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Réflexion du compañero Fidel : LE ONZIEME PRESIDENT DES ETATS-UNIS

Publie le vendredi 23 janvier 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

de Fidel Castro Ruz

Mardi dernier, le 20 janvier 2009, Barack Obama a été investi à la tête de l’Empire en tant que onzième président des États-Unis depuis le triomphe de la Révolution cubaine en janvier 1959.

Nul ne pourrait douter de sa sincérité quand il affirme qu’il fera de son pays un modèle de liberté, de respect des droits de l’Homme dans le monde et de l’indépendance des autres peuples. Ceci dit sans vouloir offenser qui que ce soit, bien entendu, hormis les misanthropes un peu partout dans le monde. Il a déjà affirmé sans ciller que la prison et les tortures cesseraient immédiatement sur la base illégale de Guantanamo, ce qui commence à jeter le doute chez ceux qui rendent hommage à la terreur comme instrument inéluctable de la politique extérieure de leur pays.

Le visage intelligent et noble du premier président noir des États-Unis depuis leur fondation comme République indépendante voilà deux siècles et un tiers s’était transformé sous l’inspiration d’Abraham Lincoln et de Martin Luther King au point qu’il est devenu un symbole vivant du rêve américain.

Néanmoins, même s’il a surmonté bien des épreuves, Obama n’a pas encore affronté la principale de toutes : que fera-t-il très bientôt quand l’immense pouvoir qu’il vient de saisir s’avérera absolument inutile pour surmonter les contradictions insolubles, parce qu’antagonistes, du système ?

J’ai réduit la fréquence de mes Réflexions comme je me l’étais proposé pour l’année en cours, afin de ne pas embarrasser ni de contrarier les compañeros du parti et de l’Etat compte tenu des décisions qu’ils doivent prendre constamment face aux difficultés objectives découlant de la crise économique mondiale. Je vais bien, mais – j’insiste – aucun d’eux ne doit se sentir engagé par mes Réflexions éventuelles, ni par la gravité de mon état ni par ma mort.

Je révise les discours et les documents que j’ai élaborés tout au long de plus d’un demi-siècle.

J’ai eu le rare privilège d’observer les événements pendant très longtemps. Je reçois des informations et je réfléchis sereinement sur les faits. J’espère ne pas jouir de ce genre de privilège dans quatre ans, quand la première période présidentielle d’Obama aura conclu.

Fidel Castro Ruz

22 janvier 2009

18 h 30

Messages

  • Ma rencontre avec Cristina

    La conversation a duré quarante minutes. L’échange d’idées a été aussi intense et intéressant que je l’escomptais. Cristina possède de profondes convictions. Il n’y a pas eu de débat.

    Après sa conférence au Grand Amphi de l’université de La Havane, elle a répondu sans hésiter aux questions des étudiants, faisant preuve de talent et d’esprit de repartie.

    La rencontre de l’École latino-américaine de médecine a été émouvante : les chansons typiques d’étudiants d’origine paysanne guarani, s’accompagnant de leurs instruments traditionnels, ont donné une touche spéciale à la réunion. L’école lui a fait cadeau d’une blouse de médecin qu’elle a enfilée sur son tailleur-pantalon orange.

    Elle est partie de l’ELAM pour converser avec moi.

    Parlant des Etats-Unis, je lui ai dit combien le fait qu’hier, à midi, dix présidents étaient passés en cinquante ans par la Maison-Blanche sans avoir réussi, malgré le pouvoir immense de ce pays, à détruire la Révolution, était important et significatif pour Cuba, historiquement parlant.

    Je lui ai dit que je ne doutais absolument pas de l’honnêteté avec laquelle Obama, le onzième président depuis le 1er janvier 1959, exprimait ses idées, mais que, malgré ses nobles intentions, il restait encore de nombreux points d’interrogation. Je me demandais en guise d’exemple : comment un système gaspilleur et surconsommateur par excellence pourrait-il préserver l’environnement ?

    Nous avons abordé d’autres aspects de la politique nationale et étrangère de Cuba et de l’Argentine.

    La capacité de l’Argentine à produire des aliments et des produits industriels à partir d’une technologie de pointe est un facteur décisif pour son développement. Cristina a signalé les capacités d’ingénierie informatique dont disposent certains pays pour vendre sur le marché mondial, telle l’Inde qui présente un grand intérêt pour elle et qui est très avancée dans la création de logiciels.

    Cristina aime le travail auquel elle consacre tout son temps. Elle est toutefois capable de protéger ses droits quand elle se rend dans un autre pays, exigeant un certain nombre d’heures de temps libre pour faire de l’exercice et s’adapter, ce que tout le monde respecte.

    Fidel Castro Ruz

    21 janvier 2009

    18 h 30 •

    Encore enterré et encore ressuscité !

  • EXTRAORDINAIRES CEUX QUI LE SOIGNENT.DEPUIS LE TEMPS QU’ON LE DIT MORT !!!SI CA CONTINUE COMME CA,NOTRE FIDEL VA T-IL VOIR PASSER UN ONZIEME PRESIDENT U.S ?

  • Obama représente la droite française. Mc Cain, au delà des frites, est le MPF voire à la limite de l’extrême droite !!!

    La couleur de peau ne peut gommer l’engagement politique.

    Clinton a-t-il fait évoluer la face du monde ?

    S’il fait bon de rêver, ce n’est pas pour ce genre de représentant !

    Michel Allombert