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[SBFM] Le groupe Zen désavoué

Publie le vendredi 13 février 2009 par Open-Publishing
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La prochaine réunion du comité de soutien et de résistance aura lieu :

LE LUNDI 16 FEVRIER 2009 A 18H AU VALLON BOISEE A HENNEBONT(56)

VENEZ NOMBREUX !!!!

 Blog de cgt sbfm

SBFM la lutte continue !

Vous avez déjà reçu les dernière infos communiquées par les camarades de la SBFM, celles-ci faisaient état d’une prochaine réunion du réseau de résistance pour l’emploi à la SBFM, cette réunion aura lieu :

LUNDI 16 FEVRIER à 18 H, salle du Vallon Boisé

(lieu habituel de la réunion du réseau)

Tous les camarades disponibles sont conviés à participer à cette réunion avec les camarades de la SBFM.

Fondeurs oui ! Chômeurs non !

La SBFM vivra avec ses 550 emplois !

èfaire suivre largement merci

D. Baugas,
SG UD CGT 56

 Union Locale CGT Lorient


SBFM : Renault et Peugeot obligés d’investir

La fonderie n’est pas encore sauvée. Mais élus et syndicats entrevoient des solutions, après la réunion,hier, au ministère de l’Economie.

Renault et Peugeot ont besoin de la SBFM et de ses collecteurs d’échappement. C’est Philippe Gustin, directeur de cabinet en charge de la sous-traitance auto au Ministère de l’économie, qui l’a dit hier à Paris à une délégation d’élus et de représentants du personnel de l’usine caudanaise. C’est donc une bonne nouvelle et un peu d’espoir pour les 550 salariés qui se battent depuis des mois pour éviter un plan de licenciements massifs.

Gérard Falquérho, maire de Caudan, était satisfait hier, mais il reste prudent « il y a trois options : la liquidation, le plan de continuation et un plan de cession. C’est la troisième option qui est la plus plausible. »

Reste maintenant pour Renault et Peugeot à trouver un repreneur pour la SBFM, qui doit investir pour rénover l’usine.

L’élu précise qu’il y aura « fatalement un plan de restructuration. On peut déjà tabler sur le départ non remplacé d’une centaine de personnes avec le plan amiante. »

Le groupe Zen désavoué

Côté syndicats, Pierre Le Menahès (CGT) salue le fait « que l’actionnaire principal, Florindo Garro, PDG du groupe Zen soit discrédité aux yeux des pouvoirs publics. » Ne serait-ce que dans la façon dont il a bâti son plan social, rejeté lundi. Il souhaite que le tribunal de commerce de Lyon écarte rapidement l’actuelle direction, au profit de l’administrateur judiciaire.

Tous admettent que le 10 mars, date du nouveau rendez-vous avec le tribunal, ne va pas déboucher sur une décision couperet. Au ministère, on a promis que du temps serait donné pour rebâtir un vrai projet industriel.

Vincent JARNIGONet Françoise ROSSI.

 Ouest-France du vendredi 13 février 2009


Un délai espéré pour trouver un repreneur

La délégation lorientaise arrivant à Bercy.

Vu l’importance de la SBFM pour Renault et PSA, un délai pourrait lui être accordé pour trouver un repreneur. C’est la nouvelle que rapporte la délégation reçue, hier, au ministère de l’Industrie.

Au sortir de près d’une heure et demie de réunion, hier midi, avec François Gustin, conseiller du ministre de l’Industrie, les visages affichaient un certain optimisme. « Les choses se discutent et se construisent actuellement, mais d’une manière qui nous paraît encourageante », déclarait RenéLe Bourvellec, représentant de la CGT. Un fait important, qui a mis du baume au coeur de tous : « Le représentant du ministre l’a souligné et il le tient des constructeurs eux-mêmes, la SBFM n’est pas seulement stratégique pour eux, mais indispensable ». Ce qui, dans tous les esprits, faisait s’éloigner le spectre d’une liquidation pure et simple, « qui apparaît désormais impossible dans un tel contexte », poursuivait le secrétaire du comité d’entreprise. « Mais il reste du travail et il faut rester mobilisé », a ajouté Norbert Métairie, président de CapL’Orient. Dans la délégation, tout le monde partageait, en effet, le sentiment que l’importance de la mobilisation depuis l’annonce du placement en redressement judiciaire de l’entreprise, a pesé dans la balance, du côté du ministère. Tout comme la volonté affichée des salariés de préserver l’outil en votant la reprise immédiate du travail aussitôt le danger éloigné.

À la recherche d’un repreneur

Comme l’avait déjà déclaré Jacques Le Nay la veille (Le Télégramme d’hier) en revenant, lui aussi d’une entrevue à Bercy, représentants du personnel et élus ont constaté une totale identité de vue avec le ministère sur la manière dont doit s’envisager l’avenir de la SBFM. « Le redémarrage ne peut s’envisager durablement que dans le cadre d’un plan de cession ». Le ministère, non plus, ne croit visiblement plus en la capacité du groupe Zen à redresser la barre. L’objectif commun est donc d’en dissocier complètement la SBFM. « Pour cela, il faut trouver le repreneur », a martelé RenéLeBouvellec à l’attention du conseiller du ministre. Et, selon lui, « si nous sommes vraiment indispensables pour Renault et Peugeot et s’ils veulent pérenniser l’entreprise, ils doivent prendre une part active dans la recherche de ce repreneur » ; la solution la plus simple étant bien sûr, comme cela a déjà été précisé, que l’un ou l’autre, ou les deux, soit ce repreneur.

Donner du temps

Le temps presse, donc, mais peut être un peu moins qu’avant. C’est la deuxième nouvelle encourageante de la journée. « François Gustin nous a laissé entendre que la période d’observation pourrait être prolongée au-delà du 10mars (*) afin de donner le temps suffisant de trouver un repreneur fiable, avec un véritable projet industriel ». Cela suppose aussi que, dans l’intervalle, le tribunal de commerce de Lyon mette la totale direction de l’entreprise entre les mains de l’administrateur judiciaire. Une requête à laquelle il n’a pas répondu jusqu’à présent. Les salariés de la SBFM ne seront pas encore pour autant tirés d’affaire. « Toute restructuration, même avec un repreneur, n’est pas à écarter. Mais il devra prévoir un plan industriel qui permette de faire travailler les actuels 550 salariés. Tout le monde est retourné au travail, mais s’il y a une décision contraire aux intérêts du personnel, la mobilisation reprendra aussitôt », a prévenu René Le Bouvellec.

* Le 10mars est la date butoir fixée par le tribunal de commerce de Lyon pour la présentation d’un plan de continuation.

Paskal Mazé

 Le Télégramme du 13 février 2009