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QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR...
Publie le dimanche 12 août 2007 par Open-Publishing22 commentaires

UN COMMUNISME ET SON PARTI DIGNES DU 21°SIECLE
1. Dans quelle société vivons-nous ? Que faut-il y changer ?
A/Le capitalisme aujourd’hui :
– La globalisation a sonné le glas d’un Capitalisme Monopoliste d’Etat et promu une nouvelle étape de réorganisation et de concentration des grands groupes transnationaux. Dans le même temps, la financiarisation du capital est une nouvelle adaptation à la baisse tendancielle du taux de profit : elle permet une plus grande souplesse pour contrecarrer la tendance par la dévalorisation-délocalisation ou la destruction de pans entiers de l’industrie.
– Les entreprises font de plus en plus appel (parasitisme, chantage) dans les territoires, à des fonds publics (européens, régionaux, locaux, etc.) ou des équipements publics prenant en charge une part des infrastructures qui leurs sont nécessaires. Ces fonds et aides diverses sont très souvent investis sans garantie de pérennité de l’emploi.
– Pour réduire leurs coûts, les grandes entreprises utilisent la sous-traitance d’une partie de leur production vers un réseau très spécialisé mais très dépendant de PME/PMI.
– Les grandes entreprises réduisent également leurs effectifs salariés. Elles utilisent une proportion de plus en plus grande de personnels précaires : intérims ; contrats en CDD ; contrats à temps partiels …
– Les grandes entreprises externalisent enfin une part croissante des tâches d’entretien, de maintenance, et d’un certain nombre de services.
– Le caractère parasite et gaspilleur de plus en plus marqué du capitalisme, autant industriel que financier, appelle son dépassement comme une nécessité, à la fois pour les territoires, pour les collectivités et pour les êtres humains.
– La domination capitaliste a des implications multidimensionnelles. Elle touche le local et l’international (européen, en particulier) , l’économique et l’écologique , l’informationnel, le scientifique et le technique. Elle nécessite donc une contestation prenant bien en compte tous les aspects cités et donc une formation renouvelée des militants communistes.
B/Une société en mouvement :
– La fraction de la société la plus directement concernée par l’ensemble de ces processus demeure la classe ouvrière.
– Cette classe ouvrière n’a pas disparu, et elle s’est considérablement accrue dans le phénomène de la mondialisation de l’économie. Si elle est devenue relativement moins nombreuse dans notre pays par les délocalisations de productions, la modernisation des process de production et le développement inouï de la productivité, le rapprochement de certaines productions de leurs lieux de consommation, elle est également moins concentrée et plus hétérogène.
– Cette classe ouvrière est très diversifiée : elle va du manœuvre peu qualifié au technicien et à l’ingénieur dans l’atelier de la grande entreprise ; mais elle est aussi présente dans la multitude de PME/PMI qui gravitent plus ou moins en réseaux autour de la grande entreprise. Cette classe ouvrière a grandement perdu conscience d’elle-même et de sa force, sous les assauts répétés et permanents de la guerre idéologique, alors qu’elle est au cœur de la production des richesses du monde : on n’a pas trouvé de nouveaux gisements de plus value en dehors d’elle.
– La plus grande partie des cadres et techniciens de production sont de plus en plus en plus éloignés ou coupés des centres de décision. Ceux-ci ont de moins en moins à voir avec la spécificité de la production mais bien plus avec les places financières et les actionnaires.
– Les conditions de vie et de travail de l’ensemble des salariés privés et publics sont aujourd’hui très proches des conditions de vie et de travail faites à la classe ouvrière.
– L’ensemble de la société (comprise comme l’ensemble des couches sociales non-intégrées à la frange de la population ne vivant que de la spéculation financière) aspire donc plus que jamais à satisfaire ses besoins vitaux de plus en plus diversifiés.
– Elle aspire dans son ensemble à une redistribution plus équitable des richesses créées à notre époque de développements scientifiques et techniques effrénés. Elle aspire à maîtriser sa vie dans le temps consacré au travail et le temps hors travail. Par là elle entre en contradiction avec le capital qui aspire à toujours plus de travail vampirisé.
– Entre 2/3 et 3/4 des français (au sens large et « non-ethnique ») font objectivement partie du bloc sociologique intéressé à une société française qui n’a rien à gagner à la mise en concurrence des peuples et tout à espérer de la mise en œuvre de leur coopération à l’échelle de l’Europe et du Monde.
– La société française n’a pas adopté les valeurs de droite, mais elle a perdu ses repères. Plusieurs décennies de cogestion « loyale » des intérêts du capitalisme avec la plus grande partie de la gauche ont d’abord désespéré « le petit peuple », puis l’ont éloigné des forces qui le représentaient depuis plus d’une centaine d’années. Aujourd’hui, la capacité à proposer une alternative crédible passe par un engagement fort dans les territoires, sur le terrain des quartiers populaires et dans les entreprises aux côtés de syndicats rassemblés, pour la défense et l’extension des conquêtes sociales. Il faut reconstruire et étendre les solidarités pour les substituer peu à peu aux stratégies individuelles de survie.
– Le Parti communiste doit prendre ses distances avec le syndicalisme soit disant « autonome » qui nuit durablement et considérablement à la construction d’un syndicalisme rassemblé.
– Le syndicalisme doit lutter contre l’émiettement qui le stérilise et construire le retour à l’unité indispensable du monde du travail pour contester efficacement la domination du patronat et des actionnaires.
– Il n’y aura d’alternative crédible qu’à ces conditions.
C/Quelles luttes pour une autre société :
– Les espaces de résistance à la mondialisation capitaliste sont les peuples eux-mêmes et les outils qu’ils se sont donnés.
– Ces outils sont évidemment et en premier lieu le syndicalisme dans chaque pays. Le mouvement syndical s’est récemment doté de structures de coopération à l’échelle européenne avec la CES et à l’échelle mondiale avec la CSI. Cette construction du syndicalisme rassemblé à l’échelle internationale montre le chemin au mouvement syndical à l’échelle nationale.
– Sur le plan politique, le Parti de la Gauche Européenne est une construction du plus grand intérêt et il convient de bien en utiliser toutes les potentialités.
– Sur le plan mondial, les forums sociaux, par région du monde et les forums sociaux mondiaux sont également de puissants points d’appuis pour remettre en cause les fonctionnements actuels de l’OMC, du FMI et de la Banque Mondiale.
– L’émergence d’expériences diverses de construction du socialisme démocratique, mais par des luttes populaires intenses et acharnées en Amérique latine, avec l’aide de Cuba, mérite beaucoup plus d’attention et de soutien de notre part. Ces expériences se construisent dans un affrontement gigantesque avec la superpuissance américaine et suscitent un immense espoir, face aux idéologues du « no futur » ou de la fin de l’histoire. Elles sont la preuve du rebond possible après l’expérience avortée de socialisme à l’Est de l’Europe et le doute sur l’avenir et la nature des expériences chinoise et indochinoise en Asie.
– C’est donc par un retour fort des solidarités de classe et des solidarités internationalistes prolétariennes qu’il est possible de contester et de battre l’hégémonie idéologique du capitalisme mondialisé. C’est par un retour et un ancrage sur cette base que le Parti Communiste Français peut espérer retrouver une utilité politique dans notre pays, pour notre peuple. C’est aussi sur ces bases que doivent être combattues toutes les idéologies de division et de diversion contre les salariés et contre les peuples (racismes, oppositions jeunes/anciens, hommes/femmes, public/privé, privés d’emploi/salariés actifs, etc.).
– La société que nous voulons ne saurait être définie simplement et naïvement comme une société de l’abondance (une sorte de « Paradis Terrestre » communiste) sans que nous intégrions les dimensions finies de notre planète et la nécessité d’en respecter les lois physiques…
2. Sur notre projet :
A/Le communisme en question ?
– L’idéal communiste demeure fondamentalement la construction d’une société débarrassée de « l ’exploitation de l’homme par l’homme » ; basée sur la satisfaction des besoins, le juste partage des richesses et leur administration démocratique et responsables. C’est donc la disparition des rapports de domination et le règne de la liberté consciente et responsable des individus. En cela, la fin de la domination capitaliste ou le « dépassement du capitalisme » sont des concepts voisins et je ne ferais pas, comme d’autres, un sujet de controverse de cette expression pour prouver les soit-disant renoncements du PCF à la transformation sociale ! Marx montre, au long de ses textes, la cohabitation des formes anciennes et nouvelles d’organisation de la production pendant des périodes historiques plus ou moins longues et aussi ce qui naît de nouveau dans les formes contemporaines dominantes. Cela n’a rien à voir avec une succession linéaire de formes… la notion de dépassement reprend bien cette idée.
– Précisément, les expériences du début et de la moitié du XX° siècle, au sortir des effroyables boucheries des 2 guerres mondiales, ont durablement entaché cet idéal. Les espoirs des peuples ont été trompés à la fois par le cours autoritaire et militarisé de ces expériences du socialisme et aussi travestis par la propagande intense de la guerre froide de la bourgeoisie internationale mobilisée pour la défense de sa domination sur le Monde.
– Il importe donc de procéder à un inventaire et un bilan sérieux et approfondi de ces expériences pour montrer en quoi elles se sont écarté de notre idéal et en quoi nous avons le moyen de ne pas refaire les mêmes « erreurs ». Cette critique doit être portée massivement à la connaissance du « bloc sociologique de gauche » par une intense campagne d’idées, en faveur d’un communisme renouvelé. La question de « l’étiquette » (communiste ou autre) est une fausse question : ce qui importe c’est le contenu et sur cela la clarté doit être totale. Un changement d’étiquette ne rendra pas la crédibilité que seule peut donner la pratique sur des bases clarifiées.
– Cette analyse critique indispensable nécessite des outils théoriques efficaces. La recherche marxiste est constamment vivifiée par les apports incessants des sciences et des techniques, par les confrontations aux réalités historiques et nationales diverses (Rosa Luxembourg, Lénine, Gramsci, etc.) et les apports des penseurs de toutes les familles de réflexion. Cela n’appauvrit ni ne réduit pas la vocation du marxisme à expliquer le monde dans lequel nous vivons, mais cela le garantit contre sa transformation en dogme sectaire sans prise sur le réel. Le marxisme garde donc de grandes responsabilités dans l’éclairage des conditions de notre lutte, sans que nous en fassions un catéchisme.
B/Quelle identité pour quel projet politique ?
– Les valeurs constitutives de notre identité communiste sont la lutte résolue contre la confiscation privée des richesses collectives, la solidarité sociale (« de classe ») et la solidarité internationaliste. Il s’agit de cultiver la devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité », augmentée de la « solidarité », jusque dans le domaine social. C’est à peu près le propos de Jean JAURES au début du XX°Siècle.
– Trop longtemps le projet communiste à été estompé par une définition essentiellement « en creux », c’est à dire sous la forme « anti ». Aujourd’hui, il n’est plus possible de se cantonner à une fonction tribunitienne sans perdre toute crédibilité ou n’occuper qu’une place marginale dans l’arc politique . Le degré d’éducation de notre peuple lui a fait prendre conscience des possibilités de notre époque et la critique de l’existant nécessite indissociablement des propositions alternatives.
– Le projet communiste, ce doit donc être d’abord la ré appropriation sociale et démocratique des moyens de production et d’échange, comme des services publiques. C’est la garantie à chacun des moyens de vivre décemment tout au long de sa vie, y compris sa vieillesse, de se loger, de se chauffer, d’accéder à l’eau, de se soigner, de se déplacer, de s’éduquer, de se cultiver et de se distraire. Cela suppose une mise à plat des ressources de la Nation et la définition, avec l’avis du peuple, de la part des richesses nationales à consacrer à chacun de ces secteurs.
– Mieux agir à l’échelle nationale, européenne et internationale implique obligatoirement d’intégrer dans chaque question les aspects national, européen et international. Une politique communiste ne peut être fermée sur des considérations autarciques. Elle est forcément ouverte sur les coopérations et les partages avec avantages mutuels avec tous les peuples. Elle rompt avec les politiques de « blocs » et montre à tous, les avantages que chacun peut retirer de cette orientation nouvelle, sans crise et sans guerre.
– Le programme défendu par Marie-George BUFFET durant la campagne présidentielle et repris dans les campagnes législatives est (selon moi) une bonne amorce de la réflexion sur un programme communiste partagé avec notre peuple.
Le reste, j’ai pas fini, M’sieur ! Je jure que j’essaie d’le faire pour la s’maine prochaine, même avec 5 points en moins !
NOSE DE CHAMPAGNE.
Messages
1. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 12 août 2007, 13:09
Quelle drôle d’idée d’avoir mis un bandeau du POUM et Trotsky en son centre, pour illustrer des considérations sur l’avenir du PCF !
C’est voulu ?!
Léo
2. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 12 août 2007, 14:00
merci pour cette contribution synthétique ,digne et sereine qui nous placent aujourd’hui à cheval entre une honnete déconstruction du passé et l’irremplaçable frisson qui engage nos mains dans l’horlogerie du futur.
serge picca
1. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 12 août 2007, 21:37
Merci Nose de nous avoir fait part de ta contribution de vieux routard politiquement lucide, solide et sérieux. Tu as essayé de pointer le plus précisément possible bien que synthétiquement bien des points que je trouve moi aussi importants.
Je trouve que tu as raison de mettre l’accent sur la nécessaire clarification de ce qui n’a pas marché dans les pays de l’Est, afin de démontrer qu’il est possible à la fois d’en tirer les leçons et de faire autrement en France et ailleurs surtout dans le monde d’aujourd’hui (niveau d’instruction du peuple, technologie de pointe, infrastructures etc ...). Et ensuite tu donnes aussi à voir quelques clés pour le futur dont beaucoup existent déjà. Ton passage sur la persistance de la classe ouvrière même si dans sa forme traditionnelle elle est moins nombreuse et qu’elle a changé de formes de travail et qu’elle englobe tous les précaires est important car l’un des thèmes de l’idéologie bourgeoise est bien "il n’y a plus de lutte de classe car il n’y a plus de classe ouvrière, donc PCF inutile .... et tout est possible pour chaque individu." C’est fastoch !! n’est-ce pas ?
Au sujet du terme "dépassement du capitalisme", tu n’en fais pas une polémique en ce qui te concerne, mais comme Mouton Noir et d’autres en ont parlé soit en s’interrogeant sur sa pertinence soit en le rejetant et que nous sommes nombreux à nous interroger sur sa signification, peut-être serait-il utile de retranscrire ici, l’information très intéressante que la Louve avait donné à la fin de l’un de ses articles mémorables à un ami du site qui lui posait la question.
Elle l’avait trouvé sur internet et c’est un commentaire de Lucien Sève que j’ai relevé pour ma propre information à ce sujet :
"Penser dépassement au lieu d’abolition du capitalisme, non seulement ce n’est pas, comme se l’imaginent certains, s’éloigner d’une vue authentiquement révolutionnaire, mais c’est revenir enfin à la pensée et au langage même de Marx. Car presque toujours, là où dans la plupart des traductions on lit abolition presque toujours sous sa plume un mot "Aufhebung", signifiant à la fois suppression et conservation dans l’élévation à un plan supérieur, ce que n’exprime pas mal le mot "dépassement".
Et pourquoi donc Marx parle-t-il de dépasser le capitalisme au lieu de l’abolir ? parceque le capitalisme n’est pas qu’exploitation intolérable de l’Homme par l’Homme avec quoi il faut certes en finir sans retour : Il est en même temps et inséparablement mode de production des richesses sous lequel se créent, fut-ce en négatif et à travers les pires souffrances, maintes conditions d’une forme sociale supérieure libérée de toutes les grandes aliénations historiques. Par exemple une productivité sans précédent du travail, un développement multilatéral.
C’est bien pourquoi le manifeste communiste met en valeur ensemble les aspects formidablement révolutionnaires et dramatiquement rétrogrades du capitalisme. Il faut "ABOLIR" les seconds tout en CONSERVANT d’UNE TOUTE AUTRE FAçON les premiers : tâche double que dit bien le mot "DEPASSEMENT" et qui correspond aujourd’hui, bien plus encore qu’hier, à ce qu’exige un combat anticapitaliste à vocation majoritaire parceque largement créatif"
La Louve disait aussi la difficulté de traduire très exactement une langue, mais personnellement je trouve cette explication très intéressante et logique.
Voici le site :
http://classiques.ugac.ca/classiques/labriola antonio/essais ma
Maguy
2. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 12 août 2007, 23:18
MERCI MAGUY, POUR TON COMMENTAIRE...
... J’ai lu Marx et jamais je n’ai trouvé l’idée d’ "abolir le capitalisme", ce qui est tout simplement anti-marxiste (ce qui n’est pas grave en soit), totalement idéaliste et non-dialectique.
Par ailleurs, j’ai aussi voulu affirmer ma défiance par rapport à l’idée de la succession des "stades" de Staline, présentée comme un mouvement ordonné et linéaire, qui n’a rien à voir avec le matérialisme historique.
Enfin, notre simple observation de la marche des sociétés au niveau local et aux autres niveaux nous permet de vérifier la pertinence de l’idée de "dépassement" et de cotoiement de diverses formes de la production...
Pour un certain nombre de mes positions ou remarques, mon expérience de syndicaliste est un matériau de première importance et une boussole pour moi...
Bien fraternellement,
NOSE
3. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 12 août 2007, 23:54
Je ne suis pas arrivé à transformer le site : (http://classiques.ugac.ca etc) en lien hypertexte, donc :
je vous renvoi à l’article de La Louve "La guerre des mots aura-t-elle lieu" du 16 Juillet à la fin du fil (80 commentaires)
Excusez-moi
Maguy
4. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 13 août 2007, 07:19
J’ai l’impression qu’on ne parle pas de la même chose dans ces affaires. La notion de dépassement exprime une évolution de l’humanité qui ne se fait pas de rien, mais de tout ce qu’elle a engrangé du passé. L’abolition du capitalisme est un des moyens de ce dépassement.
Ensuite, les termes de systèmes (comprenant donc forcement exploités et exploiteurs) ne reviennent pas aux termes de classes qui elles s’affrontent, s’allient, se dévorent, s’exploitent et s’oppriment, voir se liquident.
La question de savoir par contre si on peut passer d’un système à un autre sans remous doit être détaillée. C’est ce qui dévore et divise les réformistes des révolutionnaires depuis plus de 100 ans. Le capitalisme peut-il être transformé progressivement ? Comment réagit la classe capitaliste ?
Est-elle à ce point anesthésiée qu’elle se laisse faire sans violence décisive ? Car c’est ce dernier point qui fonde l’hypothèse révolutionnaire : A un moment la classe bourgeoise se fout de la légalité et réagit avec une terrible violence (Russie 17-23, Allemagne 18-23, Chine des années 20, Franco, le nazisme, Indonésie, Indochine , Chili, etc).
Les hypothèses de passage en douceur sont par exemple à l’oeuvre au Venezuela actuellement. Mais nous en sommes au tout début des tentatives d’appropriation de la gestion des entreprises par les travailleurs. On a déjà vu que la classe bourgeoise avait tenter un putch. Celui-ci était-il le champ du cygne ou une répétition générale. Ca c’est sur la question centrale du pouvoir et de la politique, mais se posent d’autres questions :
Il existe des coopératives (du moins celles qui sont revivifiées en matière de démocratie). celles-ci sont une expérience importante pour l’apprentissage au concret de la gestion et du controle de la gestion par les travailleurs. Mais peut-on généraliser cette logique ? Quid de ce qui fait la particularité du capital qui est l’accumulation ? La classe bourgeoise possede encore l’essentiel des moyens. Va-t-elle laisser faire ?
Copas
5. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 13 août 2007, 08:29
il semble que le site
http://classiques.ugac.ca
n’existe pas !
6. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 13 août 2007, 10:17
SI NOUS SOMMES DES REVOLUTIONNAIRES...
... Copas, c’est parce que dans les contradictions de la société, nous soutenons et nous faisons accoucher ce qui est nouveau et qui représente un progrès pour les sociétés humaines. Nous ne sommes pas révolutionnaires parce que nous inventons quelque chose qui n’existe pas... On ne peut pas accoucher quelque chose qui n’existe pas.
Notre boulot, c’est d’être attentifs à ce qui nait de neuf et de le porter à devenir la "norme". (quoique ce mot ne me plaise pas, je n’en trouve pas d’autre pour le moment).
C’est en ce sens que je dis qu’on n’abolit pas le capitalisme comme on abolit/abroge une loi, un régime politique.
NOSE DE CHAMPAGNE.
7. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 13 août 2007, 10:26
SUR LE RESTE...
... je suis d’accord avec toi. L’affrontement de classe peut être très violent dans le même mouvement de transformation d’une société capitaliste à une société qui ne le sera plus. Cela ne passe pas forcément par "la lutte armée", mais par le mouvement des masses populaires et des travailleurs organisés.
Le recours réactionnaire à la force brutale pour réprimer le mouvement révolutionnaire ne me paraît possible que dans un cadre de relatif isolement international d’une part, et dans un rapport d’hégémonie idéologique des forces populaires sur les forces conservatrices encore trop "juste"...
NOSE DE CHAMPAGNE
8. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 13 août 2007, 11:00
Le fait de penser qu’il faut abolir le capitalisme, ça veut dire qu’il faut abolir l’argent qui nous sert à échanger ? Parce que le troc, c’est bien, mais entre voisins seulement...
En ce qui concerne la classe ouvrière, les gens ont cru qu’ils pouvaient en sortir grâce à l’éducation et à l’obtention de diplômes plus élevés que le simple CAP/BEP. Erreur, car même avec des diplômes (techniciens, ingénieurs...), un salarié reste un ouvrier. Il est vrai que le monde ouvrier est organisé comme le reste de la société, en strates hégémoniques ! D’où tous les problèmes pour se comprendre !
9. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 13 août 2007, 11:28
Est-ce que la brutalité de la politique de Sarkozy n’est pas en train de déterrer la "hache de guerre" de la classe ouvrière, que Mittérand avait si soigneusement tenté de mettre en sourdine ! On est en train de se réveiller d’un long sommeil, les uns après les autres, comme "la belle au bois dormant", sauf que le "baiser" donné par le "prince" a un sale goût ! La "belle" en colère risque de se transformer en "guerrière" !
Mais peut-on revenir en arrière, vers une société solidaire plutôt qu’individualiste, sachant que des pays émergeants sont en train de goûter à leur tour au capitalisme sauvage ?
La globalisation a sonné le glas d’un Capitalisme Monopoliste d’Etat et promu une nouvelle étape de réorganisation et de concentration des grands groupes transnationaux.
A vrai dire, est-ce que nous ne sommes pas entrés dans une "ère communiste" mais de droite ? C’est une remarque aberrante, je sais, et pourtant... monopole d’état - concentration
Il y a de quoi s’interroger sur ces monopoles tentaculaires inquiétants qui tendent à tout contrôler jusqu’à la VIE (OGM) !
Comment pouvons-nous y résister, pour rester des hommes et des femmes libres !
10. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 13 août 2007, 14:40
Voir la suite du site plus haut ou se reporter à l’article cité "la guerre des mots aura-t-elle lieu" du 16 Juillet à la fin du fil, où tu pourras cliquer sur le lien hypertexte.
11. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 13 août 2007, 15:01
En fait c’est : uqac avec un q et non un g.
http://classiques.uqac.ca/
12. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 13 août 2007, 17:26
Sarkozy développe des logiques autoritaires, ce n’est pas de cela je crois dont on parle. Le règne de la bourgeoisie n’est pas remis en cause actuellement (les choses pourraient changer, qui a vu des situations révolutionnaires ou relativement révolutionnaires, a le souvenir de ces vagues qui étonnent. mais pour l’instant on ne voit pas le bout du nez d’une vraie poussée en ce sens).
Sarko n’est pas original pour le côté des mesures autoritaires, mais il n’est pas dans une logique de violence visant à écraser une tentative de changer une société...
C’est de ce dernier point que je parlais. Les réactions du capitalisme et les réactions de la bourgeoisie si vraiment une situation de renversement de son pouvoir existe (on ne parle pas là de gouvernements de gauche bon tein, mais d’une tentative de socialisation massive et de prise du pouvoir des travailleurs).
Honnêtement, je ne sais si il est possible de trouver des chemins qui évitent cette réaction d’hyper-violence des bourgeois.
Sinon, c’est vrai, il ne faut pas faire des "packages" stratégiques "bouclés" comme les faisaient et les font encore une partie de l’extrême gauche . Les choses nous surprendrons forcement, le chemin sera forcement inédit, sinon il aurait déjà été emprunté.
Il nous reste à trouver ou emprunter le chemin qui, forcement, si on le percevait maintenant nous surprendrait, voir susciterai oppositions dans nos rangs.
Il ne s’agit pas d’aller bride abattue vers toute nouveauté ("comme un cabri", hi hi) mais d’avoir yeux, oreilles ouvertes, sur toutes les formes et chemins, toutes les pistes empruntables, de telle façon de pouvoir aider aux débouchés politiques vers une autre société. De telle façon d’aider toutes les batailles qui améliorent le rapport de force entre classes et celles qui humanisent la société, la rend moins oppressive , moins dilapideuse de la nature.
Ceci étant dit on est obligé quand même d’avoir de réflexions sur le vraisemblable, ce qui diminue les risques de violence d’une classe dominante qui n’acceptera pas, à un moment donné, la domination démocratique de ceux qui étaient ses exploités. On est donc obligé à de vastes hypothèses .
J’ai été un peu trop général là, mais je suis sûr que nous serons surpris si la vie nous accorde le temps nécessaire pour voir d’autres tentatives de démocratiser le monde, d’en finir avec les oppressions et les exploitations.
Copas
13. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 13 août 2007, 17:38
..../....Le fait de penser qu’il faut abolir le capitalisme, ça veut dire qu’il faut abolir l’argent qui nous sert à échanger ? Parce que le troc, c’est bien, mais entre voisins seulement.../...
Malgré ce qui se dit ici ou là, le capitalisme n’a pas inventé la monnaie, ni le commerce, ni le marché....
Il est arrivé après bien des systèmes d’oppression et d’exploitation divers, dont il a repris bien des recettes de cuisine pour dominer. Il est arrivé aussi après bien d’autres tentatives qui ont peut-être été "plus humaines" pour certaines que le règne du capitalisme.
Sa domination s’étend sur 200 ans à peu près, au maximum, 2% du temps de l’histoire des classes sociales (pour des civilisations remontant maxi à 10 000 ans), c’est à dire à peu près l’apparition des monnaies humaines et grosso modo 0,02% de l’histoire humaine (si on prend 1 million d’années pour les sociétés humaines avec des hommes relativement intelligents).
Quand on parle de supprimer le capitalisme on ne parle pas là de la monnaie, même si certains aspects mettront forcement en cause certains aspects de la monnaie.
Copas
14. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 13 août 2007, 18:44
Pour convaincre toute la classe ouvrière (du simple manoeuvre à l’ingénieur) de l’intérêt du communisme, et éviter toutes confusions, il faudra expliquer très précisément, avec des exemples, ce que veut dire pour les communistes : "combattre le capitalisme". On nage dans la confusion la plus totale !
15. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 14 août 2007, 13:27
NAGE...
... ma poule ! Toi tu préfèrais l’image du prolo avec le béret et le canon de rouge qui sortait de sa poche de beauf... Mais la classe ouvrière, elle a changé et faut se mettre à jour : y a pas que des "innocents" de qui extraire la juteuse plus value.
NOSE
3. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 13 août 2007, 11:23
POUR DES ASSISES DU COMMUNISME .
DES COMMUNISTES S’ADRESSENT A D’AUTRES
COMMUNISTES .
Il faut se rendre à l’évidence : les forces qui se réclament du communisme
apparaissent éclatées, désillusionnées, découragées, traumatisées… Certains se
prononcent même pour leur disparition. Or, plus que jamais, il est indispensable
d’offrir une perspective à l’espoir que l’on sent poindre dans les multiples
échanges qu’entretiennent les militants communistes avec la population dans
leurs villes et leurs villages , avec les salariés sur leurs lieux de travail .
Ils sont en effet de plus en plus nombreux ceux qui considèrent le capitalisme
comme néfaste. Les récents résultats électoraux n’effacent pas cette donnée
primordiale confirmée par la victoire au référendum de 2005, les mouvements
sociaux dont celui du CPE, les différentes enquêtes d’opinion…
Dans son évolution financière, le capitalisme est de plus en plus exploiteur,
parasitaire, prédateur, de plus en plus porteur d’aliénations et de dominations.
Des masses énormes d’argent s’accumulent entre les mains d’un nombre
toujours plus réduit de personnes, tandis que s’accroissent les inégalités et que
d’immenses besoins restent insatisfaits.
A l’échelle de l’humanité, l’essentiel des richesses continuent à être concentrées
dans quelques pays et les inégalités de développement augmentent sans cesse.
Des moyens énormes sont stérilisés dans une spéculation financière à grande
échelle.
Dans ces conditions, la démocratie affichée est de plus en plus surfaite et
l’idéologie libérale traverse désormais toutes les sphères de notre société au
point que la quasi-totalité des médias en sont aujourd’hui les véhicules. Les
assemblées élues ont de moins en moins de pouvoirs, lesquels se concentrent
entre les mains des détenteurs des moyens de production et d’échange, des
acteurs des marchés financiers.
Pour autant, tout nous conduit à considérer que le système capitaliste a fait son
temps et qu’il doit laisser la place à une autre société. Des expériences
malheureuses, parfois tragiques, ont eu lieu au nom du communisme. Elles ont
pris fin par hypertrophie étatique, confiscation des souverainetés et négation de
la démocratie qu’elles prétendaient pourtant vouloir établir.
C’est pourquoi nous souhaitons que soit reposée la question de l’actualité du
communisme, d’un communisme qui soit de notre temps.
Pour cela, les grandes lignes d’un projet de société doivent être redéfinies ou
réaffirmées :
1) Si le pouvoir capitaliste réside dans l’appropriation privée, à l’inverse le
pouvoir du peuple, celui de la société dans son ensemble, ne doit-il pas consister
avant tout en l’appropriation sociale des grands moyens de production et
d’échange, des établissements bancaires et financiers, dans des formes qui sont à
réinventer ?
2) Le pouvoir des citoyens ne devrait-il pas être renforcé dans les institutions
politiques, afin de dessiner les contours d’une véritable nouvelle république au
sein de laquelle le triptyque « liberté égalité fraternité » pourra prendre tout son
sens, mais aussi sur les lieux de travail, sans quoi la démocratie demeurerait
bancale, amputée ?
3) Cette même démocratie ne peut-elle pas mettre fin à un capitalisme grand
pollueur et grand gaspilleur des ressources naturelles ? L’appropriation sociale
apparaît en effet comme la condition de véritables politiques de développement
durable, en pleine connaissance des apports que la science et les technologies
doivent mettre à la disposition de tous.
4) Le travail ne doit-il pas être débarrassé de l’aliénation qui lui est attaché et ne
peut-on imaginer une nouvelle forme de travail assurant un revenu social à tous,
motivant et responsable, un travail n’ayant plus rien de commun avec le salariat
et l’exploitation qu’il implique ?
5) Tous les peuples ne doivent-ils pas être souverains pour déterminer leur
avenir et quelle articulation doit-il y avoir entre eux et l’Europe, l’échelon
mondial ? Par quel moyen parvenir à des rapports de paix, d’égalité de tous les
Etats, à des coopérations élargies et profitables à tous, notamment par
l’intermédiaire d’une ONU réformée et démocratisée ?
Toutes ces données nous interpellent et doivent être débattues sur le sens que
nous devons donner à la place de l’Europe, de la nation, des collectivités et des
citoyens dans notre projet de société. C’est cette voie vers un communisme
renouvelé que nous devons co-élaborer, construire avec l’ensemble du peuple.
C’est pourquoi nous vous proposons que soit examinée lors du prochain congrès
du PCF la tenue d’Assises du communisme au cours de l’année 2008.
Ces journées de réflexion auraient pour vocation de reposer les questions
essentielles de l’évolution de la société dans laquelle nous vivons et de jeter les
bases d’un projet de changement de société pour le 21ème siècle.
Nous suggérons que ces rencontres rassemblent, dans une libre confrontation et
sans exclusive, un maximum de militants et de citoyens de diverses sensibilités,
aux côtés d’intellectuels, de scientifiques, d’élus et de représentants du
mouvement social et associatif.
Tous ceux qui se réclament ou non du communisme y seraient les bienvenus car
la diversité des approches est autant de possibilités d’enrichissement, aucun
tabou ne devant constituer un préalable à ce vaste échange.
La société évolue. Le capitalisme se transforme. Sans être pour autant une
« avant-garde éclairée », les communistes ne peuvent demeurer à la traîne de
cette gigantesque mutation. Nous espérons donc que notre proposition soit
examinée et discutée par tous les communistes afin que les enjeux
fondamentaux auxquels nous sommes confrontés ne soient pas écartés au nom
de considérations plus immédiates.
Noms , prénoms et qualités :
Appel à faire circuler et signer , à retourner à :
– Michel Peyret , m.peyret@cegetel.net
1. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 13 août 2007, 12:08
pourquoi des assises ? il y aura sous peu un congrès extraordinaire du pcf ; il y a discution au sein du parti sur l’oportunité de ce congrés le fait est qu’il va avoir lieu . a partir de la la direction du parti a travers ce congrés devrait permettre a tous les communistes de s’exprimer .quand on sait comment les délégués au congrés sont madatés ; c’est a dire que la majorité des délégués favorables a la ligne offivielle du parti seront désignés ; on a déja une idée de ce que sera la ligne politique du parti . la vision politique qui transpire a travers l’huma ou autres de la direction du pcf c’est soit le modèla allemand ; soit le modèle italien . on peut penser que le cogrès est fait d’avance . et j’en ai connu quelques uns . sam 82
2. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 13 août 2007, 13:19
BIEN D’ACCORD AVEC SAM 82 :
Déjà tenir 2 congrès, c’est insensé... Alors des assises en plus, c’est prendre le risque de râter l’heure de la révolution !!! Fraternité,
NOSE
4. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 13 août 2007, 12:35
Merci à Nose pour cette contribution si enrichissante.
Il faut en effet redire que la "lutte des classes" n’a jamais cessé. Seuls "ceux d’en haut" et leurs chiens de garde ont proclamé que c’était fini afin de désarmer "ceux d’en bas".
Les dogmes économiques capitalistes-néolibéraux sont enseignés comme une science. Il faut démonter tout ces mensonges.
Le dernier siècle et demi d’histoire doit nous enrichir. Les travaux marxistes sont un outil irremplaçablesde critique du présent et des expériences plus ou moins réussies ou ratées dans le monde , à condition de ne pas ossifier le marxisme mais de le développer. Il faut se méfier de tous ceux qui jettent tout à la poubelle et veulent réinventer la roue, fut-ce par des assises ou des pétions.
La revanche du capital n’a jamais été aussi claire que sous Sarko. C’est un livre d’illustration qu’il nous écrit, hélas à travers la multiplication des souffrances.
La lutte des classes n’a jamais été autant d’actualité. mais le contexte a changé. L’industrialisation des médias est une arme formidable au service du capitalisme.
en face, internet est un outil puissant mais encore insuffisant...
Jean-François
Le lien du site sur les classiques des sciences sociales en ligne est
ici :
http://classiques.uqac.ca/ (uqac=université du Québec à Chicoutimi)
1. QUESTIONNAIRE DU PARTI : PREMIERE PARTIE DE MA DISSERTE, M’SIEUR..., 14 août 2007, 11:07
Merci Jean-François