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Réponse à des préjugés sur le mouvement dans les facs et la CNT
Publie le samedi 17 novembre 2007 par Open-PublishingVisitez le site de la CNT FTE :
Réponse à des préjugés sur le mouvement dans les facs et la CNT
Préjugé : le blocage est le fait d’une minorité violente et est anti-démocratique puisqu’elle empêche les étudiants d’étudier
Réponse :
Le blocage n’est que l’expression universitaire du "piquet de grève" que pratiquent tous les salariés en grève depuis la nuit des temps.
La fameuse "liberté de travailler" (ici d’étudier) est depuis toujours l’argument de ceux qui acceptent les reculs autoritaires qu’imposent les gouvernements et les patrons.
La grève des transports bloque les transports ; les grèves d’ouvriers bloquent la production, la grève des étudiants bloque les facs.
Préjugé : Votre grève est fourre tout et politique.
Réponse :
Des revendications sont spécifiques à la fac :
- refus de la marchandisation de l’université
- "réforme" (régression) injuste et ultra-libérale
- mise en place d’un « C.A » où la "démocratie" est en recul.
- la précarisation des personnels
D’autres revendications concernent tous les travailleurs-euses et futur-e-s travailleurs-euses :
- la casse des retraites par répartition
- les suppressions de postes dans la fonction publique
- l’augmentation des salaires
C’est tous et toutes ensemble qu’il faut lutter !
C’est tous et toutes en semble qu’on peut gagner !
Préjugé : La CNT est une organisation anarchiste, donc elle est pour la violence
Réponse :
La CNT est organisation qui se réclame de l’origine du syndicalisme français, lorsqu’il groupait dans une seule et même confédération tous les travailleurs-euses contre l’exploitation.
La CNT est pour la démocratie directe, c’est-à-dire que c’est à ceux qui travaillent (qui étudient en tant que futurs travailleurs) de décider de leur sort.
La CNT est anti-capitalistes et démocratiques.
La violence aujourd’hui elle est dans le camp d’un gouvernement qui envoie les forces de l’ordre chercher les enfants sans-papier et leurs parents avec les drames que l’on sait et évacuer en les matraquant des étudiants pacifiques.
Pour un gouvernement et un président qui veut en finir avec Mai 68, il faut faire attention ; c’est une intervention policière à la Cité Universitaire de Nanterre qui avait mis le feu au poudre en mai 68 !
CNT FTE