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Retraites : 120.000 manifestants dans les rues de Toulouse

Publie le jeudi 28 octobre 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

Entre 15.000 manifestants selon la police, 120.000 selon les syndicats, ont défilé jeudi matin dans les rues de Toulouse dans le cadre d’une nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites.

La manifestation toulousaine a démarré vers 10h derrière la banderole unitaire "CGT, FO, CFDT, CFE-CGC, Unsa, CFTC, FSU, Solidaires, Ensemble public-privé, non à ce projet de loi, oui à la retraite à 60 ans à taux plein".

Lors de la dernière journée d’action à l’appel de l’intersyndicale départementale, le 21 octobre, le cortège avait rassemblé entre 8.000 et 35.000 personnes, selon ces mêmes sources. Le 19 octobre, une manifestation record avait réuni entre 35.000 à 160.000 personnes.

En tête de cortège, Gisèle Vidallet, secrétaire départementale de l’union départementale de la CGT, a appelé "la mobilisation à s’élargir". "Dès demain, nous retournerons dans les entreprises pour informer les salariés avec des propositions concrètes pour financer le régime des retraites. Il faut favoriser l’emploi, élargir l’assiette des cotisations, revaloriser les salaires pour augmenter les cotisations et bien sûr taxer le capital. Le cas Molex qui refuse de financer le plan social et augmente dans le même temps de 15% les dividendes versées aux actionnaires est exemplaire", a souligné la porte-parole de la CGT.

Pour Joseph Bellanca, secrétaire général FO de la Haute-Garonne, "la longueur du mouvement prouve que les salariés s’inscrivent dans la durée". "Le message des salariés qui sont encore aujourd’hui dans la rue est clair, la loi sur la réforme des retraites ne doit pas être promulguée", a déclaré le syndicaliste.

Sous la banderole "Pour la retraite de Sarkozy en 2012", Hubert Marty, régisseur général au Théâtre national de Toulouse, se mobilise "pour une réforme équitable". "Cela passe par des aménagements qui n’ont pas été entendus par le gouvernement : la liberté de partir à 60 ans et surtout d’autres modes de financement dont le capital".

En marge du rassemblement toulousain, deux autres manifestations étaient programmées ce jeudi en Haute-Garonne. Celle de Revel devait démarrer vers 12h et une autre devait débuter à 14h30 à Saint-Gaudens. AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20101028.FAP0184/retraites-entre-15-000-et-120-000-manifestants-dans-les-rues-de-toulouse.html

Messages

  • Si je comprends bien, les appel à la solidarité avec les grévistes, c’était pas pour gagner, encore moins pour changer le système, c’était juste pour nous faire comprendre qu’il faudra voter pour la gôche en 2012.

    Je suis à la retraite, ça n’est pas très rémunérateur. Je regrette mon fric !

  • Salut & Fraternité !
    Dommage que l’on ne parle pas qu’ à la fin de toutes ces manifs (13 à Toulouse), des Assemblées Populaires libres ont eues lieu (au carrefour des allées J. Jaurès en particulier). EN DEHORS de tout appareil syndical ou parti politique.

    Bien qu’il faille préciser que certaines organisations (CNT, CCI, etc...) aient beaucoup aidé (surtout pour les premières assemblées) et permis le démarrage (prêt d’un mégaphone, incitation aux gens à se lacher et à parler).

    D’autres organisations (dont je tairais le nom, par respect pour leurs syndiqués de base qui sont des gens honnêtes mais trompés, qui ne sont pas leur direction p......, qui elles sont "un partenaire social", c’est à dire une composante du consensus étatique et du medef (en minus-cule tout le temps), ont au contraire, tentée de bloquer ce processus démocratique et populaire. 2 Camions-sono syndikal, volume à fond autour du lieu de parole au mégaphone, (David contre Goliath !), corde tendue pour empêcher les gens de se regrouper et les canaliser vers la "fin de manif et retour à la maison", circulez ! la manif est finie ! On plie le matériel syndical et on va casser la croute !

    Et bien NON ! des citoyens LIBRES en avaient décidé autrement.
    "PRENONS NOS LUTTES EN MAIN !" était le message !
    Et la parole, parfois timidement libérée, a été échangée entre les participants qui n’étaient pas venus "pour faire du nombre" aux manifs-promenades, mais qui par leur présence nombreuse ont obligé les directions syndicales à organiser une nouvelle manif pour ne pas être débordée. (mdr ! sont de plus en plus nombreux, faut remettre çà ou on va perdre de l’audience...).
    Les revendications ayant largement débordées le cadre des retraites !

    Liberons la parole, Union du Tiers-Etat !

    signé :
    Cellule Graphique "Anniversaire du 10 Aout 92"