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Présentation des lignes du programme du nouveau Gouvernement

Publie le samedi 20 mai 2006 par Open-Publishing

Le discours de Prodi au Sénat Traduit de l’italien par karl&rosa

(Les communications du Président du Conseil des Ministres - 18.5.2006)

Un discours de 61 pages pour illustrer les lignes du programme du nouveau gouvernement, en touchant plusieurs thèmes "chauds" qui ont provoqué des interruptions de la part de l’opposition. Voici les débuts du président du Conseil, Romano Prodi, dans la Salle de Palazzo Madama, le 18 mai, pour amorcer le débat sur la confiance au gouvernement Prodi II. "Nous sommes fiers de notre participation aux missions de paix", mais "nous n’étions pas d’accord avec la guerre en Irak", qui a "été une grave erreur" et "n’a pas résolu, mais plutôt compliqué, le problème de la sécurité", a dit entre autre Prodi.

En ce qui concerne le programme, il sera réalisé et "nous le ferons en essayant d’impliquer aussi ceux qui ne nous ont pas donné leur consensus et certainement pas avec l’intention de punir ceux qui nous l’ont refusé. Il n’y a pas d’ennemis dans cette salle ni dehors. Ici et dehors - a ajouté le premier ministre - il n’y a que des Italiens qui aiment l’Italie comme nous, mais qui légitimement cultivent des priorités et souhaitent des choix différents des nôtres".

A propos de comptes publics, Prodi a expliqué que "la correction est indispensable pour respecter nos engagements européens", pour "effacer au plus vite les signes de méfiance, encore à leur début, des marchés internationaux", mais "qu’il n’y a plus aucun espace pour des corrections confiées à des manœuvres extraordinaires. Il n’y a pas de miracles possibles d’ingénierie financière". Sur le front de la justice, "nous voulons redonner de la sérénité aux juges italiens - a souligné le président du Conseil - nous voulons qu’ils puissent œuvrer avec de l’impartialité et du professionnalisme, entourés par le respect et toujours garantis dans leur indépendance". "Nous demanderons des délais et des procès plus rapides" et "le gouvernement envisage de proposer au Parlement d’étudier une mesure visant l’allègement de l’insoutenable situation actuelle des prisons".

A propos des conflits d’intérêt, Prodi a dit considérer "essentielle la mise au point d’un complexe de normes disciplinant ces conflits, de manière analogue à ce qui existe dans les autres démocraties avancées, des normes exemptes d’intentions punitives mais bien plus rigoureuses que celles qui sont en vigueur", alors qu’en ce qui concerne la surveillance sur le pluralisme de l’information, selon Prodi deux choix sont possibles : " l’attribution de cette responsabilité à la Commission Antitrust, en considérant que le pluralisme de l’information peut être protégé lui aussi par les instruments normaux à travers lesquels on garantit la libre concurrence et l’ouverture des marchés, ou bien l’institution d’une autorité ad hoc, en considérant la nature particulière de ce bien public qui est représenté par une information libre.

Là-dessus, le Gouvernement va mûrir son choix et se confronter avec le Parlement". Le président du Conseil a souligné enfin la nécessité de "revoir la politique des quotas pour une immigration de qualité qui accueille sans créer de clandestinité". (18 mai 2006)
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