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Après cinq ans d’un gouvernement de droite qui, avec diligence, a appliqué le projet du Medef et franchi toutes les lignes jaunes pour imposer une politique ultrasécuritaire, la gauche était presque assurée d’une victoire. Atout supplémentaire, avec le référendum du 29 mai, la victoire contre le CPE, l’explosion de colère de la banlieue, le débat politique retrouvait des couleurs. Des milliers de jeunes s’inscrivaient sur les listes électorales. Cet état d’esprit n’a pas changé.
Toutes les enquêtes d’opinion indiquent que les questions qui touchent la vie quotidienne et notamment l’emploi, le pouvoir d’achat, la protection sociale, les droits politiques et sociaux restent aux premiers rangs des préoccupations.
Au point de marginaliser les thèmes idéologiques cultivés par la droite, de l’insécurité à l’immigration, qui avaient pris le dessus en 2002. L’élection interesse, une grande exigence de débat sur les programmes se manifeste. Pourtant la campagne ne reflète en rien cet état d’esprit démocratique. Dans cette sorte de course de petits chevaux étalonnée par des sondages en rafale à laquelle on assiste, un scénario imprévu se dessine : un candidat de droite, Bayrou, se présente en favori.
Les débats de contenus s’efface et le choix proposé aux électeurs de gauche semble de plus en plus limité à une seule question : comment éviter l’élection de Sarkozy ? En réalité la campagne donne lieu à une offensive de la droite contre toute idée de transformer la société. La gauche a du mal à lui resister. Qu’est ce qui peut la relever ?
En premier lieu, il s’agit de mettre à jour le piège du système institutionnel avec en son coeur l’élection présidentielle. Il montre son incapacité à répondre aux besoins démocratiques quand les citoyens aspirent à un débat politique de contenu. Le quinquennat et l’inversion du calendrier qui fait procéder d’abord à la présidentielle et ensuite aux législatives ont poussé le système en farce démocratique.
On élit un homme ou une femme, ni une politique, ni une majorité. Et ce sera cette personnalité à qui ensuite il faudra donner une majorité pour qu’elle applique sa politique ! Celui qui se fond le mieux dans ces institutions est finalement Bayrou. Il se revendique sans programme, hors du système, sans majorité constituée d’avance. Voter pour lui, c’est signer un chèque en blanc. Hors ce chèque serait donné à un politicien de droite ultralibéral.
La gauche résiste mal à cette offensive de la droite et de ses deux candidats parce que la candidate du PS qui est présentée par les médias comme portant les couleurs de la gauche incarne la gauche du renoncement. C’est ce qui a déjà conduit à l’échec en 2002. MGBuffet veut « relever le gant de la gauche », « reprendre le flambeau ». Ces calculs politiciens – la recherche d’une recomposition passant par un effacement du PCF – ont empêché la gauche alternative de se rassembler sur une candidature et ça pèse.
Mais des citoyens, des élus, des syndicalistes, des acteurs de la culture, des militants engagés dans des pratiques diverses, se déclarent aujourd’hui convaincus que le projet et les propositions de la candidate de la gauche populaire répondent aux attentes. Ils n’ont aucune raison de le taire, de renoncer à leur choix. La campagne et le bulletin de vote MG Buffet sont indispensables pour contrer l’offensive de la droite et servir une victoire de la gauche.
sources :
Messages
1. Relancer la gauche (videos), 17 mars 2007, 14:01
Pour ma part, maintenant c’est décidé : je voterai Buffet.
1. Relancer la gauche (videos), 17 mars 2007, 14:56
Pour moi aussi je vote MGB mais en plus je suis chaque jour en
campagne pour faire connaître notre progamme et je me suis fixé
comme objectif d’en diffuse 1000 d’ici au début avril, je viens d’en
distribuer en une journée 200.
C’est ainsi que nous gagnerons au vote sur le nom de MGB,
Dès ce dimanche elle passe dans l’émission ripostes à 18H sur la
cinq et ce même jour au journal de 20 H sur France 2 et lundi soir
elle passe sur la 3 à 20H50 dans voter pour moi.
C’est aussi à partir du 19 mars qu’enfin tous les candidats auront
l’égalité du temps de parole et vous allez voir et les Français vont
enfin découvrir les propositions de notre candidate.
ALORS MAINTENANT SANS TARDER MUTIPLIONS NOS INITIATIVES DE
CAMPAGNE FAISONS PASSER DANS TOUTES LES VILLES D’ILE DE FRANCE
DES CARAVANES DE VOITURES SONO ANNONCANT LE MEETING DU
1er AVRIL A BERCY PARTOUT EMPLOYONS LES GRANDS MOYENS ET
COMBATTONS LES HOMMES DE DROITE LE PEN DE VILLIERS BAYROU
SARKOZY , FAISONS EN SORTE DE NOUS FAIRE ENTENDRE ET QUE
ROYALE S’ENGAGE A NE PAS GOUVERNER AVEC CETTE DROITE INCARNEE
PAR BAYROU QUI A VOTER TOUTES LES LOIS DE DROITE AVEC SARKOZY.
IL FAUT DEMOLIR BAYROU ET CES MENSONGES, IL N’A RIEN A VOIR AVEC
LE PEUPLE DE GAUCHE ALORS COMBATTONS LE AVEC TOUS SES AMIS DE
DROITE, AMENONS LES SOCIALISTES A PRENDRE POSITION CONTRE BAYROU.
Jean_Claude
2. Relancer la gauche (videos), 18 mars 2007, 00:19
Mais qu’est donc allé faire le PC dans cette galère d’élection présidentielle.La giffle subie par HUE en 2002( 3,35%) n’a pas servi de leçon .
Je résume :
1-en 2004 la droite prend une belle baffe aux régionale, et le PC en IDF par un large esprit d’ouverture parvieent à remonté à 7,5 % et à obtenir une bonne représentation au conseil régional même si certains alliés(C. VILLIER) s’avèrent des parteenaires peu fiables.
2- En depit d’une énorme pression médiatique la gauche antilibérale parvient à faire repousser sans bavures le TCE.Tout le monde y compris BESANCENOT a été obligé de reconnaitre l’apport décisif du PC et sa mise sans réserve au service de cette cause en ne cherchant en aucune façon à en tirer avantage.
3- 2006 l’echec du CPE où là encore l’union de la gauche anti libérale a joué avec efficacité
4-Mars 2007 on se dirige vers l’élection d’un président fachisant, les plans sociaux sur des fleurons de notre industrie se succèdent sans faiblir, et avec l’arrogance de ceux qui estiment ne rien avoir à craindre.Nous risquons de rentrer dans une des périodes les plus sombres de notre histoire d’après guerre.
Qui est responsable de ce désastre annoncé ?Le PC n’a-t-il aucun reproche à se faire ?Ne risque-t-il pas de dispaître lui même si MGB fait mois de 5%.Pour moi c’est l’ensemble des militants qui porte la responsabilité de cette situation et pas la seule direction , (encore qu’elle est fait preuve de légèreté en se lançant dans les collectifs unitaires sans la garantie écrite et formelle que les communiste y seraient traités à égalité avec les autres mouvements) car je considère,in fine, que presque tous nos alliés dans ce rassemblement se sont avéré sans foi n’y loi.
Aujourd’hui MGB peut dire qu’elle veut incarner la gauche populaire et antilibérale, mais pour l’immense majorité des gens elle reste la candidate du PC et toute la salive, que nous militants de base pourront dépenser à affirmer le contraire, n’y changera rien.
Politiquement,MGB était certe de loin celle qui avait le meilleurs profil pour cette élection.Mais elle ne représente finalement que le PC.
les militants du PC ,c’est à dire la base,qui ont approuvé démocratiquement la présentation de MGB comme candidate antilibérale au sein des collectifs, on beaucoup de mal à envisager que le parti ne puisse pas présenter un(e) candidat(e) à ce scrutin, alors que tout démontre chaque jour d’avantage qu’il ne fallait pas se méler à cette élection pourrie.
Les premiers meetings de la gauche antilibérale (CAEN GRENOBLE MONTPELLIER) on connu un succés retentissement innatendu, voire même stupéfiant pour certains.Il n’y a pas eu besoin de faire venir des cars de toutes les régions pour bourrer les salle.
En ne présentant pas de candidat à la présidentielle, le PCF en aurait tiré un grand prestige.
Je pense que les électeurs potentiels de la gauche antilibérale, ne comprennent pas top l’intéret à voter communiste à la présidentielle,alors qu’ils sont parfaitement conscients de ce que représente le vote communiste pour toutes les autres élections.
Mon rêve à moi c’était de voir notre MARIE GEORGE ministre du travail dans un gouvernement de gauche pour fiche en l’air les lois sur la sécu et les retraites de cette droite qui ne pense qu’au pognon, ou bien encore commissaire européenne pour aller stopper la démolition sociale à la quelle se livrent les fous furieux de l’utra libéralisme que sont les membres de la dite commission européenne
Ceci étant je vais continuer la campagne, en souhaitant me tromper totalement.
L.BOURSON militant PC LEVALLOIS