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Que disait Ségolène Royal, l’an dernier à la même époque ?
Publie le dimanche 27 avril 2008 par Open-Publishing8 commentaires
http://lalettredejaures.over-blog.com/article-19014271.html
1. Nicolas Sarkozy, c’est la précarité de l’emploi généralisée.
Le candidat de l’UMP veut "fluidifier" le marché de travail en instaurant un contrat unique calqué sur le CNE /CPE. Avec lui, c’est la fin des CDI, la fragilisation des droits des salariés et la précarisation généralisée de l’emploi. Il l’a d’ailleurs reconnu : "Le CNE est un progrès, il ne faut pas y toucher " (24 janvier 2007)
2. Nicolas Sarkozy, c’est la remise en cause des acquis sociaux.
Dans son programme, le candidat de l’UMP défend l’idée que les chômeur s devront dorénavant exercer une activité pour pouvoir bénéficier d’allocations chômage ou le RMI. Voilà le retour des travaux forcés !
3. Nicolas Sarkozy, c’est l’instauration de la sélection à l’entrée de l’université.
Cherchant à mettre en concurrence les universités publiques et privées, Nicolas Sarkozy veut restreindre l’accès à l’université des bacheliers par la sélection.
4. Nicolas Sarkozy, c’est le développement de l’école privée au détriment du public.
Nicolas Sarkozy, en tant que président du Conseil général des Hauts-de-Seine, continue à financer largement la "fac PASQUA&quo t ; avec des fonds publics. Dans la même logique, il souhaite promouvoir les écoles privées et supprimer les Zones d’Education Prioritaires qui permettent pourtant de donner plus de moyens aux établissements des quartiers les plus défavorisés.
5. Nicolas Sarkozy, c’est la société des héritiers.
"Tout devient possible"... pour les plus riches ! En se prononçant pour la suppression des droits de succession, Nicolas Sarkozy construit un système qui va reproduire, génération après génération, les inégalités plutôt que de les réduire. C’est la concentration des richesses dans les mains des héritiers.
6. Nicolas Sarkozy, c’est la fin de la sécurité sociale.
En instaurant une franchise pour les remboursements de soins et en favorisant le développement du secteur privé, Nicolas Sarkozy met profondément à mal la sécurité sociale et ouvre la voie à la privatisation totale du secteur de la santé en France.
7. Nicolas Sarkozy, c’est une France atlantiste.
A plusieurs reprises, le candidat de l’UMP s’est prononcé pour un rapprochement entre la France et les Etats-Unis dont il est fasciné. Fustigeant "l’arrogance française", Nicolas Sarkozy privilégie l’axe franco-américain à la construction européenne.
8. Nicolas Sarkozy, c’est le "tout répressif".
Alors que politique de lutte contre l’insécurité qu’il a mené depuis plusieurs années, a eu des résultats désastreux, Nicolas Sarkozy compte poursuivre le "tout répressif" en abaissant la majorité pénale de 18 à 16 ans et en multipliant les mesures sécuritaires et inhumaines.
9. Nicolas Sarkozy, c’est la remise en cause des libertés publiques.
Au nom de la lutte contre l’insécurité, le Ministre de l’Intérieur a déjà rogné de nombreux droits fondamentaux et fragilisé le principe de séparation des pouvoirs en stigmatisant les magistrats et les décisions de justice. Dans la même logique, Nicolas Sarkozy remet, par exemple, en cause le droit de grève.
10. Nicolas Sarkozy, c’est la stigmatisation des plus précaires.
Profondément populiste, le candidat de l’UMP cherche en permanence des bouc-émissaires pour expliquer ses échecs. Dans son projet, il s’attaque de nouveau aux plus démunis et aux immigrés. En limitant l’immigration aux seuls besoins du marché, Nicolas Sarkozy réduit les étrangers à une seule force de travail sans considération pour leur équilibre social et familial.
C’était le 23 AVRIL 2007. Ce document était intitulé : "Dix bonnes raisons de faire barrage à Sarkozy"
Merci à THOMAS
Par mamie en colère
Messages
1. Que disait Ségolène Royal, l’an dernier à la même époque ?, 28 avril 2008, 03:27, par Devinette
bof, vraiment !
On ne joue pas avec les mots. on ne donne pas l’impression de s’adresser à un électorat par tranche saucissonné et préparé par de faux sondages.
23 avril ; trop tard. trop facile.
Quand on pense ceci un temps soit peu, cela dès le début, on est encore plus inexcusable de mener une campagne d’un niveau nulissime avec des gens nulissimes, tel son directeur de campagne.
PUIS ON NE BROUILLE PAS SA PROPRE petite communication, EN JOUANT SUR LES MOTS CAR, à ce petit jeu, CEUX CI FINISSENT TOUJOURS PAR SE JOUER DE NOUS.
Exemple les deux grands slogans : Ordre juste et Démocratie participative.
Doit on jouer sur ces mots pour en montrer la dérive. Il suffit de juxtaposer ces deux slogan, pour saisir l’absurdité de leur juxtaposition, d’une contradiction absolument pas dialectique.
Devinette mamie !
1. Que disait Ségolène Royal, l’an dernier à la même époque ?, 28 avril 2008, 09:18
Pisse froid !
2. Que disait Ségolène Royal, l’an dernier à la même époque ?, 28 avril 2008, 16:57
Taratata !!!!
pisse vinaigre , pisse dru, pisse de rire,
2. Que disait Ségolène Royal, l’an dernier à la même époque ?, 28 avril 2008, 10:18
"Intéressant"... donc ce que tu proposes c’est qu’en 2012 nous votions massivement pour les mêmes gens qui ont amené tellement de désespérance que L’Innommable est passé les doigts dans le nez en 2007 ?
J’apprécierais, en tant que socialo-communiste, que "la gôôôôche" fasse ENFIN son autocritique (sérieusement) et s’interroge sur la part de responsabilité réelle qu’elle a dans cette triste affaire.
Je n’ai pas voté Royal parce que le discours officiel de mon parti ne me permettait pas de le faire.
Je l’aurais fait bien volontiers si le discours du PC avait été frappé du bon sens léniniste-jauréssien : "des bourgeois, choisissons le moins pire" - mais non ! Il fallait voter pour Royal parce qu’elle aurait été de "gôche". C’était hors de question pour moi de continuer à participer à cette mascarade. Y’a des limites au suicide politique.
J’en prends plein la gueule comme tout le monde , et pourtant je ne regrette pas mon choix.
La seule chose "intelligente" à faire c’était de voter communiste même si bcp pensent que c’était un communisme très "light" ( PCF, LCR comme vous voulez). Moi je l’ai fait, et toi "Mamie" t’as voté qui au premier tour ? C’est là que c’est dommage, c’est pour celles et ceux qui ont finassé justement face à ce que Royal décrivait à juste titre comme un désastre annoncé. On ne soigne pas un cancer avec de l’homéopathie.
Et quand j’entends les déclarations du PS, non pas il y a un an, mais aujourd’hui, je regrette encore moins d’avoir voté blanc le 6 mai dernier.
Les saloperies qui sont faites le sont au moins au nom de la droite. J’ose pas imaginer si elles l’avaient été au nom de "la gôôôche".
Voilà.
La Louve
1. Que disait Ségolène Royal, l’an dernier à la même époque ?, 28 avril 2008, 14:56, par JP
Il est temps que les gens sortent et battent le pavé.
On aurait eu l’air fin si la Royal avait eu la charge de l’Etat.
Pendant qu’elle aurait supprimé les 35 heures, les régimes spéciaux et mis l’armée au service de l’enseignement etc, elle aurait clamé dans tous les postes à sa disposition qu’étant à goche elle ne pouvait pas faire l’objet d’aucune attaque à sa gauche.
On aurait aussi eu le coup de la réforme, la réforme, la réforme et on aurait eu le ciel qui nous serait tombé sur la tete deux fois au lieu d’une. Une fois pour l’attaque contre la classe salariée, et une deuxième fois pour le désarmement total de la classe salariée de gauche.
Beregovoy avait autorisé les fonds de pension à investir dans notre appareil de production lors des privatisations. Jospin avait fermé le rideau en disant qu’il n’y avait rien à faire contre les licenciement boursiers. La droite de goche a laissé un boulevard à la droite de droite. Il faut "réarmer" la classe salariée en créant des appels croisés et des synergies entre les partis vraiment de gauche afin de ne plus laisser passer. Il faut déciller les yeux des gens de gauche et appeler un chat un chat.
Il est temps de parler comme aux temps des luttes en dénonçant la magouille de cette alternative de pacotille.
Batissons ce qu’il faut avec un vrai marche pied pour qu’il soit possible de marginaliser le PS au profit de partis de gauche à gauche, totalement solidaires entre eux.
Si Olivier Besancenot veut s’y coller, puisque la bourgeoisie lui en donne (pour combien de temps) la possibilité au travers d’une émission pipole, qu’il le fasse en respectant ses vrais partenaires.
2. Que disait Ségolène Royal, l’an dernier à la même époque ?, 28 avril 2008, 17:53
Sur Royal (et heureusement qu’elle n’a pas été élue, ni aucun de ses camarades du PS car on en prenait pour 15 ans de droite dure de plus ensuite) pas mieux que JP.
Nos syndicats se seraient-ils manifestés si c’était Royal qui avait fait toutes ces "réformes", prétendant qu’elles étaient "de gôche" ? On va me dire (parce qu’on me l’a dit à l’époque) "c’est du gauchisme", tu "sacrifies la classe ouvrière".
Non désolée.
Au contraire, en disant "votez pour Royal qui est une grande bourgeoise et représente les intérêts de la bourgeoisie mais sera un peu moins méchante que Sarkozy", en prenant le parti immédiat et honnête du moindre mal et de la contre offensive idéologique à toute la droite ( y compris la rose), là oui, on aurait "servi" les travailleurs, et peut être les adhésions auraient elles été plus massives, car le discours aurait été COHERENT !
Mais à psalmodier le vote utile, le "tout sauf Sarkozy", et que le PS et Royal étaient encore de gauche, on a privé toute une partie de la classe des prolétaires de voter.
A force de prendre les gens (et particulièrement les travailleurs, cette "masse" qu’il faut "diriger" parce que nous sommes trop bêtes) pour des abrutis on se fait ch.. sur la tête par les cons qui volent. Et oui.
C’est dur la vie. Surtout pour celles et ceux qui sont "en bas" comme disait Raffarin. Or, qui est "en bas" ? Et bien, les prolétaires. Tous les prolétaires. Même ceux qui, bêtement, votent à droite.
La Louve
3. Que disait Ségolène Royal, l’an dernier à la même époque ?, 29 avril 2008, 11:06
Salut MA SOEUR,
J’ai découvert,il y a peu de temps qu’il y avait une sacré différence entre SARKOSY et ROYAL.
L’un "branle du chef" et l’autre "remue ses meules"
Mais attention au "tete à cul".
Bises LE REBOURSIER
3. Que disait Ségolène Royal, l’an dernier à la même époque ?, 28 avril 2008, 18:25
il arrive un peu tard non ce "pamphletitude"
pinier 40