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MOBILISATION GENERALE DE LUTTE
– 237 LICENCIEMENTS d’annoncés OFFICIELLEMENT a la SBFM
– DELOCALISATION TOTALE DE L’USINAGE
– FERMETURE DEFINITIVE d’une ligne de production
– SUPPRESSION D’UNE EQUIPE DE PRODUCTION

SBFM : 4 février à 13 H. 30, AG du personnel suite à la convocation du CE
Le CE est convoqué le 9/2/9 à 14 H.00 en réunion extraordinaire pour un projet de 237 licenciements avec suppression d’une ligne de moulage, la délocalisation de l’usinage sur FABRIS et la production concentrée sur 2X8 au lieu de 3X8. Rendez-vous le 4/2/9 à 13h30 en AG au resto SBFM pour une action en direction des pouvoirs publics.
– http://www.cgt56.com/spip.php?article269
Coup de massue sur la SBFM : 237 licenciements

A gauche, Pierre Le Ménahès et René Le Bourvellec, les représentants de la CGT : ils viennent d’annoncer le projet de restructuration aux salariés. : Patrick Guigueno
237 emplois supprimés sur 550 : c’est l’annonce faite mardi soir aux salariés de la fonderie,ex-filiale de Renault.
« Ils sont sous le choc. C’est comme le décès d’un proche. C’est demain qu’ils vont réagir. » Hier soir, Pierre Le Ménahès, délégué syndical CGT, accuse le coup. René Le Bourvellec, élu au comité d’entreprise, montre l’ordre du jour du CE extraordinaire convoqué pour lundi. Selon le plan de restructuration, 237 emplois sur 550 seraient supprimés à partir d’avril. Une chaîne de production sur trois sera arrêtée, la chaîne Disa qui fabrique des pièces diverses (porte-fusée, collecteurs). L’usinage sera transféré chez Fabris à Châtellerault, autre filiale du groupe italien Zen, l’actuel propriétaire de la fonderie.
« L’usinage, c’est une centaine d’emplois, mais c’est aussi la valeur ajoutée à notre travail, commente Pierre Le Ménahès. Vendredi encore, le fils de l’actionnaire principal annonçait sa volonté d’automatiser sur place l’usinage ! »
Informés à 17 h 30
« Lundi, on a compris que quelque chose ne tournait pas rond. Il n’y avait plus un cadre italien dans l’usine. M. Brami, le directeur des ressources humaines de Zen, est arrivé sur place. Mardi matin, Renault a envoyé des camions pour récupérer son stock de pièces. On a demandé des explications. On nous a dit que Renault assurait la trésorerie et qu’il était normal qu’ils se servent. A 16 h, on a bloqué les expéditions et demandé des précisions.
« On a reçu l’annonce du CE extraordinaire à 17 h 30. Le lieu de réunion n’est pas indiqué. Il y a peu de chances que ce soit sur place ! D’ici là, il va falloir calmer le jeu, et ce n’est pas gagné. »
Les élus CGT ont présenté le projet de restructuration aux salariés, à 18 h 30 et à 22 h pour l’équipe de nuit. Tous les services sont touchés, administration y compris. « Il faut y ajouter le plan amiante : 40 salariés par an. C’est vraiment la casse de l’emploi », dit Pierre Le Ménahès.
De son côté, la direction du groupe Zen France, confirme la tenue d’un comité d’entreprise exceptionnel lundi. Le directeur des ressources humaines note qu’il comprend « les inquiétudes des salariés » même si des licenciements « ne pourront pas être évités ». Le DRH pense que l’entreprise peut encore sauver sa tête si « toutes les dettes sont remboursées ».
Yann LUKAS.
Messages
1. La SBFM Lorient va perdre 237 emplois , 4 février 2009, 09:33, par Lorient 56
Près de la moitié de l’effectif de la fonderie est touchée. Une ligne de fabrication (sur trois) sera fermée.
Un comité d’entreprise extraordinaire est convoqué lundi à la Société bretonne de fonderie et de mécanique, à Caudan près de Lorient. L’ex-filiale de la Régie Renault, 550 salariés, aujourd’hui propriété du groupe italien Zen, fabrique des pièces de fonte pour l’automobile. Une ligne de production sur trois sera fermée. L’usinage, cent emplois à la clef, sera transféré à Chatellerault, chez Fabris, une filiale de Zen.
Hier, mardi, la CGT a bloqué les camions venus récupérer un stock de pièces destiné à Renault. Deux heures plus tard, les délégués au comité d’entreprise ont reçu l’annonce des licenciements envisagés. Hier soir dans l’usine, c’était le KO debout pour les fondeurs.
– Ouest France du mercredi 04 février 2009
2. SBFM à Caudan (56). 237 licenciements, 4 février 2009, 09:45, par Lorient 56
C’est un véritable coup de massue qui a sonné hier les 550 salariés de la société bretonne de fonderie et mécanique (SBFM) de Caudan (56). L’entreprise sous-traitante qui produit des collecteurs d’échappement pour Peugeot et Renault, jusque-là en redressement judiciaire, fait l’objet d’un plan de 237 licenciements. Cette annonce, qui était redoutée, a toutefois glacé nombre de salariés qui gardaient une lueur d’espoir après la récente décision du tribunal de commerce de Lyon, de prolonger la période d’observation du redressement judiciaire, jusqu’au 10mars.
Arrêt de mort
L’annonce d’hier est assortie de l’arrêt d’une des trois lignes de production et la délocalisation complète de l’usinage vers l’usine Fabri de Châtellerault (Vienne), entreprise du groupe Zen auquel appartient également la SBFM. Autant dire que c’est une décision qui sonne comme un arrêt de mort du site qui comptait jusqu’à 1.600 salariés dans les années 80.
– http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/sbfm-caudan-237-licenciements-04-02-2009-234433.php
3. [SBFM] "ETAT d’URGENCE", 4 février 2009, 10:56
Ils ne font pas de quartier ces dirigeants, voilà qu’ils jettent par "convois entiers" les salariés, comme s’ils étaient de la vulgaire marchandise. Il n’y a plus de négociations, ni dialogues.
Est-ce que les salariés peu convaincus vont finir par comprendre que leurs intérêts ne sont pas du tout les mêmes que ceux du médef ? Un patron peut éjecter un salarié, mais ce n’est pas réciproque, les salariés ne peuvent pas éjecter les patrons.
La sous-traitance c’est bien quand tout va bien, et c’est périlleux quand tout va mal. C’est la sous-traitance qui morfle toujours la première.
Attention de veiller à nos "savoir faire", parce que le jour où la crise sera passée, les salariés reconvertis ailleurs, les entreprises qui voudront relocaliser ne trouveront qu’un désert. Attention à nous, aux pouvoirs publics de faire en sorte que le pays ne glisse pas dans le Tiers-Monde. On ne s’en remettrait jamais.
4. Caudan. Blocus de la SBFM, 4 février 2009, 11:43, par Lorient 56
4 février 2009 à 09h40
Depuis la nuit dernière les salariés de la SBFM, fonderie installée à Caudan, bloquent l’usine.
Hier après-midi, ils ont appris que 237 emplois allaient être supprimés, qu’une des trois lignes de productions devrait s’arrêter et que l’usinage devait également être délocalisé à Châtellerault, dans la Vienne. La SBFM, entreprise sous-traitante du secteur automobile est actuellement en redressement judiciaire.
– http://www.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/caudan-blocus-de-la-sbfm-04-02-2009-235814.php
5. Suppression de 237 postes à la SBFM : le maire de Lorient « furieux », 4 février 2009, 12:49, par Lorient 56
Dernière minute
Lorient
12:27 - mercredi 04 février 2009
Norbert Métairie, maire de Lorient, est « furieux » après l’annonce des 237 suppressions de poste à la Société bretonne de fonderie mécanique qui fabrique des collecteurs d’échappement à Caudan. Après avoir pris connaissance ce matin des 147 pages du « plan de relance » présenté par le propriétaire de l’entreprise, le groupe Italien Zen, il a remarqué « qu’il n’y avait aucun investissement à l’ordre du jour alors que le groupe Zen va toucher 55 millions € de l’État. C’est inacceptable. Ce n’est pas un plan de relance, mais un plan de casse. On satisfait dans l’urgence la rentabilité. C’est un gâchis industriel, économique et humain. » Rappelons que lundi un CE extraordinaire se tiendra à l’entreprise. À l’ordre du jour : la suppression de 237 postes sur 550, l’arrêt d’une ligne de production sur trois et le transfert de l’usinage à Châtellerault.
– http://www.ouest-france.fr/actu/offilinfo.php?idTheme=all
6. SBFM : opération escargot monstre entre Vannes et Lorient, 4 février 2009, 15:09, par Lorient 56
SBFM : opération escargot monstre entre Vannes et Lorient
Environ 400 salariés de la société bretonne de fonderie (SBFM), à Caudan, viennent de décider en assemblée générale de partir en cortège sur la voie express, à Vannes, en direction de la Préfecture.
Une cinquantaine de voitures est partie, escortée par les gendarmes. La circulation entre Lorient et Vannes risque donc d’être très difficile entre 14h30 et 15h30.
Les salariés sont très remontés après l’annonce mardi de la suppression de 237 postes sur 550 à l’usine de Caudan, qui fabrique des collecteurs d’échappement pour Renault et Peugeot.
– http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-SBFM-operation-escargot-monstre-entre-Vannes-et-Lorient_39382-815225_actu.Htm
1. SBFM : opération escargot monstre entre Vannes et Lorient, 4 février 2009, 18:38, par Lorient 56
– 16:14 - mercredi 04 février 2009
SBFM : fin de l’opération escargot entre Lorient et Vannes
Environ 150 salariès de la SBFM sont arrivés à la Préfecture de Vannes après avoir mené une grosse opération escargot avec une cinquantaine de voitures entre Lorient et Vannes. Une opération qui a fortement ralenti le trafic. Entre 14h30 et 16h, il fallait compter 1h30 pour rallier les deux villes. Les salariés sont très remontés après l’annonce mardi de la suppression de 237 postes sur 550 à l’usine de Caudan qui fabrique des collecteurs d’échappement pour Renault et Peugeot.
– 16:21 - mercredi 04 février 2009
SBFM : une centaine de salariés devant la préfecture de Vannes
Une centaine de salariés de la SBFM se trouvent, actuellement, devant la préfecture de Vannes. La circulation est bloquée dans le quartier.
Pour l’instant, ce rassemblement se passe dans le calme. Une délégation de dix personnes, dont quelques élus, est sur le point d’être reçue par le préfet.
– 18:12 - mercredi 04 février 2009
Les salariés de la SBFM reçus par le préfet à Vannes :
La délégation de la SBFM est sortie à 17 h 30, d’une entretien de près d’une heure trente avec le préfet du Morbihan, Laurent Cayrel. Pour Pierre le Ménahès, délégué CGT, « l’heure est au maintien de la pression pour que Renault prenne ses responsabilités jusqu’au bout et garantisse le maintien et de l’outil industriel et des 550 emplois. Le représentant de l’État s’est engagé à ne pas financer le plan présenté par la direction et à organiser un entretien au ministère au plus tard en début de semaine prochaine avec Renault et PSA », a-t-il déclaré à la centaine de salariés rassemblés devant la préfecture.
– http://www.ouest-france.fr/actu/offilinfo.php?idTheme=all
7. [SBFM] "ETAT d’URGENCE", 4 février 2009, 15:51
ce genre de malaises, plans sociaux, chômages techniques, fermetures d’unités de production, etc.. ne reflètent-ils pas plutôt l’impuissance des grandes centrales syndicales face à un capitalisme sans état d’âme ?
avant nos combats se portaient sur la sauvegarde de nos emplois et de celui des générations futures. maintenant c’est plutôt "négocier" pour payer au mieux ces plans sociaux qui ne servent qu’à enrichir des patrons du Merdef.
a combien estiment-elles, ces centrales syndicales, une vie de travail foutue en l’air ?
on a beau agiter nos drapeaux et défiler dans la rue, comment faire oublier cette impuissance ?
8. [SBFM] "ETAT d’URGENCE", 4 février 2009, 20:51
le maire est déçu, les élus sont déçus, les délégués sont inquiets....
Quand est-ce que tous les fédérations métallurgie et autres vont se mettre en branle pour appeler à la grève de tout le secteur métallo de Sandouville à gandrange en passant par citroën et Dunlop
AH non, ils attendent le discours de SARKOZY jeudi soir
Bonne soirée devant la TV avec vos conseiilers en stratégie
Bonne réflexion sur la date de la prochaine manif ...un samedi poyur que toutes les familles puissent y aller...?
Bon Week-end !