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Réponse de Grands Parents aux "lettre aux parents" des lycéens et étudiants en lutte d’Arras

Publie le samedi 8 avril 2006 par Open-Publishing
9 commentaires

Chers-es Lycéens, chers-es Etudiants, chers-es Petits enfants

C’est avec une grande émotion et un grand bonheur que nous avons lu vos "lettre à nos parents

Quel soulagement, quelle fierté pour nous, les anciens, de savoir que la relève sera présente pour assurer la suite du combat. Celui que nous avons mené toute notre vie pour plus de justice sociale et de droits pour les travailleurs, dans ce monde où le profit et l’argent font dictatures.

La lutte courageuse, la lutte déterminée, la lutte héroïque, que vous menez depuis deux mois contre des projets rétrogrades, contre le "tri sélectif" des salariés, contre le "racisme social anti-jeunes et anti-vieux", contre la perte de la dignité...est exemplaire, et elle est juste.

Nous vous remercions, au nom de toutes celles et ceux, qui ont combattus, donnant parfois leur vie, pour obtenir des droits et des acquis, des statuts et des Conventions Collectives, la Sécurité Sociale, la retraite et des Congés payés, la Liberté. Et croyez nous, nos luttes ont été très dures !

Ce début d’année 2006, est historique, il restera indélébile dans l’histoire comme sont restées 1936, 1945 et 1968. Vous avez, par votre lutte exemplaire, redonné espoir et courage au Peuple !

Aujourd’hui, les patrons et les arrogants députés et sénateurs de l’ UMP, font moins les fiers à bras, ils jouent en façade les « pontifes », mais restent assistés de chefaillons et d’hommes encasqués et armés à leur botte.
Mais l’histoire est bien là, bien réelle même si elle est revisitée négativement et même parfois niée. Plus d’une fois, nous les avons fait trembler de peur et baver de rage. La mafia patronale et ses bandits aux gouvernements ont été dans l’obligation de reculer, de rectifier, d’abandonner.
Tous les droits, tous les acquis, sans exception ont été obtenus de hautes luttes contre le patronat par les salariés-es et principalement par sa partie la plus exploitée, la Classe Ouvrière.

Face à notre détermination pour vaincre la misère, pour réclamer du pain, pour exiger de meilleures conditions de travail et l’augmentation des salaires, des conventions collectives qui protègent socialement les salariés-es... gouvernements et patronat n’ont pas hésité, à mettre en place un Daladier ou un Pétain, à collaborer avec un ennemi infâme qui fera en 12 ans, plus de 50 millions de morts, dont 85 000 résistants ici en France, morts pour la Démocratie.

Vous scandez le mot « Résistance », vous chantez le « Chant des Partisans » et cela nous réjouis et nous fait frémir de joie. Parce que les acquis et les droits sociaux, ont été gagnés par des « résistants » dans la grève en 1936 et le Conseil National de la Résistance, le CNR, en 1945

Vous employez les mots « fasciste et autoritaire », ces mêmes mots immondes qui reviennent, mots que nous avons employés tant de fois et dans de si nombreuses circonstances de nos vies.

Le CNR créé en 1944, a mis son programme en application dès 1945, avec les créations de la sécurité sociale, du régime des retraites par répartition basé sur la solidarité entre les générations, a mis en application, la nationalisation des entreprises d’intérêts publiques et sociales en expropriant les patrons qui avaient collaborés avec les fascistes, les Conseils d’Entreprise aujourd’hui appelés Comité, a interdit le travail de nuit avant l’âge de 18 ans...etc

Ce Conseil n’était pas composé de seuls Communistes « à la solde de Moscou » comme le laissent à penser des intellectuels, professeurs ou historiens peu scrupuleux de la vérité, il y avait aussi des Gaullistes et des Socialistes. Alors comment aujourd’hui, ceux qui se réclament du Gaullisme se permettent ils de promulguer une Loi répugnante, malsaine et rétrograde, de privatiser, de détruire les droits et acquis, pour nuire à nos petits enfants et rapidement à nos propres enfants ?

Osera t’il, oseront ils aller jusqu’à ce qu’ils nous ont infligés en 1948 dans le Bassin Minier de Lens, si la fronde de la jeunesse se poursuit jusqu’à l’abolition de toute la Loi « d’inégalité des Chances » de l’avocat Borloo que l’ont peut caricaturer par une poubelle de tri sélectif ?

Que dire quand le gouvernement des réactionnaires revenus au pouvoir, mis l’armée en position face à nous Mineurs et Résistants FTP engagés contre l’occupant nazi ? Que dire des militaires, réquisitionnés pour la circonstance, munis de fusils et de mitrailleuses chargées de balles réelles, de chars et de canons, simplement parce que nous réclamions du Pain, des salaires meilleurs, de meilleurs conditions de vie et de travail... ? Personne ne nous avait écouté, et le syndicat a organisé la grève, dure mais solidaire, où les femmes, les jeunes et les retraités participaient aux manifestations, drapeau rouge à la main, entourés de militaires sur les dents, chargeurs engagés.

Nos revendications n’étaient elles pas justes, n’étaient elles pas normales, bien sûr que Oui ! Nous avions contribué à l’effort de reconstruction d’après guerre en fournissant la matière première énergétique de l’époque, le charbon. Sans charbon, pas de productions possibles, pas de souveraineté, et nous étions fiers de participer.

Mais voir des fortunes s’amasser alors que nous avions souvent faim, que nous étions privés du confort matériel et d’un manque de respect de la part du gouvernement, a fait bondir toute la Classe Ouvrière courageuse des Mines.

C’est pour cette raison que nous soutenons votre lutte, parce qu’elle est juste, parce que l’avenir, de tous les salariés-es mais aussi des chômeurs et des pauvres de plus en plus nombreux, dépend de son issue victorieuse. Vous avez un lourd fardeau sur les épaules mais vous êtes vaillants-es.

Vous l’avez constaté de vos yeux, la Classe Ouvrière a su répondre à vos demandes de soutien et d’aide. Dans n’importe quelle situation, vous verrez que les travailleurs, ont cette capacité à réagir, certes plus ou moins lentement, selon la direction syndicale en place, mais elle est toujours présente pour défendre ses enfants, qui sont leur priorité, et vous, les jeunes, l’avez compris en l’écrivant dans votre superbe « Lettre aux Parents n° 2 ».

Chers enfants, petits enfants et Camarades de lutte, vos grands-mères et grands pères, vous saluent en étant fiers-es de vous. Alors que votre lutte soit gagnante, qu’elle sonne le glas du libéralisme et des revanchards de ce pouvoir devenu illégitime. COURAGE et RESPECT !

Et si cette lettre parvient aux parents, qu’ils comprennent bien que leurs droits et acquis ne sont pas inscrits dans le marbre. Il faudra les défendre face à l’appétit des ogres du capital. Tout le monde est concerné, sans réaction profonde des travailleurs qu’ils soient fonctionnaires ou du privé, sans unité sur les revendications, toutes et tous seront touchés et rapidement.
N’oubliez surtout pas que cette jeunesse est déterminée, que vos enfants luttent aussi pour vous, pour vos droits et votre propre avenir.

Des grands parents qui vous embrassent tendrement.

Messages

  • Je remercie les grands parents qui ont écris cette lettre À LEURS PETITS ENFANTS, elle est aussi émouvante que la leur.

    Mais je m’adresse à ces grands parents :

    N’avez-vous pas oublié une génération au milieu ?

    Celle de vos ENFANTS à vous ?

    Ces PARENTS (vos enfants) qui laissent vos PETITS ENFANTS seuls tous les jours dans la rue face à la répression.

    Vos ENFANTS qui devraient être dans la rue avec vos petits enfants ET DEVANT FACE À LA RÉPRESSION.

    C’est aux parents, ces salarié(e)s d’affronter maintenant le gouvernement, les forces de l’ordre.

    C’est aux parents maintenant DE DÉFENDRE l’avenir de vos petits enfants.

    TOUS CEUX QUI NE LE FONT PAS SONT DES LÂCHES !!!

    Bravo pour cette lettre.

    Esteban

    • Moi aussi je suis écoeuré de voir des parents qui n’ont pas l’air de se sentir concernés.Cela me fait hurler de rage.Mais les syndicats font-ils tout ce qui doit etre fait pour ça ?J’en doute,j’ai peur à un affaiblissement de la mobilisation,j’espère me tromper...Nous devons faire pression pour que tout le monde prenne ses responsabilités face à cette lutte qui doit absolument aboutir.

      Mon age 61ans,ma compgne 68ans et nos voisins,qui eux aussi sont de toutes les manifs et plus, sont agés de 69 et 73.Nous sommes d’anciens responsables (petits niveaux) syndicaux.Mais dans la rue "contestante"nous rencontrons des gens de notre age qui n’ont jamais eu de responsabilités et qui veulent se battre jusqu’au bout.Mais cela est vrai que nous voyons moins de "parents"qu’ on serait en droit de l’espérer.
      Il faut que tout le monde soit avec les jeunes,il en va de leur avenir et de celui des salariés actuels.
      François

    • Lettre à mes enfants

      Mes chers enfants,

      Jamais je n’aurai pensé devoir vous écrire une telle lettre.

      Alors que je suis entré dans le club des quinqua et que j’approche de la retraite, que mes parents, donc vos grands-parents, sont dans la dernière ligne droite de leur existence, je mesure plus que jamais que je vais avoir besoin de vous.

      Le drame c’est que nous allons être très nombreux dans ce cas, très peu y pensent et bien moins encore, s’en soucient !
      La solidarité entre jeunes, actifs et retraités va tourner court, car pour avoir une retraite décente vous allez devoir travailler jusqu’à près de 70 ans… Mais pour vous la retraite c’est bien loin me direz-vous, ce n’est qu’une histoire de "vieux"…
      Votre souci immédiat est bien sûr d’apprendre un métier, trouver un emploi qui ne soit pas précaire, et pour cela vous êtes prêts à beaucoup de sacrifices, trouver un travail dans votre ville ou même votre région et pas inévitablement en …Irlande, en Angleterre ou que sais-je encore ?
      Et pourtant tout étant lié je voudrais vous dire un peu les choses, en regrettant de ne pas l’avoir fait plus tôt, mais nous ne pouvions pas imaginer l’ampleur des dangers qui s’accumuleraient sur une des plus belles œuvres humaines que nos parents et grands-parents nous avaient léguée. La Solidarité.

      Durant des décennies, vos grands-parents puis nous-mêmes avons contribué à bâtir une société où chacun pouvait aspirer à vivre dignement de sa naissance jusqu’à la fin de sa vie. Pour vos grands-parents les débuts furent difficiles et chaotiques, mais pour nous, parents, avec un peu de courage et d’envie tout était possible et réalisable. Le confort, la société de consommation, les loisirs étaient à portée de main. A tel enseigne qu’une publicité de l’époque présentait une jeune personne, la trentaine, tournant le dos à la société, et affirmant : « Le bonheur si je veux, et quand je veux !"

      Notre vie s’est enrichie "d’acquis sociaux" à tel point que plus personne n’y prête une attention particulière tant cela s’est intégré à notre quotidien.
      Mais ce quotidien prend une drôle de tournure. Les "acquis" fondent et disparaissent les uns après les autres sous la pression de la mondialisation ou de la globalisation disent d’un coté les zélés de la pensée unique, et de l’autre les modernistes et pseudos réformateurs de la lutte sociale.

      Nos vies changent, avec plus d’incertitudes. Mais pour l’heure cette génération des quinqua se morfond peu, il faut dire qu’elle attend un possible départ en préretraite, bien sûr accompagné du maximum d’avantages. L’essentiel pour cette "fratrie" c’est que les conventions d’entreprises perdurent jusqu’au départ du plus grand nombre d’entre eux. Et après eux, le déluge !

      La précarité que nous aurons laissé s’installer dans le monde des entreprises et du travail sera difficile à vivre pour vous mes chers enfants.
      Les nantis d’aujourd’hui clament qu’ils n’ont pas le choix, pas de marge de manœuvre [faudrait’il encore qu’ils essaient !] face aux exigences de la "nouvelle économie" et…de l’appétit féroce des différents fonds de pension. C’est d’ailleurs à cet effet que nombre d’entre eux, à travers leurs différentes organisations professionnelles ou syndicales [cela évite de parler de syndicats catégoriels] revendiquent ou encouragent aujourd’hui l’épargne salariale et les fonds de pension "made in" tricolore !

      Mais dans l’attente, ces derniers proposent de travailler le samedi voire le dimanche, la formation durant les jours de JRTT (partiellement) si celle-ci est financée par l’entreprise !!! Et maintenant après le CNE le CPE. Affligeant !

      Mais vous mes enfants vous travaillerez peut être quarante cinq voire cinquante ans pour incrémenter ces différents comptes et fonds avec au moins une certitude ; les alimenter. Quant à percevoir une retraite vous le verrez bien le moment venu.

      Notre plus grand bonheur à aujourd’hui c’est de voir nos "anciens" profiter pleinement de leur retraites en se rendant utiles auprès de leurs enfants, d’associations, de la cité. Pour qu’à notre tour, et ensuite à votre tour, nous ayons une retraite heureuse, il va falloir que nous nous employions de manière claire et forte à refuser la marche arrière des nouvelles règles des conditions de travail que la société et l’entreprise imposent au nom de "sa survie ou de sa disparition" (sic) mais surtout du profit quel qu’en soit le prix. C’est çà la domination par l’insécurité !

      Vos tristes parents vous auront légués là un bien mauvais héritage. Mais que voulez vous il semble très difficile, pour la plupart d’entre eux, de se priver et de vivre de manière conflictuelle leur environnement professionnel. Il leur est donc plus aisé de faire des concessions, si d’aventure ils pouvaient en tirer des avantages directs ou indirects.

      Mes chers enfants, nous espérons vous avoir expliqués et convaincus des difficultés qui nous attendent. Mais surtout de celles que vous allez vivre et que vous devrez assumer faute d’avoir eu des parents solidaires, déterminés, faisant face dans l’adversité et comme disent certains : Prenant leurs responsabilités !

      Nous vous embrassons tout de même affectueusement.
      Vos parents

      François Tournier
      Représentant Syndical

  • Je ne trouve pas les mots, ce matin, pour dire ma joie à la lecture de cette réponse des grands parents d’Arras. Merci, vraiment, pour tous ces jeunes dont le comportement dans la lutte est et a été exemplaire. La solidarité intergénérations est capitale si nous voulons nous débarrasser, non seulement des CPE et CNE, mais de ce régime d’extrême-droite UMP et de toutes les lois régressives et répressives votées depuis mai 2002 !

    Verdi

  • Nous sommes des grands parents (59 et 70 ans) qui continuons d’ écrire, de diffuser et de manifester pour l’avenir des nouvelles générations. Moi, la grand mère, je travaille dans un établissement où les gens de ma génération et de celle des parents de ces jeunes courageux ne font pas grève, égoïstement. Ils préfèrent ramper pour obtenir des promotions en pensant que leur emploi est protégé et qu’ils ne sont pas concernés par les CNE et les contrats seniors....pour l’instant. Les inconscients qui croient que la Fonction Publique n’est pas menacée de se privatiser en deux ou trois ans !
    Bravo pour votre article, grands parents d’Arras et bravo aux jeunes en lutte pour leur avenir et celui des générations futures !
    Des grands parents de Poitiers

  • BRAVO A CES GRANDS PARENTS, AUSSI !!!

    Le dialogue entre enfants et grands parents est constructif...

    Quant au "trou" entre les 2, que cela interpelle ceux qui manquent à l’appel, débordés par le quotidien et oubliant l’essentiel.

    Le mouvement étant lancé, gageons que tout va pouvoir évoluer... Il faut être optimistes !

    NOSE

  • parent je suis
    parent je vis chaque instant de cet élan de vie qui fait vivrer notre jeunesse
    celle que l’on croyait atteinte de la maladie de la conso ,celle que l’on disait "bof",celle qui faisait peur en brulant les poubelles....les sauvageons
    pourquoi la jeunesse nous est insupportable quand on ne l’est plus
    alors oui c’est en parent que je dit qu’ils sont beaux avec leurs espoirs,leurs couleurs,leur CITOYENETE
    une société qui se prive de cette force ,qui la bafoue ou l’humilie est une société perdue
    parent je suis et c’est au nom de ce que m’ont transmis mes parents et grands parents que je résiste pour moi et pour mes enfants
    mais l’ultra libéralisme leur a appris la révolte et c’est cette force de dire non qui fair exister notre jeunesse ....et tous ceux qui les entourent

  • Merci à vous d’écrire cette lettre, car il faut absolument que tout le monde prenne conscience que la DROITE, le MEDEF, et la GROSSE FINANCE INTERNATIONALE veulent nous imposer une autre société, égoïste et sans lois. Nous sommes véritablement en danger, tous âges confondus et venant du privé comme du public. J’ai comme une désagréable impression qu’on passe à "tabac" nos Jeunes issus des années de la Gauche parce que ces hommes politiques ont compris que notre seule richesse en France, c’est notre matière grise, faute d’un sous-sol riche en pétrole, en pierres précieuses ou autres.
    Si nous laissons faire, voilà le scénario que cette droite et le Medef aussi stupides qu’égoïstes nous concoctent :
     CPE puis CNE remplaçant peu à peu à notre insu le CDI :

    RESULTATS IMMEDIATS :
     précarité du salaire
     précarité du logement : proposition de loi pour éjecter en toute impunité le locataire au 9è mois ou au 21 è mois
     Jeunes chez papa et maman pour longtemps (se rappeler la situation en Algérie, aujourd’hui
    en Italie et demain chez nous ?)
     fatalement, faute d’argent et de logement.... CONSOMMATION 0.
     faute de clients..... entreprises qui ferment,
     patrons à la rue,
     ou délocalisation à l’étranger.

    PROPOSITIONS :
     Que des voix fortes s’élèvent au dessus de la mêlée pour demander la création d’un smig
    équivalent au nôtre dans tous les pays du monde (Chine, Inde, Afrique...) et les entreprises
    resteront chez nous.
     sinon, confiscation de l’entreprise par les salariés avec l’aide des pouvoirs publics régionaux.

    N’OUBLIONS PAS QUE
     1789 a libéré l’homme,
     1968 a libéré la femme,
     2006 doit libérer l’entreprise de l’emprise de la finance, du rendement forcé et de la
    concurrence bête et sauvage.
     et surtout que les Chefs d’entreprise comprennent bien qu’ils scieront la branche sur laquelle ils sont assis en voulant nous précariser, nous les entraînerons dans notre chute, car jusqu’à preuve du contraire, c’est nous et seulement nous qui les enrichissons par notre force de production, et notre capacité à consommer selon nos besoins. Il serait donc légitime de partager équitablement le gâteau, notre gâteau. A bon entendeur, salut.

    Juju, parent de 3 étudiants.