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Retrait du Cpe, une victoire qui en appelle d’autres

Publie le lundi 10 avril 2006 par Open-Publishing
42 commentaires

C’est un authentique succès de l’action syndicale unitaire et de la mobilisation des étudiants, des lycéens, des salariés de toutes générations. Cette victoire appelle des suites, dans les entreprises, dans les branches professionnelles, dans les territoires, au niveau national, pour transformer l’essai contre toutes les formes de précarité et notamment le Contrat Nouvelles Embauches.

Nous venons de gagner, ensemble, le retrait du Contrat Première Embauche.

C’est un authentique succès de l’action syndicale unitaire et de la mobilisation des étudiants, des lycéens, des salariés de toutes générations.

Cette victoire donne confiance pour trouver des solutions positives aux problèmes de la précarité, de l’emploi des jeunes et de toutes les catégories de salariés.

Cette victoire donne confiance dans l’utilité et l’efficacité du syndicalisme dès lors qu’il mène une action unie pour défendre les intérêts des salariés.

Cette victoire appelle des suites, dans les entreprises, dans les branches professionnelles, dans les territoires au niveau national pour transformer l’essai :
 en mettant fin au Contrat nouvelle embauche (Cne) en le remplaçant par des Cdi et refuser toute embauche en Cne dans les entreprises de moins de 20 salariés,
 en requalifiant les Cdd et contrats intérim en Cdi,
 en transformant les temps partiels imposés en temps pleins,
 en combattant l’embauche des seniors dans des contrats précaires.

C’est tout le sens que la Cgt donne à son projet de nouveau statut du travail salarié et de sécurité sociale professionnelle pour lutter contre la précarité et l’insécurité sociale. Cela implique de conquérir : le droit à l’emploi stable et à temps plein, les droits liés à la personne du salarié et opposable à tout employeur, des droits garantis à tous sans discrimination, le droit à une Sécurité sociale professionnelle.

La Cgt appelle les salariés à poursuivre la mobilisation à tous les niveaux, sous des formes diverses, dans l’unité la plus large, pour obtenir l’ouverture de négociations sociales sur toutes les revendications posées afin de gagner de nouvelles conquêtes sociales.

Cette période a montré combien il est urgent dans ce pays de faire valoir la parole des salariés, des étudiants et des lycéens.

Aujourd’hui, pour conforter cette victoire contre le Cpe et pour des prolongements dans les entreprises et dans le pays afin de permettre de faire reculer la précarité et imposer des avancées sociales, nous vous invitons à participer au renforcement d’un syndicalisme offensif, unitaire et démocratique en vous syndiquant à la Cgt.

Messages

  • Soyons festifs..........et vigilants.......

    Un dessin en guise d’analyse (pas forcément bonne) de la nouvelle situation : au fusain svp.

    • "-en mettant fin au Contrat nouvelle embauche (Cne) en le remplaçant par des Cdi et refuser toute embauche en Cne dans les entreprises de moins de 20 salariés, "

       ??? alors les grandes entreprise pouront embaucher en CNE et les petites non ? C’est quoi ce charabia ? eh ! La CGT serait en train de jouer le jeu des corporatistes ???

    • "La Cgt appelle les salariés à poursuivre la mobilisation à tous les niveaux, sous des formes diverses, dans l’unité la plus large, pour obtenir l’ouverture de négociations sociales sur toutes les revendications posées afin de gagner de nouvelles conquêtes sociales."

      En tou cas là desus, 100% d’accord.

    • 83.***.235.***
      et ben le cne il est pour les entreprises de - de 20
      t’es dur de la feuille ou tu fais de l’anti cgt primaire

      celà veut dire qu’il faut continuer la lutte élargir aux revendications des salariés dans chaque entreprise là nous gagnerons vraiment

      Jean-Christophe d’Avignon

    • le CPE érait pour les entreprises de plus e 20 salatiés
      le CNE n’est que pour les entreprises de moins de 20 salariés, ce n’est pas du charabia faut juste s’informer c’est tout !!

    • Non 83**235** ne s’informe pas, il ne connait pas qui est concerné par le CNE et qui l’était par le CPE.

      Cela ne l’interresse pas, et comme le dit jean christophe d’Avignon, 83**235** est omnubilé par l’anti cgtisme.

      Esteban

    • Ces cris de victoires poussés alors que pour l’instant rien n’est réellement règlé, sonnent comme une drôle de musique. Les étudiants semblent un peu plus près de la réalité dans leurs réactions qui appellent à maintenir la pression, les blocages et aussi à manifester aujourd’hui à Paris. Décalage de génération ?? il semble quand même étonnant que ceux qui crient le plus fort victoire ne sont pas ceux par qui le mouvement s’est développé, il y a comme une odeur de récupération mélée à un drôle de sentiment de voir certains trop contents que tout cela s’arrête très vite alors que quelques miettes ont été lachées.

    • Ce que tu dis est un peu vrai, mais ne donnes pas un rôle aux syndicats qui n’est pas le leur : j’entends encore les reproches sur les syndicats "qui font de la politique". Ils en font mais c’est moins visible qu’avant où on montrait du doigt la CGT trop proche du PCF. En fait , on ne pardonnait pas à la CGT, de pencher vers la lutte des classes, et sa prépondérance sur le monde du travail. La CGT reste l’empêcheur de tourner en rond, celle qui empêche le syndicalisme de basculer vers la collaboration avec les gouvernements et avec le patronat comme en Italie, Espagne, Allemagne,Angleterre, pays scandinaves... La CGT donne à chaque lutte une couleur rouge vif, ce qui effraie ceux d’en face, qui lui foutent dans les pattes d’autres organisations plus "compréhensives", qui viennent interférer dans les rapport de forces, pour freiner son efficacité. La lutte du CPE, par exemple, ne t’a pas encore révélé les trésors de patience qu’il faut à la CGT, pour maintenir une unité toujours fragile. Ne nous y trompons pas, les syndicats sont aussi le reflet des salariés et de leurs opinions : unir tout cela cela veut dire des victoires majoritaires partagées dans la diversité.
      Je ne vois pas où est la récupération, mais je vois bien que quand les parlementaires UMP ont reçu séparément les syndicats, c’est qu’un ou plusieurs syndicats l’ont voulu. Il se peut que des choses sur l’avenir du mouvement se soient dites que les autres ne devaient entendre. C’est un peu comme si des salariés de même qualification, même ancienneté , qui cachent leur fiche de paie à leurs collègues, ils sortent du bureau du patron certains qu’ils ont obtenu une rallonge plus importante que les autres.
      La lutte des jeunes contre le CPE a obligé ces syndicats à aller plus loin qu’ils ne l’auraient voulu : ça c’est une vraie victoire qu’on vous doit ! Regardez aussi pourquoi, Chérèque n’était pas lui-même avec les autres au siège de la CGT, c’est parce qu’il voulait montrer sa différence, et surtout parce qu’il ne se sent plus obligé de continuer la lutte .
      Essaie aussi de savoir qui ça intéresse à gauche, d’engranger pour les élections et de temporiser, donc à empêcher le développement des luttes qui pourraient les pousser comme l’a été la CFDT, qui répugne pourtant à se battre sur le terrain des lois qui s’imposent au Patronat ? Qui a intérêt à gauche à garder un système et les lois qui vont avec, auquel il a collaboré activement (par "réalisme économique")depuis 1982, sur le plan intérieur et européen, sans avoir remis en cause celles qui nous ont fait le plus mal quand on les a mis au Pouvoir ?
      Fais la balance (provisoire) dans ce mouvement entre les forces du changement radical et les forces de l’aménagement et de la soumission au libéralisme, dans le mouvement syndical et politique ...
      En ce qui me concerne ce n’est pas la CGT que je blâmerai, mais je continuerai à travailler pour balancer ce régime, en souhaitant que les gens de gauche ouvrent les yeux encore plus grand sur les menées du social-libéralisme dans les mouvements populaires face à la Droite. JdesP

    • "Chérèque n’était pas à l’intersyndicale" ? Depuis le début ni Thibault, ni Mailly, n’ont participé à aucune intersyndicale, ça a toujours été les "numéros 2"... Pourquoi ne faire le reproche qu’à Chérèque sinon par anti-cégétisme primaire ?

    • Si je me trompe sur ce point : l’absence de Chérèque , j’ai connu et subi en tant que CGT, tous les recentrages de la CFDT sans condamner individuellement mes camarades de la base de ce syndicat. Ce n’est pas de l’anti cfdétisme primaire que de dire ce qui s’est passé, sur la sécu, les retraites, n’a pu se faire sans l’accord de la CFDT : aujourd’hui, les salariés en ont marre de ces reculs négociés le dos au mur. C’est une grande victoire, qui remet le mouvement populaire sur l’offensive. Rien n’est enterré, nous passons de la Résistance à l’offensive, grâce au mouvement des étudiants et lycéens de la jeunesse populaire.
      Au passage, vous avez vu la faiblesse de la mobilisation des "anti-blocages" des beaux quartiers dimanche. Cela aussi a compté dans la déroute des Galouzeau- des salons -Sarkhozy la Racaille-Chirac-le funambule. JdesP

    • Le CNE ne s’applique qu’aux entreprises de moins de 20 salariers. C’est dans la loi.
      Le projet des gouvernements européens est de remplacer tous les contrats en CNE, c’est à dire pas de contrat, pas de protection.....

    • La France est entrée dans une crise institutionnelle grave. Une loi votée selon une procédure admise par la Constitution, validée en outre par le Conseil constitutionnel, promulguée par le président de la République, est réputée nulle et non avenue par ceux-là mêmes qui l’ont fait voter et qui l’ont votée.

      Le Premier ministre qui avait engagé la responsabilité de son gouvernement, se trouve désavoué et repentant ; autant dire qu’il ne gouverne plus. Le président de la République ne remplit plus sa fonction constitutionnelle et obéit aux injonctions de la rue. Le Parlement qui est censé voter la loi, défait lui-même sa propre loi : les députés ne sont plus que des pions sans pouvoir. Le Conseil constitutionnel voit son autorité bafouée. Tous les mécanismes institutionnels se trouvent ainsi faussés.

      Il est évident qu’il apparaîtra de plus en plus difficile de gouverner la France. Ce sont les principes mêmes de la représentation et du gouvernement qui sont atteints. Cette crise institutionnelle débouche en réalité sur une crise de régime que les élections présidentielles ne feront qu’aggraver. Le temps viendra où se posera inéluctablement la question des institutions : la France a besoin d’un pouvoir indépendant qui puisse gouverner dans la durée, et d’institutions vraiment représentatives de tous les intérêts particuliers qui organisent par la loi les libertés des citoyens, dont la liberté du travail.

      De pareilles institutions souples et fortes auraient évité cette crise sur un simple contrat fait pour des jeunes et auraient permis d’aborder la question du chômage avec efficacité et sérénité.

  • Donc, on ne s’arrête pas !!
    Donc, maintenant, on s’attaque (enfin !!) à l’apprentissage à 14 ans, au travail de nuit et les dimanche et les jours fériés des jeunes, au contrat de responsabilité parentale !!

    Pas beaucoup entendu la CGT, comme les autres organisations syndicales d’ailleurs, sur ces sujets !!

    • fallait écouter t’aurais entendu
      tu peut voir un pseudo historique de la chose dans les sites de chaque union départementale
      (celles qui en ont) ainsi que sur le site de la confédé http://www.cgt.fr , relis les tracts depuis le 4 octobre 2005 et même avant (21 juin) tu verras que la cgt interpelle sur le sujet depuis déjà bien longtemps .
      ne mélangez pas les choses,et en particulier consacrez votre énergie à dénoncer les patrons
      à agir pour que le monde notre monde soit meilleur, ne passez pas votre temps à casser du sucre sur le dos de la CGT c’est stérile et inutile.

      JC d’avignon

    • Comme c’est mignon, la CGT "interpelle". sauf que là , on est pas dans l’interpellation mais DANS LE MOUVEMENT ;donc, ou on casse le mouvement à une phase d’apogée du rapport de force créé , où on le continue et notamment sur le CNE , où "on le remet", et pourquoi le remettre , qui s’arroge le droit de le remettre , par quelle légitimité, et à quand ?
      Comme il n’y aucune réponse intelligible possible là dessus de la CGT comme des autres conf , on peut donc en conclure qu’il s’agit une fois de plus d’enterrer un mouvement.
      Dans l’histoire , c’est naturellement l’irrationnel qui prime puisque celà m^me qu vont rentrer dans les facs vont être confrontés pour bon nombre dans deux ans au travail à ce qpourquoi , ils auront renoncé à combattre (le CNE) et les conf quand à elles laisseront dans la plus totale solitude les salariés des PME-TPE comme elles le font depuis 30 ans

      LA LUTTE continue avec ou sans la CGT !

      PS : bonjour aux cégétéistes de base qui eux sont en train de faire connaitre un peu partout leur ecoeurement !

    • à ce que je sache, cette victoire n’est pas qu’une victoire de la CGT et des salariés, mais aussi des chômeurs, des intérimaires, des apprentis, des stagiaires, des retraités, des bénévoles, des travailleurs indépendants etc.

      Il est certain que les luttes vont continuer, mais je ne suis pas sûre si elles le font dans le sens d’un intérêt commun à tous, et dans le sens des valeurs d’une société qui sait assurer l’existence et l’avenir de ses propres membres.

      Aujourd’hui, défendre cet intérêtet ces valeurs me semble de première importance. Pour moi, cette lutte pour laquelle il n’y pas encore de victoire, se situe sur plusieurs niveaux : faire en sorte que chacun puisse avoir accès à un travail reconnu comme utile pour la société et qui correspond à la propre compétence professionnelle, faire en sorte que ce travail soit rémunéré correctement et se déroule dans des conditions convenables, faire en sorte que chacun ait le droit de disposer librement de son temps, et que ce droit soit assuré financièrement, faire en sorte que nous puissions promettre un avenir à tous, à nous-même, à nos enfants comme à tous ceux qui vivent avec nous.

      Je ne suis pas sûr que le CDI et le plein emploi soient les vrais problèmes.

      Du travail, il y en a plein partout. De l’argent, il y en a plein partout. Mais de la sécurité sociale, de la solidarité, de la reconnaissance sociale, il n’y en a plus. Pourquoi ? Parce que, sans même faire attention, nous jouons inlassablement et quotidiennement le jeu du mépris mutuel qui s’appelle "dumping financier" ou paupérisation.

      Ce jeu est à la portée de chacun, se joue plusieurs fois par jour, par exemple au moment où nous achetons quelque chose selon le -seul- critère du "moins cher", où nous acceptons sans broncher des tarifs "moins chers", ou nous acceptons de travailler plus intensement ou plus longtemps pour le même prix, ou nous obligeons nos enfants à travailler à la maison au lieu de les aider à découvrir les autres, ou nous attendons des etrangers qu’ils travaillent pour nous, pour "moins cher" de surcroît, au lieu de s’intéresser à ce qu’ils auraient à partager avec nous, que ce soit en France ou ailleurs.

      C’est par ce jeu-là que nous nous rendons mutuellement des esclaves, que nous nous prostituons en voulant être et rester le maître de l’autre, c’est le comportement par lequel nous produisons nous-même notre propre malheur. Il est le jeu le plus répandu et le plus enraciné dans nos habitudes que soit.

      C’est de ce jeu-là qu’il faut sortir d’abord si nous voulons vraiment changer quelque chose. Mais voulons-nous vraiment changer quelque chose ? Cela supposerait une prise de conscience d’une radicalité inouïe, et je ne crois pas que nous ferions ce pas si la nécessité - psychologique et financière - ne nous y contraint pas.

      Car adopter la reconnaissance mutuelle comme un compas, comme un nouveau jeu social, cela supposerait avoir en vue l’intérêt commun sans être obligé à renier ou à abandonner les intérêts personnels, cela supposerait savoir estimer quelqu’un tout en gardant la distance, cela supposerait savoir faire la part des choses entre discrimination positive et négative, cela supposerait savoir partager son temps, ses intérêts et ses biens, cela supposerait savoir inventer de nouvelles formes de vie et de travail et de les mettre en oeuvre, cela supposerait d’être conscient des propres préjugés envers les autres, de l’impact des propres comportements, discours, attentes etc. sur les autres.

      Pouvoir acquérir ces savoirs et vouloir les mettre en oeuvre pour arrêter de jouer au dumping financier, s’est là à mon avis le véritable enjeu des luttes sociales à venir.

      angela anaconda

    • La rengaine est un peu fatigante. Dans le paysage syndical, heureusement qu’il y a la CGT. Évidemment, ce n’est pas un parti révolutionnaire, pas un parti du tout même.

      Ce n’est pas le CGT qui est en manque dans ce mouvement, mais les partis qui n’ont ouvert aucune perspective anti liérale.

      Helge

    • Merci d’avoir rencontré -avec tous vos petits camarades de jeu- l’UMP pour servir la soupe au gouvernement en lui offrant une porte de sortie.

      Merci d’appeler à la mobilisation sur le cne, la loi sur l’égalité des chances.... le premier mai, si il fait beau....

      Merci pour tout, et surtout, TOUS derrière la gauche unie en 2007. Lionel revient.

    • Dans mon syndicat (departemental) on le fait au jour le jour en militant
      pas seulement par decret mais en essayant de deprecariser (cdd et interims + contrats d’apprentissage et contrats pro en cdi)
      tous les jours et je le reppete !

      "Comme c’est mignon, la CGT "interpelle". sauf que là , on est pas dans l’interpellation mais DANS LE MOUVEMENT ; donc, ou on casse le mouvement à une phase d’apogée du rapport de force créé , où on le continue et notamment sur le CNE , où "on le remet", et pourquoi le remettre , qui s’arroge le droit de le remettre , par quelle légitimité, et à quand ?

      Comme il n’y aucune réponse intelligible possible là dessus de la CGT comme des autres conf , on peut donc en conclure qu’il s’agit une fois de plus d’enterrer un mouvement.

      Dans l’histoire , c’est naturellement l’irrationnel qui prime puisque celà m^me qu vont rentrer dans les facs vont être confrontés pour bon nombre dans deux ans au travail à ce qpourquoi , ils auront renoncé à combattre (le CNE) et les conf quand à elles laisseront dans la plus totale solitude les salariés des PME-TPE comme elles le font depuis 30 ans

      LA LUTTE continue avec ou sans la CGT !

      PS : bonjour aux cégétéistes de base qui eux sont en train de faire connaitre un peu partout leur ecoeurement "

      la CGT et ses militants de base dont je suis oeuvrent meme le soir devant leur ordinateur sur le net
      pour essayer d’enrichir ce mouvement. heureusement que nous sommes là. M^eme si tu pense que c’est par soucis d’arriere pensée nous le faisons et continuerons.
      alors arrette de dire des aneries (je n’utilise pas des mots plus forts pour ne pas etre éffacer bien que l’envie soit grande)
      je t’expliquerais le reste de ma pensée aprés avoir dormi et j’utiliserais de mots plus en lien avec ma pensée quitte a ce qu’ils soient supprimés

      Jean-Christophe d’Avignon CGT PTT

    • Angela Anaconda, c’est bien ce que vous écrivez

      madame.rose@wanadoo.fr

  • Tout a fait d’accord avec la CGT c’est pas fini, sous d’autre forme il va bien falloir continué la lute contres la précarité et pour normalisé le CDI généralisé.
    Bon c’est normal que la CGT appel a se syndicalise chez eu, mai l’unité c’est autres chose qu’un syndicat unique.
    la CNT et d’autres syndicat ont le même combat, les même revendication, donc solidarité des lute sinon ont tombera sur une impasse face au libéraux revanchard.

  • VICTOIRE !

    Le MEDEF, organisation patronale representative, tient a exprimer par ce communique toute sa satisfaction des derniers evenements.

    En effet, le retrait du CPE a parfaitement joue son role d’os jette en pature aux syndicats, avec la complicite des medias.Cette manoeuvre a permis de sauvegarder ce qu’il y a d’essentiel pour nous dans la loi de l’egalite des chances et dans les mesures precedentes : CNE, apprentissage a 14 ans, travail de nuit a 15 ans, travail de nuit des femmes, RMA, CIVIS, . . .

    L’essentiel de notre projet de flexibilite et de precarite generalisee est ainsi sauvegarde !

    Par ailleurs, nous sortons encore une fois grands vainqueurs, puisque les aides directes et indirectes aux employeurs (diminution de charges sociales, subventions a l’embauche, . . .) vont etre augmentees. Vu ce resultat net, nous demandons l’ouverture sans tarder de nouvelles negociations !

    Un tel succes n’aurait pas ete possible sans le soutien continu et applique des syndicats, qui ont fait tout leur possible pour eteindre ce mouvement social. Qu’ils en soient remercies par une augmentation substantielle de leurs subventions.

    En effet, le grand danger pour nous aurait ete que la contestation globale qui a emergee a l’occasion de ce mouvement s’etende et s’amplifie, sur les memes bases autonomes, sans syndicats ni organisation politique, structuree en assemblees generales decentralisees, et pratiquant les actions directes de blocages mobiles.

    La greve generale a ete evitee, tout est bien qui finit bien.

    Nous savons que nous pouvons compter sur les partis politiques de tout bord pour empecher toute reprise du mouvement en appelant a attendre les elections de 2007.

    Vive la France, Vive la Republique,

    Vive la flexibilite et la croissance,

    Et surtout vive l’argent !

    PS : nous n’oublierons pas non plus de remercier le ministre de l’interieur, pour avoir su faire matraquer, arreter et ficher tous ces jeunes revoltes qui de toute facon n’auraient pas ete des travailleurs dociles et obeissants.

    Signe : Le Comite Executif du MEDEF

    • Il ne faut pas encore chanter victoire. Les étudiants ont bien compris qu’il faut maintenir la pression car le CNE avec ses deux ans de travail à l’essai et tous les autres contrats précaires sont maintenus.
      Le CUE (contrat universel d’embauche) est en cours de préparation par le MEDEF et doit prendre effet avant l’été.
      RESTONS MOBILISES et ENTRAINONS DANS LA LUTTE LES AUTRES SALARIES EUROPEENS , TOUS VICTIMES DE MESURES SIMILAIRES !

    • 83**50**

      En effet, le grand danger pour nous aurait ete que la contestation globale qui a emergee a l’occasion de ce mouvement s’etende et s’amplifie, sur les memes bases autonomes, sans syndicats ni organisation politique, structuree en assemblees generales decentralisees, et pratiquant les actions directes de blocages mobiles.
      La greve generale a ete evitee, tout est bien qui finit bien.

      Que le mouvement s’étende et s’amplifie ? ET AVEC QUI ?

      Lorsque tu sais (mais tu ne dois pas savoir) qu’il faut parlementer pendant des jours et des jours pour ramener un ou deux salariés des petites et moyennes entreprises privées à une matinée pour une manif !

      AVEC QUI ET OÙ vas-tu organiser des assemblées générales décentralisées dans les zones d’entreprises où il n’existe que des petites et moyennes entreprises dont la plupart des salarié(e)s ne te figurent même pas lorsque tu leur tends seulement un tract qui traite de la précarité, CNE, etc ?

      C’est avec ces salarié(e)s qui ne veulent pas ou ne peuvent pas te suivre que tu vas pratiquer des actions directes de blocages mobiles ?

      Les seuls blocages mobiles des derniers jours dans mon département ont été réalisés grâce aux militants CGT, syndiqué(e)s CGT avec les lycéens et les étudiants.

      Les syndicats ne se remettent pas en question ? ET LES MILLIONS DE SALARIÉ(E)S QUI NE BOUGENT PAS, ne doivent-ils pas se remettrent en question ?

      Il y a en France environ 24.800.000 de salariés actifs.

      70% ont été contre le CPE (d’après tous les sondages), cela représente 17.360.000 de salarié(e)s.

      AVEC LES LYCÉENS, LES ÉTUDIANTS ET LES « INACTIFS » nous étions 3.000.000 dans la rue le 28 mars, le 4 avril nous n’étions pas plus, donc pas d’amplification et toujours 3.000.000 :

      OÙ ÉTAIENT LES 14.360.000 AUTRES SALARIÉ(E)S ? C’EST AVEC CEUX-LÀ QUE VOUS ALLEZ FAIRE CETTE PUTAIN DE GRÈVE GÉNÉRALE ?

      PARCE QUE LES SYNDICATS VONT DÉCRÉTER LA GRÈVE GÉNÉRALE VOUS CROYEZ QUE CES 14.360.000 VONT LA FAIRE ?

      Allé revenez au milieu du monde du travail et mouillez la chemise pour faire bouger tout ce monde et réaliser la grève générale, vous comprendrez mieux et surtout :

      ARRÊTEZ-VOUS, VOUS, DE VOUS FAIRE DES PIGNOLLES !

      Esteban

    • Que le mouvement s’étende et s’amplifie ? ET AVEC QUI ?

      Lorsque tu sais (mais tu ne dois pas savoir) qu’il faut parlementer pendant des jours et des jours pour ramener un ou deux salariés des petites et moyennes entreprises privées à une matinée pour une manif !

      AVEC QUI ET OÙ vas-tu organiser des assemblées générales décentralisées dans les zones d’entreprises où il n’existe que des petites et moyennes entreprises dont la plupart des salarié(e)s ne te figurent même pas lorsque tu leur tends seulement un tract qui traite de la précarité, CNE, etc ?

      C’est avec ces salarié(e)s qui ne veulent pas ou ne peuvent pas te suivre que tu vas pratiquer des actions directes de blocages mobiles ?

      Les seuls blocages mobiles des derniers jours dans mon département ont été réalisés grâce aux militants CGT, syndiqué(e)s CGT avec les lycéens et les étudiants.

      Les syndicats ne se remettent pas en question ? ET LES MILLIONS DE SALARIÉ(E)S QUI NE BOUGENT PAS, ne doivent-ils pas se remettrent en question ?

      Il y a en France environ 24.800.000 de salariés actifs.

      70% ont été contre le CPE (d’après tous les sondages), cela représente 17.360.000 de salarié(e)s.

      AVEC LES LYCÉENS, LES ÉTUDIANTS ET LES « INACTIFS » nous étions 3.000.000 dans la rue le 28 mars, le 4 avril nous n’étions pas plus, donc pas d’amplification et toujours 3.000.000 :

      OÙ ÉTAIENT LES 14.360.000 AUTRES SALARIÉ(E)S ? C’EST AVEC CEUX-LÀ QUE VOUS ALLEZ FAIRE CETTE PUTAIN DE GRÈVE GÉNÉRALE ?

      PARCE QUE LES SYNDICATS VONT DÉCRÉTER LA GRÈVE GÉNÉRALE VOUS CROYEZ QUE CES 14.360.000 VONT LA FAIRE ?

      Allé revenez au milieu du monde du travail et mouillez la chemise pour faire bouger tout ce monde et réaliser la grève générale, vous comprendrez mieux .

      En effet ESTEBAN, là tu as tout dit.
      J’ajouterais un autre chiffre........même pas 10% de salariés syndiqués sur ces 24 800 000 !!
      Quand la plupart des collègues de boulot se contente de regarder le JT de 20 heures pour être informés, derrière ça, tu sorts les avirons pour les convaincre de l’importance de se mobiliser contre le CPE et le reste de cette loi de m....
      Des heures et des heures de jactance pour en emmener 4 ou 5 à faire grève dont 1 ou 2 en manif ! Mais je te rassure, dès le lendemain on reprend la grogne quotidienne en allant au boulot !
      Elle est comme ça la réalité des salariés ! Et là je parle de gens qui ont une certaine garantie d’emploi !
      Alors la grève générale, ça me fait doucement rire !!!

      le Burgonde - militant CGT cheminot -

    • je t’ai vu plus combatif au sujet de la SNCM...... 3 000 000 de personnes dans les rues et cela 2 fois de suite c’est pour tout dire complètement exceptionnel et cela depuis des années ; c’est aussi le signe qu’une très grande mobilisation car tu le sais bien pour un manifestant qui défile il y en à toujours 3 ou 4 qui restent chez eux, cela représente quand même une sacré mobilisation. En comparaison les manifs pro CPE était ridicules. Les combats se font avec les plus motivés sous le regard de ceux qui les soutiennent, c’était le cas cette fois et il fallait en tenir compte pour obtenir plus que le remplacement de l’article 8. Il est trop facile de reprocher aux jeunes d’être immobiles, dépolitisés et autres qualificatifs et ensuite de leur reprocher l’inverse quand ils se mettent à lutter !!!

    • Je n’ai jamais reproché aux jeunes d’être immobiles et autres qualificatifs, aux contraire je les ai toujours gratifié d’être les seuls capables de déclencher des mouvements d’envergure et les seuls capables d’entrainer les salarié(e)s.

      Si l’on veut être honnête, enlevons les lycéens, les étudiants et les retraités qui ont été les seuls assidus et comptons-nous.

      Alors là tu me permets d’affiner les chiffres et d’être encore gentil ; tu divises par deux le nombre de "combattants" SALARIE(E)S, et il te reste 1.500.000.

      Comment ces 1.500.000 disséminé(e)s sur le territoire français vont-ils entrainer les 17.000.000 autres DANS UNE GRÈVE GÉNÉRALE ?

      Nous n’avons pas le droit de faire supporter indéfiniment aux seuls jeunes lycéen(ne)s et aux seuls étudiant(e)s le poids des conflits qui sont aussi et surtout de notre ressort. Il est indispensable à un moment donné que les salarié(e)s EUX sortent de leur immobilisme.

      Cela je n’ai cessé de le clamer, et je n’ai cessé de me battre pour mobiliser. Je n’y suis pas arrivé comme nous le demandaient les étudiants.

      J’ai souvent réclamé de ma confédé CGT qu’elle appelle à la grève reconductible (pas la grève générale) afin de me permettre de mieux appuyer nos revendications, de permettre aux salarié(e)s des TPE et PME isolé(e)s sans syndicats d’être "protégé" par cet appel et d’éviter aux "lovoyeurs" de se cacher derrière un non appel.

      Les 17.000.000 salarié(e)s non jamais répondu à l’appel des lycéen(ne)s, des étudiant(e)s et des salarié(e)s combattifs.

      Pour avoir ferraillé dur, et je ne suis pas le seul, j’ai bien vu que les salarié(e)s restaient indifférent(e)s.

      Je sais comme tu le précises qu’une minorité entraine souvent la majorité, mais aujourd’hui que beaucoup de lycéen(ne)s et étudiant(e)s ont NATURELLEMENT repris leurs cours, fait le constat des salarié(e)s qui restent mobilisé(e)s, toujours les mêmes.

      Et CES toujours mêmes continueront à essayer de continuer le combat et à mobiliser contre le CNE, l’égalité des chances, etc etc... et à se faire insulter, comme en ce moment, par des gens qui croyaient que le grand jour était arrivé et que la révolution se décrétait.

      Ne crois pas que je sois satisfait de celà, et que je n’aspire pas à révolutionner notre société, mais je constate pour avoir été modestement acteur que l’heure n’était pas encore arrivé.

      OUI j’ai été combattif pour la SNCM, la RTM, les retraites, l’éducation nationale, le service public et pour toutes les inégalités qui touchent le peuple dont je fais partie, JE LE SUIS ENCORE ET JE CONTINUERAIS DE L’ÊTRE.

      Je m’emporte quelquefois mais je suis obligé de me rendre à l’évidence et cela ne me réjouis pas.

      Fraternellement,

      Esteban

  • à lire certains commentaires fort pessimistes, je reproduis ce que j’ai déja écrit :

    Ne boudons pas notre plaisir !
    Depuis des années, c’est la première fois que le mouvement social emporte une victoire.

    Nos jeunes étudiants et lycéens ont montré une détermination sans faille !
    Les salariés qui se sont mis en grève, de plus en plus nombreux, ont mené une lutte magnifique.

    Le "retrait" du CPE n’est pas prononcé, mais il n’existe plus.

    La plateforme revndicative de la CGT, comprenant le retrait du CNE, le retrait du travail de nuit des enfants de 15 ans, n’est pas satisfaite. Soit !

    Mais c’est un début de victoire qui en appelle d’autres ! Le gouvernement est ébranlé, poussons encore, demain, les jours et mois qui suivent.

    Le CIVIS est une saloperie, c’est évident : mais pour l’instant, qui connait ce dispositif, en dehors de initiés ?

    Expliquons aux salariés qu’il ne faut pas en rester là ! Expliquons que nous pouvons encore gagner bien plus ! Expliquons que si les grévistes, formidables, avaient été 2,3,4,5,6,7,9,9,10 fois plus nombreux, on aurait gagné 2,3,4,5,6,7,9,9,10 fois plus de choses !

    Un formidable espoir se dessine ! Continuons la mobilisation, dans l’unité des salariés.

    Il est évident que certaines organisations syndicales vont calmer le mouvement, trop heureuses de pouvoir enfin signer un bout de papier. Et alors ?

    Ne nous contentons pas de ça ! Personne n’est dupe, ceux qui se sont battus veulent plus. Pousuivons l’élan, bousculons, culbutons les fantoches : le mouvement social est en marche. Rien ne pourra lui résister si on l’entretient d’autres perspectives, atteignables une à une !

    Gagnons chaque étape, avec obstination.

    C’est le printemps de la lutte, le joli mois de mai est devant nous...

    Il tient aux militants qui se sont formidablement engagés dans cette lutte titanesque de montrer l’espoir, d’expliquer aux hésitants que l’on a besoin d’eux, que l’on compte sur eux

    La lutte continue ( comme dirait le porte parole du Comité des Sans Papiers 59, après chaque assemblée générale, depuis 10 ans)

    Patrice Bardet, militant CGT

    patice_bardet@yahoo.fr


    voir les liens sur quelques communiqués de la CGT dans l’un de mescommentaires

    la cgt ne s’arrête pas à la"disparition" du cpe

  • Et le travail de nuit des enfants ! On n’a pas fait tout ça pour ça ! On reprend le blocage demain !
    étudiante rennes 2 déçue

    • Non, je t’en prie : pas de déception, pas de découragement ! l’heure est à la bagarre, même si elle est longue.

      On continue à se battre ! tu as totalement raison, le travail de nuit des enfants est une ignominie.

      le CPE a mis au second plan (médiatiquement) le reste de nos combats.

      Tu as totalement raison, et je te remercie de le rappeler : cette loi, les mesures de ce gouvernement sont ignobles, et pour certaines, telles le travail des enfants, font un bon de 60 ans en arrière.

      Battons nous, sans découragement, avec obstination : c’est notre force commune. La victoire contre le CPE en appelle d’autres : une à une, inlassablement.

      Rendez vous donc dans nos luttes communes. On ne lâchera pas ! Ni moi, ni bien d’autres : mais il faut expliquer, inlassablement ; le feu couve sous les braises. Merci de souffler dessus, merci de ton exigence, merci de nous rappeler à nos devoirs de classe. Je, nous, comptons beaucoup sur toi, et tant de jeunes qui se battent admirablement

      bien fraternellement

      Patrice Bardet, militant CGT

  • les DIRIGEANTS des syndicats et des partis politiques forgés par la classe ouvrière pour sa propre
    émancipation sont devenus de simples régulateurs du système, ils travaillent à leur émancipation particulière et trouvent un statut dans la classe dirigeante d’une société qu’ils ne pensent jamais mettre en question. Le programme réel de ces DIRIGEANTS ne fait que reprendre
    platement la phraséologie " révolutionnaire" et appliquer en fait les mots d’ordre du réformisme
    le plus édulcoré, puisque le capitalisme lui-même se fait officiellement réformiste...

    extrait de :
    "de la misère en milieu étudiant", 1966.
    les syndicats unsa, cfdt, ... ont des sections pour les CRS

    Armelle

  • Pour ceux qui pensaient que le mouvement dans notre pays nous isolait un peu plus du reste du monde, ci dessous un lien intéressant vers de nombreux messages de soutien intenationaux

    http://www.cgt.fr/ei/html/rubrique/...

    • Rappelez-vous, qui à fait libérer les prix et fait jouer la concurrence et provoquer des milliers de faillites des artisans depuis. ces derniers pourtant généraient pourtant beaucoup d’emplois à l’époque.
      Hé bien, pour ceux qui ont une petite perte de mémoire, celui qui est la cause de tout ça, c’est Mitterrand.
      la seule chose de bien qu’il a fait, c’est la libération des radios libre. la, ce fut un événement à l’époque. Mais pour le reste...
      d’accord avec moi ou pas !

      Dom

    • Camarades,
      Ce qui est déjà important, c’est que les jeunes (Etudiants, lycéens, qui on été le véritable fer de lance de cette mob’) (et donc "nous", par voie de conséquence), aient obtenu une victoire ! Petite, modeste, bien en recul par rapport aux immenses aspirations qui se sont (r)éveillées... mais une "victoire". Que les jeunes étudiants, qui depuis deux mois se battent comme des damnés, aient du mal à retourner à leurs tristes cours, cela n’est-il pas bien naturel ?! Il s’est passé tant de choses depuis 3 semaines, 1 mois, 2 mois... ! Mais au-delà de cette amertume (je risquerai : "post coïtum, omni animales tristum est", mais je ne suis pas sûr, ni de la correction grammaticale de mon latin, ni de la pertinence de cette métaphore ?!), de la "fin d’une lutte" - qui plus est "merveilleuse", même si - parmi les jeunes étudiants radicaux qui la préparaient depuis plusieurs anées -elle n’a pas, évidemment, débouchée -apparemment - sur ce que l’ "on" recherchait intensément - ; merveilleuse au sens (et là lecteur exccusera une syntaxe des plus décousue) où des "masses (de désir) se sont mises en mouvement" (et on ne sait pas où cela pourra nous mener ! d’autant que le 23 mars -cà me rappelle deux vieilles dates "historiales" - à Paris : en 1979 pour les Sidérurgistes ; et pour le lieu, (les Invalides), le jeudi 4 décembre 1986), avec toutes leurs tensions, et leurs antagonismes.
      Alors d’où, on partait, c’est déjà miracle, où on est arrivé ! Mais les jeunes rebelles veulent évidemment aller beaucoup, beaucoup plus loin. Et ce en quoi ils ont (ou, auraient) raison, parce que finalment ce sont les grandes masses (de France, mais aussi mondiales) qui veulent aller, beaucou, beaucoup plus loin... Mais "il faut marcher au pas de la réalité". Et c’est un peu (beaucoup) de réalité qu’ont produite les masses scolarisés de France en ce fabuleux mois de mars 2006...
      Donc, tout continue, selon des "voies-et-moyens" (comme disent les connards des services spéciaux) inédit(e)s, cà commence, cà continue... WE SHALL NEVER SURRENDER

    • Il me revient cette vieille formule -émise "quand il était minuit dans le siècle" - " ou quelque chose d’aprochant : "les désir des masse sont plus forts que tous les appareils bureaucratiques"
      Il faut travailler dans les masses, dans le désir, dans la "masse" des désirs et dans les dédirs des masses....

  • helas il semble que les orga abandonnent déja alors que la breche est ouverte !
    j’ai peur que pour l’heure on en soit a la démobilisation des étudiants et des salariés

    nicolas

    • les Confédérations syndicales ont-elles prévues un communiqué commun, pour demander la libération et la relaxe pure et simple de tous les inculpé-e-s durant ce mouvement, à relier avec les émeutes de banlieue et le mouvement lycéen de juin 2004.
      Au cas ou la gauche arrive au pouvoir quelque chose est-il prévu en ce sens ?
      Bonnet rouge
      Ps : après tout on a bien trouvé un trbunal plus clément pour Juppé

    • les Confédérations syndicales ont-elles prévues un communiqué commun, pour demander la libération et la relaxe pure et simple de tous les inculpé-e-s durant ce mouvement, à relier avec les émeutes de banlieue et le mouvement lycéen de juin 2004.
      Au cas ou la gauche arrive au pouvoir quelque chose est-il prévu en ce sens ?
      Bonnet rouge
      Ps : après tout on a bien trouvé un trbunal plus clément pour Juppé

      La CNT la fait en se joignant au ag qui le souhaiteront,

      http://www.cnt-f.org/scial.rp/

  • "19h45 - Paris Le quotidien L’Humanité va lancer dans son édition de jeudi une pétition, mise en ligne et déjà signée par des leaders des mouvements de jeunesse, des syndicalistes et des organisations de droits de l’homme, pour demander "l’amnistie" des jeunes anti-CPE." (source : Nouvel Observateur actualité). Voilà une excellente initiative "post-mouvement", à laquelle il faut tous se rallier (manif, pétititon, meetings, recours judiciaires, occupations, soutien financier aux incupés/condamnés etc.)

  • rien sur les pratiques autogestionnaires, sur les actions de blocage...sur le rôle positif des ag souveraines ou sont élu-es syndiqu-ées ou non ....dommage

    moi j’en ai marre de mes manifs de profs , des défilés traîne -savattes...j’en ai marre d’être trimballer du centre ville à la mairie quand il ne se passe jamais rien...
    au moins en mars et en avril il y a eu des anpe des agences d’interim des facs des lycées occupés des sièges du medef et de l’ump barbouillés ,des mcdo (mac crado) et des banques peinturlurés et aussi des débats intéréssants ,des films diffusés à la fac...

    amicalement.
    Elsa

    • Tu as raison Elsa, elle est là la vraie victoire, l’autogestion, les actions de masse de blocage, l’apprentissage collectif de la lutte. Je suis fière de ce mouvement, car il ouvre l’espoir, et je ne me félicite qu’à moitié de notre victoire (perso j’ai pas bu l’champagne) parce que le travail de nuit à 15 ans, il me reste en travers de la gorge, quand je rentre tous les soirs dans ma cité et que regarde les marmots, je n’oublie toujours pas les raisons de leur colère en novembre dernier, et maintenant, ils en ont encore plus des raisons de s’énerver.
      Se battre pour tous les inculpés : OUI ! Ceux du mouvement lycéen de l’an dernier, ceux de novembre dernier, ceux d’aujourd’hui... comme ceux de demain. (Raoult nous prépare une loi de ouf qui nous mettra de la prison ferme dès qu’on sera en action).

      Lou

    • Convocation au flicariat

      Deux militantes de la LCR étaient convoquées mercredi 11 04 06 au commissariat de Blois pour"altercation verbale" lors de la manif du 04 04 . Voici les faits :

      Des lycéens, des grévistes ,des militants de SUD EDUC, de la CGT DELPHI, des militants de la Ligue étaient réunis devant les marches de la Mairie, alors que nous nous apprêtions par petits groupes à partir discrètement pour les locaux du medef, j’aperçois une nana des RG (elle était venue se présenter à moi en tant que telle !) qui furetais du côté de lycéens et parlaient avec eux ; j’approche du groupe et leur explique qu’on ne parle pas aux RG, que c’est une police politique qui établis en ce moment les fichiers pour 25 ans et que les Juifs déportés en ont payé de leur vie car c’est grâce aux fichiers des RG et de la police que précisemment ils ont été arrêtés , on connait la suite ! La rg s’énerve,"je n’ai pas le droit de dire ça" "droit de réserve" etc La dessus Elsa intervient sur le droit de réserve et lui rappelle que ceux qui ont fait la rafle du Vel d’Hiv ne portaient pas l’uniforme allemand mais celui de la police française ! Elle nous menace de porter plainte pour diffamation, insulte ...Pierre Petit intervient alors et la ridiculise tellement ça ne tient pas debout ;

      > Samedi matin à 9h30 2 flics sont venus chez moi pour me remettre la convocation, c’est mon gamin qui a ouvert, je lui ai demandé de refermer la porte à clef, de guerre lasse ils sont partis après avoir glissé la convoc sous ma porte ! Elsa a eu la même dans sa boîte aux lettres. L’intimidation a de beaux jours devant elle ! Nous n’irons pas au flicariat ! Raconter et faites circuler cette histoire merci marie-anne."

      Rebelle.