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Projection du film « Bil’in Habibti » le 21 août à Douarnenez
Publie le vendredi 17 août 2007 par Open-Publishing2 commentaires
« Bil’in Habibti » sera présenté le 21 août dans le cadre du festival du cinéma de Douarnenez.
Plus d’informations sur Bil’in : http://www.bilin-village.org
Festival de Douarnenez - extrait de la programmation :
A l’heure du Ministère de l’identité nationale, nous voulons affirmer notre vision plurielle de la société française et du monde, et défendre en images le respect des minorités.
– Bil’in, mon amour de Sai Carmeli Pollak et Rond-point Chatila de Maher Abi Samra, avec le Comité France–Palestine et le Comité Douarnenez-Rachidiyeh
– Demi-lune de Bahman Ghobadi, le périple d’un vieux compositeur du Kurdistan iranien, accompagné d’une chanteuse, interdite par le régime… avec Amitiés Kurdes de Bretagne
– Séance Babel Caucase, récits d’une Caravane d’artiste et de citoyens, partie pour la Tchétchénie en avril 2007. Avec les images de Mylène Sauloy, Vincent Lacombat, Mathieu Quillet, Antoine Cuche, et les paroles du collectif Babel Caucase. Et toute la semaine, la Roulotte Babel Ouest… parce que l’aventure continue.
– Laissez les grandir ici ! film du Collectif des cinéastes pour les « sans-papiers », en lien avec le Réseau Education Sans Frontières. Suivi de Pas les flics, pas les noirs, pas les blancs de Ursula Meier, un drôle de flic et de drôles de citoyens suisses. Respect !
Toute la semaine, les stands de bien d’autres « acteurs » : Amnesty International, Comité Chiapas, Survie, la Fondation France-Libertés, Tamazgha…
– http://www.festival-douarnenez.com/
Témoignages de Palestine : Urgence du documentaire par Ikbal ZALILA (extrait) :
Shai Carmeli Pollack réalise avec Bil’in habibti un documentaire coup de poing sur le quotidien du village de « Bil’ in » qui essaie, par le biais d’un comité populaire contre le mur, de résister pacifiquement à la confiscation de 50% de ses terres pour les besoins de la construction du mur de la honte. Lui-même ancien soldat, aujourd’hui militant de la paix, le réalisateur installe sa caméra pendant un an pour témoigner, parfois à son corps défendant, de la lutte quotidienne du « comité populaire contre le mur » pour faire entendre pacifiquement sa voix. Mohamed, animateur de ce comité, organise quotidiennement des marches, des événements, dont l’objectif est de faire prendre conscience aux soldats israéliens de l’illégitimité de leur action.
Ce faisant, il offre une visibilité de plus en plus importante à son village, puisque son mouvement est rallié par des pacifistes venus du monde entier soutenir les villageois dans leur combat. La non violence contre la violence de l’agresseur, les porte-voix contre les balles de l’occupant, une stratégie de résistance qui ne sied évidemment pas aux soldats israéliens Officiellement, les soldats ont recours aux balles en réponse aux pierres, une violence légitimée par la volonté d’auto défense. On sait qu’il n’en est rien et que l’usage des tirs est aveugle et tue quotidiennement des innocents.
Ce prétexte perd toute sa consistance à Bil’in où les manifestations sont strictement et ouvertement pacifiques et se limitent à des marches quotidiennes jusqu’aux frontières futures du mur, point de pierres, point d’armes, point d’attentats, des manifestants bien quadrillés de villageois qui expriment pacifiquement leur colère. Le principal mérite du film est de mettre en lumière une forme de résistance organisée inhabituelle pour l’armée israélienne et surtout son incapacité à gérer la non-violence autrement que par la violence des balles, des arrestations ; l’impression étant que ses soldats ont été dépouillés de toute humanité et sont comme programmés pour tuer.
Ce documentaire montre aussi comment l’armée de l’occupant crée la violence pour légitimer la sienne en ayant recours à des casseurs qui infiltrent les cortèges pacifiques. Le responsable israélien du secteur est apostrophé en off par le réalisateur qui fait appel à sa conscience d’homme, s’en suivent des échanges très vifs sur la justesse de la cause des villageois, le caractère monstrueux de ce qui se joue à Bil’in et dans des centaines d’autres villages promis au même sort. Aux tirs de balles succèdent des périodes d’accalmie, très vite la violence reprend droit de cité au sein d’une armée dont elle constituerait une sorte de code génétique. Le village engrange les petites victoires symboliques et accède à la visibilité médiatique…. Et la construction du mur va de l’avant.
Messages
1. Projection du film « Bil’in Habibti » le 21 août à Douarnenez, 18 août 2007, 03:45
C’est un scandale, c’est de l’anti-semitisme primaire, je suis scandalisé c’est intolérable de publier ce genre de prpagande anti-semite. Israel, la seule democratie du proche orient se retrouve sur le banc des accusés, c’est le monde à l’envers, c’est injuste Bellaciao, je suis triste et déçu................
1. Projection du film « Bil’in Habibti » le 21 août à Douarnenez, 18 août 2007, 04:11
"Israel, la seule democratie du proche orient se retrouve sur le banc des accusés, c’est le monde à l’envers"
Ah, ah, ah, je suis mort de rire ! Redis-le...Israël, la seule démocratie du proche-orient...Noooon, c’est trop bon, encooooore....
JMH