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Quand le candidat de l’UMP s’en prend aux libertés fondamentales

par Le SNJ-CGT

Publie le mercredi 2 mai 2012 par Le SNJ-CGT - Open-Publishing
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Le candidat président Nicolas Sarkozy s’est attaqué ces derniers jours avec une virulence rarement vue à la CGT et à plusieurs médias à l’approche du vote du 6 mai, mettant en cause les libertés fondamentales (comme la liberté syndicale) et la liberté de la presse, lui qui a tout fait avec ses amis pour remettre en cause les droits des salariés et pour contrôler la presse.

La CGT, qui entend défendre les salariés non seulement sur le lieu de travail (salaires, conditions de travail, formation, etc.), mais aussi sur toutes les questions touchant à leur vie quotidienne (logement, transport, etc.) ne saurait être neutre, surtout au regard de la gravité de la situation. Elle tire aussi un bilan de ces cinq années marquées par une série de reculs sociaux. C’est la raison pour laquelle elle a tiré le bilan du quinquennat qui se termine et qu’elle a alerté les Français.

Que cela soit insupportable à Nicolas Sarkozy en dit long sur le rôle qu’il voudrait assigner aux syndicats. Il ose même les défier le 1er mai en organisant une manifestation au Trocadéro. Cela ne s’était pas vu depuis 1941 !

A chacun de ses meetings et à chacune de ses interventions médiatiques, il fait huer la première centrale syndicale du pays.

Après s’en être pris aux médias qu’il juge responsables de son mauvais résultat du premier tour de l’élection présidentielle, il a centré sa fureur lundi sur Mediapart après les accusations du site sur le financement libyen de la campagne présidentielle de 2007, l’accusant d’être "une officine" et son directeur de « bidonnage ».

Le candidat sortant s’en est pris également à l’AFP lançant : "j’ai honte pour l’AFP d’avoir fait une alerte sur un document faux" (celui qui a été révélé par Médiapart).

Il y a peu le clan UMP et son candidat s’en étaient pris à l’Humanité avec violence accusant tour à tour ce quotidien de "stupide", "minable", "ordurier et dégueulasse".

Le SNJ-CGT condamne avec force ces attaques inqualifiables contre la CGT, contre les journalistes et contre Médiapart.

Le SNJ-CGT ne tolérera pas que celui qui a ignoré des millions de salariés manifestant contre la réforme des retraites, mis la presse écrite sous sa coupe avec ses amis Dassault, Lagardère, et autres Bolloré - en clair la bande du Fouquet’s – celui qui a décidé de nommer les présidents de chaines du service public tel un monarque, vienne aujourd’hui donner des leçons de déontologie.

Qui a mis la presse en danger de mort en détournant les Etats Généraux de la Presse ?
Qui a encouragé les concentrations des titres tuant le pluralisme ?

Qui a fait espionner les journalistes sur les affaires Bettencourt et autres avec l’appui de magistrats et policiers contre les lois de la République ?

Qui a laissé fermer des titres historiques comme France Soir sans mot dire ?

Pour le SNJ-CGT, toutes les conditions sont réunies pour que, tous ensemble, la manifestation du 1er mai organisée par les organisations syndicales soient une énorme riposte à Sarkozy et pour répondre aux attaques contre les libertés fondamentales

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