Quand les gens s’étourdissent de cette façon, c’est que ça pue

On (les médias corporatifs dominants) nous dit que la récession est derrière nous. Et à voir toute la fébrilité qui se dégage de la société en cet été de 2010, on peut voir que les gens veulent effectivement croire que la récession est terminée et que l’avenir est on ne peut plus rose.

Il y a eu la coupe du monde de football qui vient de se terminer et l’exaltation était à son comble.

Les villes sont embarquées dans de vastes projets : construction d’hôtels, d’amphithéâtres, de stades etc...

Les institutions scolaires se dotent de nouveaux équipements pour le sport et les travailleurs sont affairés malgré la chaleur à construire toutes ces choses.

Il y a en effet tellement de fébrilité dans l’air qu’on pourrait même dire qu’il y a un vent d’optimisme comme j’ai rarement vu.

Pourtant, ce sont les mêmes dirigeants politiques qui étaient là il y a deux ans au début de la récession qui sont encore là à détenir le pouvoir.

À voir la fébrilité des citoyens cet été, on dirait qu’on a total confiance aux divers plans d’austérité qui vont ramener, nous dit-on, la prospérité.

Mais je pense qu’il faut gratter un peu pour bien percevoir ce que cache ce vent de fébrilité et d’optimisme. Je pense en effet que les gens sont en train de s’étourdir comme pour oublier la réalité, un peu comme un type malheureux qui se saoûle pour oublier.

Car la réalité présentement, il faut bien l’avouer même si ce n’est pas très chic, c’est que dans la société et dans le monde, ça pue...