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SEGOLENE ROYAL : une truffe dans le caviar

Publie le mercredi 17 mai 2006 par Open-Publishing
21 commentaires

de Serge Rivron

Soyons équitable : j’ai pour la truffe, qu’elle soit noire, blanche ou en chocolat, un goût immodéré. Les vicissitudes de la langue établissent cependant un lointain cousinage entre ce mets délectable et certain renflement tumoral parasite dont l’aspect souvent grotesque a conféré aussi au mot de "truffe", le sens de "blague, farce". Par respect pour toutes les sortes de truffes, je tenais à le préciser.

C’est qu’il faut être bien précis et prudent, quand on s’attaque à la candidate non encore officiellement déclarée à l’investiture socialiste pour la candidature à la présidence de la République française. Parce que tout le monde sait que, malgré les airs de dame du Bon Secours qu’elle essaie de se donner, la candidate non encore déclarée à la etc..., est terriblement chatouilleuse sur le respect qu’on lui doit.

Et surtout parce qu’elle est une femme, et qu’une femme en politique, ça mérite, paraît-il, un respect spécial, une sorte de bonus de respect. Toute critique qu’on lui adresse doit donc d’abord être mesurée à l’aune du sexisme que, par un de ces retournements dialectiques dont elle a le secret, la candidate prétend ainsi pourfendre. De ce point de vue, il eut sans doute été préférable, pour ne pas risquer l’accusation de "sexisme par a priori", de trouver une métaphore plus masculine que la truffe, pour titrer sur Mme Royal - il y avait bien l’oursin, mais l’insigne Philippe Bouvard aurait pu porter plainte pour plagiat. J’ai aussi pensé carrément à masculiniser le mot, mais "un truffe dans le caviar" serait immédiatement passé pour une faute de frappe. Bref, j’ai fini par opter pour le respect de la langue et la richesse de la métaphore : Ségolène comme truffe dans le caviar, ça colle plutôt bien. Pour ce qui est du caviar, point n’est besoin de s’étendre.

Ah ! Je ne croyais vraiment pas si bien dire lorsque, aux premiers jours de novembre 2005, en conclusion d’un article sur la violence dans les banlieues, j’écrivais qu’on en arriverait "à imaginer sans sourire une issue au problème dans la candidature de Ségolène Royal à la Présidence de la République. [1] On me disait "quand même, pourquoi elle, d’où tu nous la ressors, tu lui en veux... ?" Et pan ! Nous y sommes ! il aura fallu à peine quelques semaines, et ce que je pensais sincèrement être une fable réthorique est devenue une prophétie !

Qu’est ce qui se passe ?

Dans leurs célèbres entretiens de 1965, Alfred Hitchcock donne à François Truffaut le secret d’une de ses recettes de conteur : le MacGuffin, un argument creux, "le plus vide possible", qui sert de motif à l’histoire qu’on raconte. Plus le MacGuffin est vide, plus il est efficace à nourrir le suspense, qui est, lui, l’élément capital du récit. En allant repêcher Ségolène Royal dans sa présidence de Région (Poitou-Charentes, où par ailleurs, elle ne fait pas que du mauvais travail), en l’exhibant quotidiennement à l’insaisissable "opinion publique", en utilisant à l’envi les contradictions, incohérences, insuffisances de la candidate, mais aussi sans doute en réveillant en elle l’ambition jamais éteinte de porter au plus haut le pavoi de la féminitude dont elle s’imagine volontiers l’historique égérie, les média font du MacGuffin sans le savoir - et, pour le plus grand honneur du maître du suspense, ça marche encore très bien.

On pourra donc à présent tout dire et tout écrire sur madame Royal : rappeler son inefficacité en tant que brève ministre de l’environnement, la mise-en-scène réitérée de sa vie familiale (séjour en maternité compris !) dans les magazines, sa morgue lors de l’affaire de Montmirail, [2] quand elle confondait son rôle de ministre de l’éducation avec celui de Grand Inquisiteur. On pourra passer en boucle les déclarations démagogiques dont elle abreuve l’auditoire dès qu’il s’agit de prêcher la justice, ou l’égalité des sexes, ou la défense de l’enfance maltraitée, ou le droit au logement et à tout ce qu’on peut trouver de bonnes causes et de gentilles intentions. On pourra épingler son intransigeance et sa mauvaise foi les soirs d’élections perdues, et monter bout à bout les images de ses triomphes tout aussi intransigeants. La truffe sert toutes les sauces, et toutes les sauces lui servent. Qu’on s’échine à démontrer que Ségolène est trop de droite pour être à gauche, lorsque, par exemple, elle fait l’éloge du "blairisme" en pleine crise du CPE ou en gouvernant sa Région, pourtant très largement socialiste, sans le concours des élus de sa majorité : c’est mettre en avant son indépendance d’esprit, qui fait la valeur des grands chefs ! Qu’on s’interroge sur la cohérence d’une pensée économique qui l’a portée à soutenir (feu) le traité constitutionnel européen et son libéralisme outrancier, puis à prôner aujourd’hui la très socialiste recette de la relance par de grands chantiers d’Etat : c’est pour admirer qu’elle n’ait aucun tabou idéologique, ce qui est une preuve certaine d’efficacité sur le terrain, déclare-t-on plein d’ardeur. Qu’on moque son incapacité à tenir un propos argumenté : c’est pour s’exclamer aussitôt que, certes, il est dommage qu’elle s’enlise dans les débats sérieux mais oh ! lala ! Elle est tellement performante dans ses envolées de 15 secondes ! les 15 secondes de Ségolène, quelle puissance ! qu’est-ce qu’elles font bien mouche ! Que voulez-vous, c’est une passionnée !

Bref, elle est présidentiable, et dans l’état de décrépitude du discours médiatico-politique en France, ça n’a rien d’étonnant. La 5e République, "arrangée" par les essais transformés de cohabitation auxquels se sont livrés François Mitterrand et Jacques Chirac, amendée par ajouts successifs de soustractions au pouvoir présidentiel - ah ! le raccourcissement à 5 ans du mandat présidentiel ! - éreintée par la forfaiture commise par l’ensemble de nos soi-disantes élites envers le suffrage populaire - ce "non" au traité constitutionnel européen qu’on a ouvertement choisi d’ignorer -, la 5e République est plus que jamais propice à la présidentiabilité de candidats dénués d’autre ambition politique que celle qu’ils ont pour eux seuls. Mais attention hein ! à condition qu’ils proclament bien fort, et qu’on reprenne en chœur que "ce qu’il faut à la France, c’est une grande ambition politique" ! A condition de remplir le vide avec des phrases toutes faites et des mots qui fassent un peu moderne, qui répondent aux attentes des Français - et surtout à celles qu’on leur prête !

C’est ainsi que Ségolène Royal, qui entend montrer qu’elle peut aussi bien que Chirac représenter dignement la France aux finales de coupes d’Europe et aux arbres de Noël de l’Elysée, utilise à tout bout de champ un vocable tout neuf, droit sorti d’une de ces séances à trouvailles organisées régulièrement par les cabinets de communication : "participatif". Après le toujours très coté "citoyen", ce sympathique accessoire est tellement pratique et fort en symbolique gnangnan qu’il peut accompagner absolument tout substantif de son relent de modernité : "démocratie participative", "budget participatif", "forum participatif"... sur le site internet de la Région Poitou-Charentes, "les idées fusent", comme dit un titre du journal Sur Parole, lancé par la présidente en février, pour l’aider à soutenir sa campagne au prétexte d’expliquer participativement à ses contribuables participatifs à quoi est utilisé leur argent citoyen [3]

La première véritable ambition d’un candidat-président, qui ne devrait par définition en aucun cas se contenter du pitoyable résultat d’une évolution institutionnelle ayant conduit à vider de presque toute capacité opératoire le dessein qu’il souhaite pour son pays, consisterait précisément à se préoccuper sérieusement de l’avenir de nos institutions nationales et européennes. Mais quel pensum, quand en Hauts-lieux on est définitivement persuadé que ce qui intéresse les Français, c’est de savoir comment gagner des millions, et accessoirement avec quelle gentille intention solidaire !

Pas de doute, dans cet afadissement du discours ambiant, Ségolène Royal bénéficie d’un concours de circonstances qui favorise, qui impose sa candidature. Néopuritaine (elle refuse le mariage homosexuel, et l’émancipation des femmes va, pour elle, de paire avec l’interdiction absolue de l’exploitation mercantile de la nudité, quitte à tenir aux prostitués des propos qui frisent le déni d’existence), sa vision simpliste et émotive de l’action politique rencontre les faveurs de la partie la plus active et intégrée de cette "opinion" que cajolent les média : les "bobos" pudibonds et politiquement incultes qui n’ont toujours pas compris pourquoi les Français avaient majoritairement dit "non" à la constitution européenne ni, même, pourquoi Jospin avait été éliminé du second tour de l’élection présidentielle.

Dans son petit cours, Hitchcock disait aussi à Truffaut qu’il était impératif de ne pas attendre la conclusion du film pour dévoiler au spectateur la vacuité du MacGuffin, au risque que la salle hurle et siffle son dépit d’avoir été abusée. C’est une leçon qu’il faudrait que notre médiature finisse par entendre, si elle veut éviter pour la troisième fois le ridicule de ses désillusions du fameux "21 avril" ou de l’impensable "29 mai". Vanter les mérites d’une truffe dans le caviar, ça ne mange pas de pain, mais au bout d’un moment, ça risque de saler la note.

 Lire également : Ségolène Royal : le joker de la posture

[1] In "Notre société a généré un monstre" http://stalker.hautetfort.com/".

[2] En juin 1997, alors qu’elle venait d’être nommée en charge de l’Education Nationale, Ségolène Royal mit la lutte contre la pédophilie au premier plan des préoccupations de son ministère. Or un enseignant de collège, calomnieusement impliqué par un jeune dans une affaire de pédophilie, se donnait pendant ce temps la mort. Si le suicide ne peut, bien évidemment, et malgré les excès qu’elle manifestait alors dans sa volonté de sacraliser la parole de l’enfant, pas être imputé à Ségolène Royal, elle se montra en revanche, dans une déclaration média qui suivit directement le drame, d’un parfait cynisme vis-à-vis de l’enseignant décédé et de ses proches, puis hermétique à tout remords lorsque ces derniers s’adressèrent à elle pour l’inciter à plus de modération. Elle continua, selon les dires de la famille de l’enseignant, à répandre sur cette affaire des mensonges calomnieux, et ne s’excusa jamais, même une fois reconnue l’innocence du suicidé. Sur Montmirail voir http://desirsdavenir.over-blog.com/categorie-429817.html D’une manière générale, pour le déboulonage du discours Royal, voir http://desirsdavenir.over-blog.com.

[3] Ségolène Royal n’est pas la seule à avoir récemment doté sa Région d’un organe de presse destiné à assurer sa promotion. De nombreux présidents de Régions se sont lancés (parfois de manière bien plus onéreuse qu’en Poitou-Charentes) dans cette aventure, qui a essentiellement pour but de tourner la loi concernant l’interdiction de dévoiement à des fins personnelles de l’information institutionnelle à l’approche des échéances électorales.

http://www.e-torpedo.net

Messages

  • Mardi 9 mai 2006 LYON (Reuters) - Ségolène Royal a déclaré devant un millier de personnes venues l’écouter à Villeurbanne qu’elle ne voulait pas "brûler les étapes" et qu’elle était toujours "dans une phase d’écoute". Bien sure qu’elle écoute, son frère Gérard est un agent de la DGSE, en plein affaire Clearstream c’est facile d’écouter, d’ailleurs les vilains qui sont sur la liste Clearstream sont aussi les ennemis de Segolène, delà a pensé que... Gérard Royal, frère de Ségolène Royal. Il a participé à l’Opération Satanic contre le Rainbow Warrior.

    Source http://fr.wikipedia.org/wiki/DGSE

    • tout ce qui vient d’indy n’est pas parole d’évangile et il faut faire attention à ce qui n’est pas prouvé.Ce ne sont que des affirmations sans preuves.
      Cela dit,je crois que c’est elle qui risque de nous prendrent pour des truffes.
      Pas d’autre solution qu’un grand rassemblement anti libéral,anti capitaliste.
      Jean Claude des Landes

    • Désespérante Ségolène dernier avatar souriant du "virage à droite de l’opinion",sa différence avec le looser Jospin ? C’est que ce dernier a déclaré lors de la présentation de sa candidature de 2002 qu’il n’était pas là pour appliquer le programme du PS, tandis que S.R. l’a laissé entendre sans avoir déclaré la sienne. Dans ce cas inutile une fois de plus de compter sur un candidat présenté par le PS. Lutte des places, où le Peuple ne sert que de paillasson sur lequel les " élites" s’essuient les pieds.
      Vivement une vraie candidature de Gauche respectueuse des Citoyens Français qui déjouent depuis quelques années les pronostics et les plans de carrière à Droite comme dans la Rosenklature.
      La Vième République est moribonde, il faut jeter ceux qui ont été formés dans les grandes écoles pour la diriger, ils se ressemblent trop SR est de ceux-là. JdesP VITE, L’UNION POPULAIRE !

    • Je serais plutôt d’accord avec Jean Claude des Landes, on n’a plus le choix, faut plus tergiverser, faut faire confiance à toute la gauche unie sous la bannière de Ségolène Royal, pourquoi pas. Vous avez peur des femmes, on dirait ! Je ne vois pas qui d’autre pourrait ramener la paix sociale dans notre pays. GS.

    • Ces propos ne font pas appel à la raison et l’efficacité, seulement à des croyances, de l’embrigadement, sans parler du niveau zero qui dirait que si on critique Madame Royale c’est qu’on est contre les femmes....

      L’ensemble des interventions des royalistes (quand on va sur les sites de fans c’est impressionant...) sont d’un souvent très bas niveau, sans arguments , sans fond, juste des groupies....

      Nous nous retrouvons à nouveau dans la question de la campagne du referendum : Une gauche ouiste débile argumentairement parlant qui va se faire exploser à la prochaine élection sauf si Sarko va en prison...

      L’argument de l’efficacité se retourne contre nos royalistes dans la mesure où Royale, si elle tait souvent ses pensées pour ne pas paraitre en prime time pour ce qu’elle est , a dit déjà d’innombrables choses sur ses pensées, sa logique politique, choses qui vont lui remonter violemment à la figure dés la campagne réellement lancée .

      C’est un très mauvais service à la gauche, et même au PS, que de soutenir Royale ou tout autre ouistre ultra-liberal du PS, de DSK à Lang, de Hollande à Rocky, de Kouchner à un quelconque proboscidien ....

      Proboscidiens :
      Sous-ordre & familles :

      * Elephantoidea
      o Deinotheriidae†
      o Mammutidae† (les mastodontes)
      o Choerolophontidae†
      o Amebelodontidae†
      o Gonphothères trilophodontes†
      o Gonphothères tetralophodontes†
      o Stegodontidae†Genres & espèces :
      o Elephantidae (éléphants et mammouths
      * Elephas
      o Elephas maximus (éléphant d’Asie)
      o Elephas recki (éteint)
      * Loxodonta (éléphant d’Afrique)
      o Loxodonta africana (éléphant des savanes)
      o Loxodonta cyclotis (éléphant des forêts)
      * Mammuthus (mammouth, éteint)
      * Stegodon (éteint)

      Cop.

    • Fait pas erreur cher ami !si je me mefie de ce que dit Indymédia,je suis pour une veritable Union Populaire,un candidat unique de la gauche anti-libérale et des candidats anti libéraux uniques pour les legislatives et aprés,sur la base d’un vrai programme anti capitaliste et anti libéral.
      Et Ségoléne la candidate,qui ne l’es pas tout en l’étant,sans programme et sans projet,sincérement j’en ai rien à secouer !!!!!
      Jean Claude des Landes

  • "Mon programme sera celui du PS, déclare t-elle c’est bien mais où est-il ce programme ?
    vous n’allez pas me dire que ce proramme est la fameuse synthèse du Mans, car Lang, DSK sont déja entrain de l’écorner
    La paix sociale ne sera ramené que par un parti, une union, qui aura le courage de remettre l’humain au centre des projets

    Ségolène Royal avec ses petites phrases sibyllines se prend pour la grande prétresse d’une certaine gauche

    Nicole

    • A-t-on la mémoire aussi courte que ça pour croire encore les sondages à un an des élections ?

      Ségolène Royale est un leurre et ce n’est pas la gauche qui l’a accrochée à l’hameçon, c’est la droite . Les grands actionnaires des médias qui la portent aux nues sont de quel bord ?

      A qui appartiennent les instituts de sondages ? L’IFOP, par exemple ? Laurence Parisot, patronne du MEDEF...etc

      Ne tombons pas dans le piège et travaillons plutôt au rassemblement de toute la gauche antilibérale en nous concentrant sur le contenu du projet et non sur son emballage.

      Flash 12

    • BRAVO pour cet excellent article.
      "le plus vide possible" C’est exactement cela.
      Francesca

    • tout à fait d’accord : Ségolène c’est d’ABORD la candidate de remplacement de la droite et de Parisot !

      Rien à voir avec le féminisme c’est une question POLITIQUE !

      Arlequin

    • C’est vrai, je suis en retard d’un train, SR a dit qu’elle "appliquerait" le programme du PS : je tremble à l’idée de la "radicalité" de ce programme, si SR s’en saisissait une fois élue, si toutefois elle a une chance, alors que 98% des NON interrogés sur le TCE, voteraient encore non (sauf 2%) et 11% des OUI voteraient NON. JdesP anti-gauche-caviar primaire.

    • un exemple du programe de madame Segolene

      Comment lutter contre la sinistrose ?

      Il faut réconcilier les Français avec l’entreprise, en finir avec l’archaïsme des relations sociales. Les entreprises qui défraient la chronique sont celles dont les patrons se comportent de façon scandaleuse. Et puis il y a une confusion malheureuse entre la financiarisation de l’économie et l’entreprise. Quand on parle aux Français des fonds de pension, des masses d’argent volatiles qui se déplacent à la recherche du profit maximum de façon totalement déconnectée de la vraie valeur de l’entreprise, c’est l’image de toutes les entreprises qui en souffre.

      entretien dans "les echos" d’aujourd’hui .

      claude de toulouse .

    • elle parle aussi de l’importance de se syndiquer, mais c’est vous ne le dites pas...

    • Encore faut-il avoir la liberté de se syndiquer dans ce soi-disant pays de liberté :. Fait-elle semblant de l’ignorer ou non ? Jdes P

    • elle parle aussi de l’importance de se syndiquer :
      mais elle se fout de notre fiole , au danemark seuls les syndiqués beneficient des avantages des accords collectifs , ce qui explique que 92% des salaries adherent au syndicat , mais la commission europeenne somme le danemark de mettre fin à cette pratique qui ne serait pas compatible avec les lois du marché , et ça elle le sait tres bien la sego .
      claude de toulouse ;

    • BIEN D’ACCORD...

      ...avec toi, Flash 12 !

      NOSE DE CHAMPAGNE

  • Il nous reste une année avant les élections.

    Pourquoi voulez-vous coller aux sondages "people" et penser que c’est un duel Sarko/ Ségo qui se profile ?

    On n’a plus qu’à se battre sans répit et avec vigilance pour que dans la ligne blanche on retrouve des noms qui nous conviennent et qui ressemblent au monde entrevu et espéré.

    La masse moutonnante est actuellement sous perfusion et manque d’arguments. Alors elle "annône" la pauvre fossoyeuse, pour ne pas commettre d’impairs. A nous de lui décrypter les anomalies. C’est un face à face ou un corps à corps (au choix) quotidien. Mais les petits ruisseaux font de grandes rivières. comme le souligne le vieil adage.

    Et puis avez-vous remarqué ? Nous sommes envahis par les démarcheurs et les offres de crédit mais jamais nous sommes sondés.

    Ils sondent qui exactement ?

    merci pour cet excellent article de Rivron.

    Mata a ri

    • UN RE-MAKE !

      Ségo/Sarko, c’est un re-make du 21 avril 2002 !
      Ce n’est qu’une des versions déclinées clefs en main du modèle Chirac/Le Pen...
      Mais cette fois-ci, ceux qui jouent ce scénario ne nous prendront pas aussi facilement...
      Il s’est passé des choses entre temps !
      Le peuple a continué de chercher comment déserrer l’étau...

      NOSE DE CHAMPAGNE

  • Que voulez vous qu’on fasse d’une Royal quand on a eu cinq ans de Jospin ?
    Si le PS n’a que ça sous la main...C’est pas gagné...