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[SBFM] "On fait marcher l’entreprise, nous-mêmes"
Publie le mercredi 11 février 2009 par Open-Publishing11 commentaires

Le combat pour le maintien de l’emploi à la SBFM est une lutte juste.
Comment ne pas oublier la solidarité de 1966 avec les Forges, les promesses gouvernementales non tenues.
J’aimerai que ceux qui s’en rappellent soient dans la rue avec les travailleurs.
Il y a trop de frilosité,trop d’anciens et de jeunes, des cas sociaux qui ne bougent plus ! Ca me désole de les voir planqués devant leur télé,incapables de se souvenir.
Bref, il nous faut penser solidarité et partage.
A bientot.
En em gannan evit al labour e Breizh.(se battre pour le travail en Bretagne)
– Commentaire de Alain sur le Blog de cgt sbfm
A la SBFM le travail a repris, l’espoir aussi

Après les manifestations de lundi et l’annonce de la suspension du plan social, les salariés de la SBFM, la fonderie de Caudan, ont remis les machines en route.
Le plan social prévoyant 237 suppressions d’emploi a été suspendu, lundi. Les salariés refont tourner l’usine de Caudan depuis hier matin.
Au lieu des 350 tonnes par jour, la fonderie sortira 100 tonnes au quotidien. Hier, tout le monde a repris le chemin des ateliers et des bureaux. La suspension du plan social a redonné un peu d’espoir. Mais l’usine fonctionne sans direction.
Le patron local du site, François de Viry était présent. Pas le directeur de production, Faustino Travaglietti qui a été invité à rebrousser chemin par des délégués CGT. Il s’est rendu à la gendarmerie de Pont-Scorff où il a été entendu. Il a ensuite fait établir un constat d’huissier sur le site de la fonderie dans l’après-midi.
Alors qui pilote le navire aujourd’hui ? « On fait marcher l’entreprise, nous-mêmes » répondent les ouvriers, les cadres et les techniciens, soudés par des semaines de lutte. Les chaînes vont marcher 24 heures sur 24. Combien de temps ? Le PDG du groupe Zen, Florindo Garro, n’a pas souhaité engager de bras de fer, pour l’instant.
Plan social suspendu aussià Châtellerault
Mais tous savent que cette situation ne pourra pas durer très longtemps. Hier, René le Bourvellec, président du comité d’entreprise a adressé un courrier à l’administrateur judiciaire, Maître Eric Bauland. « Nous lui demandons que le tribunal de commerce de Lyon le désigne comme directeur par intérim, d’ici le 10 mars, date à laquelle on doit statuer sur la prolongation du redressement judiciaire de la SBFM. Parce que Garro, on n’en veut plus. » Le tribunal doit se réunir sur le sujet, ce mercredi soir à Lyon.
L’homme d’affaires est aussi dans le collimateur à Châtellerault, où il détient la société New Fabris, spécialisée dans l’usinage de pièces automobiles. Hasard ou coïncidence ? Hier, dans cette entreprise, un plan social prévoyant 226 suppressions d’emplois sur 371, a été suspendu, lui aussi. Les actionnaires n’étaient pas là. Les représentants du personnel de Fabris seront reçus ce mercredi au ministère de l’industrie. Ceux de la SBFM, avec une délégation d’élus du Morbihan le seront jeudi.
Ce coup d’arrêt de deux plans sociaux, dans la sous-traitance automobile est-il lié aux annonces présidentielles sur la relance de l’industrie automobile ? À quel prix se montera la paix sociale, dans des entreprises telles que la SBFM, dont les salariés réaffirment aujourd’hui qu’ils iront jusqu’au bout, pour défendre leur outil de travail ?
Françoise ROSSI.
– Ouest-France du mercredi 11 février 2009
Fabris à Châtellerault : CE ajourné

Coup de théâtre : le CE prévu pour le 10 février a été ajourné, la direction italienne ne s’étant pas présentée
Sursis pour les salariés de Fabris à Châtellerault : la direction devait annoncer mardi 10 février le nombre de licenciements prévus dans le plan de redressement du site (entre 2002 et 226). Mais la décision vient d’être reportée, car les propriétaires italiens du groupe ZEN ne se sont pas présentés
Le 1er décembre 2008, le Tribunal de Commerce de Lyon (siège français du groupe italien Zen) avait ouvert une procédure de redressement judiciaire assortie d’une période d’observation de 6 mois. Le projet de suppression de 202 à 226 postes, annoncé le 5 février 2009 pourrait être applicable dans un délai d’un mois. La Société Fabris de Châtellerault qui usine des pièces mécaniques pour le secteur automobile, s’était elle-même déclarée le 26 novembre 2008 en cessation de paiement, après plusieurs périodes de chômage technique pendant l’été 2008
– par Marie-Agnès CORDIER sur France 3 Limousin Poitou-Charentes

Messages
1. [SBFM] « On fait marcher l’entreprise, nous-mêmes », 11 février 2009, 11:52, par clo
Tenez bon !! On est là.
2. Les "Fabris" (groupe ZEN) à Châtellerault (86) , 11 février 2009, 12:03, par Lorient 56
"Si on continue à lutter comme on le fait, on va gagner. On est plus fort qu’eux".
"On a réussi à virer un patron" déclare Guy Eyermann, délégué CGT, après la suspension de Luc Brami de ses fonctions de directeur des ressources humaines (DRH).
– La Nouvelle République du mercredi 11 février 2009
3. [SBFM] « On fait marcher l’entreprise, nous-mêmes », 11 février 2009, 12:10
Magnifique ! Voilà ce que je retiens de très important pour l’avenir des salariés :
Alors qui pilote le navire aujourd’hui ? « On fait marcher l’entreprise, nous-mêmes » répondent les ouvriers, les cadres et les techniciens, soudés par des semaines de lutte.
Comme quoi quand on veut on peut.
4. Les fondeurs de la SBFM marquent un point, 11 février 2009, 12:24, par Lorient 56
Le plan de 237 suppressions d’emplois a été suspendu hier, au terme d’une manifestation musclée à Lorient (Morbihan).
Lorient (Morbihan),
envoyé spécial.
« Escroc ! », « Pinocchio ! » Des cris furieux montaient hier de la foule d’environ 300 personnes - massée devant le palais des congrès de Lorient où devait se tenir le comité d’entreprise de la SBFM (Société bretonne de fonderie et mécanique), une ex-filiale de Renault, placée en redressement judiciaire depuis le 26 novembre 2008. En avril, 237 emplois sur 550 vont être supprimés. « Mais en ce moment, personne ne peut se permettre de perdre son boulot ! », s’énerve Stéphane, employé depuis quinze ans à la fonderie. - Arrivés en convois à Lorient, après un briefing à l’usine qu’ils occupent depuis une semaine, Stéphane et les autres attendent de pied ferme le DRH du site et Florindo Garro, patron du groupe Zen, qui a racheté la SBFM il y a trois ans. « Depuis, il nous balade », crache Géraldine, la vingtaine, employée à la finition des pièces de métal. « J’ai hâte de voir la tête qu’il a, Garro », s’impatiente la jeune fille, les traits durs. Derrière elle, d’énormes oeufs d’oie passent de main en main. Une vieille dame en soupèse un et plaisante : « Houla, il est magnifique - celui-là ! C’est dommage de le gaspiller en leur lançant dans la trogne. Mais bon… »
Le matin même, le plan d’aide à l’automobile a été annoncé. « C’est bien de dégager de l’argent, mais encore faut-il savoir s’il va servir à préserver l’emploi ou à financer les plans sociaux », estime Pierre Le Ménahes, délégué CGT (majoritaire) à la SBFM. Car de l’argent, la fonderie en a désespérément besoin. « Nous avons eu 15 millions de pertes en 2008. Florindo Garro est aux abois. Et c’est dangereux un actionnaire aux abois. Il va être prêt à tout pour éviter la liquidation et pour récupérer ses billes. » Pour Bruno Morgan, trésorier du comité d’entreprise, ce plan social n’est que « le premier étage de la fusée ». « Nous devons produire 60 000 tonnes par an pour être rentables, calcule le trésorier. En 2008, nous avons fait 45 000 tonnes… Nous ne sommes pas dupes, sans investissements, la SBFM va être démantelée. « Jeudi, les salariés seront reçus au ministère des Finances et sauront s’ils sont éligibles au fonds stratégique auto- mobile. Mais la solution pérenne, ce serait la réintégration de la SBFM dans le giron de Renault, ou pourquoi pas, son rachat par PSA. »
À 14 heures, tandis que les employés dégringolaient les marches pour aller à sa rencontre, le PDG du groupe Zen, a préféré tourner les talons. Et ce sont finalement le DRH et l’administrateur - judiciaire qui ont essuyé la volée d’oeufs d’oie et la colère des salariés… Deux heures plus tard, une bonne nouvelle tombe, la première depuis une semaine. L’administrateur judiciaire a désavoué l’actionnaire et le plan de licenciements est suspendu, voire carrément annulé. L’ambiguité demeure, mais les salariés de la SBFM font de ce recul une victoire et, au cours d’une assemblée générale, ils décident de reprendre le travail dès ce mardi matin. « Cette suspension, c’est très positif, mais il faut à présent un véritable plan de reprise », déclare Pierre Le Ménahes.
Mehdi Fikri
– Article paru dans "L’Humanité" le 10 février 2009.
5. [SBFM] Le plan social écarté !, 11 février 2009, 12:39, par Lorient 56
Les salariés avaient prévenu : la moindre annonce de plan social déclencherait une mobilisation d’ampleur. Et c’est le mardi 3 février au soir qu’ils ont pris connaissance du « plan de restructuration » du groupe Zen et son actionnaire principal Garro.
En grève déjà au mois d’octobre dernier pour refuser tout projet de licenciements, les salariés avaient pris connaissance le 20 janvier de la décision du tribunal de commerce de Lyon qui prolongeait le redressement judiciaire jusqu’au 10 mars. Cet arrêt, associé à un audit de l’entreprise pour savoir si elle était « éligible » pour le fond destiné au plan de relance de l’industrie automobile, confiait aussi à Renault et PSA, clients à 84 % de la fonderie, la trésorerie de la SBFM.
La nouvelle du plan social a été, dans ce contexte, un vrai choc : les patrons ont décidé de reprendre l’offensive en bousculant le calendrier et en révélant leurs objectifs. 237 emplois supprimés sur 550 à partir d’avril. Une chaîne de production sur trois arrêtée, l’usinage transféré chez Fabris à Châtellerault (Vienne), autre filiale du groupe. Dans cette même filiale, plus de 200 suppressions d’emplois sur 372 étaient prévues. Coût annoncé pour cette restructuration : 55 millions.
Après le coup de massue, la colère, à peine contenue depuis des mois, a éclaté : depuis mercredi, l’usine était occupée et bloquée par les salariés. Des assemblées générales ouvertes à la population avaient lieu tous les jours dans le réfectoire de l’usine. Mercredi, le Préfet les avait reçu leur assurant que l’Etat ne financerait pas ce plan social et en s’engageant à organiser une rencontre sous 8 jours au Ministère de l’industrie. Jeudi, c’est la voie de chemin de fer de Lorient qui a été bloquée par un rassemblement avant une visite à la Sous-Préfecture où la délégation a appris que ce rendez-vous ne pourrait avoir lieu avant le 18 février. Vendredi, retour à Vannes pour exprimer leur mécontentement, les ouvriers étaient venus cette fois avec des pièces de fonderie qui ont volé dans la cour de la Préfecture. Des pneus et des palettes ont été embrasés devant les grilles. Le message est passé : le rendez-vous aura lieu le 12 février.
Samedi matin, un grand rassemblement populaire a été organisé sur le site. Tous les salariés et la population qui les soutient (obligeant les élus à prendre des positions fermes contre le plan social et en faveur d’une reprise par Renault) se préparaient à la manifestation de lundi à Lorient, date retenue pour la convocation du CE extraordinaire sensé approuver le plan social.
Finalement, l’actionnaire Garro s’est dégonflé et ne s’est pas rendu à la réunion du CE craignant pour sa sécurité. Dans la foulée, Pierre Le Ménahès représentant la CGT a annoncé que l’administrateur judiciaire avait exigé le report du plan social. Première grande victoire pour cette lutte emblématique mais tout reste encore à faire pour empêcher les licenciements. Les fondeurs ont repris le travail mais restent mobilisés.
– NPA 56, parti anticapitaliste dans le Morbihan.
1. Renault et Peugeot doivent reprendre la SBFM , 11 février 2009, 12:50, par Lorient 56
Le lundi 9 février, les salariés, réunis nombreux devant le palais des congrès de Lorient, apprenaient avec soulagement que le plan de licenciements annoncé par l’actionnaire était retiré.
C’est un succès. Le plus dur reste à faire.
L’annonce de l’abandon du plan semble avoir été faite par l’administrateur judiciaire et marque un désaveu de l’entreprise actionnaire ZEN. Cela signifie aussi probablement que celle-ci va jeter l’éponge.
Il ne pouvait en être autrement, car la perspective du licenciement de la moitié de l’effectif de la SBFM était absolument insupportable. C’est donc un succès notable des salariés que d’avoir obtenu ce résultat.
Il aurait été intolérable, effectivement, que des salariés supportent les conséquences des années d’atermoiements, d’absence d’investissement, de dépérissement des capacités de production.
La solution souhaitée d’un investissement important de Renault et Peugeot paraît l’issue logique. Elle correspond bien à l’idée que nous exprimons depuis longtemps que ces sociétés et leurs sous-traitants forment des "entreprises étendues" qui doivent avoir une logique et un projet industriel accompagnés par les pouvoirs publics.
Ce qui nous inquiète fortement, c’est que les pouvoirs publics aujourd’hui sont dans une logique de relance, une logique de recherche du "bon vieux temps" de la consommation triomphante, qui ne nous semble ni bonne pour la planète, ni pertinente sur le court terme économique.
Inscrire le futur de la SBFM dans cette logique-là serait prendre le risque de nouvelles déconvenues rapides. Il faut changer les priorités, réorienter les politiques industrielles, vers les énergies renouvelables, vers les transports collectifs, vers les voitures très peu consommatrices. Du point de vue de l’industrie lourde, c’est dans cette direction qu’il faut chercher les gisements d’emplois.
Mais pour aller dans cette direction, il faut du temps (et il en a été gâché beaucoup). Et il faudrait surtout une volonté politique (dont ni le système, ni le gouvernement ne sont aujourd’hui porteurs). Cela suppose une réorientation profonde, ce que nous appelons parfois un "green deal", mais pour cela il va falloir que la classe politique se remue un tant soit peu.
– Les Verts du Pays de Lorient
6. [SBFM] "On fait marcher l’entreprise, nous-mêmes", 11 février 2009, 19:49, par jerom
Bonne nouvelle et tenez bon, bouffez du riche.
D’un adhérent Emgann SLB en océan Indien, Mayotte.
Bien incapable de vous soutenir autre que par un mail.
Bevet Breizh dieub ha sokialour
jerom
7. [SBFM] "On fait marcher l’entreprise, nous-mêmes", 11 février 2009, 20:20, par jerom
bon courage et tenez bon
jerom
8. SBFM (Lorient) Après une semaine de grève, les travailleurs obligent l’actionnaire à revoir sa copie , 11 février 2009, 21:00, par Lorient 56
La Société Bretonne de Fonderie et Mécanique, entreprise de 550 salariés à Caudan près de Lorient, a été mise en redressement judiciaire en décembre. Lundi 9 février, l’actionnaire principal, Garro, devait présenter au comité d’entreprise un « plan social » prévoyant de licencier 237 travailleurs. Mais la réunion n’a pu se tenir. Les travailleurs de la fonderie l’attendaient de pied ferme et l’actionnaire a préféré faire demi-tour. Des représentants de la direction ont été chahutés par plusieurs centaines de manifestants de la SBFM, et par des militants d’autres entreprises venus apporter leur soutien.
Voilà une semaine, depuis l’annonce du projet de licenciement, que les fondeurs étaient en grève. Ils se retrouvaient tous les jours en assemblée générale pour décider des actions pour populariser leur mouvement ou interpeller le préfet. Finalement, l’administrateur judiciaire a fait savoir qu’il ne voulait pas du plan de redressement de l’actionnaire. À cette annonce, même si l’avenir n’est toujours pas assuré, les travailleurs ont bien sûr été soulagés.
Cette fonderie qui appartenait à Renault a été vendue, et depuis, le nombre de salariés n’a cessé de diminuer.
Aujourd’hui, les travailleurs disent : « Aucun licenciement ! Fondeurs, oui, chômeurs, non ! ». Ils ont au moins obtenu un sursis. Ils veulent réintégrer le groupe Renault, qui a bénéficié de leur travail et peut largement, avec les bénéfices accumulés sur leur dos ces dernières années, maintenir l’activité de l’entreprise avec tout le monde.
Le travail a repris, mais de nouvelles manifestations pourraient bien être nécessaires, comme en décembre ou en janvier où plusieurs milliers de personnes avaient montré leur solidarité.
Correspondant LO
– Lutte Ouvrière n°2115 du 13 février 2009
9. Les salariés de la SBFM s’impatientent, 11 février 2009, 23:12, par Lorient 56
Fil Info
Le feuilleton de la SBFM se poursuit. Ce matin, le député Jacques Le Nay et Jo Kerguéris, le président du conseil général du Morbihan, ont rencontré à Paris un conseiller du ministère de l’industrie. Rien d’officiel et rien de nouveau. A l’issue de la rencontre, Jacques Le Nay s’est dit satisfait de la reprise du travail dans la fonderie caudanaise. Il a déclaré que "l’essentiel, c’est de sauver l’entreprise" en recherchant notamment de nouveaux actionnaires.
Pas de nouvelles de Lyon
Ce soir, les salariés de la SBFM attendaient avec impatience la décision du tribunal de commerce de Lyon. L’audience devait se tenir à 18 h 30. A 20 h, les Morbihannais étaient toujours sans nouvelle. Rappelons que demain, une délégation composée de salariés et d’élus locaux sera reçu à midi au ministère de l’Industrie.
– Le Télégramme du 11 février 2009 à 20h18
Au fil de l’info
Lorient
SBFM de Caudan : le tribunal de commerce de Lyon n’a pas tranché
Le tribunal de commerce de Lyon étudiait, ce mercredi soir, l’éventualité de nommer l’administrateur judiciaire de la SBFM en qualité de directeur par intérim. Mettant ainsi l’actionnaire de la fonderie de Caudan sur la touche. C’est ce que réclamaient les représentants des salariés. Le tribunal lyonnais n’a pas tranché. Au grand dam des syndicats, en colère.
– Ouest France du mercredi 11 février 2009 à 21:41
10. [SBFM] "On fait marcher l’entreprise, nous-mêmes", 12 février 2009, 11:57
Dites moi pas qu’il n’y a pas un camarade ingé ou cadre de la CGT, retraité, voire en plus breton, qui ne peut pas aller leur filer un coup de main ponctuel pour les aider à faire tourner la taule en attendant quo ne sache plus,s’ils ont besoin d’un coup de main bien sur ?
A titre gracieux évidemment (ie défrayé par les syndicats) ? Le tps qu’on y voie plus clair ?
En tout cas courage et BRAVO a tous ces salariés et aux camarades ! Tenez bon