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SEUL LE PARTI DU PEUPLE PEUT VAINCRE LE CAPITAL

Publie le jeudi 17 février 2011 par Open-Publishing
5 commentaires

Depuis plusieurs semaines j’entends et j’écoute avec attention tout ce qui peut se rependre, un peu partout dans la presse, sur le site, en ce qui concerne les élections cantonales ou présidentielles.

Aucune solutions proposées à ce jour ne me parait plausible, réalisable car justement elle manque de solutions radicales, et sont plutôt basées sur ce que l’on croit que le peuple a comme besoin, sans surtout aller lui demander QUELS ILS SONT.

C’est un peu comme quand le FDG s’est "construit" sans faire appel aux bases des partis qui allaient le constituer, au moins sur des fondations saines.

Et si on commençait par jouer avec des dés qui ne sont pas pipés.

Monarchie, Empire, Capitalisme, Social démocratie au service du capital, après ces successions de « régimes » qu’est ce qui a changé sur le fond, qu’est ce qui a changé concrètement pour le peuple ?

L’exploitation de l’homme par l’homme a toujours conduit à l’opulence pour une minorité et la, précarité et à la misère pour les autres ?

Chaque fois que le peuple a obtenu une avancée sociale, c’est par la lutte et c’est à lui seul qu’il doit ses victoires et non au Président de la république qui avec le Capital ont toujours tout fait pour empêcher ces avancées, et sont en train de tout faire pour nous les reprendre.

Croyons nous que ces gens là ont envie de laisser des places attachées à tant de privilèges, n’y a-t-il pas dans ce domaine beaucoup de chose à abolir ?

Lequel d’entre nous croit il encore que le sauveur suprême pourrait survenir et apporter d’un coup de baguette « magique » la satisfaction des besoins de tous sans risquer perdre sa place et ses privilèges, si petits soient ils ?

Y compris dans les partis que nous avons tous plus ou moins côtoyé et que certains côtoient encore cela se passe ainsi.

Les chefs attachent plus d’importance à la place qui vont leur revenir à court ou moyen terme, qu’à l’idée de redonner de façon collective la souveraineté au peuple, leurs armes restent encore la poudre aux yeux des militants surement honêtes .

Bien sur des obstacles existent pour nous, la politique capitaliste, les lois et la police souvent au service des riches, la répartition des richesses qui accentue la puissance d’une poignée d’ »hommes », l’éducation qui n’est pas à part égale pour tous et les médias au service du capital qui diffusent en permanence un prêt à penser abêtissant.

Ce ne sont plus quelques tribuns, penseurs ou érudits qui vont régler les problèmes de précarité, de misère de mal vivre du peuple sous l’emprise d’un capital de plus en plus avide de puissance et d’argent.

« Ni tribun ni César » « c’est le peuple qui fait l’histoire »

Ce ne sont pas un quatuor de comédiens à la recherche de carrière politique bien assise qui avec 12 ou 15 % au mieux vont faire sombrer le capitalisme dévastateur.

Surtout s’ils ne commencent par ce qui me semble être le BABA , par le début, c’est-à-dire s’unir pour aller vers le peuple lui demander ce dont il a besoin et comment ou fait pour l’obtenir.

Aujourd’hui et plusieurs décennies , que change l’élection présidentielle pour le peuple , n’y a-t-il pas matière à réfléchir pourquoi avec autant de précaires, de chômeurs, de SDF nous arrivons à avoir un Président qui défend la minorité des très riches ?

Ne serions nous pas capable nous en bas de constituer un exécutif collectif capable d’adopter une politique définies par la base ?

C’est vrai que toutes ces querelles de chefs, ces non interventions pour ne pas déranger si l’on veut rester « crédibles » de qui ? D’ailleurs !!!!! Ont tendances à faire perdre la confiance de ceux que ces partis sont sensés représenter et intervenir en leur faveur. Tout cela explique peut être l’abstentionnisme croissant. Et peut être logique en l’état actuel des choses.

Je ne vais pas vous parler de Mélenchon, du FDG, du PCF de Besancenot, de Chassaigne ou de DSK et de Royal , car j’estime que c’est au peuple de décider et non à quelques « élites » et le « choix » n’est pas équitable.

Il faut arrêter de promener le peuple comme on l’a fait sur le problème des retraites et lui confisquer au prétexte d’un syndicalisme « unitaire « le droit de s’occuper des ses affaires

En Tunisie, en Egypte le peuple a obtenu de grandes avancées et ce n’est peut être pas fini, c’est donc bien que c’est le peuple qui peut faire l’histoire.

Alors il serait peut être temps de cesser de bavarder sur les exploits de tintin ou Popeye et d’essayer de créer des structures désintéresses qui n’auraient pour objectif que d’aider le peuple à s’organiser pour chasser le capital, après la création d’un véritable exécutif et d’un parti pour tous pourraient devenir nécessaire, il resterait à en définir les bases et rien ne nous empêche de commencer .

Que Vive un jour le parti du peuple

Le DEBAT EST OUVERT A TOUS !!!!

Amitiés

MCOCO Le Rebelle Médocain

Messages

  • Perso, je suis du pcf, et j’ai été consulté pour la création du front de gauche, sa continuation, je suis consulté pour le programme, et le serais consulté pour le candidat.

    N’étant pas un élu, ni un cadre, mais simple adhérent du parti, je me considère comme la base (je colle des affiches et distribue des tracts). Et ça me va.

    Tu pose les sujets de plusieurs débats en un seul post. je ne répondrais donc uniquement sur ce que je trouve pertinant. l’intéret des personnes qui s’impliquent et s’engagent.

    comment veux tu créer un collectif de gens désintéresser ?

    Même si tu lance un club de lecture il sera "intéressé". Un parti politique l’est tout autant. Et j’ose croire que la masse de tunisien ayant pris le pavé sont intéressés eux aussi.
    La lutte des classes dépend elle même de l’interet de classe.

    Quand aux parti "du peuple" tous s’en réclame. du fn au npa. Il ne serait pas sérieux en démocratie de ne pas s’y référer.

    peut être quelqu’un a-t-il connaissance d’un parti qui ne s’y réfère pas ? je serais intéressé.

    que le peuple s’intéresse, rejoigne ou crée des partis intéressé, et tout ira mieux.

    • Bonjour , JUDECANES ta réponse m’interpelle, y compris si elle est diffusée sous un psudo, mais comme disait JOJO c’est ta réponse et malgré les quelques mises au point que je vais faire, je la respecte.

      « Quand au parti « du peuple » tous s’en réclame du fn au NPA . Il ne serait pas sérieux en démocratie de ne pas s’y référer. »

      Tout d’abord je n’aurai pas osé mettre le peuple entre guillemet.
      Pour moi ce n’est pas une question de simple référence et je vais me répéter « c’est le peuple qui fait l’histoire » et il ne suffit pas de se référer a cette citation mais d’y croire et de tenter d’écouter et de décider avec ce peuple. Des exemples récents nous ont démontré que dans un premier temps, le peuple n’avait pas besoin de parti pour se libérer du joug des contraintes du capitalisme, ou des tyrans et ce raisonnement ne remet pas en cause la nécessité d’une organisation qui fonctionnerait de façon démocratique en s’appuyant sur les besoins et la volonté du peuple, peu importe son nom.

      « Comment veux-tu créer un collectif de gens désintéressés ? »

      Tout d’abord, ce n’est pas ce que dit l’huma-dimanche du 16 ou 17 février puisqu’il y ait annoncé 58% de gens prêts à faire la révolution et j’espère que tu lis ce journal qui pour moi n’est pas toujours une référence mais contient quelques infos qui peuvent être utiles ?

      Qui pouvait imaginer à la veille de Noël qu’un peuple tel que la Tunisie allait se soulever contre son affameur ? Qui pouvait imaginer que l’Egypte et d’autres pays allaient lui emboiter le pas ?

      Tout le monde est intéressé par son sort et son avenir, peu de gens portent intérêt aux cuisines internes des partis, aux querelles, à la lutte des places dans laquelle ils ne sont pas admis.

      Savoir de quoi sera fait demain, si l’on aura un toit, un emploi, de quoi manger, de quoi nourrir ses enfants et tout simplement de quoi vivre et se cultiver est un perpétuel questionnement de ceux qui sont dans cette situation ou en passe de le devenir et nous sommes de plus en plus nombreux pour ne pas dire majoritaires.

      N’est ce pas la préoccupation d’avoir une vie décente qui est le centre d’intérêt de tous, du chômeur au cadre en passant par le salarié ?

      J’espère bien d’ailleurs que l’abolition du salariat est prévu au programme du parti cela va de pair avec la suppression du capital.

      Tu as de la « chance » d’avoir étais consultée sur la mise en place du front de gauche, j’étais encore adhérent au parti à la section de La Rochelle lors de sa création et malgré mon assiduité à toutes les réunions auxquelles j’étais encore admis et ou je n’avais pas toujours le droit de m’exprimer, je n’en ais aucun souvenir et je crois bien ne pas être le seul.

      J’ai été par contre mis devant le fait accompli d’une décision de sommet et convié à un meeting à Bordeaux ou seuls les chefs ont eu le droit de parler.

      Auparavant il s’était passé un fait divers à l’encontre de certains camarades dont je vais te faire part.

      Le parti m’avait empêché de m’exprimer à une assemblée départementale préparatrice au congrès et sensée en désigner les candidats. Pour la petite histoire ma lettre de candidature à cette assemblée ayant été « égarée » par la fédé alors qu’ils avaient encaissé le chèque de mes cotisations et les frais de repas à cette réunion contenus dans la même enveloppe et que la section « reconnaissant son erreur » avait affirmé que compte tenu de la rareté de cet incident, je pourrais au moins m’exprimer sans prendre part aux différents votes.

      Il faut préciser que les deux camarades dont on avait égaré les candidatures n’étaient pas d’accord sur le fond avec les chefs huistes de la fédé de La Rochelle. Je ne pense pas qu’en Gironde ou j’ai milité 35 ans les choses soient différentes, pas plus que les comportements de Bessac avec les sections de Paris I et 2 et j’en passe.

      J’avais aussi remarqué que les seules réunions ou les chefs venaient en masse étaient celles ou on devait les élire ou désigner les candidats pour les places à la mairie apparentée PS , de La Rochelle.

      Je n’étais pas non plus un cadre ni un élu mais j’ai par exemple été un des rares à coller des affiches contre le traité Européen dans ma section.

      On ne peut pas être adhérent d’un parti communiste et ne pas être au plus près du peuple, encore faut il que cela relève d’une décision collective.

      Cet état des choses m’ont conduit après mon licenciement à constituer comme tu le dis un club de sans emploi pour aller expliquer aux gens et plus particulièrement aux chômeurs qui était à l’origine du chômage et les liens qu’il avait avec le capital et la baisse tendancielle du taux de profit . La seule forme de palliatif trouvé par ce capital était à l’époque une ANPE et une ASSEDIC sans moyens réels et auxquels on s’est empressé d’organiser une fusion pour accentuer le manque de ces moyens.

      Nous nous sommes battus pour obtenir des moyens et étions tous les jours devant chaque manifestations qui étaient en relation avec l’emploi et rassemblaient de nombreux chômeurs du département, nous n’y avons jamais rencontré le PCF ni la CGT . Nous avons entre autre contribué au retour à l’emploi de nombreux chercheurs.

      J’essaie d’aider à ma manière les plus défavorisés puisque privé de réflexion collective au sein d’un parti mais militant à la CGT retraités.

      Je n’étais pas le seul en désaccord, il y en a même qui sont toujours dans le cadre de la lutte des places favorable à des listes communes avec le PS.

      Je ne sais pas si je dois livrer ici mon constat que peu de chômeurs, d’employés ou de précaires sont membres du comité national du PCF , est ce un effet de « prestige » ou une volonté de préférer les tribuns à ceux qui ont de plus en plus besoin de se défendre contre les effets du capital, c’est un constat personnel qui est d’ailleurs valables pour tous les autres partis, ce qui pour ma part fait du PCF un parti comme les autres partis de GÖCHE .

      Je ne vais pas m’étendre sur ce parti auquel j’ai longtemps cru et c’est entre autre ce trop plein de démocratie et d’activités au coté du peuple qui en ont déclenché mon départ.

      Je ne sais pas et ne comprends pas bien ta réaction de savoir s’il y a des partis qui ne font pas référence au peuple en tout cas je sais que nombreux sont ceux qui se passent de son avis.

      Je crois qu’à une certaine époque le PCF malgré le handicap de quelques ambitieux ou lutteurs de places écoutait et rencontrait régulièrement le peuple.

      Pour essayer de répondre mais je ne prétend pas ne jamais faire d’erreurs, d’ailleurs j’ai peut être été le détenteur du record dans ma vie, pour essayer de répondre sur la lutte des classes , si j’ai bien lu MARX cela peut être un moyen de passage au communisme, qui devra en permanence s’appuyer sur la souveraineté du peuple et l’autogestion à tous les niveaux.

      Utopiste !!! Mais ne faut- il pas l’être ?

      Maintenant je voudrais juste dire que la seule question posée dans mon intervention est veut on réellement se débarrasser du capitalisme pour aller vers le communisme, avec qui et comment ? Mais en privilégiant l’avis du peuple et en revendiquant sa souveraineté et non celle de quelques tribuns ou érudits que je rémunérais il y a encore deux ans avec ma cotisation et mes impôts locaux.

      J’apporte toujours le plus grand intérêt à ceux qui prennent la peine de participer aux débats que peuvent susciter mes modestes réflexions, à tous ceux qui se battent activement sur le terrain et en toute honnêteté pour qu’un jour le peuple ait son mot à dire.

      Je ne prétends surtout pas détenir la vérité à moi seul, j’essaie juste de comprendre les réactions des êtres humains à partir du cerveau qui m’a été attribué et que j’essaie de cultiver pour qu’un jour peuple rime avec vie et bonheur et en la matière on ne part pas de rien.

      Je te souhaite une bonne lutte et sache que je resterais toujours au service du peuple dont toi et moi faisons parti.

      Amitiés

      MCOCO Le Rebelle Médocain

    • 1 consulter ne veux pas dire décider et encore moins etre souverains ; si je te demande tu vote pour dsk ou sarko, idem à tous les échelons jusqu’à la base, ou si je temande si tu préfere le fouet ou la gegen pour travailler du levé au couché du soleil, tu influe réellement ? si le contraire de la base (le sommet, tien une pyramide ! ) ne fait pas ce que la base à décidé en se posent les questions en ag souveraines, influs tu rellement ?

      2 tu confond interet (ou interessé) individuellement pour ses interets comme un capitaliste par exemple et interessé individuellement et collectivement, comme un interet de classe au hasard, à condition de ne pas répondre à des questions de vote ou des motions formulées par d’autres.

      3 le vrais parti du peuple n’aurra pas à s’y interesser ou à parler en son nom car il sera le peuple et une expression de sa volonter,

      maintenant tout dépend de si les questions formullées dépendent des interets de quelques uns auquel la base se sera interessée, ou si elles sont formulées par la base pour ses interets...

      ... de classe,

      vive les soviets

      ps : réponse au commentaire de "judecannes"

  • La question est dialectique qui lie et oppose le parti et le peuple. Ou plus exactement cette partie du peuple salariée et soumise à l’exploitation sociale dans le cadre de la production capitaliste. Dialectique car c’est la classe ouvrière qui doit créer le parti et le diriger alors que le parti doit mener la classe ouvrière à son émancipation par l’édification du socialisme après avoir renversé le capitalisme. Cela ne suffit pas. La classe ouvrière doit imposer ce socialisme à l’ancienne classe dirigeante. Cette transition a été nommée dictature du prolétariat. A propos de laquelle Lénine précisait dictature démocratique du prolétariat.

    Cette dictature est la forme politique qui contraint l’ancienne classe dirigeante à renoncer à son ancien pouvoir. Elle est démocratique en tant qu’elle est l’expression politique de la majorité populaire.

    C’est bien là-dessus qu’ont achoppé les expériences du socialisme dit réel. C’est ce savant dosage de dictature et de démocratie qui a échoué, d’autant que disant cela, on exprime le contenu de classe de la dictature démocratique du prolétariat. Il n’y avait qu’un très faible prolétariat et une tout aussi faible bourgeoisie. La transition fut d’autant plus difficile qu’il fallut mettre en place cette bourgeoisie et ce prolétariat, à l’intérieur d’un cadre socialiste.

    Cet échec marque les consciences. De toute évidence, les révolutionnaires d’aujourd’hui ont peur de rééditer cette expérience alors que les conditions objectives ne sont plus du tout les mêmes.

    L’URSS a fonctionné positivement durant quelques 50/60 ans puis est devenue un anti modèle avec, comme spectre, Staline et le stalinisme.

    Des notions deviennent confuses et se vicient : celle du parti unique. Le PCF argue du danger du parti unique pour défendre la proposition d’une alliance avec les sociaux démocrates. Marchais a rejeté la dictature du prolétariat sous prétexte que dictature renvoyait à des régimes honnis. En fait, c’est parce que cela avait échoué en URSS que Marchais ne trouvait pas de point d’appui pour défendre cette notion de Marx.

    Je ne sais plus qui disait : "N’est pas marxiste celui qui reconnaît la lutte des classes ; mais est marxiste celui qui reconnaît la nécessité de la dictature du prolétariat".

    En effet, l’expérience a montré que les seules révolutions qui réussissent sont celles qui voient les forces populaires dans les rues prendre le pouvoir insurrectionnellement. A quoi il faut ajouter que le pouvoir doit se conforter par la mise en place de la dictature du prolétariat qui est une façon de dire qu’à chaque révolution il faut combattre l’immanquable contre-révolution.

    Autant dire que répandre l’idée qu’il suffit de voter un beau dimanche est une mystification pure et simple.

    La révolution engage l’avenir d’un peuple, mais aussi de toute une civilisation. Ca ne se règle certainement pas après le 20 heures sur TF1. C’est un très long processus au cours duquel l’insurrection n’est qu’un très bref moment. La mise en place du socialisme exige une action collective ininterrompue.

    Mais ça, c’est difficile à expliquer. C’est pas tapez 1 ou tapez 2.

  • Confiscations et re-nationalisation des banques qui ne remboursent pas l’argent que NOUS avons tous donné en 2008 ! Et arrêtons de compter le prix d’un avion ,c’est des sucettes pour les mômes en comparaison des licenciements ,de la voracité des actionnaires , des tractations "shadow" des bourses !!!! Guerre à l’argent des actions et des banques ! marie.lina