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Récré sur l’air de "L’homme de Cromagnon"

Publie le vendredi 21 novembre 2008 par Open-Publishing

Ben oui, bien obligés d’inventer, les p’tits scouts :

LE CROQUEMITAINE

C’était au temps d’la préhistoire
Le 11 Septembre 2001
Vint au monde un être bizarre
Proche parent du Croquemitaine
Assis par terre, enturbanné
Barbu comme il n’est pas permis
Il allait conquérir la terre
C’était Oussama Ben Laden !

REFRAIN

Le vilain Croque
Le Vilain Mi
Le Vilain Taine
Oussama Ben Laden
Ah, ce n’est pas du bidon
Le vilain Croquemitaine
Oussama Ben Laden !

Quand il eut bien rendu service
A son Grand Oncle ami du vice
L’oncle proposa une mission
La Tante avait besoin de lui
Sans cravatte et sans pantalon
Sans même bouger de son tapis
Il allait conquérir les ondes
Il céda à la tentation !

Les p’tits enfants en eurent peur
Et les Grands connurent la terreur
Des explosions qui les tuaient
Dans le métro ou au marché
A la radio et aux infos
A la télé dans les journeaux
On disait partout que l’auteur
C’était Oussama Ben Laden !

Si ses fidèles étaient nombreux
A la surface de l’univers
Ils étaient fourbes et pervers
Cachés sous des vêtements divers
Ce pouvaient être un neveu
Ou un voisin, ou l’épicier,
N’importe qui de l’entourage
Pouvait très bien avoir la rage !

Pour tenter de s’en protéger
On construisit des murs, des cages
Tout être humain pas assez sage
Y était aussitôt enfermé
Isolés, torturés, bannis
Interrogés de longues années
Tous disaient qu’ils n’avaient rien fait
Parmi ceux qui en réchappaient !

On fit fondre les biens des gens
Pour en construire des fusées
Afin d’aller assassiner
Tous ceux qui auraient pu l’cacher
Tous les pays de l’Orient
Tous les pays des Indigènes
Furent rasés sans qu’on l’y trouve
Ou est donc le Croquemitaine ?

Il continue à s’mer la Haine
La Peur, la Misère et la Faim
A faire obeir les enfants
Et personne ne n’en voit la fin.
Bien qu’il soit un Grand Terroriste
Il n’est même pas sur les listes
Du FBI qui les piste
Et doit l’confondre avec le Christ !

Le début de la chanson originale :

Et la fin, c’était quelque-chose comme :

"Vraiment qu’nos descendants sont bêtes
D’avoir inventé le travail !"