QUE LE CINÉMA "TENDANCE "EN PRENNE DE LA GRAINE

Avec le film "la graine et le mulet ", Abdellatif Kéchiche, le réalisateur, donne avoir et a écouter du " parlé" authentique de ce qui est la vitalité chez des êtres qui font des pieds et des mains pour atteindre a travers leur utopie ; simplement de vivre .

Vain serait ,et faire offense au talent de l’auteur de raconter , ne serait que le scénario, lui sait avec poésie dire et visualiser la trame de son oeuvre.

Dans un style qui rejoint avec un clin d’ oeil au cinéma de PIALAT , aussi celui de GUÉDIGUIAN , du premier l’on retrouve les séquences a l’état brut , a l’instar du plan de la belle-fille-exprimant- sa -colère - d’épouse -bafouée ! du deuxiéme nous revient en mémoire la vision des sites en décrépitudes( habitations et bateaux ) parmi lesquels s’ émeuvent des personnages avec énergie a revendre , et pour in finé" s’en ... sortir "

Ce type de cinéma va a l’encontre de ce qui nous impose la tendance actuelle celle qui cloue le spectateur sur son siége assailli qu’il est par une pléthore de bruits et de fureurs ou plus rien ne " s’incarne " pourrait -on dire ( s’ex- carné dirait le poéte ) figeant le cochon ( car consommateur ) spectateur dans un état l’empêchant de penser a... a penser, il est hors de -lui , donc : diverti !

Alors que le film" la graine et le mulet " s’inscrirait plutôt dans la lignée du cinéma dit "contemplatif "qui fit l’âge d’or du néo-réalisme ,dont le précepte artistique se nourrissait d’un désir et d’une volonté totale de liberté rejetant tous préjugés d’ordre morale, comme des à priori formel, dont la visée n’était que la mise en transcendance de " la souveraine humanitude " .

ANGEL .