REVOILA LEVALLOIS

La Presse de la Manche travaille l’opinion du nord cotentin dans un sens conservateur tendance réaction douce avec autant de pugnacité que le raz Blanchard bouscule les bateaux qui passent le bout de la HAGUE.
Pièce maîtresse dans la mise en musique d’une doxa conforme au pouvoir en place la Presse de la Manche a la chance de posséder une de ces plumes locales qui font le charme des presses régionales.
Conseiller régional UMP, dans l’opposition en Basse Normandie, , JEAN LEVALLOIS aurait pu cesser de sévir si la vague rose des régionales n’avait mis fin au rêve d’une sous présidence obtenu pour bons offices répétés à la cause populiste droitière.
Las, après avoir subi la colère des grévistes en 2003 suite à un édito d’insultes mémorable (ce qui lui avait valu l’insupportable disgrâce de devoir céder pour un jour la place de l’édito aux subversifs enseignants), après avoir parlé en JUILLET 2005 de l’infanticide commis par les français contre l’EUROPE qui expliquait selon lui que nous n’ayons pas les jeux, Jean Levallois frappe une fois encore.
L’extrait ci dessous est tiré de son éditorial du dimanche 19 mars 2006.

"La tentation est toujours grande aux soirs de manifestations réussies de sombrer dans la fascination du nombre.
Est-ce que le nombre est déterminant ? Un million un million et demi, cela fait du monde c’est vrai.
Mais en 2002 combien de voix le seul M JO¨PIN a t-il recueilli au soir du premier tour ? Un beau chiffre. Ce qui pourtant ne lui permettait pas de se maintenir au second tour. Comme quoi, un grand nombre ne suffit pas toujours.
Hier tandis que la marée montante des manifestants remplissait les rues de France, 50 000 serbes à Belgrade acclamaient le dépouille de Milosevic. Ils n’étaient plus que 2000 l’après midi à manifester contre l’ancien président serbe à l’origine du nettoyage ethnique. Puisqu’ils étaient plus nombreux, sont ce les 50 000 qui avaient raison ? "
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Quand il n’insulte pas le mouvement social, la triste plume accumule les formules ineptes et les démonstrations absconses. D’une certaine façon il est une drogue douce qui nous coule dans une torpeur indolore où les mots se succèdent comme autant d’hosties.
Mais quand il y a le feu à la plaine, il devient ce pourfendeur qui depuis son bateau amiral lance des pétards mouillés.
Si le gouvernement perd cette fois encore, ce ne sera pourtant pas faute d’avoir pu compter sur un si fidèle relais.