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SBFM à Caudan (56) - quels repreneurs ?

Publie le lundi 15 juin 2009 par Open-Publishing
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Quel candidat pour racheter la SBFM aujourd’hui ?

La SBFM fonderie de Caudan est en sursis depuis janvier. En redressement judiciaire, elle tourne actuellement grâce au soutien de ses clients, dont Renault, pour qui elle fabrique des pièces automobiles. : Archives Ouest-France Thierry Creux

Les repreneurs ont jusqu’à minuit pour faire des offres au tribunal de commerce de Lyon. Du côté des salariés, après des mois d’attente, la tension monte d’un cran.

Samedi matin, lors de la manifestation intersyndicale à Lorient, les salariés de la fonderie de Caudan ont ouvert la marche sous la bannière CGT. Pierre Le Menahès, leader syndical, l’admet : « Les gars veulent être fixés. J’espère qu’ils le seront ce lundi. La tension monte d’un cran. Les vacances d’été approchent et notre attente dure depuis janvier, alors... » Il ne cache pas que si, aujourd’hui, aucune réponse n’est apportée, les salariés risquent de redescendre dans la rue. « Depuis le redressement judiciaire, on a refait tourner l’usine. On a joué le jeu. »

Peugeot veut rapatrier ses pièces

Depuis le 5 mai, pas grand-chose n’a filtré. Il n’est même pas certain que les salariés soient fixés aujourd’hui, car les repreneurs potentiels ont jusqu’à minuit pour se faire connaître au tribunal de commerce de Lyon. Des proches du dossier laissent entendre qu’aucune candidature ne sera officialisée ou le sera de façon partielle avec des demandes de délai pour compléter certains points. Le groupe espagnol CIE-Automotive est toujours cité comme le repreneur le plus plausible. Mais ira-t-il seul ou avec des constructeurs, comme Renault, principal client de la SBFM ?

Actuellement, la fonderie de Caudan, qui fabrique des pièces automobiles, peut compter sur le soutien financier de Renault. En revanche, admet Pierre Le Menahès, « nous avons des craintes avec Peugeot. Il parle de rapatrier à l’automne, une partie de ses commandes, comme les vilebrequins, les collecteurs, vers sa fonderie de Charleville-Mézières. »

L’avenir de La SBFM, comme celui d’autres sous-traitants automobiles français, est lié au plan de relance, pour ne pas dire de sauvegarde, décidé par le gouvernement, en pleine crise. Si en janvier, les salariés ont évité de justesse le plan social, voire la fermeture pure et simple de l’usine, ils craignent que la reprise de l’entreprise ne se fasse au prix de coupes dans les effectifs.

Les élus du pays de Lorient, toutes tendances confondues suivent le dossier depuis le départ, en se rendant régulièrement au ministère de l’Économie à Paris. Ils défendent le maintien de la SBFM et de ses 550 salariés. Ils savent que la fermeture du site ne ferait qu’aggraver encore un peu plus la situation de l’emploi dans le secteur.

Françoise ROSSI.

– Ouest-France du lundi 15 juin 2009

Messages

  • SBFM. Les repreneurs doivent se faire connaître avant minuit

    La tension est montée d’un cran parmi les salariés de la SBFM en fin de semaine. Tous savent que l’avenir de la fonderie caudanaise se jouera demain. En effet, les repreneurs ont jusqu’à ce soir minuit pour déposer leur dossier de candidature. Deux entreprises espagnoles seraient en lice : Infun, une fonderie catalane, et CIE Automotive, un groupe basque. Une fois les dossiers déposés, les discussions se poursuivront avec l’administrateur judiciaire et les représentants des salariés. Ils auront jusqu’au 30 juin pour finaliser le plan de reprise avec les emplois nécessaires. Ce plan sera ensuite validé ou non par le tribunal de commerce de Lyon.

    – Le Télégramme du 15 juin 2009

    • Le 15 juin, la SBFM sera fixée sur son sort

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      La SBFM, placée en redressement,emploie aujourd’hui 538 personnes. : Archives Thierry Creux

      C’est ce qu’a appris la délégation d’élus et de représentants du personnel, hier au ministère de l’Economie à Paris.

      L’union sacrée autour de la fonderie de Caudan ne se dément pas. Hier, Norbert Métairie, le président de l’agglomération, Gérard Perron, le maire d’Hennebont, les représentants du personnel CGT et CGC ont été reçus à Bercy par Philippe Gustin, directeur adjoint du cabinet du ministre de l’Economie et des Finances.

      538 salariés

      Qu’en est-il ressorti ? « Une confirmation au moins, répond Pierre Le Menahès, délégué CGT. Le calendrier sera respecté. Il n’y aura pas de report, pour le dépôt des dossiers. Ce sera le 15 juin. Le compte à rebours a commencé. » Selon lui, le groupe espagnol CIE-Automotive apparaît comme le candidat le plus sérieux. Une délégation est d’ailleurs revenue sur le site, pour une nouvelle visite qui se poursuit aujourd’hui. Elle porterait sur une étude des effectifs.

      Actuellement, la SBFM emploie 538 personnes. 20 départs dans le cadre du plan amiante sont prévus d’ici la fin de l’année. « Mais on sait que CIE-Automotive ne s’engagera pas sans un soutien des constructeurs tels que Renault, et des assurances sur le volume des commandes. » Pierre Le Menahès pense aussi que des tractations pour la reprise d’autres sous-traitants en difficulté sont en cours. Comme Rentcast.

      Du côté des élus, il s’agissait de redire les priorités au ministre : l’urgence, les engagements des clients de la fonderie, l’intervention du fonds de modernisation des équipementiers pour soutenir financièrement le repreneur. Ils ont appris que Renault avait réaffirmé son soutien. Soutien que le constructeur français avait apporté dès le début des difficultés de la SBFM.

      Françoise ROSSI.

      – Ouest-France du mercredi 03 juin 2009

    • Conseil. Norbert Métairie répond aux habitants de Lanester.

      La salle Jean-Vilar était quasiment comble pour la séance du conseil municipal exceptionnel, jeudi soir, sur le thème de la communauté d’agglomération.Ce conseil s’est déroulé en présence des élus locaux, mais aussi des habitants, qui ont eu la possibilité de s’exprimer. Norbert Métairie, le président de Cap l’Orient, est venu présenter, comme le prévoit la loi, le rapport d’activité de la communauté d’agglomération. Il s’est ensuite prêté au jeu des questions-réponses avec les élus et les habitants.

      SBFM. « On est sur le fil du rasoir. On est face à une entreprise dont l’outil est obsolète. Sans investissements très importants, cet outil ne pourra pas fonctionner. On pousse actuellement Renault et Peugeot à garantir leurs achats. Peugeot traîne les pieds », explique M.Métairie, répondant à André Troadec (majorité municipale).

      – Le Télégramme du 13 juin 2009

  • Reprise de la SBFM. Toujours aucun dossier déposé

    Ce soir, les candidats à la reprise de la fonderie de Caudan, la SBFM, n’avaient pas encore déposé leurs dossiers devant le tribunal de commerce de Lyon. Ils ont jusqu’ à 0 h demain mardi, pour le faire.

    L’attente des 534 salariés est insoutenable

    Un candidat semble plus à même de reprendre l’entreprise ; Il s’agit du groupe CIE Automotive, un groupe familial espagnol. C’est le seul qui envisage de forts investissements pour remettre l’entreprise à niveau. Encore faut-il que les clients, essentiellement l’industrie automobile, passent des commandes. Renault est prêt à s’engager pour plus de 20.000 tonnes de production. Le groupe PSA semble plus frileux. En tout état de cause, le 30 juin, aura lieu la dernière audience du tribunal de commerce de Lyon pour sceller le sort de l’entreprise.

    – Le Télégramme du 15 juin 2009 à 19h12

    • sbfm (caudan). L’insoutenable attente

      Rien n’est venu rassurer hier les 534 salariés de la SBFM. Tous savent que l’avenir de la fonderie caudanaise, sous-taitant de Renault et Peugeot se joue aujourd’hui. En effet, les repreneurs ont jusqu’à ce soir minuit pour déposer leur dossier de candidature. Seul le groupe basque CIE Automotive, serait toujours en lice. Le tribunal de commerce de Lyon, chargé du dossier Zen, le groupe propriétaire de la fonderie morbihannaise, ne statuera que le 30 juin. Pour le personnel, l’attente est insoutenable

      – Le Télégramme du 16 juin 2009

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  • Il est facile de constater quasiment chaque jour à quel point nous ne somme devenu que des pantins entre les mains de tout ces hommes de pouvoir, patrons, politique, justice ou dans quelque domaine que ce soit. Je crois que le temps est venu de réagir de façon plus vigoureuse pour le maintient de nos liberté, le respect de nos droit et de notre humanité. Nous ne sommes pas du bétail. Continuons à défendre sans relâche nos valeurs par des actions massives, sinon on est tous foutu. P. Michel. Vous devez tous savoir.