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Quelques notables créent un nouveau parti tous seuls sans les citoyens !
Publie le jeudi 14 février 2008 par Open-Publishing6 commentaires
Quelques notables créent un nouveau parti tous seuls sans les citoyens !
Certains ne perdent pas de temps pendant que d’autres sont dans les luttes et dans la campagne électorale avec les citoyens.
Un nouveau parti à gauche
Les socialistes Paul Quilès et Marie-Noëlle Lienemann ont annoncé la naissance prochaine d’une nouvelle formation politique : le Parti de la Gauche.
http://www.lepartidelagauche.fr
Par Rue89
Le sens de la démarche
Par Paul Quilès - Marie Noëlle Lienemann
Chers amis, chères amies,
Comme vous, nous ne nous résignons pas. Comme vous, nous constatons que, depuis l’élection de N. Sarkozy, la gauche apparaît groggy, incapable d’exprimer ce que pourrait être son avenir. Peut-on d’ailleurs parler de « la gauche », alors qu’à l’évidence, coexistent plusieurs « gauches » (les partis traditionnels, la LCR, les associations alter mondialistes, les clubs….), peu disposées à communiquer entre elles, au-delà de la préparation d’actions ponctuelles ?
Cet éclatement conduit à l’impuissance et donne le sentiment que, face à la politique brutale et décomplexée de la droite, les forces de gauche sont presque résignées.
Les victoires espérées aux prochaines élections locales (municipales et cantonales) sont importantes. Elles permettront de sanctionner la politique de N Sarkozy, assureront un meilleur rapport de force social, et permettront aux équipes de gauche d’agir localement pour faire vivre nos valeurs. Mais, pour utiles qu’ils soient, ces bons résultats ne règleront pas la question centrale de la conquête du pouvoir d’Etat, indispensable pour changer la société et les conditions de vie de nos concitoyens. Le souvenir du succès éclatant de la gauche aux élections régionales de 2004 est là pour le rappeler cruellement !
Comment en est-on arrivé là ? Nous pensons que cette situation est la résultante de carences, dont certaines sont récentes, d’autres plus anciennes.
Il y a d’abord les carences politiques : confusion dans les analyses, sous-estimation de l’enjeu idéologique et culturel, assèchement du débat, incapacité d’arriver à des synthèses (ou même à des compromis dignes de ce nom), manque de stratégie crédible.
Il y a ensuite la question des leaders : des ambitions nombreuses et contradictoires ; la recherche prioritaire de la légitimité médiatique, plutôt que celle de la légitimité dans les partis et auprès des militants ; la volonté de conserver des pouvoirs dans les organisations existantes ; des détestations persistantes au sein des grandes organisations.
De plus, l’interférence permanente entre les débats de fond et les questions de personnes et de pouvoir, les premiers étant le plus souvent occultés par les seconds, empêche d’avancer. C’est ainsi que s’est créé un décalage grandissant entre les appareils et la base, qui, déçue, démobilisée, se laisse persuader qu’il faut trouver rapidement le leader- candidat qui fera gagner la gauche en 2012. Certains en arrivent même à considérer que c’est là la condition première à toute stratégie et même à toute réflexion en profondeur sur la nécessaire refondation.
Enfin, la confusion entre gauche et droite organisée par N. Sarkozy, mais parfois aussi entretenue à gauche, renforce le caractère inaudible de l’opposition : ralliement au gouvernement d’hommes et de femmes de gauche, confusion des idées, mélange des « références », hésitation à l’égard du centre…
Cette situation porte tort à la combativité de celles et ceux qui se réclament de la gauche. Elle est intenable, parce qu’il y a fort à craindre, si les partis de gauche ne changent pas, qu’ils se dévitalisent durablement, que leur faiblesse fasse le nid du populisme, que leur impuissance et leur décalage sociologique entretiennent un anti-parlementarisme dangereux.
Comme vous, nous pensons qu’il ne faut pas baisser les bras et se contenter d’écouter les grandes proclamations sans lendemain, qui minent un peu plus l’espérance. Parce que nous avons vécu avec intensité et passion les évolutions de la gauche depuis les années 70 et que nous connaissons son histoire, nous mesurons le danger de la situation actuelle, si un sursaut ne se produit pas.
Ce sursaut, nous pensons qu’il ne viendra pas de l’apparition d’un leader charismatique, qui rassemblerait et dicterait un projet et un programme annonciateurs de victoire. Nous sommes convaincus au contraire, comme beaucoup d’hommes et de femmes de gauche, que tout doit procéder d’une réflexion en profondeur sur les valeurs de la gauche. Animateurs du club Gauche Avenir, qui rassemble des militants issus des différentes composantes de la gauche, nous travaillons précisément à la rédaction d’une Charte de l’unité qui répondra à ce besoin de donner une base commune à l’analyse et au projet de la gauche.
Les convergences ainsi définies devraient alors permettre de donner une traduction institutionnelle à cette unité par la création du Parti de la Gauche, dont nous nous efforçons de préciser les contours dans le document qui suit.
Nous soumettons cette proposition à l’ensemble de la gauche, à ses organisations, à ses militants, pour qu’elle soit débattue, en espérant qu’elle contribuera à la reconstruction si attendue d’une gauche crédible et capable de gagner pour changer durablement la vie.
Messages
1. Quelques notables créent un nouveau parti tous seuls sans les citoyens !, 14 février 2008, 19:36, par BiggerBang
Je cherche encore où et quels sont les objectifs de ce nouveau parti !
Je trouve pas !!
Aidez-moi !
Non c’est bon ! J’ai trouvé yanapa !
BiggerBang
2. Quelques notables créent un nouveau parti tous seuls sans les citoyens !, 14 février 2008, 20:15
Pomper les voix des déçus du PS pour finalement s’allier avec aux élections peut-être ?
1. Quelques notables créent un nouveau parti tous seuls sans les citoyens !, 14 février 2008, 21:12
Un nouveau partenaire électoral, c’est MGB qui va être contente !
3. Quelques notables créent un nouveau parti tous seuls sans les citoyens !, 14 février 2008, 21:26, par La Louve
Et bien le voici le voilou le premier ballon sonde issu du CNR !!!
On ne vous avait pas vu arriver dis donc !!!!!!!
Je suis allée voir le site et les "textes de références" - accrochezvous, sponsorisés par "la fondation gabriel peri" de Robert Hue, avec en exergue dans les fameux "textes de références" une sorte d’apologie de ...LA SFIO !!!!!!!
Mais oui les amis, le fameux "congrès de Tours à l’envers", il arrive !!!
MORT AU PCF et VIVE LA SFIO !!!
J’ay crois même pas à ce que je viens de voir sur ce site....
PAs de souci, les capitalo peuvent dormir tranquilles (et les coco aussi..)
Merci Laurent pour cette précieuse info, je vais faire de beaux rêves !
La Louve
4. Un signal de désagregation du PS ..., 14 février 2008, 22:55, par Cop
Cette scission, si elle se confirme, n’est pas si anodine que cela.
Elle sanctionne le fait que des socialistes ont de plus en plus de mal à se retrouver dans un parti de + en + à droite. Elle confirme l’écartèlement que subit l’esprit social-démocrate. Celui-ci vole en éclat sous l’offensive de l’ultra-libéralisme qui ne tolère plus de demi-mesure, il éparpille le PS , entre ceux qui vont papouiller avec Sarko, ceux qui papouillent avec le MODEM, des factions d’appareil qui veulent continuer de leurs propres ailes , ceux qui veulent retourner au réformisme (qui serait déjà plus progressiste que l’orientation majoritaire actuelle), ceux qui se demandent comment et quand se tirer honorablement vers la gauche.
Le courant qui sort là traite de ceux qui espèrent sortir vers la gauche mais en continuant de vouloir allier l’eau et le feu, allier les bandits TCIstes et la vraie gauche, qui continue à perpétuer le rêve d’une gauche plurielle bis, d’une gauche prodiste.
La capacité à produire une ligne novatrice, porteuse d’une rupture avec la nomenclatura bourgeoise (la smala politique et étatique qui dirige l’UE) et le capitalisme, une logique apte à aider les travailleurs à s’organiser, se défendre contre une offensive sans débander de la bourgeoisie ressort d’une toute autre capacité.
Nos amis n’imaginent pas l’effort à faire, l’espace à traverser, croyant planter leurs tentes entre le huisme, la droite du PC, les chevenementistes, les verts de gris (à ne pas confondre avec les verts vrais) et autres espèces rares, il leur faudra bien traverser une immense plaine, remplie de fauves, pour rejoindre le camps chaud et fraternel des travailleurs, celui qui court entre PC et LCR, alternatifs et LO, libertaires et verts de vert ...
La sortie sur la gauche du PS est une bonne nouvelle, mais la croyance de construire une alternative entre la gauche du PS et la droite du PC , c’est la croyance en un feu follet.
La raison en est toute simple : les évènements et la situation sont actuellement tout à fait cruels pour les courants politiques tièdes, pour les courants qui recherchent l’abri douillet d’une bureaucratie réformiste.
La situation est pourtant toujours favorable à la gauche de compromission (comme avant l’arrivée de sarko) avec une droite affaiblie, butant sur une impopularité de plus en plus manifeste. La rupture, maintenant, avant des élections mérite qu’on s’y arrête.
Ce courant est initiateur d’autres fractures dont certaines seront peut-être + prometteuses.
Il affaiblit le social-libéralisme et c’est bien.
Si il veut servir à quelque chose de + il lui faudra bien se dépouiller de tout ce qui fut néfaste dans l’autonomisation d’une couche politique particulière par rapport aux travailleurs, travailler avec modestie au socialisme, le vrai, celui qui apporte la liberté et le pouvoir aux travailleurs.
j’ai des doutes.
Le principal reste entre l’âme du PCF et les communistes de LO , de la LCR, des verts non TCIstes, ....,
1. Un signal de désagregation du PS ..., 16 février 2008, 08:20, par GGrun
Ex parti de l’ex gauche
aurait du titrer Quilès( "tendresse" en 1983) premier libéral-social français qui a privatiser un service public : le téléphone.
Alors sorti à gauche du ps ? ni sorti ni à gauche.
La preuve a été faite par les "ré" du pc qui sont toujours élus par le ps et gère "responsablement " de plus en plus "libéralismement" avec ps, alternatifs et autres verts de couloirs contre la base de leurs partis.
Allez, on reprend les vrais débats : un nouveau parti, comment ?, sur quoi ?, avec qui ?
GG