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SALAIRES, EMPLOI, SERVICES PUBLICS, RETRAITES : BATTONS-NOUS !
Publie le jeudi 9 septembre 2010 par Open-Publishing1 commentaire
Communiqué de l’Union Départementale CGT de Paris
SALAIRES, EMPLOI, SERVICES PUBLICS,
RETRAITES : BATTONS-NOUS !
La Commission Exécutive , élargie aux secrétaires généraux des syndicats, réunis ce 8 septembre, lendemain de la forte journée de grève, a analysé la situation.
Tous les éléments démontrent que la mobilisation et l’envie des salariés de se battre pour le retrait de la réforme, augmentent chaque jour.
7 SEPTEMBRE : 2.735.000 MANIFESTANTS DANS TOUTE LA FRANCE
A Paris, 270 000 salariés ont défilé. De plus en plus d’entreprises et de salariés du privé rejoignent le mouvement de grève et partout ailleurs les taux de grévistes sont en augmentation. L’unité syndicale et des salariés, se construit dans de plus en plus d’entreprises.
Partout, la mobilisation s’amplifie.
La question se pose dans les entreprises : comment être encore plus nombreux la prochaine fois en grève et en manifestation.
La prochaine journée de grève et de manifestation est annoncée pour le 23 septembre .
L’ UD CGT de Paris appelle tous les syndicats, unions syndicales et unions locales à tout mettre en œuvre pour que cette journée soit une très puissante journée de grève et de manifestation.
Dès maintenant, partout, tous les jours, multiplions les initiatives pour convaincre ceux qui doutent encore que l’on peut gagner.
Dès maintenant, organisons des diffusions de tracts, des collages, des heures d’infos, des réunions, des débats, des signatures de pétition pour que le 23 septembre soit encore plus fort et dynamique et permette aux salariés du privé et du public de poursuivre ensemble la lutte jusqu’à la victoire.
Le 23 septembre, retrait du projet, et exigeons des négociations sur nos exigences.
Le 15 septembre, jour du vote par les députés du projet de loi, doit être une journée forte en initiatives, particulièrement à Paris.
Décidons partout de multiples actions pouvant aller jusqu’à la grève.
L’ UD CGT Paris appelle l’ensemble de ses organisations à se saisir de cette date et de la période qui nous sépare du 23, pour augmenter le rapport de force, faire grandir la mobilisation et évoquer les suites.
C’EST L’UNIQUE MOYEN DE GAGNER !
RIEN N’EST JOUE !
Messages
1. SALAIRES, EMPLOI, SERVICES PUBLICS, RETRAITES : BATTONS-NOUS !, 9 septembre 2010, 15:45, par Albert
Il aurait mieux fallu faire grève et manifester le jour du vote à l’AN plutôt que le 23, jour de l’examen de la loi par le Sénat. Tout se passe comme si les OS avaient peur d’une trop grande mobilisation dans la foulée immédiate du 7/09 !
D’ailleurs FO et Solidaires ne s’y sont pas trompés et ont refusé de signer le communiqué commun des OS, inspiré surtout par la CFDT qui rappelons-le avait signé en 2003 un document prévoyant de fixer un nombre d’annuités supérieur à 40 annuités, pour avoir droit à une pension à taux plein.
Car c’est cela qui compte avant tout, plus que l’âge de 60 ans, car tous les salariés qui n’ayuront pas les 41,5 annuités seront obligés de partir après 60 ans sous peine d’avoir une décote de leur pension.
D’autre part, absolument rien n’est dit sur l’abrogation nécessaire de la loi Balladur de 1993, passée inaperçue des organisations syndicales à l’été 1993 et responsables aujourd’hui de près de 20% de baisse du montant des pensions :
– passage du nombre d’années de cotisations progressivement de 37,5 à 40 annuités pour le secteur privé.
– Le salaire annuel moyen (SAM), calculé jusqu’en 1993 sur les 10 meilleures années de salaire, est calculé maintenant sur les 25 meilleures années
– L’ indexation annuelle automatique des pensions, initialement calculée à partir de l’indice d’augmentation du salaire moyen, est basée aujourd’hui sur l’indice officiel des prix, datant de 1946 et ne reflétant pas, loin s’en faut, la réalité de l’évolution des prix. Cela entraîne chaque année une seconde dévalorisation du montant des pensions, déjà amputées de la CSG et de la CRDS.
Non, décidément, les syndicats et la CGT pouvaient nettement mieux faire que cet espèce de semblant de riposte qui ressemble à une fin...