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Rencontre FSU et CGT : "être plus efficaces ensemble" (Thibault)

Publie le mardi 17 novembre 2009 par Open-Publishing
6 commentaires

rrrrhhhaaaa - au secours ! Aschieri/Thibault ça fait trop...

Rencontre FSU et CGT : "être plus efficaces ensemble" (Thibault)
Le 10/11/2009 à 17:00

Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, et Gérard Aschieri, secrétaire général de la fédération FSU, ont affirmé mardi à Caen la volonté de leurs deux syndicats de travailler ensemble pour davantage d’efficacité, tout en démentant des projets de fusion.

"Notre objectif est d’être plus efficaces ensemble que chacun de notre côté", a affirmé Bernard Thibault lors d’un point-presse commun en marge d’un colloque coorganisé par les deux syndicats sur le thème "Refonder l’éducation permanente pour une formation émancipatrice tout au long de la vie".

Interrogé sur un éventuel rapprochement entre la CGT et la FSU, le secrétaire général de la CGT a déclaré : "Je le dis très clairement pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté à ce propos : nous ne sommes pas, comme d’autres organisations, en train de préparer des absorptions, des fusions... Il n’y a pas de plan secret".

"Il ne s’agit pas d’un rapprochement", a renchéri Gérard Aschieri. "Nous sommes dans une crise considérable qui a des conséquences désastreuses sur la situation des salariés. Nous avons des responsabilités nouvelles : nous devons proposer des réponses à cette crise. Et cela implique que les organisations syndicales travaillent autrement", a-t-il dit.

Evoquant la loi sur la représentativité, M. Aschieri a reconnu qu’elle obligeait "toutes les organisations syndicales à réfléchir à des relations nouvelles entre elles et pas uniquement la CGT et la FSU". "Tout le monde est obligé de penser à l’avenir", a-t-il dit.

La loi sur la représentativité fait obligation de choisir le délégué syndical parmi les candidats ayant obtenu 10% au moins des voix aux élections professionnelles.

"Chacune de nos (deux) organisations, de par sa spécificité, peut apporter aux autres. Avec l’expertise de nos militants, nous devons identifier les points sur lesquels nous devons progresser et ceux que nous pouvons porter ensemble", a poursuivi Bernard Thibault.

"Il faut démontrer que le syndicalisme français n’est pas condamné à la division, à la dispersion. Il est possible de faire des choses ensemble même si chacun (...) est très jaloux de son organisation", a encore assuré le secrétaire général de la CGT.

La CGT tiendra du 7 au 11 décembre à Nantes son congrès à l’issue duquel Bernard Thibault, seul candidat, entamera un quatrième mandat. La FSU quant à elle tiendra son prochain congrès à Lille du 1er au 5 février.

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Messages

  • J’ai peur !!!!

    Prof, quand je constate le niveau de réaction des 2 secrétaires, leur degré de combattivité, leur implication dans les luttes passées, leurs sermons enflammés, j’ai peur !!!

    Les Raoult, Sarko, fillon doivent déjà trembler !

  • Ce qui est trés embétant c’est qu’Aschiéri n’ait pas demandé l’avis de la base .....je ne suis pas sûr que les profs qui sont au SNES soient tous enchantés par ce rapprochement .

  • "...Bernard Thibault (CGT), qui a appelé ses homologues à « agir ensemble » pour faire respecter cette « liberté fondamentale »." (selon Les ECHOS...)...

    En ce qui concerne cette "représentativité" ! :

    Il peut parler du respect des libertés fondamentales, lui qui (comme d’autres) a démontré que dans ses actes il y avait surtout de la discrimination envers ceux qui défendent leurs droits et qui se sont constitués en petite organisation, car ces petits syndicats seront écrasés par une volonté qui rejoint celle du gouvernement de tout centraliser, tout contrôler et casser ceux qui ne respectent pas les grandes lignes du "social-libéralisme" droite et gauche confondues car ils ont tous des intérêts ces bourgeois qui passent plus de temps le cul sur une chaise, qu’à revendiquer debout avec les autres contre le système qui détruit petit à petit les entreprises publiques et privées et avec elle des syndicats, des syndicalistes broyés dans l’indifférence des représentants de centrales syndicales bien loin des intérêts réels des citoyens.

    Le rôle de ces syndicats apparaît contradictoire en effet ils ont collaborés avec le gouvernement afin d’interdire toute expression revendicative des petites organisations qui ne feraient pas 10 % aux élections professionnelles, c’est à dire que les minorités n’ont plus le droit d’existern c’est une discrimination grave qui casse d’autant le principe qui faisait la force des syndicats : la solidarité.

    Aujourd’hui ce sont les syndicats qui font le nettoyage au niveau national, pas besoin du Medef et autres...

    Alors penser que cette forme de syndicalisme est d’avenir, il est évident que non. Mais face à ces maneuvres imbéciles se dessinent une nouvelle forme associative faite de conseils juridiques plus à même de répondre aux besoins des salariés.
    Les petis syndicats revendiquent le droit d’exister et surtout qu’il ne soit pas porté atteinte à un droit fondamental celui de s’associer pour défendre ses intérêts !

    Les "grandes centrales" en voulant casser les petites organisations vont se retrouver bientôt devant des associations professionnelles plus aptes à répondre et à défendre les salariés.

    Il y a déjà des exemples dans des interventions auprès des prud’hommes, où ce sont des avocats ou des conseils juridiques spécialisés en droit social qui se chargent des dossiers auprès des juges.
    Au niveau public déjà il pourra être proposé aux salariés des assurances professionnelles et une assistance allant bien au delà du travail des représentants syndicaux qui sont rentrés dans le moule.

    Alors la fin du syndicalisme est pour demain ? Oui pour tous ceux qui se servent du syndicalisme mais ne le servent pas (qui bénéficient d’avantages déplacés, de subventions énormes dont certaines proviennent des caisses de la sécurité sociale !...qui bénéficient d’heures payées pour leur représentativité, et plus ils sont "représentatifs" plus ils ont d’heures. Quant aux autres les petits, il faut qu’ils supportent toutes les incohérences de certains privilégiés qui ne connaissent même plus le travail et ses contraintes dès lors qu’ils sont à 100 % de temps syndical.

    C’est là la réalité, la triste réalité du monde syndical.

    Ils savent mener les salariés par le bout du nez, et avec eux les chômeursn les retraités les étudiants...d’où la nécessité de constituer des associations syndicales professionnelles (ASP) dans toutes communes où ceci sera possible.

    Des syndicalistes qui sont fatigués des maneuvres des grandes centrales qui canalisent les mécontentements au niveau national et font en sorte qu’en finalité des tsunamis sociaux toujours possibles deviennent de petites vagues sans effets...

    Nous avons vu pour le CPE...

    Nous avons vu cette année comment à partir de la manifestation nationale du 29 janvier tout a été progressivement étouffé...regardez autour de vous, c’est probant, les syndicats représentatifs ont fini de crier haut et fort leurs revendications c’est la paix sociale pour la fin de cette année.

    Alors l’avenir des syndicats, de ces syndicats là !

    Pour des syndicalistes comme nous qui subissont souvent les maneuvres des militants formés pour la cause (via les UD, les UL etc), de ces militants qui négocient avec les employeurs (sans consulter préalablement les salariés pourtant concernés), de ces militants armés de tracts, d’affiches, d’autocollants etc qui savent manier une "certaine communication" digne de certains partis politiques...(de droite comme de gauche), alors nous en avons assez !

    Ils parlent d’union, de rassemblement syndical mais en fait c’est plus pour mieux centraliser l’énergie issue des syndicats et sections syndicales quelque soit l’appartenance, que pour créer une véritable force contre le gouvernement social-libéraliste !

    Ce sont des traitres !
    Ils veulent avec le patronat faire taire les petites organisations par le biais de la "représentativité", ils tuent pour ce faire l’essence même du syndicalisme de base !

    Le droit d’association (syndicale ou non) est fondamental pour nous !

    Et ce droit commence dès lors que deux personnes unissent leurs efforts et leurs compétences pour la défense d’intérêts propres (professionnels, environnemental etc).

    Or ce droit est bafoué par des personnes morales qui ont pourtant à charge le respect des droits de chaque citoyen dans la vie de chaque jour !

    Cette discrimination syndicale concernant la représentativité syndicale est grave, elle sera de nature à discréditer, dans le temps, encore un peu plus les "grandes" centrales syndicales et leurs " représentants".