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Que veut dire injecter 203 milliard d’Euro par la BCE pour les européens ?

Publie le mardi 14 août 2007 par Open-Publishing
20 commentaires

Qui pourrait expliquer ici, ce que le mot "injection" de fonds européens traduit ? En particulier, ce versement est-il à fonds perdus ? De quel droit ? Sinon sur quels investissements ? De quel droit ? Quelle est la sûreté de tels investissements etc etc... Si c’est peu sûr, cela revient à verser à fonds presque perdus. De quel droit ...encore ?

Cet argent est-il l’argent provenant des fonds collectés par l’impôt de l’ensemble des contribuables européens ?

Voilà un thème redoutable pour les capitalistes, l’argent de tous est-il au service de quelques-uns. Les capitalistes considèrent-ils que l’argent de tous ne doit servir qu’à éponger leur malheur sachant que, pour eux, sauver le capitalisme revient à sauver le monde !!

Il y aura une question subsidiaire suivant la première réponse qui me sera donnée.

J’attends une réponse claire de la part des économistes.

Merci

Jacques

Messages

  • Ce que signifie, concrètement, "la BCE a injecté des liquidités"
    Par Pascal Riché (Rue89) 00H34 14/08/2007

    http://rue89.com/2007/08/14/ce-que-...

    • Cette réponse d’un journaliste de RUE89 me paraît peu fouillée, elle est digne d’un journal économique ! Ma question est : les réserves de la BCE sont constituées à partir de quel argent ? Voilà la première question. La deuxième question est : sous quel contrôle démocratique la BCE utilise ces fonds. La troisième question est cette "injection" se fait-elle à fonds perdus ?

      Si il y a des gens pour se contenter des réponses de RUE89 on est mal barré !

      Cordialement

      Jacques POTIER

    • Au contraire, l’article de rue89 est bien et le débat qui suit très intéressant. Et très décoiffant pour le libéralisme et sa version ultra. Il ne faut pas en attendre + que l’objectif limité de l’auteur. Et c’est déjà beaucoup.

      la BCE a créé ces liquidités.

      et l’article l’explique :

      ..../....La Banque centrale peut éviter ce scénario, car elle est dans une situation unique : elle a le monopole de la création de la denrée qui est échangée sur le marché interbancaire. Les banques peuvent en effet toujours se tourner vers elle pour emprunter les fameuses réserves.

      Si la banque centrale veut faire baisser les taux d’intérêts et pousser les banques à accorder davantage de crédits à leurs clients, elle peut donc leur prêter plus de réserves. C’est ce qu’on appelle, dans la presse, "injecter des liquidités".../.....

      Il n’y a pas de création de valeur, seulement des euros. Euros qui sont prêtés à taux d’amis (4%) aux grands banques privées essentiellement . évidemment c’est notre argent qui passe là, car il a beau être créé, sa contrepartie baisse la valeur des euros qu’on a dans la poche.

      La BCE nous a donc rançonné dans l’affaire, pour prêter 200 milliards d’euros moins l’effet dilutif sur l’euro de cette opération , en nous faisant les poches, pour le prêter aux grands groupes financiers.

      Copas

    • Vous avez déjà sans doute entendu parler de la "masse monétaire". Il s’agit de la quantité d’argent mis en circulation. Quand il est dit que la BCE a injecté x milliards d’euros, c’est tout simplement qu’elle a mis en circulation des euros...

      Ces euros ont été créés , donc pris à personne ! C’est le rôle des banques centrales d’ajouter ou de retirer de l’argent du circuit. On en parle quand la BCE injecte des euros, mais souvent elle en retire aussi... rien de plus normal. L’impact de cet ajout joue sur les taux et les cours de change.

      Les banques de chaque pays viennent acheter de l’argent auprès de la bce (car une banque ne fait que acheter et vendre de l’argent... ). Les banques ont effectivement besoin de se financer pour pouvoir preter, ou rembourser les emprunts de ses clients qui ne peuvent rembourser (cas de la crise americaine). Ce qui complique un peu tout, c’est qu’en situation normale, les banques se pretent de l’argent entre elles... mais comme aujourd’hui c’est la panique générale, aucune ne veut emprunter à aucune autre, elles ne souhaitent emprunter qu’auprés de la bce, car c’est une valeure sûre.

      Les banques centrales essaient de maintenir l’inflation (eviter que l’argent de perdre de sa valeur)... et typiquement, en injectant des euros sur le marché, l’euro vaut moins... mais ce n’est pas grave, car de toutes façons, il valait trop en ce moment (notamment par rapport au dollar).

    • C’est faux, c’est le dollar qui sous évalué, bicose la campagne électorale américaine, avec un dollar faible, on exporte mieux, on crée moins de chômage et on peut politiquement gagner des élections pour pouvoir continuer le système en manipulant l’opinion !!!

    • ..../.....Ces euros ont été créés , donc pris à personne !..../....

      Non.
      T’as vu ça où ?

      Il semblerait que vous n’ayez pas bien lu. Si tu crées de l’argent en +, tu fais jouer la planche à billets. Cette création d’argent dévalue d’autant forcement les euros qui existent déjà. C’est bien donc de + de 200 000 000 000 d’euros que la BCE a ponctionné sur les peuples qui composent la zone Euro de l’Union européenne pour les prêter à des taux d’amis aux capitalistes. L’euro, en une semaine, a bien été dévalué de l’équivalent de 200 milliards. Que ça ne se fasse pas en relation avec d’autres monnaies (puisqu’elles se sont mis d’accord sur toutes la planête pour prêter aux grands groupes financiers bourgeois à taux d’amis) ne changes rien à l’affaire.

      Que cet argent soit prêté 4% ne change au rien au fond de ce comportement dangereux.

      Il est délirant de dire que des euros ont été créés sans être pris à quelqu’un. Je n’y connais pas grand chose à l’économie, mais ça ! Mais ça ça porte un nom : Faire jouer la planche à billets . Dire que créer de l’argent, ça ne le prend à personne est aussi logique que de dire que l’argent pousse dans les choux.

      Alors c’est vrai, la BCE créée et retire de l’argent en permanence, ok. Mais cet argent là, de ces derniers jours, ne me semble pas faire partie de ce mouvement "ordinaire" des choses. Il est donc créé en +.


      Lâches des yeux le bagout mais ne lâches pas des yeux le billet
      comme disait ma grand-mère.

      Je vais m’acheter une rotative.... Mais c’est pas grave, quand je crée des billets, je ne les prends à personne comme dit notre ami. Et c’est d’ailleurs pour cela que la fabrique de fausse monnaie n’est pas un crime..... On ne les prends à personne,

      et hop !

      Copas

    • " SUR EVALUE LE $ " mon ami 62.***.73.** tu verras plus clair en partant de cette base renseigne toi

      fraternellement

      JL Y

    • Et voilà où je voulais en venir.

      Je pense que la plupart des gens de "gôche" considèrent que dès lors que la BCE émet de la monnaie ce n’est pris dans la poche à personne. Ce serait marrant tout de même qu’il y ait génération spontanée de valeur en dehors de toute production de valeurs industrielles et intellectuelles. C’est là un point très important de ce qui sépare encore (pour combien de temps je ne sais pas) la gôche de la gauche.

      Que nenni... en effet, la valeur d’une monnaie dépend directement de la quantité de coupures en circulation en même temps que des valeurs créées par le monde du travail dans cette même zone monétaire. Je pense ...moi que ces montants "injectés" dans les tonneaux de danaïdes du capital tombent directement dans le vide sidéral pour remplir la poche des gros actionnaires qui ont besoin du soutien de leur cours d’action et l’argent est pris directement sur le pouvoir d’achat des pauvres gens car celui ci est affaibli avec le mécanisme que j’ai succintement décrit à savoir la perte de valeur de leur salaire. Mais y aura-t-il un économiste économiste suffisamment formé pour décrire plus finement ce mécanisme ?... et pas la bouillie pour chat servie par RUE89. 203 Milliards d’euro (sans s) ce n’est pas rien tout de même et cela vaudrait quand même une petite démonstration.

      Jacques POTIER

  • Les mecanismes de la vraie crise financiere courbe des taux d’interet inversée :

    CE QUE RUE89 se garde de dire

    UN TAUX D’INTERET EST UNE NOTE DE CONFIANCE
    donnée a un client,qu’il soit un particulier,une banque ou le systeme bancaire global.

    Bref historique :

    La tête des gouverneurs de la Fed
    Classé dans : Economie, Subprime — Paul Jorion @ 4:57 le Samedi 28 juillet 2007

    Il s’est passé tant de choses ici durant la semaine écoulée qu’on ne sait pas trop où donner de la tête. Personne n’a payé aucune attention par exemple aujourd’hui aux 3,4 % de progression du PNB au cours du deuxième trimestre. Il est vrai que du train où vont les choses, on n’est pas près d’égaler ce chiffre au troisième. Les marchés boursiers, tous indices confondus ont perdu plus de 4 %. Mais comme je l’ai dit, la bourse joue en ce moment au yo–yo. Non le plus important, ce sont les taux.

    Le premier diagramme montre ce qui s’est passé entre mercredi (orange) et jeudi (vert).
    (voir sur site)

    Et le second, entre jeudi (orange) et vendredi (vert) : moins marqué, mais la même tendance.
    (voir sur site)

    Une courbe des taux, ça monte, non ? Plus je prête mon argent longtemps plus mon placement sera avantageusement rémunéré ! Oui, en principe mais ce n’est certainement plus ça que cela montre : ce qu’on voit, c’est que vous pouvez prêter pour six mois à 4,9 % et à 4,5 % pour deux ans. C’est ce qu’on appelle une « courbe des taux inversée ». Ce qui ne fait certainement pas l’affaire des banques qui empruntent souvent elles–mêmes au court terme et vous prêtent sur le moyen ou le long terme : si elles doivent emprunter à
    4,9 % pour vous consentir un emprunt dont le taux d’intérêt sera lui de 4,5 %, elles peuvent mettre la clé sous la porte.

    Comment en arrive–t–on là ? C’est bien simple, d’un côté on a l’économie qui décide des grands mouvements des taux d’intérêt, la vraie économie, pas la finance : quand les affaires marchent, les entreprises peuvent rémunérer davantage les capitaux qu’on leur avance ; au contraire, quand les affaires ne vont pas, les capitalistes doivent se contenter de ce que les entreprises peuvent leur payer. C’est un système de métayage : les capitalistes et les chefs d’entreprise se partagent la plus–value des capitaux placés, qui varie selon les circonstances, une fois déduits les salaires. De l’autre côté, on a la finance : les marchés de capitaux où, comme on l’a vu hier, dans les moments d’incertitude, ceux–ci se placent aujourd’hui en bourse et demain dans les obligations d’état, ou vice–versa.

    Les taux courts – la partie gauche de la courbe – la Banque Centrale américaine, la Federal Reserve, peut les influencer : c’est elle qui fixe le plus court, le taux au jour le jour. Quand l’économie pense une chose et la Fed, une autre, on voit ce qu’on observe aujourd’hui : les taux longs reflètent ce que l’économie peut générer, et les taux courts, l’opinion de la Banque Centrale.

    On entendait dire aujourd’hui : « Il faudra que la Fed baisse le taux au jour le jour ! » Oui, effectivement : à moins que ses gouverneurs ne souhaitent qu’on leur coupe la tête !

    http://www.pauljorion.com/blog/

    Vue d’ensemble de la planete finance ,nature et dimension de la Finance mondialisée (chiffres
    2002/2005) :

    L’accumulation financière à l’ère de la globalisation
    par François Morin

    http://www.mouvements.asso.fr/spip.php?article141

    De quoi on parle par baisse des taux,interventions des banques centrales : 300 milliards $injectés,qui sont remboursés en 3 jours,et utilisés par les institutionnels a maintenir les cours de bourses et preter aux taux au plus bas uniquement dans la sphere financiere,etc.
    Cette ingenerie financiere s’adresse aux banques et a leurs echanges interbancaires principalement ,
    qui se font a des taux au jour le jour qui doivent etre stables et credibles ;sous peine de paralysie.

    Restaurer la confiance pour la FED,La BCE etc,c’est restaurer la confiance interbancaire pour qu’a la limite
    le cheque d’un client d’une banque X soit credité sur le compte d’un client d’une banque Y,avec certitude et
    date de valeur et donc taux honoré.
    L’incertitude actuelle est celle de la notation bancaire au jour le jour,donc sa solvabilité a cause des vices cachés,dues a l’implication possible dans la crise financiere (credits,subprime,actifs declassés,gestion opaque,etc).

    la baisse des taux ou la mort,le pari des banques :

    3e injection de la Fed

    La Réserve fédérale américaine a en effet injecté vendredi des liquidités dans le système bancaire pour la troisième fois de la journée, a annoncé la Banque de Réserve fédérale de New York.
    L’opération, effectuée par le biais de prises en pension à trois jours avant le week-end, a porté sur trois milliards de dollars, portant le total à 38 milliards de dollars pour les trois injections de la journée.
    Jeudi, la banque centrale américaine avait déjà injecté 24 milliards de dollars sur le marché monétaire.
    Dans un rare communiqué publié vendredi, la Fed a expliqué qu’elle fournissait de la liquidité pour "assurer le bon fonctionnement des marchés financiers" mis à mal par la crise du crédit.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/economie/20070811.OBS0187/le_fmi_veut_rassurersur_la_crise_du_subprime.html

    les ratés ?

    Curieusement, la Banque d’Angleterre n’a pas réagi du tout - ni financièrement ni même verbalement - au fait que le taux au jour le jour britannique soit monté à 6,5%, soit 75 points de base au-dessus de son taux de refinancement, ce qui n’a pas manqué d’étonner les professionnels.
    Reuters le 10/08/2007 18h34

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=4497269

    les sceptiques :

    Oncle SAM, votre banquier vous avisera maintenant

    Par Paul Craig Roberts, le 8 août 2007

    Tôt ce matin la Chine a fait savoir aux idiots de Washington, et de Wall Street, qu’elle les tenait de près. Deux hauts porte-parole du gouvernement chinois ont fait remarquer que les avoirs considérables de la Chine en dollars et en bons du Trésor US « contribue beaucoup à maintenir la position de monnaie de réserve du dollar. » (La Chine menace de « l’option nucléaire, » la vente du dollar par Ambrose Evans-Pritchard, Telegraph de Londres, 9 août 2007]

    Si les USA poursuivent avec les sanctions prévues pour faire réévaluer la devise chinoise, « la Banque Centrale Chinoise sera forcée de vendre les dollars, ce qui pourraient mener à une dépréciation massive du dollar. »

    Si les marchés financiers occidentaux sont assez intelligents pour comprendre le message, les taux d’intérêt US monteront sans se soucier de toute autre action de la Chine. En ce moment, la Chine n’a pas besoin de vendre une seule obligation. En un instant, la Chine a fait comprendre que les taux d’intérêt US dépendent d’elle, pas de la Réserve Fédérale.
    .......

    http://www.alterinfo.net/Oncle-SAM,-votre-banquier-vous-avisera-maintenant_a10388.html?PHPSESSID=38782bf1085246b77b14088b6f9b1230

    des parieurs unanimes ?

    Les idiots de Wall-Street se sont- ils tirés une balle mortelle dans le pied ?

    Market prices near 100% odds of September rate cut : analysts
    By Nick Godt
    Last Update : 10:22 AM ET Aug 9, 2007

    NEW YORK (MarketWatch) — The market is now pricing in nearly 100% odds that the Federal Reserve will cut interest rates by the end of September, analysts at Action Economics said. Following news that French bank BNP Paribas suspended three funds due to a lack of liquitity, Fed fund futures, which price the odds of moves in the central bank’s key rate, rallied amid safe-haven moves, Action Economics said. The result is that the market "now show a 25 basis point rate cut by next month with nearly 100% probability, with another 25 basis cut seen as increasingly likely by the end of the first quarter [of next year]," it said.

    http://www.marketwatch.com/news/story/market-prices-near-100-odds/sto

    traduction automatique web :

    Les prix du marché approchent de 100% cote de réduction des taux de septembre : les analystes
    Par Godt d’Encoche
    Durer la Mise à jour : 10:22 EST ET août 9, 2007

    NEW YORK (MarketWatch) — Le marché évalue maintenant dans presque 100% cote que le Federal Reserve Board coupera des taux d’intérêt d’ici la fin de septembre, les analystes à la Science économique d’Action ont dit. Les nouvelles suivantes que la banque BNP Paribas français a suspendue trois fonds en raison d’un manque de liquitity, les avenirs de fonds de Federal Reserve Bank, qui évaluent la cote de mouvements dans le taux de la banque centrale clée, raillé parmi les mouvements de refuge, la Science économique d’Action ont dit. Le résultat est que le marché « montre maintenant une 25 réduction des taux de point de base par le mois prochain avec presque 100% probabilité, avec encore 25 coupure de base vue comme de plus en plus probable d’ici la fin du premier trimestre [de l’année prochaine], » il a dit.

    les visionnaires :

    Tsunami financier 2007-2008.

    http://www.belkhayate.ma/fr/article_mois.php

    El Mostafa Belkhayate

    Marrakech, 03 Avril 2007

    le calendrier : par Krista Hughes

    Reuters 10.08.07 | 17h14

    FRANCFORT (Reuters) - Les banques centrales en Europe seront probablement amenées à suspendre leur cycle de hausse de taux tandis que la Fed américaine commencera peut-être à baisser les siens pour tenter de contrer la crise actuelle des marchés du crédit, estiment vendredi des professionnels.

    Les investisseurs ont revu en forte baisse depuis jeudi leurs pronostics en matière de tours de vis monétaires dans la zone euro et au Japon, la propagation de la crise du "subprime" américain aux autres secteurs économiques et hors des États-Unis faisant craindre pour les perspectives de croissance mondiale.

    Les banques centrales sont venues à la rescousse des marchés financiers, injectant jeudi et vendredi plusieurs milliards d’euros et de dollars dans le système bancaire pour calmer les craintes d’un tarissement des liquidités.

    Ces inquiétudes ont conduit les Bourses européennes à effacer désormais tous leurs gains de l’année, ce qui profite aux marchés obligataires. Certaines Bourses ont abandonné plus de 10% par rapport à leurs plus hauts de 2007, l’indice de référence MSCI World se retrouve ainsi en baisse de 4,4% en ce début de second semestre, tandis que l’aversion ambiante au risque a permis au yen de regagner plus de 4% contre le dollar depuis le début du mois.

    Dans ce contexte, l’évaluation de la probabilité d’une nouvelle hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) le mois prochain à 4,25% est tombée à moins de 50%, contre 70% au début de la semaine, et celle d’un durcissement au Japon est passée de 70 à 35%.

    Le marché a également tiré un trait sur l’hypothèse d’une hausse supplémentaire dans la zone euro à 4,5% en 2008.

    Certains observateurs précisent toutefois qu’il est encore trop tôt pour faire de même avec la hausse à 4,25% attendue lors du Conseil des gouverneurs de la BCE du 6 septembre, la situation des marchés financiers évoluant si vite qu’il est difficile de faire dès aujourd’hui de tels paris.

    LA NORVÈGE EN PREMIÈRE LIGNE MERCREDI

    Les marchés ont par ailleurs déjà révisé en forte hausse, à 75%, les chances d’une mesure de détente monétaire aux États-Unis. En outre, la probabilité que la Fed puisse baisser ses taux sans même attendre sa prochaine réunion de politique monétaire, le 18 septembre, est désormais estimée à 33%.

    Les analystes se disent aussi que les turbulences actuelles ont fragilisé les arguments d’autres banques centrales en faveur d’une poursuite des hausses de taux au cours des deux prochains mois, que ce soit en Angleterre, en Suisse ou au Canada.

    "Les déclarations les plus récentes de ces banques centrales ont laissé entendre qu’un resserrement monétaire restait toujours d’actualité", précise David Mackie et Bruce Kasman, économistes chez JP Morgan.

    "Cependant, il est préférable maintenant d’envisager ces déclarations avec prudence au vu des derniers développements sur les marchés financiers, la poursuite des turbulences étant tout à fait capable de modifier relativement vite l’attitude des banques centrales", précisent-il.

    La Fed estimait mardi, après avoir opté une nouvelle fois pour le statu quo monétaire, que la dégradation des conditions sur les marchés du crédit et la volatilité des places financières représentaient bel et bien un risque pour la croissance, mais que pour l’heure une expansion modérée de l’économie resterait sur les rails.

    Les banques centrales se retrouvent cependant confrontées à un nouveau dilemme, déchirées entre leur combat contre l’inflation, qui explique le cycle actuel de resserrement monétaire ou le statu quo de la Fed, et la nécessité de maintenir sur les marchés un niveau suffisant de liquidité pour assurer leur bon fonctionnement.

    Le premier test viendra de Norvège, où la prochaine réunion de la banque centrale sur ses taux est programmée pour le 15 août, une occasion pour les économistes de vérifier si le discours des autorités monétaires a évolué au fil de la crise.

    La Banque du Japon se réunira ensuite les 22 et 23 août.

  • Je ne suis pas "économiste", mais je pense avoir du bon sens, celui qui consiste à s’informer et à recouper largement et précisément les infos, avec un QI qui dépasse très certainement celui du hamster, on arrive modestement à naviguer dans ces eaux que bons nombres de dirigeants ont voulu très troubles : celui de la Haute Finance et de sa "Gouvernance" !!!

    Le présent article s’arrêtera au rôle et à l’action de ces derniers jours de la BCE, ce qui intéresse la question posée.

    Je passe sur le rôle fondamental de la monnaie, de la création monétaire, du rôle des banques de dépôts et de prêts, seul le rôle des grandes banques d’affaires est intéressant à connaître dans la question posée.

    Sur la BCE, bien retenir ses fondamentaux :

    1)C’est avant tout un instrument politique choisit par les 13 pays fondateurs pour promouvoir le capitalisme des pays européens au niveau mondial et pouvoir "concurrencer", sur les bases internes et externes à l’EUROPE du "marché ouvert" (open market)
    ( voir les statuts du la BCE)

    2)La validité politique est donnée par le TRAITE de ROME, ART 108, sur l’indépendance de la BCE.

    La paranoia des responsables des BCN (Banques Centrales Nationales) en Europe et de notre très cher TRICHET, gouverneur de la BCE, c’est la maitrise de l’inflation dans tous les pays européens, leur arme fatale, le taux de base obligatoire des échanges monétaires entre grandes banques d’affaires, il est aujourd’hui autour de 4%.

    L’euro a pour "mission" de devenir, par sa valeur, une monnaie de réserve au plan mondial.

    Pourquoi maitriser l’inflation ?

    Dans le cas qui nous occupe, la source de l’inflation (des taux au départ) viendrait d’un manque de "liquidité" pour les échanges entre grandes banques au plan mondial, donc pour diminuer temporairement les tensions, la BCE et d’autres BCN ont mis des liquidités sur le marché monétaire et financier, en attendant d’y voir clair, pour se donner de la "visibilité" et rétablir la confiance, mot magique dans ce monde de requins !!!

    Seulement, aujourd’hui, on ne sait pas qui, des différents grands organismes bancaires nationaux et internationaux detient toutes les créances douteuses de la bulle immobilière qui n’est pas qu’américaine, elle est japonaise, australienne, allemande, française, irlandaise ETC...
    conséquences, personne ne veut plus prêter (à court terme) à personne, c’est la grande méfiance et le grand doute sur celui qui va entraîner l’autre dans la faillite,les montants réels de créances douteuses et les valeurs sur lesquelles elles sont garanties ne sont pas connus.

    Pour survivre à leurs investissements douteux auprès de clients insolvables en "temps normal" comme disent les "économistes", ces puissants organismes bancaires sont donc en train de prendre les économies de tous les pays développés en otage, c’est ce qui se met en place, y compris et essentiellement sur le plan médiatique.

    Conséquences directes de cette volonté de la BCE d’utiliser les masses monétaires comme elle le fait, elle masque sa propre responsabilité (qui est totale) dans la conduite des marchés monétaires européens, ainsi que celle des BCN.Contrairement à sonobjectif déclaré, ce processus engagé va accélérer l’inflation sur tous les biens pour l’ensemble des consommateurs des pays européens, ce que chacun peut commencer à voir depuis la mise en place de l’euro.

    Tous les phénomènes de dévaluations compétitives auxquels se sont livrées les économies américaines, japonaises et européennes ont été relativement masqués en europe par des gains de productivités qui ne peuvent plus exister aujourd’hui puisque les investissements dans la recherches et dans l’industries sont trop faibles depuis plus de cinq années.Cela c’est fait au bénéfice d’une financiarisation (en terme de gestion, de bilans comptables qui servent de références aux cabinets d’audits pour juger de la "santé"et de fiabilité de ces sociétés) des grandes groupes multinationaux qui font la loi.

    Le haut niveau de chômage maintenu partout dans les pays développés, masqués par des statistiques douteuses pour manipuler médiatiquement les opinions publics, est l’une des conséquences visibles de ces interventions économiques.

    C’est aussi toutes les manipulations à l’intérieur des grands groupes industriels par la permanence de mise en place de plans sociaux, de restructurations, de délocalisations ( qui d’ailleurs commencent à ne plus avoir de raisons économiques, mais uniquement financières à très court terme)

    A noter que toutes ces stratégies sont bâties sur la crédibilité de quelques cabinets d’audits internationaux qui ont déjà été fortement impliqués dans des faillites de très grosses multinationales américaines,et autres, ces faillites n’étaient que les signes avant coureurs d’autres faillites encore plus gigantesques à l’échelle internationale et d’une crise profonde de l’ensemble des économies capitalistes.

    Il est tout à fait réaliste ,en prenant l’ensemble des éléments du puzzle et en analysant leurs dynamiques, que les corrections actuelles sont les prémices d’une remise en cause durable du développement économique tel qu’il a existé dans les vingt cinq dernières années.

    Des valeurs et des principes de gestions nouveaux vont , de façon incontournable, apparaître,cela dans un chaos généralisé si cela va très vite et n’est pas relativement maitrisé au plan politique.

    Tout se met en place pour que 2008 et les deux années qui suivent soient des années de très grands troubles et de remises en question civilisationnelles.

    La recomposition et le déploiement capitalistique au plan mondial se heurte à des régles et des fondamentaux indépassables,les principes d’exploitations et d’aliènations des peuples qui régissent les développements actuels sont remis en cause partout.

    Deux mots clés : transparence, démocratie,au niveau des institutions financières, de la BCE, des entreprises.

    Il est peu probable que les dirigeants actuels, compte tenu de leurs responsabilités dans la conduite de "la catastrophe", puissent avoir la confiance de leur peuple dans un futur proche.

    JN55

    • Au sujet d’Enron, les documents ont malencontreusement disparus dans l’effondrement du bâtiment 7, le 11 septembre 2001. Comment gruger les petits porteurs et les instances financières sensées faire la lumière...

    • Au plus il y a du flouze, au moins est la valeur de ton flouze.

      Conclusion : deja a rien faire tu douilles l’ozeil pour le fric perdu aux usa.
      Qui a perdu le flouze aux usa, les prêteurs d’ozeil !

      Sisi, l’ozeil a mamy convaincu dans les six caves Bordeaux.

      Donc si j’ai bien pigé on s’est fait mettre 300 milliarrrds d’Euros ,par les Yankee et c’est pas les infirmiéres Bulgares qui vont remboursé.

      On s’est tous fait Niké par les yankee.

      Peinard quoi.
      Jef la brouille

    • j’ai mal j’ai mal....

      Quand les prêteurs perdent, c’est le peuple qui douille.

      C’est le fric du peuple qui est perdu’’ Nous peuples d’Europe’’

      Chantons tous comme lama , cocu mais cons tant, comme le sieur président !

      A nous les ardoises, aux yankee les Briques.

      Avec les saisis des immeubles a prix coutant manu militari des privées yankee vont devenir société de logement acquis gratos.

      Avec le fric de nos mamy’s qu’ils avaient niké a la liberation, héritage comment !

      jef la brouille, qui a mal savez vous ou ?

    • Les travailleurs yankees, comme les travailleurs européens, comme les travailleurs chinois sont dans le viseur des banques centrales en dévaluant brusquement l’ensemble des monnaies du monde de l’équivalent de dollars, d’euros créés à l’occasion de cette crise.

      C’est un impôt levé sur les peuples du monde pour sauver des groupes financiers privés de la banqueroute en leur fournissant de la monnaie à taux d’ami (je regrette , mais 4% ce n’est pas pour tout le monde. Et dans certaines zones du monde, 4% c’est moins que l’inflation, donc....)..

      Copas

    • Le capitalisme a oublié comment c’était du temps où il n’y avait pas de régulation.

      Je ne pense pas que la crise actuelle soit une grosse crise, ... Pour moi il y a eu une grande crise en 2000 qui a frôlé l’arrêt cardiaque à la "1929", il a été là moins une, mais ça n’a pas basculé dans le chaos. La baisse de valorisation des bourses avait été quand même entre 2000 et 2003 de plus de 10 000 milliards de dollars, et de 60 à 70% de baisse en 2003 au plus bas (Nasdaq, CAC 40, SP 500,...).

      Depuis 2000, le CAC 40 par exemple, n’a pas rattrapé ses niveaux de valorisation qu’il avait atteint alors. Allez jeter un coup d’oeil sur un graphique et vous verrez. La vérité d’un mouvement est dans son mouvement par dans les discours. Je suis tombé par un ami sur des courbes des indices boursiers des grands bourses, leur mise en relation avec les valorisations sous-jacentes (titanesques) indiquent que nous sommes entrés dans une ère excessivement dangereuse.

      J’ai l’impression que l’économie mondiale, ses bourses, ses matières premières et ses équilibres apparents entre les monnaies (un dollar lentement rapé comme du parmesan mais conservant l’essentiel) vont connaitre une poursuite de l’orgie haussière pendant quelques années avant plongeon, après la répétition de ces derniers jours.

      Ouf ! Encore 3 ans .....

      Damned mon parachute !

      Copas

    • Mais ces 203 Milliards d’euro (sans s) ont ils été "injectés" à fonds perdus ?

      On est en droit de demander des comptes à la BCE et dare dare... ! ça, ça serait faire de la politique. Un grosse manif, un gros mouvement là dessus ce serait un drôle de truc...

      A moins... à moins que l’on considère que sauver le capitalisme ç’est très important... plus important que nos vies !!!

      Il faut que le PCF donne des explications rationnelles là dessus, je veux comprendre. et c’est pas le texte à la Diafoirus de RUE89 qui éclairera sur la réalité du tour de passe passe.

      Merci à l’économiste qui va se réveiller du long silence dans lequel il s’était enfermé.

      Jacques POTIER

  • " Je ne pense pas que la crise actuelle soit une grosse crise, ... Pour moi il y a eu une grande crise en 2000 qui a frôlé l’arrêt cardiaque à la "1929", il a été là moins une, mais ça n’a pas basculé dans le chaos."

    En clair, l’attentat du 11 septembre 2001 avec ses conséquences guerrières, a évité au capitalisme le plongeon dans une crise financière pire que 1929.

    Mon cher Copas, tes paroles, rapprochées de celles d’un autre commentaire sur la disparition miraculeuse de tous les documents relatifs à l’affaire Enron dans l’écroulement du bâtiment 7 lors de l’ attentat du 11 septembre 2001 confirme que ce fut un attentat purement américain et que ce malheureux Français Messaoui , emprisonné pour une histoire de visa au moment des faits, est le seul à payer, comme le fut Lee Oswald lors de l’assassinat de Kennedy, pour des faits dans lesquels il n’a pas la moindre responsabilité. Curieux que le ministère français des affaires étrangères n’ait rien fait pour défendre son jeune ressortissant provocateur et mythomane . Evidemment , sa famille n’était pas française de souche. Tout le monde en France se fiche totalement de ce jeune homme condamné pour rien à finir ses jours dans l’isolement le plus total d’un quartier de haute sécurité d’une prison américaine .

    • Dans les deux tours se concentraient beaucoup de très grands groupes financiers (dont certains ont été décapité d’ailleurs), des hiérarchies assemblées là comptaient beaucoup d’acteurs de la spéculation mondiale.

      Pour la question des courbes des cours, les grandes bourses mondiales avaient plongé dans le vide à compter de Mars 2000, le Cac 40 était dans sa 2eme phase de baisse à 34% sous son niveau le plus haut (les chartistes diraient sa 3e vague) , et c’est vers la fin de cette 2eme phase de baisse qu’eurent lieu les attentats.

      Il y eu ensuite une 3e phase de baisse (ou 5eme vague) qui a amené le CAC 40 à 60% sous ses plus hauts pour aboutir à un retournement en 2003. Les attentats ont donc eu lieu à un peu plus de la moitié de la baisse colossale et n’ont pas préludé un retournement (celui-ci a eu lieu en mars 2003 (voir ce qui c’est passé à cette date....).

      Donc -60% en tout et en 3 ans pour le CAC 40, l’impact des attentats là dedans est de 4 ou 5%, rien, ou pas grand chose.

      Ces constatations visuelles indiquent plusieurs choses indéniables :

      1) les attentats du 11 septembre n’ont pas eu d’impact sérieux sur les bourses mondiales, ni dans un sens ni dans l’autre (malgré l’adrénaline, malgré le fait que les banques centrales européennes et asiatiques sont intervenues massivement pour injecter des ....liquidités ! ah....), du moins un impact insuffisant (par contre ce fut une aubaine politique pour certains, mais c’est une autre histoire).

      2) Ils se sont situés au milieu d’une puissante et violente vague de baisse . Pour l’hypothèse de vente massive d’actions avant et en relation avec l’attentat, il faut rappeler qu’une première et très violente baisse mondiale des bourses avait eu lieu dans l’hiver 2000-2001 sans le bout du nez d’un attentat. Il n’est donc loin d’être prouver qu’il puisse y avoir relation entre la nouvelle bascule dans le vide des bourse mondiales en fin aout et début septembre 2001 et les attentats.

      3) ceux qui prétendent que les attentats ont provoqué une chute des bourses doivent limiter les boissons alcoolisées et nettoyer leurs lunettes. Cela a été une vaguelette à l’intérieur d’une grande vague à l’intérieur d’une gigantesque dégringolade.

      4) Prenez une calculette, évaluer la valorisation du CAC40 (on multiplie le nombre d’actions par leur cours pour chaque entreprise et on additionne le tout) et calculez ce que ça fait en picaillons -60% , et ouvrez la fenêtre pour respirer l’air ... C’est fastoche et instructif , on trouve tout le nécessaire sur le net....

      5) reproduisez les calculs pour les autres grandes bourses et vous verrez que c’est au delà de 10 000 milliards de dollars de baisse de la valorisation des entreprises dans le monde qu’il s’est agit entre 2000 et 2003. De quoi être terrifié sur ce qui a failli se passer. Et à comparer aux 200 milliards d’euros injectés ces deniers jours par la BCE.

      6) A la réflexion on peut établir une hierarchie se présentant ainsi :

      a) les Mickeys style Sarkozy bataillant toute une nuit à maquignoner avec des Libyens pour trouver 500 millions d’euros de cash finalement avancés par le Qatar (évidemment si on a enlevé la carte de crédit de Cecilia !). Bref un joueur de billes qui n’a même pas les caramels pour acheter des billes en terre cuite.

      b) La BCE allongeant dans le moteur 200 milliards d’euros (400 fois plus que l’argent emprunté par le Mickey hexgonal) .

      c) 10 000 milliards de dollars de baisse de valorisation des bourses mondiales entre 2000 et 2003, 50 fois + que le biotox de la BCE.

      d) les 160 000 milliards de dollars représentant la valorisation des biens mobiliers dans le monde d’après l’estimation d’un journal financier français qui se targue de sérieux . Donc si cela est vrai on bondit de nouveau d’un facteur 16. Ce qui relativise le héros cosmoplanétaire qui bouffait des hamburgers et des hot-dogs avec Bush pendant que la BCE essayait de s’occuper des choses sérieuses.

      Décoiffant non ?

      Ca aide à comprendre que sarko bataille pour la transparence des fonds financiers dans le monde.

      Car il n’a aucun moyen de faire plus que de demander gentiment de juste savoir ce qui se passe.

      Et même ça il n’y arrivera pas.

      Ne parlons pas d’avoir contrôle, ils ont pété tous les moyens de contrôle, ils ne sont capables juste que de rançonner les travailleurs....

      7) Revenons à nos moutons..... et de mes pérégrinations sur le net de ce qu’on peut trouver comme infos et comme faits....

      Donc le mouvement s’était inversé en Mars 2003, et que se passe-t-il en mars 2003 ? Hum... Si le 11 septembre 2001 a eut un impact négligeable sur les bourses mondiales (70 milliards de dollars en assurances pour le béton cassé qu’on compare aux valorisations dont j’ai parlé, me souvient plus des liquidités avancées par les européens et les japs mais ça doit se trouver), par contre une bonne guerre comme celle d’Irak a été le déclic déclencheur d’un retournement massif des bourses mondiales.

      Ainsi, et depuis le début de la guerre d’Irak la CAC 40 s’est ré-apprécié d’une centaine de % (baisse de ces deux dernières semaines comprises), vive St Bush le saint protecteur des actionnaires. Dégivrant tout ça hein ?

      Dans quel scénario est-on ? Soit ce qui se passe actuellement est l’indice d’une nouvelle baisse de gigantesque ampleur (qui se déclinera en phases diverses, avec chocs et désordres provoqués ou pas) soit ceci n’est qu’un hoquet de la remontée, en sachant que si ce n’est que ça , la note sera infiniment plus salée dans quelques années quand toutes les bulles seront mures en coeur.

      Pas d’état mondial, pas de guerre sérieuse à faire permettant de retailler dans le vif et de redistribuer les cartes. Concasser l’Irak, gaver la clique bushienne corrompue de marchés protégés c’est largement insuffisant pour redémarrer et dépasser les contradictions accumulées.

      Copas

  • Aujourd’hui 16 aout, la dégringolade continue et les banques centrales alimentent généreusement les opérations en cours !!!

    Tous les petits et moyens porteurs doivent être en vacances, c’est pour cette raison que les valeurs ne descendent pas plus, seuls,ou presque, "les institutionnels" interviennent.

    Attendons la semaine prochaine pour assister au grand spectacle cupide des spéculateurs, ces charognards des valeurs créées par tous les exploités, délocalisés, restructurés payés au minimum vital !