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Prud’homales : la CGT gagne du terrain sur fond d’abstention généralisée

Publie le jeudi 4 décembre 2008 par Open-Publishing
12 commentaires

Les trois quarts des salariés du privé ont boudé les élections de mercredi. La CGT a progressé de 1,6 point à 33,8%, devant la CFDT (22,1%) en baisse de trois points. FO (15,9%) recule de 2,3 points, et la CFTC (8,9%) perd 0,7 point....

Pas d’AFP sur Bellaciao SVP
L’AFP ne le veut pas....

la suite donc :
 http://www.lepoint.fr/actualites/pr...


Com, le Skap

Des élections sur le lieu de travail, certes cela aurait aidé à y voir un peu plus clair, néanmoins la multiplication et la division syndicale de ces dernières années est de toute évidence une cause réelle de discrédit des organisations syndicales en générale.

La perte de confiance de la base syndicale envers les hiérarchies des confédérations est elle aussi une des causes de cet échec en représentativité.

D’ailleurs est il raisonnable de ce fier a des élections prud’hommales pour vouloir par la suite en retirer une quelconque représentativité syndicale. Le message ne passe plus, les employés et ouvriers non émancipé au fait syndical, y perdent leur latin, c’est de mon avis.

Il est évident, qu’a ce résultat des conclusions et des modifications sont a apporter. Il aurait été judicieux d’en révéler quelques lignes annonciatrices d’évolution des pratiques syndicales pour des combats moins sporadiques, des combats fédérateurs au risque de débordé sur le terrain politique surtout au moment au la gauche parlementaire est elle aussi en dilution et multi-division d’organisations (PdG) dont personne est en mesure de dire aujourd’hui, si elles en seront des outils utiles et pertinents.

Encore le temps d’un mandat perdu. A quand la refondation et l’alliance de groupe plus large et moins dogmatique, la CFDT n’échappera pas à ce constat et doit revoir sa politique syndicaliste, a force de vouloir accompagner le libéralisme plutot que de le combattre , les résultats sont là qui audelà du faible taux de participation : la perte de 3 % et des nombreux manquants, il est évident que l’ensemble des électeurs ont semble t il réfuté cette ligne politique caractérisé par un syndicalisme mou et trop consensuel.

Cet échec, malgré l’argument repris par les centrales syndicales : Une campagne prud’hommale quasi inexistante de la part des pouvoirs publics, remet en perspective le défaut majeur du syndicalisme à la française de part son caractère hyper balkanisé. Il serait de bon ton, et avant que cela ne soit trop tard de fédérer un mouvement radical de recomposition de toutes ces structures syndicalistes.

RAPPEL POUR LA FONDATION D’UN NEO-SYNDICALISME EN ADEQUATION AVEC NOTRE MONDE D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN.

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Messages

  • ABSTENTION GENERALISEE ? Normal, les syndicats sont aujourd’hui incapables de faire face à la situation.

    RC31

    • oui mais quand même contents de les trouver quand on va aux prud’hommes n’est ce pas !!!!!!

      80% de dossiers gagnés en faveur des salariés c’est pas rien !!

    • Certes, mais la situation générale, la merde dans laquelle on est ils sont incapables de nous en sortir.

      Une bouée de sauvetage c’est bien, mais un nouveau bateau c’est mieux !

    • "la merde dans laquelle on est ils arrivent pas à nous en sortir"

      on ?

      ils ?

      le syndicat c’est toi !

      alors la merde, commence par t’en débarrasser toi-même

    • Certes, mais la situation générale, la merde dans laquelle on est ils sont incapables de nous en sortir.

      Selon comment on regarde, on peut voir le verre à moitié plein, comme à moitié plein.

      Ca veut dire que c’est parler un peu vite à propos des syndicats, surtout quand on sait la part de matraquage, de menaces, de chantages qui émanent des patrons envers leurs salariés, qui ont la trouille d’aller voter. La preuve, les patrons eux ne s’y sont pas trompés avec une augmentation du score de leur participation au vote, ils connaissent les enjeux d’un vote à la hausse des syndicats ouvriers qui auraient sonné le glas de leur emprise sur les salariés.

      Les patrons utilisent facilement la notion de culpabilité qui sous-tend l’emprise, la puissance, la manipulation sur les esprits plus faibles, plus innocents.

      Dans un autre fil, un représentant de la CGT l’explique fort bien : les salariés ont la trouille, disant même "venez pas f. la m. ici" et disparaissant illico presto. CQFD.

    • Les syndicats - les bureaucraties syndicales qui verrouillent tout débat - se sont arrogées le privilège de savoir, de proposer, d’accepter voire de casser les mobilisations.

      Ce n’est pas un hasard si le pouvoir veut des syndicats forts, ça lui permettra de contrôler, grâce à leur action, la révolte qui monte.

      Les bureaucrates ont des intérêts directs - ne serait ce que leur "place au soleil" - dans le système capitaliste. Ils n’ont aucun intérêt à ce que ça change.

      RC31

    • Tu ne peux pas tout mettre sur le dos des directions (comme pour le PCF ) même si certaines ont à l’évidence une grosse part de responsabilité qu’il faut évidemment dénoncer, et combattre.

      Mais il y a d’autres problèmes pour le syndicalisme.

    • La vrai question est pourtant là... Question : les syndicats tels qu’ils sont, CGT comprise, sont-ils réformables ? Personnellement je ne pense pas,... ils sont trop intégrés, trop bureaucratisés, et si l’on essaye de "faire quelque chose" en leur sein on est immédiatement stoppé, marginalisé, traité d’utopiste quand ce n’est pas de provocateur.

      Non, on ne peut plus hélas compter sur les syndicats... faut trouver autre chose, une autre forme d’expression qui ne ne dépendra pas d’eux. La vraie question est là.

      RC31

    • bien dit 86.***.228.** !!!!!

      c’est à chacun de bouger ses fesses !!!!!

      trop facile de se décharger sur les militants qui sur le terrain sont sous pression constante, sanctionnés etc........

    • j’espère que si un jour te es viré illégalement tu ne feras pas appel aux prud’hommes via un syndicat RC31 et que tu te demmerderas tout seul !

    • A ta réflexion :

      Ce n’est pas un hasard si le pouvoir veut des syndicats forts

      , il serait nécessaire de préciser que le pouvoir veut des syndicats REFORMISTES forts !
      Je n’ai pas connu d’entreprises qui voyaient d’un bon oeil l’arrivée d’un syndicat CGT. Et les exemples ne manquent pas de délégués du personnel ou de délégué syndical ou, encore, de simples syndiqués CGT qui subissent des pressions ou des vexations : est-ce que cela corrobore ta vision des attentes du pouvoir ? Pas vraiment !

      D’autre part, considérer que si les syndicats étaient "honnêtes" (puisqu’ils sont pourris à tes yeux) les salariés se lèveraient comme un seul Homme pour affronter leurs patrons, c’est de l’utopie pure !
      S’il s’agissait d’un problème de direction syndicale ou d’image, l’apparition de structures syndicales qui (pour certains) apparaissent plus "puristes" comme SUD aurait provoqué un électrochoc. Pourtant, les salariés ne semblent pas suivre ces syndicats en masse ?!!

      L’individualisme a beaucoup gagné de terrain depuis 20 ans. La peur de perdre son emploi et le fatalisme aussi. Sans parler des salariés convaincus que le libéralisme sauvera le Monde !

      Comme en politique, c’est par la bataille des idées et la démonstration que des solutions existent que l’on fera remonter la conscience politique des travailleurs donc leur capacité à se mobiliser ! Et certainement pas en tirant à tout va sur les syndicats !...

      Eric, Evreux.

    • "Non, on ne peut plus hélas compter sur les syndicats... faut trouver autre chose, une autre forme d’expression qui ne ne dépendra pas d’eux. La vraie question est là."

      si ce que tu proposes pour "nous sortir de la merde", comme tu l’écrivais plus haut, c’est "une autre forme d’expression" dont par ailleurs tu ne sembles avoir aucune idée, je dis que tu ne fais pas mieux que n’importe quelle bureaucratie syndicale, et même moins, et même donc pire...

      s’il faut vraiment sortir de la merde, il faut s’en donner les moyens ; si c’est pour rester dans le déni et le vague, tu es au mieux inutile