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S. ROYAL : MENACE DIRECTE POUR L’EDUCATION NATIONALE
Publie le mercredi 1er mars 2006 par Open-Publishing2 commentaires
Royal vient d’affirmer quelle ne supporterait plus que les familles soient les "exclues" du système éducatif.
Il y a quelques années, elle avait décidé, en tant que ministre, d’obliger toute personne, informée d’une simple rumeur de pédophilie à l’école, à alerter la justice.
La conséquence d’une telle mesure favorisant la délation et les stratégies de vengeance, a été un grand nombre d’existences brisées, de maltraitances policières, d’erreurs judiciaires, et d’horreurs pénitentiaires.
Le fil conducteur de sa "pensée", est que le service public d’éducation menace la famille.
Et Royal défend la "famille" : surtout la conception bourgeoise de la famille.
Affirmant lutter contre les inégalités sociales que l’éducation nationale ne parvient pas à réduire, Royal prétend donner plus de poids aux familles dans les choix éducatifs.
La "pensée" de Royal est caractérisée par une absurdité profonde : c’est justement parce que le poids des familles, des inégalités sociales, est trop important que l’école ne parvient pas à réduire les inégalités scolaires.
Ce n’est pas l’école qui reproduit, seule, les inégalités sociales.
C’est l’ensemble des politiques sociales qui sont conçues pour reproduire l’ordre social capitaliste.
En dressant les "familles" contre les enseigants, la mégère royale prépare le démantèlement de l’instruction publique.
NE LA LAISSONS PAS FAIRE.
Messages
1. > S. ROYAL : MENACE DIRECTE POUR L’EDUCATION NATIONALE, 2 mars 2006, 08:19
Oui, il faut rappeler le triste passé de mme Royal, qui n’a pas hésité, quand elle était ministre à dresser les partenaires de la communauté éducative les uns contre les autres, et même d’exiger de l’administration de l’Education Nationale une chasse aux sorcières. En Ardèche, elle a demandé l’exclusion d’un instituteur. La seule motivation de cette demande était l’appartenance de ce fonctionnaire à une secte, sans que cela ne nuise le moins du monde à l’exercice de son métier. Heureusement, à ce moment là en Ardèche, il y avait un inspecteur d’Académie qui n’a pas suivi ce délire de Mme Royal...mais, c’est elle qui pense avoir les qualités requises pour devenir président de la République. C’est vrai qu’après Chirac, beaucoup peuvent prétendre à pouvoir exercer cette fonction. C’est encore un signe, un de plus, qui prouvent qu’il faut changer en profondeur nos institutions.
1. > S. ROYAL : MENACE DIRECTE POUR L’EDUCATION NATIONALE, 2 mars 2006, 12:17
Ce ne sont pas les "institutions qu’il faut changer", c’est toute la société : A BAS LE CAPITALISME !