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SBFM "c’est de nos vies dont il s’agit"
Publie le lundi 19 janvier 2009 par Open-Publishing5 commentaires

APPEL A LA MOBILISATION GENERALE LE 20 JANVIER 2009 A 11H SUR LE SITE SBFM !!!!
Le 20 janvier 2009, une délégation de la SBFM se rendra au tribunal de commerce de Lyon pour attendre le verdict du jugement.
Un appel à manifester sur le site de la SBFM, à 11h pour les salarié(e)s et la population, est lancé afin de soutenir les salarié(e)es....
Venez nombreux,salarié(e)s, famille, amis etc...
Vous êtes tous les bienvenues dans ce combat que nous menons !!!!
Venez apportez votre soutient aux salarié(e)s de la SBFM et a leur famille !!!!
" Près de trois mille personnes ont manifesté hier à Hennebont pour défendre la fonderie de Caudandont l’avenir sera scellé demain par le tribunal de commerce de Lyon.
« Nous n’accepterons pas la mise à mort de la SBFM et de ses emplois. » Pierre Le Ménahès, délégué CGT de la Société bretonne de fonderie et mécanique, avait le verbe fort et le ton percutant des grandes mobilisations, hier matin, place de la Mairie à Hennebont. « Car, clame-t-il au micro, c’est de nos vies dont il s’agit. »
Devant lui, près de 3 000 personnes qui, une fois de plus, ont répondu à l’appel du syndicat. Et parmi ces soutiens, celui des élus du pays de Lorient, ceints de leur écharpe tricolore et défilant solidairement dans les rues de la cité des forges.
À Lyon, demain
Demain, mardi 20 janvier, le tribunal de commerce de Lyon doit se prononcer sur l’avenir de l’entreprise de Caudan travaillant pour le secteur automobile. La SBFM, qui emploie 550 salariés, accuse un passif de 40 millions d’euros. Elle a été placée en redressement judiciaire. Que va décider le tribunal lyonnais ?
Faute d’une solution miracle sortie du chapeau de l’actionnaire, le groupe Zen, deux issues se présentent : un plan de continuation assorti de licenciements ou, pire, la liquidation. Quant à une éventuelle reprise par Renault, principal client de la fonderie, c’est le flou le plus complet. Pierre Le Ménahès n’y croit guère : « Il y a forcément des discussions en coulisses entre l’État et Renault. Mais c’est tout. »
Les inquiétudes sont grandes. « Des échos recueillis ici et là, on a compris que, dans le meilleur cas, les nouvelles ne seront pas bonnes. On l’a dit et répété : nous n’accepterons aucune suppression d’emploi », martèle le cégétiste. Qui promet une résistance sans faille : « Comment pourrions-nous accepter d’être lynchés par ceux qui ont étranglé la SBFM en toute impunité et qui ont bénéficié des deniers publics sans investir dans les moyens humains et matériels. Nous ferons face ! »
Vingt-cinq salariés de la SBFM seront à Lyon dès demain midi, heure à laquelle le tribunal traitera le dossier de l’entreprise. Téléphones portables ouverts, ils informeront en direct leurs collègues restés à Caudan.
Charles JOSSE.
Ouest-France du lundi 19 janvier 2009
– http://www.lorient.maville.com/actu/actudet_-Salaries-de-la-SBFM-Nous-ferons-face-_dep-800192_actu.Htm

SBFM. Mobilisés jusqu’au bout
Hennebont, théâtre de la résistance organisée autour de la SBFM. Hier matin, ils étaient encore plusieurs milliers à défiler pour apporter leur soutien aux salariés de la fonderie dont l’avenir se joue demain, à Lyon.
J-1. C’est demain que le tribunal de commerce de Lyon doit donner son avis sur le plan de continuation de la fonderie caudanaise. En clair, c’est demain que se joue l’avenir de la Société bretonne de fonderie et mécanique (SBFM), placée en redressement judiciaire. Avant que le verdict ne tombe, hier matin, à Hennebont, ils étaient près de 3.000 à défiler dans les rues du centre-ville. Un mois après un premier rassemblement ici même, la mobilisation n’a pas faibli. Plus vibrant que jamais, Pierre Le Ménahès, délégué CGT et leader du mouvement, a exhorté les salariés à ne pas baisser les bras. « C’est de nos vies dont il s’agit. On ne laissera pas brader nos emplois ».
Renault ne bouge pas
À la veille d’un rendez-vous vital pour l’entreprise et ses 550 salariés, personne n’ose faire de pronostic, de peur de jouer les oiseaux de mauvais augure. Une reprise de la fonderie par Renault ? Ils y ont cru. Depuis leur visite, en début de mois, à Boulogne-Billancourt, siège du constructeur, ils ont déchanté.
« Nous avons été reçus par un second couteau qui semblait découvrir le dossier ». Renault qui licencie et délocalise ne semble pas enclin à tendre la main à son fournisseur breton. Une rumeur parlait d’une piste espagnole. Pierre Le Ménahès la balaye d’un revers de la main. « Quand on connaît le passif de la SBFM (40 M€), il faut un actionnaire sérieux pour apporter des moyens adéquats. Sinon, cela voudrait dire que ce serait un plan de continuation fantoche ».
Licenciements annoncés
Au mieux, les salariés le savent, si repreneur il y a, un plan social sera inévitable. Alors combien sur le carreau, 200, 250 ? « de toute façon, dans le meilleur des cas, les nouvelles ne seront pas bonnes. Des licenciements seront à l’ordre du jour, ce sera un passage obligé ». Reste le pire scénario : la liquidation judiciaire. Le leader cégétiste l’avoue : « J’ai des craintes quant à la décision qui sera prise ». Et ce ne sont pas les derniers mouvements au sein de la direction de l’entreprise qui vont le rassurer. « Le DRH et le directeur de production viennent d’être limogés. On nous avait annoncé leur venue comme autant de nouvelles perspectives pour la SBFM. En revanche, Luc Brami, spécialiste des restructurations, qui a notamment sévi à ST Microelectronics, à Rennes, vient d’être embauché ». Un signe ? Sur la zone de Kerpont, à Caudan, ces prochaines 24 heures promettent d’être longues. Demain, les salariés mais aussi la population ont rendez-vous sur le site de la SBFM, à partir de 11 h.
Laurent Marc Le Télégramme lundi 19 janvier 2009
– http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/regions/morbihan/sbfm-mobilises-jusquau-bout-20090119-4545403_1604946.php
Messages
1. SBFM "c’est de nos vies dont il s’agit", 19 janvier 2009, 11:28
Fischtre, je vois qu’il y a beaucoup, beaucoup de jeunes sur cette photo ! C’est rien de bon tout ça ! Quelle vie leur est promise ?
1. SBFM "c’est de nos vies dont il s’agit", 19 janvier 2009, 12:39, par clo
Sauf erreur (qu’on me reprenne),la moyenne d’âge de ces hommes et femmes est de 35ans.
2. SBFM sur son BLOG, 19 janvier 2009, 12:48, par Lorient 56
FAITES CIRCULER CE BLOG
Ce blog est sérieux( des emplois sont en jeu et des familles vont etre brisés si nous n’agissons pas) et a été créée afin de raconter la vie du syndicat CGT SBFM, et des combats que ce dernier mène au quotidien au coté de ses salarié(e)s dans l’interet collectif et individuel de tous....
Ce dernier a été également créée afin de montrer le combat que nous menons pour la sauvegarde de tout nos emplois, avec zero licenciement, a l’ensemble de la population,élus et tous ceux que nous aurions oubliés de citer,et qui nous soutiennent tout les jours...
Toutes les semaines, des articles y seront ajoutés ou selon les événements !!!
Ce blog vous plait ???Lachez vos commentaires !!Ils sont les bienvenus..
Quant a ceux a qui ca ne plait pas, pour quelques raisons que ce soit, Tracez votre chemin !!Mais ne laissez pas de commentaires anonymes et sans pseudo car cela prouve votre lacheté...
Encore une fois !!!Ce blog est SERIEUX !!!
Consultez le régulierement afin de vous tenir informer de la situation, des dates de réunions du collectif de "défense pour l’emploi SBFM", des differentes actions que nous allons menez pour que la SBFM vive de longues années et ceux avec tout ces emplois !!!!
– Blog de cgt sbfm
2. SBFM en LUTTE !, 19 janvier 2009, 11:40, par Lorient 56
" Mardi 20 janvier, le tribunal de commerce de Lyon donnera son avis sur le plan de continuation de la fonderie. Plusieurs hypothèses sont envisageables.
Hier vendredi, le patron italien Florindo Garro, actionnaire principal de la fonderie de Kerpont, est passé dans l’entreprise. Pour autant, les salariés n’en savent pas plus sur leur avenir. Sinon que le directeur du personnel et le directeur de production, embauchés il y a six mois, ont été remerciés. Depuis deux ans, plusieurs cadres ont été ainsi congédiés. Ici, la direction des ressources humaines laisse le champ libre à Luc Brami, consultant spécialisé dans les restructurations d’entreprises.
Aucune information n’a filtré non plus de l’administrateur judiciaire nommé par le tribunal de Lyon le vendredi 28 novembre 2008. Alors, quel est l’avenir de la Société bretonne de fonderie et mécanique (SBFM) à quatre jours de la décision du tribunal de commerce de Lyon ?
Hypothèse favorable.
Le groupe Zen présente une solution en béton, avec un plan de charge qui permet à l’entreprise de garder ses 550 salariés. Issue peu probable, le constructeur Renault n’a pas levé le petit doigt pour le moment. Et la SBFM traîne un passif de 40 millions d’euros (25 millions de dettes et 13 à 15 millions d’euros de pertes en 2008). Il faudrait dégager environ 4 millions d’euros de résultat par an pour rembourser la dette en 10 ans.
Hypothèse plan de licenciement.
Le plan de continuation prévoit des licenciements en fonction du volume d’activité. 200 ou 250 licenciements ? Impossible de le dire mais ces chiffres ont déjà été évoqués au mois d’octobre. La fonderie est-elle viable à 250 salariés ? Pas sûr. Dans six mois la fonderie serait à nouveau au pied du mur.
Aujourd’hui, quand le syndicat CGT pose la question à un consultant du groupe Zen France, François de Viry, celui-ci répond qu’un plan de licenciement est à l’étude alors que la direction refusait de parler de plan social en octobre. Ces licenciements seraient payés par l’Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés (AGS). Or, la CGT SBFM ne veut aucun licenciement et surtout pas de licenciements a minima hors du plan basé sur l’accord d’entreprise... Donc conflit social.
Et si le plan de continuation est refusé ?
Est-ce la pire des issues ? Oui, car la SBFM se retrouve en liquidation judiciaire. Deuxième fin des forges d’Hennebont... A contrario, cela peut permettre au tribunal d’ordonner la liquidation avec une poursuite d’activité : un nouveau repreneur peut se mettre sur les rangs. Mais, pour l’instant, on ne peut qu’être pessimiste. Le groupe Renault fait des bénéfices mais licencie et délocalise ses équipementiers. Pourquoi reprendrait-il la SBFM ? C’est encore le conflit social qui s’installe."
Christian GOUEROU.
– Ouest-France du samedi 17 janvier 2009
3. SBFM "c’est de nos vies dont il s’agit", 19 janvier 2009, 15:09
Un énorme salut et encouragement à tous les camarades et salariés de la SBFM.
Nous sommes avec eux de tout cœur même loin.
LL