majorité de 52,6%, selon les dernières estimations.
26 avril 2009 02:02
http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20090426020202394172194810300_brf004.xml
1. Première réponse à la CRISE ....en ISLANDE ..... HISTORIQUE !, 26 avril 2009, 13:26, par Jak
Un article qui se réjouit de la victoire des sociaux-démocrates en Islande et qui se termine par les lignes suivantes :
"Les sociaux-démocrates ont fait campagne sur la nécessité pour le pays d’adhérer aussi vite que possible à l’Union Européenne et d’adopter la monnaie unique..."
Ah ben alors là, on est rassuré pour les Islandais.
Savent-ils que l’Europe est un relais politique du capitalisme, que ce qui compte c’est la liberté de circulation des marchandises et des capitaux, que la concurence y est libre et non faussée, que les institutions exerçant réellement le pouvoir n’y sont pas élues ?
Ignorent-ils que deux pays, dont la France, ont rejeté la Constitution Européenne entre autres choses à cause de l’absence de volet social et du manque de démocratie des différentes instances européennes ?
Et les sociaux-démocrates croient dur comme fer que la solution à la crise vient de leur intégration dans l’UE, c’est sans doute l’alliance des différents partis socialistes qui le leur a soufflé.
Non, cet article n’est ni optimiste ,ni rassurant, il est même pour tout dire démoralisant, même si on peut imaginer qu’il ne surprend personne sur Bellaciao.
Jak
3. Première réponse à la CRISE ....en ISLANDE ..... HISTORIQUE !, 26 avril 2009, 13:10, par Retirat
sophie,que fait cette pub pour "lemonde" au milieu de l’article
1. Article de fond sur la crise islandaise, 26 avril 2009, 13:24
Islande : de la crise à la révolte
La fameuse crise des subprimes a touché de plein fouet l’Islande au début du mois d’octobre (voir CA 184, novembre 2008). En quelques jours les trois banques islandaises ont fait faillite, entraînant dans leur chute le système économique d’un pays entier. Au delà de cet aspect spectaculaire, les raisons de cet effondrement sont probablement à chercher plus en profondeur dans les choix politiques opérés depuis une quinzaine d’années.
L’Islande connaît une prospérité très récente au regard de son histoire émaillée de famines et de colonisations. Depuis l’installation des premiers vikings et de leurs esclaves celtes au IXe siècle la survie a toujours été difficile sur cette île en bordure de l’océan glacial arctique et en proie à une activité volcanique parmi les plus importantes de la planète.
LES SIRÈNES DU LIBÉRALISME
Lorsque le pays, qui possède sa propre culture et sa propre langue, s’est enfin débarrassé de la tutelle danoise en 1944, il s’est essentiellement développé grâce au secteur de la pêche qui a pu rapidement lui assurer des revenus confortables grâce à des eaux territoriales très riches. L’Etat islandais s’est quant à lui construit en s’inspirant des modèles sociaux-démocrates des grands frères scandinaves. Il semblerait qu’au cours des années 1980-90 la bourgeoisie du pays ait commencé à se sentir un peu à l’étroit dans ce carcan et à lorgner avec appétit sur les réformes libérales que connaissaient déjà la plupart des pays dits « développés ». A cette volonté de réformes coïncidait également la prise de conscience que la pêche était un secteur fragile soumis à l’état des stocks des fonds marins, mais surtout aux hasards des cours mondiaux.
Dans les années 80, le gouvernement a élaboré un système de quotas, officiellement pour protéger les eaux de la surpêche. Cela semblait une bonne idée, les ressources étaient au bord de l’épuisement, mais, sous l’influence de la mode libérale, ces quotas, attribués aux propriétaires des bateaux, avaient aussi la possibilité d’être vendus et composés en lots. Le résultat est que les grands chalutiers appartenant à de grosses entreprises ont fini par racheter progressivement tous les droits de pêche au détriment des petits bateaux. Le poisson, l’Islande et son riche patrimoine d’actifs pendant des siècles sont devenus propriété privée et les nombreux petits villages côtiers se sont désertifiés.
la suite, c’est là : http://oclibertaire.free.fr/spip.ph...
Source : Courant Alternatif (mars 2009)
2. Première réponse à la CRISE ....en ISLANDE ..... HISTORIQUE !, 26 avril 2009, 15:39, par sophie
L’article était du Monde de ce matin, j’ai oublié d’ôter la pub ! désolée