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SBFM à Caudan (56) Reprise sous conditions

Publie le mardi 16 juin 2009 par Open-Publishing
9 commentaires

Le groupe espagnol CIE Automotive candidat à la reprise de la SBFM

Le dossier est arrivé lundi soir vers 22 h 30 au tribunal de commerce de Lyon. Le groupe espagnol CIE Automotive est candidat à la reprise de la fonderie de Caudan SBFM, en redressement judiciaire depuis janvier. Mais l’industriel basque pose trois conditions.

D’abord, un plan social qui ferait passer l’effectif de 550 à 350. Il demande l’octroi d’aides financières publiques, le soutien des constructeurs Renault et Peugeot. Il veut en outre une renégociation des accords avec les partenaires sociaux.

Le tribunal de commerce de Lyon statuera sur les demandes de CIE Automotive, lors d’une audience prévue le 30 juin.

Des actions à prévoir

Dès l’annonce de la nouvelle, le délégué CGT Pierre Le Ménahès a réuni les salariés en assemblée générale. « Ce n’est pas un dossier de reprise, a-t-il lâché, mais une succession d’exigences, que je trouve inacceptables. »

Dès ce matin, les expéditions de pièces au départ de la fonderie ont été bloquées. D’autres actions, au fil de la journée, ne sont pas à exclure.

Le député-maire de Plouay, Jacques Le Nay, qui suit le dossier depuis le départ est plus tempéré. En attendant de prendre bien connaissance des propositions de reprise de CIE Automotive, il considère que « la sauvegarde de 350 emplois, c’est déjà beaucoup. En tenant compte d’éventuels départs en retraite, du plan amiante qui pourrait permettre à une centaine de personnes de partir, on peut espérer limiter les conséquences pour l’emploi. »

CiE Automotive est depuis le départ considéré comme le repreneur le plus plausible. Et c’est le seul à avoir fait une offre, avant le 15 juin à minuit, date butoir fixée par le tribunal de commerce de Lyon. Son activité porte sur la fabrication de composants pour l’automobile et la distribution de biodiesel.

 Ouest France du mardi 16 juin 2009

Messages

  • SBFM. Blocage total contre un plan "inacceptable en l’état"

    Le groupe espagnol CIE Automotive est le seul à avoir déposé une proposition de reprise de la fonderie de Caudan, la SBFM. Le tribunal de commerce de Lyon a enregistré ce dossier vers 22 h hier soir.

    Site occupé

    Ce matin, à la lecture des conditions émises par ce groupe industriel installé à Bilbao, les salariés de la SBFM se sont réunis en assemblée générale. Ils ont immédiatement voté pour l’occupation du site et son blocage. Le service des expéditions a été le premier à être bloqué.

    Un "plan de non reprise"

    Pour les représentants syndicaux, ce plan est jugé "inacceptable en l’état." Pierre Le Ménahès, délégué CGT6 le qualifie de "plan de non reprise".A 14 h, une nouvelle assemblée générale du personnel se réunit, précédant une manifestation au centre-ville de Lorient, devant la sous-préfecture.

  • Un Espagnol veut reprendre la fonderie SBFM, les salariés en grève

    Les salariés de la Société bretonne fonderie et mécanique (SBFM), filiale de l’équipementier italien Zen dont le siège français est à Lyon, en redressement judiciaire depuis janvier, ont décidé de se mettre en grève après qu’un groupe espagnol se soit déclaré intéressé par sa reprise.

    Le dossier de rachat a été déposé auprès du tribunal de commerce de Lyon par CIE Automotive, un équipementier automobile basé à Bilbao, selon les syndicats.

    Les repreneurs potentiels de la SBFM, qui emploie 550 salariés et fabrique des collecteurs d’échappement, principalement pour Renault et Peugeot, avaient jusqu’au 15 juin pour déposer leur dossier de rachat, avant la désignation du repreneur par le tribunal prévue le 30 juin.

    "C’est un dossier fait d’exigences et de doléances inacceptables, de clauses suspensives utopiques. Ils exigent des volumes impensables, des licenciements, la dénonciation de nos conventions collectives... C’est un dossier de non-reprise !", a réagi Pierre Le Ménahès, délégué CGT de l’entreprise.

    Les quelque 200 salariés présents à la fonderie lundi "ont décidé, toutes catégories confondues, de bloquer l’expédition" de pièces, selon Pierre Le Ménahès, délégué CGT de l’entreprise. A l’issue d’une AG à Caudan, une grève a été décrétée jusqu’à nouvel ordre.

     Le Progrès de Lyon du 16.06.2009 15h26


    L’ambiguïté du titre est-elle à l’image de "Le Progrès" ou de "la Ré-Action" ?

  • P1019625D972655G_apx_470__w_ouestfrance_.jpg : Marc Ollivier

    Les salariés de la SBFM manifestent en ville

    Environ 300 salariés de la fonderie de Caudan, SBFM, ont manifesté cet après-midi dans le centre-ville de Lorient. Ils ont brûlé des pneus devant la sous-préfecture et jeté des pièces automobiles dans la cour. Ils se sont ensuite rendus à l’hôtel de ville de Lorient, où ils ont été reçus par le maire socialiste Norbert Métairie. Ils sont exprimé leur colère face aux propositions de reprise du groupe espagnol CIE-Automotive, qui impose des exigences financières, sociales et industrielles inacceptables à leurs yeux. Depuis ce matin, la fonderie est arrêtée et les expéditions de pièces bloquées.

     Au fil de l’info Ouest-France à 17:31 - mardi 16 juin 2009

  • Equipement automobile : liquidation judiciaire du fabricant New Fabris

    EXCLUSIF. Ce spécialiste de l’usinage de pièces pour PSA et Renault va disparaître. Les 366 salariés vont être licenciés.

    Nouveau coup dur pour le bassin d’emploi de la Vienne. Le tribunal de commerce de Lyon a prononcé, ce mardi après-midi, la liquidation judiciaire assortie de l’arrêt d’activité immédiate de New Fabris, spécialiste de l’usinage de pièces pour l’automobile basé à Châtellerault. Et les 366 salariés encore présents recevront leur lettre de licenciement sous quinze jours. "PSA et Renault, qui représentaient près 90% de notre activité, avaient cessé de nous faire travailler. Et les candidats à la reprise de notre société se sont retirés", déplore Pierre Réau, directeur du site. L’allemand Halberg Guss et Bernard Krief Consulting avaient un temps manifesté leur intérêt.

    New Fabris était passé en 2007 dans le giron de l’italien Zen, qui fut également propriétaire du breton SBFM - en redressement judiciaire depuis janvier et dont les salariés sont actuellement en grève - et de Rencast, dont les actifs sont en vente. "Nous étions une des plus belles boîtes de Châtellerault", regrette amer un ouvrier entré il y a 37 ans dans l’affaire. "Nous avons été jusqu’à 750 avec les intérimaires". Le personnel, qui n’a pu obtenir de prime supra-légale des constructeurs, entend bien ne pas laisser partir sans contre-partie le stock de pièces et les lignes d’outillage qu’il estime la valeur entre 3 et 4 millions d’euros.

    MARIE-ANNICK DEPAGNEUX

     Les Echos du 16/06/09 - 16H02

    • Lettre d’un salarié de New Fabris (chatellerault) annoncé depuis Mardi 16 Juin 2009 en cessation d’activité. Entreprise faisant partie de l’ex groupe ZEN.

      "C’est avec une grande tristesse que je viens vous informer que notre entreprise vient d’etre déclarée en cessation d’activité.

      Le désengagement de nos 2 principaux clients, Renault et PSA, n’a pas permis de trouver de repreneurs alors que l’outil industriel et le savoir faire étaient existants.

      La charte automobile signée par les 2 constructeurs français était un engagement de leur part pour soutenir leurs sous traitants. Comme vous pouvez le constater, il n’en est rien.

      D’autre part, en plus de cette destruction d’emplois, les constructeurs n’ont meme pas donné une prime supra légale pour accompagner les salariés dignement.

      Donc, comme vous pouvez vous en douter, beaucoup d’amertume est présente chez les 366 salariés de l’entreprise qui ont le sentiment d’etre amenés sur l’échafaud malgré tout le travail de qualité réalisé."

      Ce courrier est passé dans plusieurs bureaux de Peugeot et Renault, ainsi que dans plusieurs équipementiers automobiles.

      le retour des destinataires est tres positif et une incomprehension globale s’affiche chez les salariés de nos clients.

    • Lettre d’un salarié de New Fabris (chatellerault) annoncé depuis Mardi 16 Juin 2009 en cessation d’activité. Entreprise faisant partie de l’ex groupe ZEN.

      "C’est avec une grande tristesse que je viens vous informer que notre entreprise vient d’etre déclarée en cessation d’activité.

      Le désengagement de nos 2 principaux clients, Renault et PSA, n’a pas permis de trouver de repreneurs alors que l’outil industriel et le savoir faire étaient existants.

      La charte automobile signée par les 2 constructeurs français était un engagement de leur part pour soutenir leurs sous traitants. Comme vous pouvez le constater, il n’en est rien.

      D’autre part, en plus de cette destruction d’emplois, les constructeurs n’ont meme pas donné une prime supra légale pour accompagner les salariés dignement.

      Donc, comme vous pouvez vous en douter, beaucoup d’amertume est présente chez les 366 salariés de l’entreprise qui ont le sentiment d’etre amenés sur l’échafaud malgré tout le travail de qualité réalisé."

      Ce courrier est passé dans plusieurs bureaux de Peugeot et Renault, ainsi que dans plusieurs équipementiers automobiles.

      le retour des destinataires est tres positif et une incomprehension globale s’affiche chez les salariés de nos clients.

  • CIE Automotive repreneur mal aimé des fonderies SBFM


    La société bretonne SBFM fonderie de Caudan, en redressement judiciaire depuis janvier et filiale de l’équipementier italien Zen dont le siège français est à Lyon, a finalement un repreneur.

    CIE Automotive, un équipementier automobile espagnol basé à Bilbao, a déposé hier auprès du tribunal de commerce de Lyon un dossier de rachat.

    Mais les salariés ont décidé de se mettre en grève. « Le dossier n’est que une liste d’exigences », affirme Pierre Le Ménahès, délégué CGT de l’entreprise. Car CIE Automotive « exige, entre autres, des licenciements, des volumes inconcevables et la dénonciation de nos conventions collectives ».

    F
    ormellement, l’industriel basque pose trois conditions : « Un plan social qui ferait passer l’effectif de 550 à 350, des aides financières publiques et la renégociation des accords avec les partenaires sociaux ».

    Dès ce matin, et pour une durée non déterminée, les salariés ont bloqué les expéditions de pièces au départ de la fonderie.

    La désignation du repreneur par le tribunal est prévue le 30 juin. Mais, mis à part CIE Automotive, il n’y a pas d’autres candidats.

    Luisa Manzella

     l’Usine Nouvelle du 16/06/2009

    • SBFM,Papeteries de Mauduit,Papeteries de Malaucène : même combats.
      nous les ouvriers payont un lourd tribu à cette logique libérale.nous allons devenir un pays désindustrialisé.nous allons remettre en place les tribunaux populaires et en plus le député LE NAY tient des propos qui sont irresponsables
      mais je ne suis pas étonné de la part de cette personne qui soutient la politique de Sarkozy 1er.
      tous ensemble, salariés de ces entreprises,unissons- nous pour combattre ces patrons voyous et politiques verreux. pour rappel :
      SBFM : projet de reprise qui ressemble à une liquidation de l’entreprise à court terme après avoir touché encore de l’argent public.
      Papeteries de Mauduit:209 suppressions de postes en 2006 et un nouveau plan social va être mis en place prochainement.de 1030 salariés en 2004, le but avoué est de ramener l’effectif à 550 salariés en 2010.
      Papeteries de Malaucène : fermeture du site en septembre de cette année ayant pour conséquence de faire pointer 211 salariés au pole emploi.
      par contre, un député qui est élu une seule fois peut bénéficier d’une retraite de 1500€. pour les ouvriers qui ont la chance de pas pointer au chomage,ils nous faut cotiser 40 ans et plus à partir de 2010. chers camarades de la SBFM
      méfiez-vous des hommes politiques car ils vont vous utiliser.
      la lutte des classes est et sera toujours d’actualité.