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Rejet du plan Franco-Egyptien

Publie le jeudi 8 janvier 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

Des organisations palestiniennes basées à Damas, dont le Hamas, considèrent que l’initiative égyptienne en vue d’une trêve permanente dans la bande de Gaza "ne constitue pas une base valable", estime un responsable palestinien, Khaled Abdel-Majid, chef du Front de lutte palestinien (FLP).

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/le-hamas-rejette-le-plan-franco-egyptien/924/0/304902

Messages

  • De Gaulle a Londre.Une paix qui arrange seulement les nazillons.momo11

  • Vas te cacher "Le point", on t’as reconnu !

    Le message du titre, c’est "Vous voyez bien que le Hamas est un méchant qui ne veut pas de la bonne paix proposée par notre bon président et ses alliées Egyptiens" . "Le point" ne dira évidemment pas de qui sont alliés l’Egypte et la France.

  • Bon, faut pas rêver... c’est logique que le Hamas ne puisse accepter la proposition franco-egyptienne car elle relègue au dernier point des priorités le fait de négocier avec lui — ce qui peut vouloir dire jamais, pendant que la guerre et la répression se poursuit comme une guerre d’extermination de ce parti tant civil que "militaire" — mais on voit à ses armes et à sa stratégie que c’est une armée de résistance et avec de lourdes pertes humaines — et évidemement : de la population qui l’a élu.

    1/
    Alors que s’il y a un interlocuteur légitime pour réaliser la paix du côté palestinien avec l’offenseur vu les belligérants directement concernés de part et d’autre, résistance et armée d’occupation, c’est bien lui (non pas exclusivement, mais impossible de l’exclure comme il reste le parti de la résistance le plus représentatif et le plus visé, mais de plus démocratiquement élu pour gouverner mais spolié).

    2/
    Abbas n’est plus président légalement à partir de vendredi ; en fait je sais plus si le terme c’est demain ou la semaine prochaine ou la suivante mais bon, c’est pas par hasard non plus si le calendrier de l’agression israélienne a été choisi au moment du renouvellement de la présidence palestinienne (il ne pourrait donc pas se faire normalement, et cela permettrait un gouvernement intérimaire directement installé par israël justifié par la situation de guerre, et autorisé par la comunauté internationale (puisque finalement elle a admis de fait et donc permis tous les passages à l’acte d’israël depuis le 27 décembre) et donc la perte provisoire — sinon définitive — de la souveraineté du peuple palestinien.

    3/
    Il ne faut attendre aucune aide de la communauté des pays arabes pétroliers qui participent du système néo-libéral et boursier, car le brut a retouvé sa valeur depuis le début de cette guerre. Idem pour ce qui est des Etats-Unis aux mains des lobbies texans.... Et là franchement on peut vraiment se demander ce que pourra faire Obama sinon agir en politique intérieure, pour le reste il paraît otage de l’administration sortante et de ses ascendances (que l’on sait capables du pire quand une politique la contredit : Kennedy, Clinton aussi à un infiniment moindre degré de violence avec l’affaire Lewinski, qui a servi à installer la présidentielle suivante pour Bush et son lobby militaro-industriel et pétrolier : saoudien et israélien).

    La seule chose encourageante sur les questions de politique internationale c’est qu’Obama face au conflit au Moyen Orient n’a pas choisi un militaire, ni même un ancien cadre lié à l’administration des services secrets de Bush (le père) à la tête de la CIA, mais l’ancien secrétaire d’État de Clinton. Reste le Pentagone à la tête duquel rien n’indique de changement, et sachant que le Pentagone s’est vu plus ou moins confié de recentraliser les services secrets, suite à la guerre interne des différents services de renseignement et pendant la guerre d’Irak.

    4/
    La nouvelle donne vient de la Fédération de Russie avec la rétention du gaz en Europe, qui tombe à pic au moment de la présidence Euro-Tchèque laquelle justement en tant que gouvernement tchèque a engagé des accords avec Rice pour accueillir le bouclier des rampes de missiles américains dirigés sur la Russie, (scénario de reconstruction de la guerre froide), après la question géorgienne, et aussi au bon moment où les menaces sur l’Iran pourraient se réactualiser à la lueur du développement de la guerre israélo-américaine (car ça l’est) en Palestine — Gaza, Liban etc. Syrie et Iran.

    C’est une réplique pouvant être interprétée comme un embargo du gaz sur l’Europe, qui répond au renforcement du pacte euro-américain en commençant par sanctionner les anciens pays scissionnistes prêts à accueillir n’importe quelle nouvelle proposition millitaire américaine, en même temps qu’une mise au respect de l’UE à la politique extérieure réduite à l’OTAN plutôt que développée en diplomaties diverses, et enfin une façon de ne pas se mêler de ce qui se passe entre israël et la Palestine et les voisins, tout en ouvrant un front de diversion, une deuxième front, non miltaire mais économique, celui des ressources — en miroir de la façon par laquelle l’économie de Gaza a été réduite à l’économie du ghetto. En pleine crise financière c’est sûr que la pression du gaz est intelligente sur le plan local comme sur le plan international (si ce n’est avec l’inconvénient particulier, chez nous, qu’elle va servir de prétexte à EDF de développer les centrales EPR — qui avait abandonné la part de gaz brut de GDF, notamment le gaz algérien qui a été racheté par les russes il y a deux ou trois ans, au nom que la France miserait tout sur le projet nucléaire si cher à Chirac.

    Enfin, ce front stratégique de la Fédération russe en Europe installe aussi une diversion économique et une destabilisation des projets d’effort militaire du front euro-américain, et notamment français, sur les fronts de l’Afghanistan et du Pakistan.

    http://www.strategic-road.com/pays/pubs/alliance_rivalite_puissance_txt.htm

    Pour la stratégie de l’Asie du sud, il faut bien voir que l’allié économique et challenger de l’Inde étant la Chine, et les Etats-Unis ymanipulant un contrôle certain ou sinon par menaces sur le sous continent indien, (quant à la Chine c’est étrangement Negroponte qui vient d’être missionné à la place de Rice, donc on se demande vraiment par rapport à quel projet sinistre, vu la trace qu’il a laissée partout où il a été envoyé : pour obtenir un accord introuvable en menaçant d’une guerilla dans le sud de la Chine ?) , on voit mal comment les Russes se désintéresseraient pour leur part de l’Aghanistan (certain) ne serait-ce que pour des raisons de sécurité dans le cadre dela nouvelle guerre froide, et éventuellement du Pakistan (à voir si les américains justement ne s’en tiendraient finalement pas au Pakistan, en dépit des apparences, d’où le fait qu’ils y développent la guerre et l’exploitent dans leur rapport de domination avec l’Inde).

    Tout cela bien sûr regarde ce qui se passe actuellement de terrible au Moyen Orient.

    Quel poids pèse la Palestine dans la politique mondiale de l’Euro-Asie selon les nouveaux enjeux de la répartition du monde entre les deux anciennes grandes puissances de la guerre froide ? Là est la question nationaliste palestinienne de sortie de la guerre comme enjeu de la répartition du monde délocalisé, que Abbas était bien peu à même de faire jouer dans le dispositif complexe des contradictions, puisqu’il était assigné à résidence en quelque sorte (captif d’autres politiques que la sienne) ; ce le Hamas au contaire ne pourrait pas manquer de raisonner s’il veut sauver sa cause en faisant émerger la souveraineté palestinienne.


    Autres liens pouvant permetre de comprendre les enjeux miltaires (dits politique de Défense) à travers les stratégies (économiques) :

    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/

    http://www.diploweb.com/cartes/1.htm