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Quand Chérèque se fait virer du 49ème congrès il dit dans Challenges "ça s’aggrave à la CGT"

Publie le samedi 12 décembre 2009 par Open-Publishing
13 commentaires

Nb : A François chérèque : un grand "VAFFANCULO" t’a été adressé par la MAJORITÉ (et non pas une "minorité sectaire") des congressistes. Et ce n’est qu’un début. T’as bien fait de pas venir, sauf si t’aime le goudron et les plumes...Surtout qu’on peut voir dans ton interview comme tu l’aimes la CGT, et même ton "ami" Bernard, hein ?


François Chérèque, secrétaire général de la CFDT.

Bernard Thibault vous a demandé hier soir de ne pas venir assister à son 49ème congrès aujourd’hui à Nantes, de peur que ses opposants vous réservent un accueil mouvementé. Comment le prenez-vous ?

- Sur le coup, quand il m’a téléphoné, j’ai trouvé ça bien qu’il soit dans la franchise totale. Il m’a dit, "si tu viens, les opposants vont créer un incident de séance, ça ne sera bon ni pour toi, ni pour moi". Je me faisais un plaisir d’y aller, comme à chaque congrès de la CGT. Je savais qu’il y avait ce risque donc je ne suis pas surpris, mais déçu. Je remarque que mieux ça se passe entre les leaders - entre nous deux-, moins ça va avec les opposants de la CGT. Ma venue au congrès de la CGT à Montpellier, en 2003, s’est bien passée. A Lille en 2006, je me suis fait siffler. Et aujourd’hui, à Nantes, je ne peux pas y aller. Ça s’aggrave.

S’agit-il, selon vous, d’un échec de Bernard Thibault face à son opposition ?

- C’est un échec de la CGT, plutôt qu’un échec personnel.

Quel bilan tirez-vous de l’action de Bernard Thibault à la tête de la CGT ces dix dernières années ?

- Je mets à son crédit les reproches que lui font ses opposants : le fait de trop aller vers le réformisme et le changement. Depuis un an ou deux, il arrive enfin à donner une ligne différente à la CGT.

Ne serait-il pas plus facile pour la CFDT de vous rapprocher des syndicats dits réformistes - CFTC, Unsa et CFE-CGC -, comme l’a demandé votre homologue Alain Olive à l’Unsa, plutôt que de la CGT ?

- Ce sont deux choses totalement différentes. Les relations de la CFDT et de la CGT sont constitutives du syndicalisme français, ce sont les deux plus anciennes et les deux plus grosses organisations. Mais nous n’avons pas la même conception de l’Etat, de la négociation, de l’Europe... Nous nous rapprochons pour mieux confronter nos idées, pour mieux construire ensemble. En revanche avec les autres organisations, nous avons une matrice commune. A partir du moment où l’on écarte toute idée de fusion, je suis favorable à un rapprochement idéologique avec ces organisations réformistes.

Que souhaitez-vous à Bernard Thibault pour son quatrième mandat ?

- Comme Nicole Notat l’a vécu avant moi à la CFDT et comme je l’ai vécu avant lui, Bernard Thibault va être confronté au problème de l’intolérance et du sectarisme. Dans ces débats, la CGT a vingt ans de retard par rapport aux anciens syndicats communistes d’Italie ou d’Espagne. Le fait que je ne puisse pas venir au congrès est un élément d’intolérance, de sectarisme d’une minorité. Je lui souhaite de dépasser ce problème le plus vite possible.

Propos recueillis par Dominique Perrin, journaliste à Challenges, jeudi 10 décembre 2009.

 

http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20091210.CHA9830/ca_saggrave_a_la_cgt_par_francois_chereque_cfdt.html

Messages

  • Cette minorité dont parle chereque en a eu assez d etre baladée de journées d action en journées d action tous les 3 mois .Tirons les bilans de l an dernier Janvier 1 million500.000 dans la rue 1er mai quelques milliers et entre temps des 24h sans lendemain . Ce bilan c est celui de chereque mais aussi celui de thibaut !Et sarkozy pendant ce temps la se frise les moustaches et les travailleurs en prennent plein la gueule ! des syndicalistes comme ceux de mollex ou les contis ont critiqué cette tactique désastreuse pour les salariés . Au niveau politique mg buffet a soutenu b thibaut contre les critiques et je n ai pas entendu melenchon . Par contre le npa a dit haut et fort tout le mal qu il pensait de cette tactique des luttes et oeuvré par ses militants dans les entreprises a une coordination des luttes. Le front de gauche a un positionnement différent du npa par rapport aux directions syndicales confédérales, c est une autre différence avec cellle de l independance par rapport au ps mise à mal par le pcf dans au moins 5 regions des le premier tour.

  • Hé,chérèque,tu t’es fait virer du 48è congrès par la majorité des participants,alors...... La est la valeur des militants CGT,ne pas collaborer avec toi !!!!momo11

  • il n’est pas venu ? la belle affaire !
    Gageons qu’il aurait été quelque peu chahuté, comme le 20 novembre 2007, quand il a fui une manifestation ; lors du congrès de 2009, il aurait été roulé dans le goudron et les plumes !

    S’il avait été accueilli lors du congrès de 2003 à Montpellier, la situation n’était pas comparable : la CFDT venait de signer le 7 janvier la plateforme commune sur les retraites (on aurait pu anticiper sa trahison, puisque dès le lendemain, il l’annonçait dans la presse)

    EXTRAITS DE LA DECLARATION COMMUNE - Lundi 6 janvier 2003, les sept organisations syndicales, membres du Conseil d’orientation des retraites : la CGT, la CFDT, FO, la CFTC, la CGC, l’UNSA, la FSU, réunies en intersyndicale, ont adopté une déclaration commune et décidé d’organiser le samedi 1er février 2003 une journée nationale de manifestations décentralisées, régionales ou départementales. Elles affirment ainsi " la nécessité d’une réforme qui ne peut ignorer la question de la répartition des richesses produites " et leur volonté de " consolider les systèmes de retraites des salariés des secteurs publics et privés, face aux évolutions démographiques et à la baisse actuellement programmée du niveau relatif des retraites pour les salariés du secteur privé, afin de redonner confiance aux jeunes générations, dans la pérennité de la retraite par répartition ".
    Elles se fixent sept objectifs :
     " 1. Viser un haut niveau de retraite, en définissant et en garantissant un taux élevé de remplacement par rapport à l’ensemble de la rémunération ; améliorer les minima des pensions ; garantir le pouvoir d’achat des retraites et leur niveau relatif par rapport aux rémunérations des actifs. ce qui est la clef de voûte du système par répartition.
     2. Garantir pour les salariés le droit à la retraite à taux plein à 60 ans. La retraite à 60 ans doit demeurer le repère collectif, autour duquel doivent s’articuler les éléments de choix individuels, à introduire ou à améliorer.
     3. Donner la priorité aux politiques de l’emploi permettant aux jeunes d’accéder à un emploi stable, et aux salariés âgés qui le désirent de continuer à exercer une activité professionnelle, pour en finir avec l’exclusion par l’âge des jeunes et des plus de 50 ans.
     4. Définir des mesures spécifiques en faveur de plusieurs catégories afin de :
     prendre en compte les travaux pénibles, insalubres, dangereux ou astreignants, pour permettre un départ anticipé des salariés concernés ;
    valider certaines périodes d’inactivité forcée, prendre en compte des années d’études, d’apprentissage, des périodes de travail sous contrat (quelle que soit la nature de celui-ci) ou de recherche d’un premier emploi :
     harmoniser les avantages familiaux et les pensions de réversion ;
     supprimer les inégalités pesant sur les pluripensionnés (salariés relevant de plusieurs régimes),
     5. Obtenir un droit de départ à taux plein avant 60 ans, dès 40 ans de cotisations, pour les salariés ayant, aujourd’hui, commencé à travailler très tôt.
     6. Réformer le système de compensation entre régimes, afin de le rendre plus transparent et plus solidaire, entraînant la suppression de la surcompensation.
     7. Garantir des ressources financières suffisantes, assurer des recettes régulières et identifiées au " fonds de réserve des retraites ", permettant à celui-ci de remplir son rôle de lissage à partir de 2020. "
    Et cette déclaration commune présentée comme " une première expression forte et unitaire " souligne que " la prise en compte de ces principes de base nécessite la mobilisation de tous les salariés et des retraités, à la veille de l’ouverture des discussions sur les retraites ".

    Les 14 et 15 mai 2003, nuitamment, la CFDT trahissait....

    Ce qui vaudra au n°2 de la CFDT, Jean-Marie Toulisse, de se faire ovationner en 2006 par les cadres de l’UMP

    la CFDT dialogue avec l’UMP

    (...)
    L’essentiel est que 1200 cadres de l’UMP ont fait une ovation à un responsable de la CFDT qui pour la première fois dans l’histoire de cette centrale syndicale a accepté de venir dialoguer sans tabou avec la première formation de droite de notre pays
    (...)
    Pour débattre de cette question essentielle pour la France qui peine à entrer dans le nouveau siècle, engoncée qu’elle est dans ces habitudes et ses certitudes nous avions invité à s’exprimer un représentant du ministre Danois des affaires sociales et Jean Marie Toulisse, le numéro deux de la CFDT, avec lequel j’ai négocié l’accord sur la réforme des retraites
    (...)

    Au passage Jean Marie Toulisse a pris en exemple la réforme des retraites qui constitue la preuve qu’il n’y a pas de malédiction qui pèse sur la réforme en France mais seulement une incapacité des responsables politiques de droite comme de gauche à procéder avec méthode.
    (...)

    Cette journée marquera un tournant dans l’histoire de notre formation politique et peut être du dialogue social en France. Elle a d’ailleurs permis à Nicolas Sarkozy de s’engager à débattre avant même les élections présidentielles de notre projet politique avec les partenaires sociaux. Non pas pour le négocier avec eux mais pour jouer carte sur table avec eux et éviter les débats inutiles et les postures convenues qui caractérisent souvent la relation entre la majorité est les organisations syndicales.

    La CFDT est déjà en train de nous expliquer que transformer le régime de retraite en régime par point est un progrès !

    à lire sur la casse qui se prépare : on ne peut pas dire qu’on n’est pas prévenus des trahisons futures....

    Comment contourner le tabou de l’âge de départ à la retraite ?

    La brusque montée des tensions au congrès de la CGT le prouve : la réforme des retraites, qui sera le grand chantier social de 2010, s’annonce des plus délicates

    (...)

    Différents choix s’offrent au gouvernement, qu’il s’agisse de l’ampleur de la réforme et de sa vitesse de réalisation. Une réforme classique consisterait à jouer sur les différents paramètres que sont l’allongement de la durée de cotisation, le recul de l’âge légal de la retraite, le taux de remplacement et le niveau des pensions. C’est sur la base d’un tel panachage que les réformes Balladur de 1993 et Fillon de 2OO3 ont été menées. Une réforme moins "paramétrique" et plus "systémique" consisterait à passer à un régime par points ou en comptes notionnels, dans lequel le montant de la pension dépend notamment de l’espérance de vie à la retraite. Le sujet intéresse à coup sûr la CFDT et l’UNSA, probablement aussi la CFE-CGC et la CFTC.

    Pour se concilier les bonnes grâces de ces syndicats réformistes, le gouvernement devra y travailler. Pour tenter de faire entrer dans le jeu de la réforme une CGT qui vient d’affirmer à Nantes sa volonté d’"arrêter la spirale de l’allongement de la durée de cotisation", il devra probablement lui donner des gages sur le terrain de la pénibilité du travail et de l’emploi des seniors, deux sujets sensibles pour tous les syndicats.

    Officiellement, le gouvernement n’a pas arrêté de position. Ni décidé s’il convenait d’aller vite - en bouclant la réforme cet été, comme en 1993 - ou de donner plus de temps au débat, ce que veulent la CFDT et l’UNSA, au risque de faire face à des mouvements sociaux comme en 2003. "Rien n’est fermé ni exclu", assurait jeudi l’entourage du ministre du travail, Xavier Darcos, sans dissimuler, compte tenu de l’"urgence", une certaine inclination à agir vite, comme en 1993.

    à lire aussi si on se fait des illusions sur collusion UMP-CFDT

    LA CFDT ET M. CHÉRÈQUE, EN PRIVÉ

    Pour mémoire, le personnel de la Sécurité Sociale, avait un régime particulier : la CPOSS. En 1993, le gouvernement avec l’aide de la CFDT l’ont liquidée.
    Nous avions une retraite à taux plein à 60 ans après 30 ans de cotisations avec 75% du dernier salaire....

    • Ce qui est grave dans cette invitation au dela de l anecdote c est l unité avec la cfdt ,non pour développer les mobilisations mais pour les enterrer ! La réaction ( previsible) des militants de la cgt a dissuadé thibaut de l inviter mais sur le fond il maintient sa ligne d abandon du syndicalisme de classe !Que faire avec chereque sinon demobiliser ,sarkozy peut dormir sur ses 2 oreilles, pas de convergence des luttes proposée ou même esquissée par ces 2 dirigeants conféderaux ! C est chaque categorie de salariés qui lutte seule dans son coin ,il suffit de regarder le calendrier ,sarkozy peut les defaire les uns apres les autres ! Les revendications sont pourtant communes : emploi, salaires , services publics !Regardez l agenda c est une succession de dates et d isolement . Si c est le hasard c est de l incompetence ,si c est voulu c est.....je vous laisse deviner la suite ! Les contis ,les mollex les fords ,les postiers ont proposé une convergence des luttes !Quels partis ont appuyé leur proposition de convergence des luttes ? Pas par Mg buffet qui a soutenu thibaut l an dernier sur la tactique des luttes,ni par melenchon bien silencieux sur le sujet ! Le npa par ses militants dans les boites ou par Olivier besancenot s est clairement prononcé pour la convergence des luttes pour un "tous ensemble" ce qui lui a voulu les foudres de la direction thibaut sous pretexte d ingerence dans le syndicalisme ( comme si le role des partis de gauche n était pas de soutenir les luttes et de proposer des perspectives) et de l independance syndicale ( amusant de la part d un parti qui a longtemps pratiqué la courroie de transmission) !!!!

    • ce n’est pas une simple anecdote : il faut lire l’article complet sur le blog de Fillon, il y a bien collaboration, et partage des rôles.

      Et si on voulait plus de preuves, il faudrait faire la liste des mesures préconisées par la Refondation Sociale du MEDEF et/ou par l’UMP : quelles sont celles que la CFDT n’a pas accompagnées ?
       casse du contrat de travail
       casse des droits des chômeurs
       casse des régimes spéciaux
       casse des retraites du régime général, des complémentaires
       casse du régime des mineurs
       casse des ASSEDIC, ANPE
       casse de la Sécu (UGECAM, URCAM, ARS, etc..)
       casse de l’Hôpital Public
       casse de l’Ecole et de l’Université

      http://www.lefigaro.fr/retraite/2008/03/31/05004-20080331ARTFIG00249-retraites-la-cfdt-boude-l-intersyndicale-aujourd-hui.php

      « Nous assumons de A à Z la réforme de 2003, martèle Jean-Louis Malys, le secrétaire national de la CFDT en charge des retraites. C’est-à-dire que nous assumons pleinement les mesures d’harmonisation entre le public et le privé, les carrières longues et l’amélioration du minimum de pension. » Et de rappeler que dans la loi de 2003 figure déjà de toute façon l’allongement à quarante et un ans sous « réserve » d’une amélioration du taux d’emploi des seniors.

      quand à savoir ce qu’on nous prépare, quelles sont les conditions posées par la CFDT, en voici un petit aperçu

       La possible réforme du calcul des retraites
       La retraite par points, ça changerait quoi ?

      extrait

      Les régimes par points risquent de faire la part belle au "tout contributif", avec des droits qui découleraient uniquement des cotisations versées. Pour Patrick Poizat de la CFTC, c’est l’écueil principal à éviter : "La qualité du projet dépendra de la capacité du gouvernement à proposer un système où sont maintenus des mécanismes de solidarité, comme l’attribution de points gratuits pendant les périodes de chômage, de maladie, de congé maternité...". Yves Canevet (CFDT) partage ce point de vue : "Derrière la mise en place d’un tel système, on peut trouver une régression ou un progrès, en fonction des redistributions qu’il incorpore ou pas. Pour notre part, nous sommes favorables au maintien et au renforcement des mécanismes de redistribution, notamment en direction des carrières incomplètes et des basses pensions".
      (...)
      Pour Yves Canevet de la CFDT, il faut rappeler que "le droit à la retraite garanti pour tous est indissociable du maintien de la répartition, signe de solidarité entre les générations. D’ailleurs, les systèmes étudiés dans le cadre des travaux du Cor fonctionnent bel et bien par répartition

      pour qui n’aurait pas compris où veut en venir la CFDT, enfonçons le clou

      http://www.latribune.fr/depeches/associated-press/retraite-hortefeux-oublie-la-penibilite-du-travail-denoncent-la-cfdt-et-la-cgt.html

      "Si on passe la retraite à 65 ans, cela veut dire que ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans cotisent 49 ans et ceux qui ont fait des études jusqu’à 22, 23, 24 ans, n’ont pas d’augmentation de durée de cotisation", a observé le leader de la CFDT. "La seule vision du gouvernement, c’est de sanctionner les plus modestes, en particulier les ouvriers, sans poser le problème de la pénibilité du travail".

      Soulignant qu’"il y a des inégalités énormes entre les salariés", M. Chérèque a également constaté que "Brice Hortefeux nous a dit c’est cela (la pénibilité, NDLR) la priorité de l’année", mais "on commence à voir qu’il est en train de zapper ce rendez-vous sur la pénibilité pour passer à une autre".

      "On a une exigence qui est importante : on aborde ce problème et après, rendez-vous en 2010 pour voir si d’autres systèmes de retraite sont possibles, comme la retraite par point", a-t-il conclu.

  • "la CFDT et de la CGT sont constitutives du syndicalisme français, ce sont les deux plus anciennes"

    Chérèque a-t-il oublié que son "syndicat" est le fruit d’une scission de la CFTC, syndicat ouvertement jaune et que, donc, si la CGT est bien le syndicat le plus ancien, le deuxième, créé expressément pour diminuer l’influence du premier, est la CFTC.

    Que Thibault vienne à la rescousse de "son ami François" en cette période, c’est pathétique et cela démontre que le seul moyen de "prolonger" encore un peu l’impasse réformiste, c’est de droitiser la CGT. Ce que Thibault et ses "amis" font très bien.

    Pas sûr que cela ait beaucoup d’avenir...

  • juste pour rire un peu des paroles de Chérèque

    Je mets à son crédit les reproches que lui font ses opposants : le fait de trop aller vers le réformisme et le changement. Depuis un an ou deux, il arrive enfin à donner une ligne différente à la CGT.

    Si Chérèque voulait montrer où risque d’aller la CGT, c’est une réussite : nous voila prévenus par un fin connaisseur

    Dans ces débats, la CGT a vingt ans de retard par rapport aux anciens syndicats communistes d’Italie ou d’Espagne.

    C’est parfaitement exact : les PC d’Italie et d’Espagne, suite à leurs "réformes", ont pratiquement disparu, le PCF est en voie de désintégration

    Ce n’est pas encore le cas de la CGT, n’en déplaise à Chérèque....

  • Ah ah, ce Chérèque, grand instigateur avec le penseur Le duigou de la nuit longue de 2003 qui prolongeait la durée de cotisation pour les retraites...

    Mais nous c’est la mémoire qui nous sera très longue...

    AntiCFDT pour le reste de nos longs jours et nuits...

  • Ça a du l’arranger, chérèque. Comme ça, il a eu plus de temps à consacrer au léchage de culs puants de ses grands potes du PS et de l’UMP. Et en travaillant le dimanche pour brader la classe ouvrière, il gagne plus en bon petit social-démocrate qu’il est. C’est pas du goudron qui lui faudrait, mais du lisier !