Accueil > [SBFM] Mobilisation et Résistance (vidéo)
[SBFM] Mobilisation et Résistance (vidéo)
Publie le jeudi 5 février 2009 par Open-Publishing7 commentaires
"NOUS ALLONS NOUS BATTRE TOUS ENSEMBLE (SALARIE(E)S, ELU(E)S, POPULATION ETC POUR QUE LA SBFM VIVE AVEC TOUT SES EMPLOIS ET SES GENERATIONS FUTURES !!"
SBFM. « Aucun boulon ne sortira d’ici ! »
Au lendemain de l’annonce de 237 licenciements à la SBFM, fonderie du groupe Zen installée à Caudan, la colère monte chez les 550 salariés. Hier, ilsont mené une première action pour rencontrer lepréfet. Unenouvelle assemblée générale se réunit aujourd’hui, à13h30.
"Aucun boulon ne doit sortir de notre usine. Et surtout pas la chaîne d’usinage que le groupe Zen veut délocaliser à Châtellerault" (*). Pierre Le Ménahès, délégué syndical CGT, l’a affirmé plusieurs fois hier midi, devant l’assemblée générale du personnel, au lendemain de l’annonce du projet de plan social. Ils étaient près de 500 à cette assemblée, montrant ainsi la mobilisation, mais aussi la colère de ce personnel qui n’accepte pas de voir son outil de travail déshabillé de la sorte.
Outil de travail sous surveillance
Dès mardi soir, les premières mesures pour sécuriser l’outil de travail avaient été prises. Toutes les issues du site étaient bloquées par des caisses de fonte et des piquets de surveillance étaient en place. Ce blocage n’est pas prêt de s’interrompre. Et c’est à une large majorité que le personnel a décidé de se rendre en convoi, hier après-midi, jusqu’à la préfecture de Vannes, pour y rencontrer le préfet. (Lirepar ailleurs) « Les annonces faites par la direction programment la mort de l’entreprise à court terme. Délocaliser l’usinage des pièces à Châtellerault, c’est enlever au site de Caudan tout ce qui fait notre image de marque. L’usinage, c’est ce qui donne de la valeur ajoutée à nos fabrications. Une fonderie sans usinage n’a aucun avenir ». Pierre Le Ménahès et René LeBourvellec insistent sur cette délocalisation qui les intrigue : « Chez Fabri, à Châtellerault, ily a aussi un plan social qui s’annonce. Pourquoi alors déménager ce que l’on fait ici pour là-bas ? Il n’y aura aucun reclassement possible ».

Des aides publiques pour quoi ?
« Il n’est pas question que les aides publiques servent à financer les dettes de l’entreprise et ne servent pas à sauvegarder l’emploi », ont répété les élus du personnel. Le maire de Caudan, Gérard Falquerho, a été pris à partie lorsqu’il est apparu à l’assemblée générale. Le matin, des cadres et la direction de l’entreprise s’étaient réunis dans sa mairie, qualifiée de « bunker » par la CGT. Il s’est défendu : « Ces cadres m’ont demandé une salle. Ils y ont été rejoints par la direction qui a tenté de se justifier en parlant d’un problème de rendement à l’usinage et en estimant qu’il y avait des problèmes de cadences de fabrication ». « Ça ne tient pas, puisque notre usinage est ce qu’il y a de plus performant ici », a rétorqué Pierre Le Ménahès. La tension est grande à la SBFM. Certains voulaient même rendre visite au député maire de Vannes, François Goulard... Où sont les directeurs ? « Les consultants italiens, qui étaient ici hier, sont déjà repartis de l’autre côté des Alpes... »
(*) Vienne.
Yves Guégan
– Le Télégramme du mercredi 05 février 2009
Les élus réagissent
Norbert Métairie, maire de Lorient et président de Cap l’Orient.
« Je suis furieux. C’est inacceptable, ce n’est pas un plan de relance, c’est un plan de casse. Les dirigeants satisfont aux exigences des grands groupes et de leurs actionnaires en ignorant les besoins des autres acteurs de la filière. Le problème de fond, c’est un problème de stratégie de groupes. Les salariés et les territoires ne sont que des variables d’ajustement de ces stratégies. On tire un trait sur des décennies de savoir-faire, on laisse vieillir un outil de travail pour mieux le fermer plus tard. On donne 55M ??? au groupe Zen qui va se refaire une santé avec, sans même investir ici. C’est un gâchis humain et industriel inacceptable ».
Jacques Le Nay, député du Morbihan.
« On s’attendait à un plan social mais pas de cette importance. Je ne comprends pas la délocalisation de l’atelier d’usinage. La direction n’a pas apporté la démonstration de ce que cela pouvait apporter de plus au groupe Zen. Il est très dangereux que cet atelier parte d’ici en enlevant toute la valeur ajoutée à la production de la SBFM. L’usinage est l’outil lorientais. J’écris à Christine Lagarde, ministre de l’ ??conomie pour que nous la rencontrions, avec une délégation du personnel, le plus vite possible. Il faut trouver une autre solution et empêcher la délocalisation ».
Loïc Le Meur, maire de Ploemeur et vice-président de Cap l’Orient chargé de l’économie.
« C’est dans un cas comme celui-là que l’on voit le décalage entre le discours du gouvernement et la réalité du terrain. Je m’interroge aussi sur la délocalisation à Châtellerault. N’y aurait-il pas une décision politique par derrière ? » Thérèse Thiéry, maire et conseiller général de Lanester.
« Je donnerai un temps de parole au personnel de l’entreprise aujourd’hui, à mon conseil municipal. Comment peut-on le même jour, parler de plan national de relance et annoncer un plan social. C’est cruel. La relance économique, ce n’est pas un plan social ».
Thierry Goyet, adjoint au maire de Lorient, secrétaire départemental du PCF.
« La fermeture de la ligne d’usinage sonnerait à court terme le glas pour l’entreprise qui ne serait pas viable sans cette activité à forte valeur ajoutée. Toute suppression d’emploi à la SBFM aura des conséquences en cascade dans le pays de Lorient : un emploi industriel, c’est trois emplois induits. Le groupe Zen entend utiliser l’argent public pour payer ses dettes et licencier un salarié sur deux.Le groupe Renault devrait reprendre cette fonderie qu’il considère comme stratégique pour son activité ».
Gérard Perron, maire d’Hennebont.
« Il est hors de question que des fonds publics servent à supprimer des emplois. Le plan de relance est fait pour les sauvegarder. On ne peut pas récompenser des entreprises pour ce qu’elles n’ont pas fait pour leurs salariés ». Parti socialiste. « Nous dénonçons la méthode du groupe Zen qui, sous la pression, ne respecte pas la procédure judiciaire. Nous serons particulièrement vigilants sur l’utilisation des fonds publics. Il serait inacceptable que le fonds stratégique d’investissement de l’ ??tat soit utilisé pour financer le futur plan social ».
Un voeu pour la SBFM au conseil de Lorient
Hier, lors du conseil municipal de Lorient, les élus ont tenu à exprimer un voeu sur l’avenir de la SBFM et de ses salariés. Selon eux, « si le plan de continuation devait être validé dans ces conditions, la pérennité de l’entreprise serait lourdement remise en cause ». Du coup, ilsestiment « que le plan de restructuration proposé par le groupe Zen, ne donnant aucune lisibilité sur le plan d’investissements et la modernisation de l’outil de production, est, de ce fait, inacceptable ». Ils considèrent « que ce plan remet en cause la pérennité de la SBFM » et demandent « que le plan de relance de l’automobile prenne en compte la situation de la sous-traitance et comporte la création d’un pôle public d’investissement industriel géré en région pour agir au plus près des entreprises ». Enfin, ils réclament que « legroupe Renault s’engage fermement sur la commande d’un volume de production permettant d’assurer la pérennité de l’activité ».
Messages
1. [SBFM] Mobilisation et Résistance (vidéo), 5 février 2009, 10:33, par Lorient 56
« Notre défense sera dure, difficile, longue, pénible, sous la pression constante »
Pierre Le Ménahès, représentant CGT du personnel de la SBFM
http://www.letelegramme.com/images/2009/02/05/236185_4653680-mhn504-m141a.jpg
Blocage du site de production, à Caudan, opération escargot jusqu’à la préfecture, à Vannes, hier, les salariés de la SBFM ont réagi à l’annonce du plan de 237 licenciements annoncé mardi
Mardi soir, la direction du groupe industriel Zen, qui possède la fonderie SBFM à Caudan, près de Lorient, a annoncé un plan social de 237 licenciements sur 547emplois. À la clé, il y a aussi la délocalisation d’une ligne d’usinage, fer de lance de l’entreprise. Hier, le personnel était encore sous le choc mais depuis mardi, la résistance s’organise. Ainsi, près de 500 salariés se sont retrouvés en assemblée générale autour des représentants CGT de l’entreprise, hier. Les accès de l’usine ont été bloqués par des conteneurs de fonte et des piquets de surveillance veillent à ce que l’outil de travail ne soit pas déménagé. Hier après-midi, une centaine de salariés se sont rendus à la préfecture de Vannes où le préfet a reçu les représentants du personnel ainsi que le maire d’Hennebont. Le convoi de voitures a provoqué un important ralentissement sur la voie express et le rassemblement, aux portes de la préfecture s’est déroulé dans le calme.
Une rencontre avec le ministère
Après 90 minutes de rencontre, le préfet Laurent Cayrel a précisé sa position : « À ce stade, le projet industriel et le plan de sauvegarde de l’emploi proposés par le groupe Zen n’ont pas encore fait l’objet d’un examen par les pouvoirs publics, ni a fortiori d’une approbation, pour autant que l’État soit sollicité comme financeur. La recherche de solutions concernant la SBFM se poursuit ». Enfin, après consultation avec Jacques Le Nay, député, Jean-YvesLeDrian, président du conseil régional et le cabinet de Christine Lagarde, ministre de l’Économie et de Luc Chatel, secrétaire d’État à l’Industrie, le préfet a proposé d’organiser une réunion entre les représentants des salariés, les élus concernés et les collaborateurs du ministre de l’Industrie. À la sortie de la préfecture, Pierre Le Ménahès, représentant CGT du personnel a annoncé que, « le préfet a affirmé que l’État ne financerait un tel plan social ».
Une baisse d’activité importante
La SBFM, fonderie, sous-traitante de l’automobile, connaît une baisse d’activité depuis plusieurs mois. En janvier2008, elle produisait encore 220 tonnes/jour de collecteurs d’échappement et autres pièces automobiles. À l’époque, le site employait aussi 130 intérimaires et multipliait les heures supplémentaires. Depuis octobre, la production est tombée à 110 tonnes/jour. Les intérimaires ont été remerciés et il n’y a plus d’heures supplémentaires. Pour les salariés, le site est viable, mais il n’y a pas eu d’investissements depuis 1998, date de la reprise de l’entreprise qui jusqu’alors appartenait au groupe Renault. Repris alors par l’italien Fiat il a ensuite été cédé au groupe Zen. Unenouvelle assemblée générale se réunit aujourd’hui, à13h30.
– Le Télégramme du jeudi 05 février 2009
2. SBFM à Caudan : « Pas un boulon ne sortira d’ici », 5 février 2009, 10:45, par Lorient 56
http://www.lorient.maville.com/of-photos/2009/02/05/va05_1895565_1_px_501__w_ouestfrance_.jpg
Devant la SBFM à Caudan hier, les salariés s’organisent pour partir à Vannes direction la préfecture. : Photos Patrick Guigueno
Mercredi, les salariés de la fonderie ont étudié les moyens de contrer le plande la direction. Premières actions : blocus et manif’devant la préfecture.
« Les salariés ne sont pas résignés. La colère monte. L’encadrement est en train de découvrir, trop tard, qu’il est encore plus touché que les ouvriers. Tous ensemble, il faut qu’on empêche le démantèlement de l’usine. Pas un boulon ne sortira d’ici pour la délocalisation. » Faisant le point avec la presse mercredi matin, Pierre Le Ménahès, porte-parole de la CGT, laisse prévoir un conflit dur et long.
En matinée, la CGC a réuni les employés, techniciens et agents de maîtrise. A 13 h 30 au restaurant d’entreprise, les trois équipes du matin, de jour et de nuit sont convoquées en assemblée générale. Plusieurs maires du pays de Lorient sont présents. Depuis la veille au soir, la CGT a bloqué toutes les portes. « Il n’est pas question pour Renault ou PSA d’emporter les pièces que nous avons en stock. Nous ne laisserons pas démonter la ligne de moulage, usinage et finition. Nous avons mis l’outil de production sous haute surveillance. »
« Pas de logique d’entreprise »
Que faire d’autre ? « On part tout de suite manifester devant la préfecture de Vannes, avec une opération escargot sur la voie express. Nous exigeons que pas un licenciement sur le site soit financé par les pouvoirs publics. A l’État de prendre ses responsabilités face à l’absence de gestion de l’actionnaire principal. C’est trop facile d’empocher des subventions pour restructurer et d’en profiter pour casser l’emploi. Le plan de Zen, c’est la mort de la SBFM. »
Le démantèlement de la SBFM devrait profiter à Fabris, unité d’usinage du groupe Zen à Châtellerault. Faux ! « Fabris aussi est confronté à un plan social et à des pertes d’emplois. Ici, on supprime cent postes en usinage. Vingt-quatre peuvent se transformer en mutations à Châtellerault. Si Fabris licencie, où passe la différence ?
« Il n’y a même pas de logique d’entreprise. On n’a pas connu une heure de chômage ! Depuis octobre, on subit une forte baisse d’activité, mais le plan de Zen est une simple adaptation à la demande actuelle, sans investissement. Comme si l’automobile n’avait plus d’avenir... » Lundi, le Président de la République dévoile son plan de relance pour l’auto. C’est le jour où les 237 licenciements doivent être annoncés. « Un plan de relance, c’est pour consolider l’emploi, pas pour le couler. »
Yann LUKAS.
– Ouest-France du jeudi 05 février 2009
3. SBFM : après le choc, indignation et incompréhension , 5 février 2009, 11:03, par Lorient 56
Devant la SBFM à Caudan hier, les salariés s’organisent pour partir à Vannes direction la préfecture. : Photos Patrick Guigueno
Les réactions des élus et des syndicats sont nombreuses. La suppression de 237 emplois à la SBFM n’a pas fini de faire des vagues
« C’est brutal ».
Sur proposition du maire, le conseil municipal de Lorient a voté un voeu hier soir. Il « dénonce les conditions de précipitation et de brutalité dans lesquelles l’information a été transmise aux salariés, estime que le plan de restructuration proposé par le groupe Zen ne donnant aucune lisibilité sur le plan d’investissement et la modernisation de l’outil de production est de ce fait inacceptable. »
Le conseil considère « que ce plan de restructuration remet en cause la pérennité de la SBFM et de ses emplois ». Les élus demandent « que le plan de relance automobile prenne en compte la situation de la sous-traitance et comporte la création d’un pôle public d’investissement industriel, géré en région ».
« Je suis furieux ».
Norbert Métairie est « furieux » après l’annonce des 237 suppressions de poste à la SBFM. Après avoir pris connaissance hier matin des 147 pages du « plan de relance » présenté par le propriétaire de l’entreprise, le groupe italien Zen, il a remarqué « qu’il n’y avait aucun investissement à l’ordre du jour, alors que le groupe Zen va toucher 55 millions d’euros de l’État. C’est inacceptable. Ce n’est pas un plan de relance, mais un plan de casse. On satisfait dans l’urgence la rentabilité. C’est un gâchis industriel, économique et humain. »
La députée « atterrée »...
Députée de la circonscription de Lorient, Françoise Olivier-Coupeau se dit « atterrée de l’annonce qui vient d’être faite. C’est la mort programmée du site de Caudan. Depuis des années, la SBFM a bénéficié de fonds publics sous différentes formes, sans que cet argent payé par les contribuables ne soit réinvesti dans l’outil ou les conditions de travail. Une fois encore, l’État va injecter de l’argent public, mais cette fois pour casser des emplois et détruire un site industriel majeur pour l’économie de notre Région. C’est inadmissible. »
... et le député chez la ministre
Jacques Le Nay, député de la circonscription de Plouay, a écrit à Christine Lagarde, ministre de l’Économie, pour solliciter une audience en urgence. « Les éléments portés à ma connaissance ne font pas apparaître qu’un véritable plan industriel va être mis en place par les dirigeants du groupe Zen. En tout état de cause, toute tentative de délocalisation serait contraire aux orientations que s’est fixées le gouvernement. »
Et aussi....
Gérard Perron, maire d’Hennebont : « On ne peut pas récompenser des dirigeants qui ont mis l’entreprise dans l’état où elle est. C’est immoral et inefficace. Il faut qu’une solution de reprise soit trouvée avec Renault et PSA. »
Thérèse Thiéry, maire de Lanester : « D’abord, je veux dire notre solidarité avec les salariés et leurs familles. On va réfléchir aux moyens de cette solidarité. On a eu un peu d’espoir avec le plan de continuation. En fait, tout était déjà ficelé. On nous a menti. »
Loïc Le Meur, maire de Ploemeur : « J’espère qu’il n’y a pas en arrière-plan des choix politiques inavoués. Châtellerault a une municipalité UMP... »
Le Parti socialiste du Morbihan « dénonce la méthode du groupe Zen qui ne respecte pas la procédure judiciaire et l’échéance fixée au 10 mars par le Tribunal de commerce de Lyon.
Le Parti socialiste sera particulièrement vigilant sur l’utilisation des fonds publics. Il serait inacceptable que le Fonds stratégique d’investissement de l’État soit utilisé pour financer le futur plan social de l’entreprise, alors qu’il est destiné aux investissements. »
Pour le Parti communiste, « la fermeture de la ligne d’usinage est inadmissible. La SBFM ne sera pas viable sans cette activité à plus forte valeur ajoutée. Toute suppression d’emploi à la SBFM ne manquerait pas d’avoir des conséquences en cascade. Un emploi industriel, c’est en effet trois emplois induits dans le bassin d’emploi. Les pouvoirs publics doivent empêcher cette fermeture. »
Force ouvrière réaffirme « son soutien aux salariés menacés dans leur emploi dans le pays de Lorient : SBFM, Haras d’Hennebont, Kaolins de Bretagne, Lagrassière Confection à Hennebont, Kerpont industrie, etc. »
Ouest-France du jeudi 05 février 2009
4. Un nouveau sous-préfet à Lorient..., 5 février 2009, 12:13, par Lorient 56
Denis Labbé, administrateur civil, est le nouveau Sous Préfet de Lorient
Après le conseil des Ministres du mercredi 4 février, Denis Labbé, administrateur civil hors classe, a été nommé Sous-Préfet de Lorient. Il remplace André Horel, parti en novembre dernier. Denis Labbé a été Sous Préfet à Antony dans les Hauts de Seine. Cette nomination, paru ce matin au journal officiel, était très attendus par les élus. Le nouveau Sous Préfet arrive dans une Sous Préfecture de première classe. Il aura du pain sur la planche, avec notamment le douloureux dossier de la SBFM.
Ouest France à 09:34 - jeudi 05 février 2009
5. NE LAISSONS PAS PERDRE L’EMPLOI, 5 février 2009, 13:17, par Lorient 56
« NE LAISSONS PAS PERDRE L’EMPLOI »
PLAN SOCIAL SBFM : 237 LICENCIEMENTS ANNONCES
NE LAISSONS PAS PERDRE L’EMPLOI
RENDEZ-VOUS AVEC LES SALARIES ET MANIFESTONS NOTRE SOUTIEN Parking SBFM de13h30 à 14 H AUJOURD’HUI JEUDI 5 FEVRIER et les jours à venir (le CE aura lieu lundi)
– http://www.cgt56.com/
6. SBFM : grande manifestation ce jeudi à 14h30 à Lorient, 5 février 2009, 13:34, par Lorient 56
Dernière minute
Lorient
12:29 - jeudi 05 février 2009
SBFM : grande manifestation ce jeudi à 14h30 à Lorient
Les salariès de la Société Bretonne de Fonderie ont décidé de manifester aujourd’hui dans les rues de Lorient. Ils ont aussi décidé d’organiser samedi à 10 h un autre grand-rendez vous pour mobiliser la population. Ces manifestations font suite à l’annonce de la suppression de 237 emplois à l’usine de Caudan spécialisé dans les collecteurs d’échappement.
– http://www.ouest-france.fr/actu/offilinfo.php?idTheme=all
1. 200 salariés de la SBFM manifestent à Lorient, 5 février 2009, 17:27, par Lorient 56
Près de 200 salariés de la Société Bretonne de Fonderie, la SBFM basée à Caudan, manifestent actuellement à Lorient. Ils occupent le passage à niveau du Cours Chazelles, dans le centre de la ville. Les forces de l’ordre ont bouclé le quartier et la compagnie de bus CTRL a mis des déviations en place. Les salariés devraient ensuite se diriger vers la sous-préfecture. Samedi matin, les salariés envisagent d’organiser une nouvelle manifestation afin de mobiliser la population.
Tous ces rassemblements font suite à l’annonce de la suppression de 237 emplois à l’usine de Caudan. Un comité d’entreprise extraordinaire est convoqué lundi à Lorient. Une ligne de production sur trois pourrait être également fermée. Quant à l’usinage, soixante-quinze emplois à la clef, il pourrait être transféré à Chatellerault, chez Fabris, une filiale de Zen.
LA SBFM est une ancienne filiale de la Régie Renault. Elle compte aujourd’hui 550 salariés et est propriété du groupe italien Zen. Sur son site de Caudan, la fonderie fabrique des pièces de fonte, et notamment des collecteurs, pour l’automobile.
– Ouest France du jeudi 05 février 2009
Dernière minute
Lorient
16:48 - jeudi 05 février 2009
Choc de cultures : les étudiants et la SBFM devant la sous-préfecture de Lorient.
Deux manifestations devant la sous-préfecture de Lorient
Après avoir bloqué les voies ferrées cours de Chazelles à Lorient et retardé deux trains, les 200 salariés de la fonderie SBFM ont gagné la sous-préfecture. Là, une délégation a été reçue par la sous-préfète de Pontivy - nommé, le nouveau sous-préfet n’est pas encore arrivé - et le secrétaire général. C’est alors que sont arrivés 180 autres manifestants. Il s’agissait de 30 enseignants et de 150 étudiants de l’Université de Bretagne Sud (UBS) opposés à divers titres à la réforme de l’enseignement supérieur.
– http://www.ouest-france.fr/actu/offilinfo.php?idTheme=all