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Ras le bol ! Nicolas Sarkozy fait campagne avec notre argent

Publie le lundi 22 janvier 2007 par Open-Publishing
9 commentaires

Le candidat-ministre déjà omniprésent dans les médias, n’hésite pas à utiliser les moyens d’état pour mener sa campagne. Et la démocratie, Monsieur le ministre ?

"Quitter le ministère, pourquoi ?" C’est la réponse que fait Nicolas Sarkozy à tous ceux qui lui demandent si, une fois désigné candidat de l’UMP le 14 janvier, il abandonnera ses fonctions place Beauvau. Pour le président de l’UMP, être ministre de l’Intérieure et de l’aménagement du territoire, c’est "tout bénéf". Il bénéficie des services d’un ministère lui permettant d’être "homme le mieux informé de France", mais également des moyens d’état. Deux avantages qui sont loin d’être négligeables lorsqu’on mène une campagne électorale. Et c’est bien là qu’est le problème. Car cette question touche au fonctionnement démocratique de la campagne électorale. Déjas la bipolarisation à outrance de la vie politique au travers du prisme médiatique entraîne des dérives inquiétantes.

Comme le démontrait "l’humanité", entre le 1er et le 29 décembre, le président de l’UM et la candidate PS ont trusté les chaînes de télévision. Mais le président de l’UMP dispose d’un avantage supplémentaire en tant que ministre : ses apparitions ne sont pas comptabilisées comme étant de l’UMP. Ce qui permet à d’autres ténors sarkosystes d’occuper l’antenne pour faire la campagne de leur président. A cela s’ajoute l’utilisation plus que soumise à caution des moyens d’état. Des moyens que le président de l’UMP met largement à contribution. Ainsi, lors de sa récente visite en Corse, un avion ministériel a été mis à la disposition de la presse, deux élicoptères Super Puma pour transporter les journalistes, sans oublier l’hélicoptère spécial du ministre et de son équipe. Officiellement, c’est le ministre de l’Aménagement du territoire qui était en déplacement, pourtant, ses différentes interventions ressemblaient plus à de l’autopromotion qu’à des discours ministériels.

Il en est de même des annonces qu’il a faitent concernant l’Île de Beauté. Dominique Bucchini, président du groupe communiste et républicain à l’Assemblée de Corse, souligne que "Nicolas Sarkzy n’a annoncé que des choses que nous savions déjà. Notamment le programme exceptionnel d’investissement décidé par... Lionel Jospin, qui représentait 14 milliard de Francs sur 14 ans." Pour l’élu communiste, qui a décidé avec ses amis de ne pas participer à la mascarade sarkozyste, imité en cela par les parlementaires PRG, "Nicolas de Neuilly a simplement fait un nouveau show médiatique et démagogique devant ses amis. Il a utilisé la Corse pour faire sa campagne. C’est une simple opération politicienne financée par les deniers publics".

Une opération qui devrait se reproduire dans d’autres régions françaises, puisque le "candidat Sarkozy" entend bien continuer à profiter des avantages du "ministre Sarkozy".

Et ce, avec l’aval du premier ministre, selon lequel "il appartient à Nicolas Sarkozy de savoir, comme candidat intronisé par l’UMP, ce qui est le meilleur pour lui, ce qui lui donne le plus de liberté, ce qui permet d’aller d’avantage à la rencontre des français". Une non-prise de responsabilité de la part de Dominique de Villepin qui relativise sa "non-participation" au vote désignant Nicolas Sarkozy candidat sous prétexte que, "le président de la république ne s’étant pas prononcé, comme chef du gouvernement, je ne suis pas en mesure de participer au vote".

Alors Jacques Chirac candidat ? Les Français semblent ne pas en vouloir, selon un sondage IFOP -"Journal du dimanche", 81% des Français disent ne pas le souhaiter. Le président de la République, en retardant sa décision à la fin du premier trimestre 2007, continue de garder la main et met la pression sur Nicolas Sarkozy. Peut être pour le pousser à la faute, espérant ainsi apparaître en recours.

Source : HD (semaine du 11 au 18 janv)
http://unautremonde.gauchepopulaire.fr

Messages

  • Il est évident pour tout le peuple français que par soucis de démocratie,il faut impérativement que Sarkosy ne cumule pas les fonctions de ministre et candidat.Ce n’est pas décent de se servir de l’argent de nos impots pour se faire de la PUB car nous sommes en 2007
    John

    • Vous avez raison Sarkozy fait déjà comme il veut - Il doit se considérer comme président -
      c’est vrai qu’il a l’aval de Villepin et surement d’autres - Mais même si je n’ai jamais voté de ma vie (j’ai 65 ans) à gauche, je ne veux pas d’un nain de jardin et encore moins d’un menteur dictateur - Ce petit mec plein de fric ne pense pas aux français qui ont du mal a joindre les deux bouts avec leur retraite - Car si il a encore le cul entre deux chaises dès qu’il sera assis sur son beau fauteuil de Président il ne fera qu’asseoir son pouvoir et cela au détriment des petites gens qui l’auront élus - Alors je vais voter pour qui ? Surement pour un qui aura 15% des voix mais ces voix la seront au moins propres (malgré ce que cela peut donner) - Car la Ségolène en cas de problème comme voila qq années donnera ses voix a Sarkosy et réciproquement - Marc de Lyon

    • Et vous croyez que le monsieur 15% va s’occuper des "petites gens". Monsieur 15¨% est encore pire que le félon sarko. Regardez les avancées sociales depuis 50 ans ? Aucune effectuée par la droite. Alors merci. VOTEZ UTILE, et VOTEZ SEGOLENE
      Patze

  • quel est le ministere responsable des elections ?

    qui c’est qui va aller a davos pour rencontrer les geants de la planete en leur disant qu’ils ont besoin de lui a la tete du pays ?

    qui c’est qui va se prendre les votes electroniques ?

    qui c’est qui va surement passer a 50.01 contre 49.99 ?

    qui va croire en tout ca ?

  • C’EST BIEN VRAI !

    Il va falloir lui demander des comptes là-dessus, car on se croirait revenu du temps de Napoléon III "le petit"...
    Il est ministre et il utilise sa fonction pour faire campagne et abuser des médias, ce qui ne met personne à égalité...
    Que fait-on pour dénoncer çà et obtenir une action "d’égalisation forcée" ?

    NOSE DE CHAMPAGNE

  • Lorsque Nicolas Sarkozy se déplace en Corse, c’est bien en tant que Ministre de l’Aménagement du Territoire, et pas comme candidat à l’élection présidentielle.
    Nicolas Sarkozy s’est vu confier une mission par le Président de la République, assurer la sécurité des Français, quels qu’ils soient et où qu’ils se trouvent sur notre territoire. Dépositaire d’un projet de loi qui n’a pas encore été voté par le Parlement, il est logique qu’il reste à son poste, au moins jusque là.

    • C’est scandaleux de constater l’attitude arrogante de sarkozy de défier les français .Pauvres français qui ne voient pas clairs et sont meme très aveugles pour l’avenir de la france Aucune ambiguité sur la candidature de Ségolène.Votons utile sinon la situation de 2002 se reproduit et nous pourrons pleurer encore comme nous le faisons depuis 5 ans devant cette france sacrifiée par ce gouvernement orgueilleux et sans valeur .Au fait sarkozy payait-il l’isf il y a 2 ans étant propriètaire d’un hotel particulier à neuilly de 2 000 0000eoros ?

  • Je croyais que, selon la loi, c’est au Président de la République et au Premier ministre, chef du gouvernement, de désigner ou de rappeler les ministres. Ce n’est donc plus à Sarkozy de décider seul, mais à la tete de l’Etat de prendre ses responsabilités. Si MM. Chirac et de Villepin ne le font pas, c’est quand meme un peu de leur faute si le nain énervé est toujours à son poste, ayant la haute main, entre autres, sur les renseignements généraux et autres services, qui lui donnent de si grandes possibilités de surveillance et d’action (en sous-main) contre ses rivaux (pour ne pas dire ennemis)... Diana.

  • et s’il était déjà trop tard pour enrayer la belle machine à mensonges. la fusée a déjà pris de l’altitude et seul chirac peut actionner la marche arrière, mais il n’appuiera pas sur le bouton.
    que nous sommes petits avec notre droit de vote et nos intentions sondées à l’heure des repas.
    un petit président pour un petit peuple, c’est tout ce que nous méritons et nous y allons tout droit.
    il y a certainement pas mal d’anciens trés contents de ne plus être parmi nous.