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Présidentielle : Robert Hue : "mon choix pour le 22 avril et le 6 mai"

Publie le mercredi 28 mars 2007 par Open-Publishing
34 commentaires

hue minimoi

de Robert Hue ancien président du PCF, est sénateur du Val-d’Oise.

En toute liberté, et en toute franchise, je veux dire à mes amis communistes et de toute la gauche : "Je suis inquiet mais déterminé." Inquiet pour la gauche. Absente du second tour ou trop faible pour pouvoir gagner contre l’un des deux candidats représentant des variantes d’une même droite, elle se verrait durablement écartée des moyens nécessaires pour répondre aux attentes pressantes de millions d’hommes et de femmes de France, accablés des difficultés et des iniquités du présent et angoissés par un avenir qu’ils ont des raisons de redouter.

Inquiet du résultat qui se dessine pour la candidate que, naturellement, je soutiens : Marie-George Buffet. Inquiet pour mon parti : le Parti communiste français. Conduit dans des orientations confuses et contradictoires, il s’isole et se divise, brouillant toujours davantage son identité et son projet. Malgré l’engagement de ses militantes et militants, sa campagne ne parvient pas à convaincre. Il participe ainsi à l’affaiblissement de la gauche.

C’est en effet par sa gauche que celle-ci se rétrécit, au point d’être aujourd’hui dans les intentions de vote plus minoritaire qu’elle ne l’a jamais été depuis vingt-cinq ans. Car si, malgré les insuffisances de son projet, Ségolène Royal paraît pouvoir obtenir un résultat supérieur à ceux des candidats socialistes en 2002 et 1995, l’inverse semble s’annoncer pour les candidat(e)s de la "gauche de la gauche".

Inquiet mais déterminé. C’est à l’intelligence et à l’expérience de nos concitoyens qu’il faut s’adresser. Depuis plusieurs années, François Bayrou vise non pas à faire une autre politique mais à faire plus intelligemment la politique de la droite. Le vote en sa faveur ne serait "utile" qu’à ceux qui, dans cette droite, craignent que la brutalité ultralibérale de Nicolas Sarkozy les conduise à l’échec. Que chacun, chacune des candidats de l’"éventail" de la gauche et des écologistes s’attache d’ici au 22 avril à en faire la démonstration auprès de son électorat.

Mais ce ne serait pas suffisant pour déjouer le piège. Au lieu d’être comme aujourd’hui source de division et d’affaiblissement, la diversité de la gauche doit être un atout pour une complémentarité dynamique. Dans le respect des différences. Sans domination de l’un sur les autres ni alignement des autres sur l’un. A Ségolène Royal, seule candidate de gauche à pouvoir être présente au second tour pour l’emporter, de montrer par des engagements précis, ancrés à gauche, qu’elle souhaite cette complémentarité.

Aux autres candidats et candidates de gauche de prouver l’utilité du vote pour leurs propositions s’il permettait à des millions de gens d’affirmer avec force ce qu’ils attendent et exigent d’une gauche prête à se rassembler pour faire la politique qu’ils souhaitent. Qu’ils démontrent que les votes pour leurs candidatures pourraient ainsi s’additionner au lieu de se diviser, et donner à toute la gauche au second tour la force de battre celui des candidats de la droite ou de l’extrême droite qui y figurera. Chacune, chacun doit prendre ses responsabilités : persister et continuer à alimenter la machine à perdre, ou faire ce qu’il faut pour redonner espoir et confiance à des électorats désorientés et inquiets.

Militant et élu communiste, j’appelle à voter pour Marie-George Buffet le 22 avril. Je souhaite, et je sais que je suis loin d’être seul !, que cette candidature s’inscrive résolument dans une telle perspective dynamique à gauche. L’heure n’est certainement pas au repli agressif et à la prétention à se poser en unique dépositaire d’une "vérité" de la gauche, et unique porteur de la volonté populaire. La fermeté dans la confrontation des propositions est légitime. Elle n’est constructive que fondée sur l’esprit unitaire qui a fait la force et l’utilité du communisme français.

La "gauche plurielle" est derrière nous, déconstruite. C’est autre chose qu’il s’agit de construire. Je réprouve les calculs politiciens escomptant qu’un nouveau "séisme" le 22 avril imposerait d’autres rapports de force à gauche. Je souhaite que tous les candidats de gauche fassent le plein des suffrages dans leurs électorats respectifs - et il y a beaucoup à faire pour la candidature de Marie-George Buffet. Je souhaite, sans ambiguïté, que les conditions soient ainsi réunies pour que Ségolène Royal l’emporte au second tour. Tel est mon choix. Je suis déterminé à le faire partager le plus largement possible.

http://www.lemonde.fr/web/article/0...

Pour lui écrire ... : rhue@ville-montigny95.fr

Messages

  • Robert quand on a fait au parti, au communisme et à la gauche ce que tu as fait on garde le silence et on "rougi" dans tous les sens du terme.

    Léo

  • Non Robert, l’affaiblissement de la gauche (35 à 40%) ne vient pas de sa gauche, mais de sa droite et du manque de clivage gauche/droite voulu par le PS. Les tenants du oui excluent le social et toute référence à l’europe et au 29 mai quitte à prendre le risque de ramener le débat sur le sécuritaire ( ministère de l’identité pour Sarko et drapeau pour Ségo). Et les propositions de l’extrême gauche finalisent la recomposition politique en cours, un "couple" Ségo/Bayrou avec une droite dure Sarko/ext Droite et de l’autre pour contrebalancer une super gôche en colère pour se la jouer "grève générale et illimitée".
    Ce qui repousse toute éventuelle possibilité de changement pour un bon moment. Nous avons tenté de rassembler tous les antilibéraux pas pour former un parti de plus, pas pour se la jouer gauche contre gauche, mais pour rassembler tout le monde sur des bases antilibérales. L’anti communisme a été plus fort que l’anti libéralisme, c’est dommage, mais nous en sommes là. Pour les législatives sur de bases claires nous poursuivons notre politique de rassemblement antilibérales. Je viens avec des camarades et des amis de mon collectif de diffuser un tract sur le marché, c’est certain : Rien n’est joué, jusqu’au 22avril, il nous faut continuer notre campagne de proximité. http://rognac.gauchepopulaire.fr/

  • Franchement,arrêtez de nous apitoyer sur le sort de tous ceux qui souffrent ! car à un moment ou à un autre, le choix de société dans laquelle on aspire à vivre n’est pas uniquement dévolu à ceux qui ne sont pas dans la misère. J’ai envie que tous ceux qui disent ne rien comprendre à la politique, se bougent ! Ce qui se passe dans ce pays les concerne comme nous, alors quand je vois des gens dirent du bien des communistes et voter à droite ou ne pas savoir pour qui ils doivent voter, je finis par penser que l’achat d’un bien de consommation est 4 fois plus important pour eux que de réfléchir au Monde tel qu’il va.
    Ah, c’est sûr,c’est plus "jouissif" de lire Voici qu’un journal d’opinion:ce qui me ferait plaisir, c’est que les coco arrêtent de culpabliiser sur le sort que notre vote fait courir à notre pays:je vous trouve admirable ,continuez votre combat et dites-vous bien que nous ne méritons certainement pas d’avoir en France un PCF tel que le vôtre.Amicalement,d’autant plus amicalement que je ne suis pas membre de ce parti, mais la logique de classe veut que je vote pour la candidate désignée par l’ensemble des collectifs antilibéraux.

  • Robert Hue et son équipe n’auront pas fait assez de mal au parti... Sans référence idéologique, sinon une mutation sans rivage faite pour séduire le bobo, qui ne l’a pas été d’ailleurs, le PCF sous Hue allait à la dérive confirmée par les ridicules 3.37% de 2002. Que vient-il donner des leçons aujourd’hui et à qui ? Lui qui a imposé une ligne de participation gouvernementale où il fallait tout gober : privatisation, répression des chômeurs dans les ANPE, Euro...conduisant beaucoup de militants à s’éloigner du PCF notamment à l’entreprise, et l’extrême gauche à prospérer. Et maintenant que beaucoup d’entre eux reviennent, Hue se fend d’un billet d’humeur dont l’intention n’échappera à personne : revenir sur le devant de la scène. Et bien moi je m’oppose à la démarche de Hue et de son entourage : vous ne confisquerez pas le PCF pour en faire l’appendice du PS et devenir ministre !

    A bon entendeur,

    Jean-Marc

  • Je ne me permettrai pas de juger l’homme. Je suis communiste avec mes qualités et mes défauts.
    Je pense que la question qui nous est posée avec cette élection est : peut-on faire une politique en rupture avec le libéralisme et à partir de là quel projet politique nous proposons pour effectivement répondre aux besoins élémentaires de la population ?
    C’est un peu le dileme du docteur face à la maladie.
    Un point où je suis un peu dubitatif est que nous sommes capables de décrire les conséquences, mais nous sommes frileux quant aux remèdes, car le diagnostic n’est pas établit.
    Or nous savons quel est le diagnostic et comment fonctionne le capital et sa théorie libérale. Pourquoi ne pas le démontrer et à partir de là les remèdes seront plus facilement assimilables.
    Dépasser le capitalisme, c’est pour moi, dépasser cette étape et se mutiler.
    Je comprends très bien que nous sommes pris de court dans la campagne pour revenir aux origines de la maladie. Pourtant je pense qu’il faudra que nous y arrivions.
    Par ailleurs à partir de cette analyse, je pense qu’il est dangereux d’avoir l’illusion que le libéralisme est un phénomène anachronique, controlable ou amendable. C’est plus qu’un adversaire, c’est un ennemi, non seulement de classe, mais pour tout être humain. Accepter d’édulcorer les principes peut-être encore plus redoutable. La théorie libérale est redoutable, elle est extrême, elle est marquée par l’absence de modération.
    C’est pourquoi je récuse l’idée de faire barrage à la droite, mais plutôt de voter par dépit au second tour si S Royal y est, afin de ne laisser aucune illusion sur la politique libérale menée par le social libéralisme.
    Méry
    Marseille

  • j’ai quitté le PCF à cause de Robert Hue parceque je ne retrouvais plus aucune identité ni repaire, la base n’était pas écoutée (gauche plurielle !!!) et maintenant je reviens vers le PCF qui enfin est présent, rassembleur et prenant en compte nos aspirations !!

    RH n’arrive pas à la cheville de Marie George !

  • C’est-il vraiement passé quelque chose le 29 mai 2005 ? Quand le camarade RH aura répondu à cette question, et s’il est convainquant, on pourra étudier dans quelle condition je pourrais voter au 2 ° tour pour un(e) champion(e) du OUI !

    CN46400

  • Je lis la contribution de R.Hue, bien à l’image des dérives, multiples, où nous avons failli sombrer avant 2002.

    Adhérent du Pcf depuis 1972, et en larges désaccords entre 1997 et 2002, je n’ai pas voté pour R.Hue en 2002. J’aurais probablement depuis quitté le Pcf si ces dérives s’étaient poursuivies.

    Je voterais avec beaucoup de conviction pour la Gauche Populaire et Antilibérale en 2007.

    Il serait fastidieux de tout reprendre, mais songeons simplement à l’accueil correct que nous avons retrouvé à la porte des entreprises, de liens de confiance et de dialogue retrouvés. Même si tout le problème d’aujourd’hui est de surmonter les obstacles qui séparent la « sympathie » du « vote effectif », ce qui suppose que les salariés se libérent des peurs de voir 2002 se reproduire, et d’une campagne cannibalisée par les sondages et les médias.

    Et pourtant nous n’en avons pas encore fini avec le passif de 1997-2002, à preuve la méfiance qui persiste sur la crainte parfois de nous revoir repartir dans un gouvernement à dominante social-libérale.

    Je ne sais pas ce que sera le résultat de cette élection antidémocratique du 22 avril, mais nous avons ces dernières années, reposer les bases d’un positionnement du Pcf. Un positionnement qui ne renonce en rien, au contraire, à une ambition de rassemblement de toute la gauche mais qui soit lucide sur la « crise de la gauche » face au libéralisme.
    Un défi que résume bien l’affirmation d’une gauche de « combat et de responsabilité », alors qu’on nous somme de toute part de choisir entre ces deux termes, en les opposant entre eux.

    Sans compter d’autres progrès qui ont été aussi accomplis, comme la relance d’un vrai travail sur les questions scolaires, le travail du collectif Médias, et d’autres aspects encore.

    Libre à R.Hue de vouloir relancer en pleine campagne électorale une démarche dont il a été cruellement éprouvée par des milliers de militants à quel point elle nous mettait en état de « banthoustan » du PS.
    Libre à nous de ne pas apprécier cette façon si particulière d’apporter son « soutien » à Marie George Buffet.

    Je dis seulement en tant que communiste : « plus jamais ça ! »

    Jean Paul Duparc Nice Alpes Maritimes

  • « A Ségolène Royal, seule candidate de gauche à pouvoir être présente au second tour pour l’emporter, de montrer par des engagements précis, ancrés à gauche, qu’elle souhaite cette complémentarité.

    Aux autres candidats et candidates de gauche de prouver l’utilité du vote pour leurs propositions... ».

    En lisant ces phrases, on s’aperçoit que R. Hue tacle M.G. Buffet et appelle finalement au vote "utile". Il donne un brevet de gauche à Mme Royal, vote avant les électeurs et demande à Marie-George de prouver l’utilité de sa candidature.

    Comme quoi la « gauche » plurielle que R. Hue prétend ne pas vouloir recommencer reste bien présent dans le cœur de celui qui, ne sentant pas le profond mécontentement des travailleurs, a participé à amener le score du parti communiste à 3,37%.
    Pour ceux qui veulent que ça change, la contribution de R. Hue n’est pas une aide au vote de Marie George. Elle est un appel à un renoncement aux valeurs communistes et progressistes.

    Paco

  • Et bien...

    Cher camarade Hue

    Marie George doit impérativement faire mieux que 3.37 % pour le PCF, et je pense vraiment qu’elle va le faire. (1995 : 8,7 % ; 2002 : 3.37 %)

    Mais au delà de ce débat, interne au parti au fond, Marie George est, plus largement, la candidate des collectifs.

    Sa mission est donc encore au-delà du score du PCF, c’est, comme elle l’a dit elle même , de "relever le gant pour la gauche". C’est la championne de la gauche antilibérale qui veut gourverner. Sa présence est une de mes raisons à mon adhésion au PCF.

    Oui, la campagne sur le terrain décolle - les gens commencent à accrocher vraiment au programme des 125 propositions, le connaissent de plus en plus et ne s’effraient plus du Parti communiste ; ils réclament de la politique de "gauche de courage et de combat" - et tout le monde respecte Marie George.

    Lors de tes campagnes de 1995 et 2002, il me semble que personne ne t’a vraiment "savonné la planche" (et pourtant, certaines de tes prises de position passées auraient aussi pu t’y conduire, personne n’est parfait.)

    Attention, donc.

    Robert, ne nous salissons pas les uns les autres, ne sabotons pas la campagne de Marie George. Les hyènes sont à l’affût - tu vois bien ce que Reuters a fait des propos de P Cohen Seat sur france 2.

    Or, qui clame depuis 2002 que le "Parti communiste a disparu" ?

    Jean Marie Le pen.

    Alors, de grâce, ne soyons pas les premiers, nous , camarades, à colporter ce genre de bruits en notre sein !

    Attendez le 23 avril (ou le 7 mai...) pour régler vos comptes.

    On n’est pas au PS ici.

    Je trouve ce genre de manifestation publique à ce moment de la campagne, absolument dangereux et contre productif.

    Il faut faire taire les dissenssions, faire bloc, faire campagne, et ne pas colporter des propos tels que ceux qui ont été rapportés dans le Parisien du 13 mars par M. Maso et qui ont immédiatement été repris avec délectation par tous les sites bovéistes en bloc ("Robert hue se dit ’atterré’ par MGB" pour mémoire).

    Le PCF va bien, il va mieux, de mieux ne mieux, plus la campagne avance, mais il est convalescent ; donc, que au moins ,ceux et celles qui ne peuvent pas "encadrer" Marie George (il y en a peut être) se taisent , tout simplement.

    Mais je rappelle que le "vrai" candidat aujourd’hui ce n’est même pas Marie George mais le programme et les 125 propositions, soutenus par les communistes en majorité et les collectifs antilibéraux.

    Ca Robert, je pense que ça te convient non ?

    Enfin, l’article repose sur une erreur d’analyse fondamentale qui me semble à ranger dans la même catégorie que celle de Jospin. C’est bien par la droitisation que tout cela a pêché, comme toujours...

    Mes ami-e-s, mes camarades, le PCF va bien, les camarades vont bien, les sympathisants vont bien, merci ; si certains se dégageaient un peu des appareils et des querelles de salon , ils le sauraient.

    LE 21 AVRIL 2002 EST MORT...

    VIVE LE 22 AVRIL 2007 !!!!!

    ALLEZ ROBERT, FAIS COMME NOUS, VOTE BUFFET. UN POINT C’EST TOUT.

    Osémy

  • on ne peut pas dire que ce soit la modestie qui l’étouffe !
    à quelques semaines du premier tour "tirer dans les pattes" de MG Buffet : fallait oser !

    mais les caméras et la star-ac doivent lui manquer !

    Celui qui est en grande partie responsable du déclin du parti doit se taire, disparaître dans les limbes des sociaux-démocrates ses ami(e)s de coeur.

    C’est bien de HUE dont il s’agit, et pas DIA...
    A babord toute !!

    Roger de ANDRADE de Pluvigner en Morbihan

    • QUELQU’UN PEUT-IL NOUS DIRE SI D’AUTRES LIQUIDATEURS SONT PRÊTS AUTOUR DE LUI A LIVRER LE PARTI COMMUNISTE AU parti de Mme MAINTENANT POUR QQS SIEGES D’ELUS , NOTAMMENT DE CONSEILLERS REGIONAUX ? QUI SONT-ILS ? QUEL EST CE GROUPE QUI LANCE UNE PETITION CES JOURS-CI, AVEC PLUSIEURS MEMBRES FEDERAUX DES Htes PYRENEES - BARRIERE, VIEU, PORTEJOIE, GERBAUT.....- ? POUR UN PARTI COMMUNISTE NOUVEAU ? OU VEULENT-ILS PLUTÔT CONSTITUER UN NOUVEAU PARTI RADICAL BAYLET BIS, INFEODE AU PS ? BONJOUR LES DEGÂTS !!! PIERRE DE BIGORRE ET ARMAGNAC

    • Il ne faut pas oublier que l’équipe de R. Hue est toujours là. Elle attend de retrouver la ligne stérile conduite par l’ancien président du PCF. Un tel soutien est plutôt un handicap. En plus il est très négatif comme si l’intéressé avait intérêt à un échec de MGB. Je trouve cela indécent de la part de quelqu’un qui a contribué à la faiblesse générale de la gauche.

      CED

    • D’accord avec Paco et CED, et d’autres. Moi, j’ai quitté le PCF en 1999 après y être restée 25 ans. Ecoeurée par les renoncements de la gauche plurielle et les attaques d’Allègre contre les enseignants. Pour moi Robert Hue fait partie des fossoyeurs du pcf ;il ferait mieux de se taire car son article est des plus défaitistes. C’est un appel déguisé à voter Royal au 1 er tour.
      Gigitt

  • Une nouvelle fois Hue incarne le renoncement et l’aplatissement face au PS .Il tacle sans vergogne MGB et se prépare à etre pressenti secretaire d’Etat en cas de victoire (improbable) de segolene. Hue ferait mieux de se taire .Il a fait perdre notre parti dans le Val d’Oise (de 8 conseillers généraux, nous sommes passés à un seul).C’est pitoyable , Stauss Kahn te le rendra...

  • C’est assez incroyable non ?
    Comment essayer de convaincre qu’il n’y a aucune alternative, en insistant lourdement sur un second tour déjà écrit d’avance. Une leçon de défaitisme incroyable.
    C’est exactement cela la gauche molle.

    jyd.

  • Et comme par hasard, le journal Le Monde est la courroie de transmission et s’empresse, bien entendu, d’en faire ses choux gras.

    Que Robert Hue exprime sont point de vue (même s’il est quelque peu moralisateur), quoi de plus normal, mais au vu de son passif, il n’est, à l’évidence, pas le mieux placé et pour bien des raisons.

    Au milieu des années 70, le grand philosophe marxiste et membre du PC, Louis Althusser, avait déclaré que notre parti était arrivé « au point zéro de la théorie marxiste », ne représentait qu’un « voyageur sans bagage théorique ».

    Et Robert Hue en a été une excellente illustration... et, à n’en pas douter, la dernière. « Pas de mouvement révolutionnaire sans théorie révolutionnaire » observait Lénine.

    Si les apports d’Althusser au marxisme et à notre parti, dans un contexte marqué par la déstalinisation (contexte dont ne mesure pas, encore aujourd’hui avec lucidité la complexité) ont été incontestablement féconds tout comme prêtant flanc aux nécessaires évaluations critiques, nous avons réussi, non sans embûches, depuis quelques années déjà, à faire nôtre sa demande.

    Réapproppriation, approfondissement, véritable bouillonnement culturel (évidemment mis sous le boisseau, lutte idéologique oblige), à la fois dans le domaine de la pratique théorique, de la théorie, de l’action, autant de passages essentiels, souvent douloureux et jalonné de prévisibles chausse-trappes, en vue de définir une nouvelle pratique réellement révolutionnaire à la hauteur des enjeux de notre temps. Le marxisme est au coeur du PC, un marxisme bien loin de toute ossification ou vulgate stérile ; laissons cela aux trotskistes et à l’ultra-gauche dont la misère du gauchisme ne fait que multiplier son vide.

    Évidemment, mais pouvait-il en être autrement (?), ce travail de fond n’est pour l’instant qu’imparfaitement traduit dans la stratégie politique du PC, les choses se mettent en place et s’enracinent progressivement et il appartiendra à la relève dirigeante (qui compte en ses rangs des personnes de haut niveau), aux militants, à nos luttes de le faire vivre et d’en récolter les fruits.

    Marx disait de la 1ère Internationale que c’était « une grande âme dans un petit corps ». Assurément, c’est ce que nous sommes aujourd’hui, mais tout aussi sûrement, ce que nous serons pas demain.

    Ghibli

    • Le texte de Robert Hue est incompréhensible comme sa politique qui a conduit aux brillants résultats que nous connaissons. Mais il y a un autre problème celui du comportement de l’homme.Pendant le match on essaie de faire gagner son équipe on ne tire pas dans son propre but. La math terminé on analyse et on essaie de faire mieux la prochaine fois.
      La fondation de Robert Hue se nomme Gabriel Péri, c’était un homme d’honneur, lui Vf

  • Bonjour,

    J’ai adhéré au Parti après 2002. Cette campagne est difficile mais pas démotivante, elle est riche en combat et permet de remettre des structures de proximité en place.

    Je trouve fou que R Hue vienne donner de tels conseils dans un journal comme "Le Monde". C’est un journal qui nous a censuré dans la campagne référendaire, qui fait des reportage pour dire qu’on n’a pas d’entrain dans la campagne ce qui est faux... Déja qu’ils veulent faire passer qu’on est mort, et lui il va faire le "cagol" dans ce journal. Et qu’il ne vienne pas mettre ça sur le dos de la naïveté politique... Un vieux politicard comme lui !

    Il a quasiment détruit le parti et fait fuir bon nombre de nos camarades. Il n’a vraiment aucune légitimité pour parler.

    Robert, si tu es un bon militant, fait un geste pour le parti : tu te tais, tu profites de ta maison de retraite (où tu ferais mieux de faire un peu plus de boulot) et tu laisses les gens sérieux s’occuper de politique. Au prochain congrès, tu restes chez toi...

    Et surtout, n’oublie pas ta camomille !!!!

    Mathieu (34)

  • Et bien ! Voilà une façon de minimiser le vote Buffet pour ne pas appeler directement à voter utile. J’ai soutenu la mutation du PCF à ses débuts, pensant qu’il s’agissait d’ouvrir le parti à tous ceux qui voulaient vraiment changer la socièté. Quelle désillusion. Hue ne voit pas ce qu’est le PS aujourd’hui. Il oublie le vote Oui. Il oublie que c’est une candidate du Oui, qui aujourd’hui, dit qu’elle n’abrogera pas la loi Fillon sur les retraites. Et il faudrait reprocher à MGB de "donner des leçons" à la gauche ?!

    BC59

    NB - Robert Hue ne dit jamais un mot dans les CN du PCF, mais c’est dans Le Monde qu’il s’exprime...

  • INDECENT ET PITOYABLE

    YVONNE ET LAZARE Chanaleilles, membres du Parti Communiste.

  • Les huistes touchent le fond..................je crois que dire que son propre parti participe à l’affaiblissement général de la gauche est tout simplement honteux et au regard de la réalité c’est grotesque !!!
    rétrospectivement, je comprends mieux les 3,37% de 2002. Comment notre parti a-t-il pu être dirigé par quelqu’un d’aussi désespérant intellectuellement ?
    Retenons une chose..............cela fera une voix de plus pour Marie-George !!

    Jean-Philippe VEYTIZOUX

  • Avant que de me positionner sur le second tour, j’ai envie de mobiliser mon énergie pour le 1er tour en soutien de la candidature de MGB. C’est complètement épuisée par les renoncements successifs de la gauche plurielle et qui a conduit à une certaine arrogance petite bourgeoise de la part de mes dirigeants fédéraux que j’ai quitté le PCF. Mais ayant trop de respect pour son rôle historique auprès des exploités, sa résisitance héroïque au nazisme, sa lutte contre les colonialismes, et pour ses mise en oeuvre des conquêtes sociales de la classe ouvrière (services public, sécurité sociale, droit des travailleurs..), je suis partie sur la pointe des pieds, sans faire de bruit, ne voulant à aucun moment contribuer à cracher dans la soupe, comme d’autres font, car je reste persuadée que seul le PCF demeure l’outil moderne et efficace de la lutte anticapitaliste. Je suis donc revenue à la militance par le biais des collectifs locaux, car cette démarche était la bonne, et très courageuse pour le PCF. Las ! cela a échoué non pas par la faute du PCF, mais par l’anticommunisme primaire autant que virulent des autres protagonistes. En fait, je devrai dire merci à ces gens car leur mauvaise foi m’a tellement révoltée, qu’ils m’ont fait la piqure de rappel. Sans doute, je réadhèrerais au PCF, Mais... Pas question qu’il se renie à nouveau dans une collaboration social-démocrate, ce qui serait sans doute sa fin. Alors, l’appui à Ségo au 2sd tour, eh bien camarade Robert, je verrai : je ne digère pas l’ordre juste sans remise en cause du capitalisme, sans de propositions concrètes pour changer notre vie de travailleurs avec ou sans travail ; tout comme je ne digère pas les drapeaux bleu/blanc/rouge/ aux fenêtres tout ça pue le relent nationaliste. La seule fois où j’ai pavoisé une fenêtre, c’était celle de la CGT avec le drapeau rouge en pleine lutte des chömeurs. d’ailleurs, le maire de l’époque avait adressé à la CGT une lettre AR nous rappelant qu’il était interdit de pavoiser un édifice privé (sic).
    Je sens dans différents écrits comme des menaces à faire porter le mauvais résultat du score à MGB, c’est comme si certains avaient déjà déployé la grosse Bertha ! Allons, camarade Robert, il ne faut pas avoir la mémoire courte, en 2002, ton score était... si peu ! Le programme de MGB que nous portons est riche de tous les espoirs à changer notre vie à condition de ne pas s’asseoir dessus et qu’il demeure notre fil rouge. Le score de MGB sera notre réussite collective ou notre échec collectif.
    Joelle d’Agen ?

  • Robert c’est toi qui a fait le plus de mal au PCF que n’importe qui d’autre...

    Quand tu disais que pour les communistes la privatisation n’était pas un tabou !!!

    tu as fait trés mal à ton parti. Alors tais-toi et VOTE BUFFET !

    • MONSIEUR LE SENATEUR,écrasez-vous mollement,oubliez-nous car ce n’est pas parcequ’on a rien à dire de sensé qu’il faut l’ouvrir.fraternellement. P. DE MONTREUIL

    • C’est l’incendiaire qui crie : "au feu" !
      Indécent.
      R.Hue et la bande de liquidateurs qui l’entouraient (et dont une partie "soutient" encore Marie
      George) portent une responsabilité historique écrasante.

      Ils ont entamé une "mutation" vers le néant.

      Tout a été liquidé : théorie, pratique et parti.

      Ils ont remplacé l’objectif universel des communistes : le socialisme (c’est à dire l’appropriation des grands moyens de productions et d’échange) par une très vague "visée communiste".

      Ils ont bazardé en douce la revue théorique du PCF "Les Cahiers du Communisme".

      Ils ont foutu en l’air tous les principes d’organisation qui faisaient l’efficacité des communistes :
      cellule, contrôle des tâches, directions responsables, suivi des cellules et sections.
      Ils ont transformé un parti révolutionnaire en parti "sociétal".

      Ils ont été d’un opportunisme et d’une lâcheté totale : opportunisme en allant au gouvernement
      sans aucun engagement ni garantie, lâcheté en accompagnant toutes les pires mesures du
      gouvernement Jospin (privatisations, transpositions des directives européennes notamment
      dans le secteur de l’énergie, liste "Bouge l’Europe !" -c’est quoi, ça ?- en 1999, soutien à la
      guerre de l’OTAN contre la Serbie, etc)

      Que veulent-ils, maintenant ? Profiter des difficultés pour revenir à la direction et achever leur
      sabotage social-démocrate ?

      Les travailleurs et le peuple ont plus que jamais besoin d’un parti communiste en prise avec
      le mouvement de la société et en même temps fier de son histoire, clair dans ses propositions
      et dans ses prises de positions qui ne peuvent confondre antilibéralisme et anticapitalisme.

      El Viejo Topo.

    • ...quand un permanent dirigeant de fédération pas très scrupuleux pour lequel nous sommes obligés de payer aujourd’hui des indemnités, nous parlait de "société d’économie mixte", en justifiant les privatisations, le PCF était sous la direction de Robert Hue.
      Je ne reviens pas sur le désastre de 2002, annoncé par la mascarade d’un prétendu accord politique (arrêt des privatisations, smic) avec le PS en 1997, en fait notre soumission contre des postes de ministres. C’est à ce moment là que l’hémorragie s’est accélérée malgré la mise en garde insistante des militants de la base : je n’ai collé aucune affiche de sa candidature. JdesP

  • Et pendant ce temps là, au Parti communiste...Vous vous souvenez de la marionnette des Guignols de l’info ? Et bien hue sort de sa retraite dorée au Sénat pour venir nous tracer les contours d’une gauche plurielle n°2. Il n’a rien compris, comme il n’a rien compris au 11 septembre 2001 lorsqu’à la Fête de l’Huma il a appelé au soutien des Américains et à leurs dirigeants. Robert Hue est un “pitre” comme l’avait qualifié l’écrivain communiste François Salvaing.

    JM

    • a hue le mutant

      essaie au moins de te taire vu le bilan globalement negatif de ton passage a la tete du parti .ta tehorie de la mutation qui n’a été qu’un alibi pour abandonner la position fondamentale de classe du parti dans l’analyse de la societé capitaliste actuelle .mutation a partir de laquelle j’ai quitté le parti avec en plus la participation au gouvernement de la gauche plurielle ;après 40 ans de parti.c’est dur. je voterai MGB qui a travers ses propositions aborde les problèmes essentiels que vivent les salariés de ce pays.en éspérant quand meme qu’au prochain congrés le parti approfondisse l’analyse de la société capitaliste a travers la mondialisation et propose la perspective d’une transformation de la societe vers le socialisme dont l’epanouissement de l’homme soit la base.
      sam 82

  • A la limite Robert, tu devrais rejoindre le PS... peut être que tu aurais une place de sous secrétaire de quelque chose dans un gouvernement PS, Verts et UDF....
    Non ?

    Je n’aurai jamais adhérer au PCF si tu avais encore de l’influence dans ce parti. D’ailleurs, dans ma famille personne n’a voté pour toi en 2002 ( je viens d’une famille communiste) : mais Laguiller et Besancenot.

    Aujourd’hui tous les membres de ma famille voteront BUFFET ! ( cela fait 7 voix de plus... une petite contribution à l’ édifice..)

    Alors, si j’ai un conseil a te donné camarade "ex-président du PCF" : TAIS-TOI !

  • L’analyse du camarade Robert Hue me semble erronée :

    Si la gauche s’affaiblit, s’il y a perte d’espoir et de confiance dans l’électorat populaire, c’est bien parce que Ségolène Royal court après les thèmes chers aux candidats de la droite et se refuse à afficher des ambitions de transformation sociale, seules capables de mobiliser celles et ceux qui aspirent à une réelle alternative politique.

    Faire porter au PCF la responsabilité d’un affaiblissement de la gauche relève pour le moins de l’imposture…

    Je n’ai pas souvenance que, en 2002, nous ayons fait porter au seul candidat Robert Hue la responsabilité du score le plus bas jamais réalisé par le PCF : à juste titre, les responsabilités étant collectives.

    Mais, si tel est le point de vue de Robert, c’est son droit le plus strict, et il me semblerait simplement normal qu’il affirme ces positions au sein du Parti.

    Mais il y a un hic… Robert n’intervient jamais au CN (où ses apparitions se font de plus en plus rares)… et il choisit les media, qui s’empressent de lui offrir une tribune, pour apporter à Marie-George un soutien en forme de coup de poignard dans le dos.

    J’avoue avoir été un peu heurté par des commentaires que j’ai trouvés excessivement violents à son encontre, mais je ne peux que rejoindre ceux qui s’interrogent sur le jeu qu’il joue et les éventuelles promesses qui ont pu lui être faites…

    Ma conviction est que RH est trop coupé des réalités pour réaliser à quel point la candidature de Marie-George répond à une attente et est à même de raviver l’espoir qui a été mis sous l’éteignoir depuis trop longtemps.

    Francis G