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SI LE MILITANTISME EST UN DÉLIT SOYONS TOU-TE-S DES DÉLINQUANT-E-S !
Publie le dimanche 14 décembre 2008 par Open-PublishingCOMMUNIQUÉ DE PRESSE
FÉDÉRATION SUD-ÉTUDIANT
SI LE MILITANTISME EST UN DÉLIT SOYONS TOU-TE-S DES DÉLINQUANT-E-S !
Vendredi soir, un rassemblement de solidarité avec les étudiant-es et la population grecque appelée par une trentaine d’organisation politiques et syndicales s’est transformé en manifestation d’un millier de personnes. Après avoir été très rapidement barrée par la police, la manifestation a pris la direction des Champs Élysées. Ce sont plusieurs centaines de personnes qui ont alors défilé sur les Champs, marquant leur soutien au mouvement grec, et soulignant l’évidente logique liant revendications grecques et inquiétudes des étudiant-es et des travailleurs-euses français-es.
En Grèce comme en France, la réponse apportée à cette contestation est la même : l’opinion et l’acte militant deviennent un délit, et les arrestations réalisées samedi soir le montrent bien ! Parmi les manifestant-e-s arrêtées, un syndicaliste SUD-Étudiant, deux militants RESF et SOS Sans-Papiers, et trois autres personnes accusées elles-aussi d’agression envers les forces de l’ordre. Le commissariat aurait exprimé à la famille de l’un d’eux qu’ils seraient conservés en Garde À Vue jusqu’à lundi soir, ce qui ferait ainsi d’eux des terroristes ou bien des criminels en bande organisée... rien que cela !
Pour nous, connaissant bien certaines des personnes interpellées, il nous paraît évident qu’il s’agit là de faire des exemples, de décourager tout acte contestataire par la répression.
Cette après-midi, un rassemblement de soutien appelé à la hâte a réuni une soixantaine de personnes. SUD-Étudiant et les autres organisations appellent à un nouveau rassemblement dimanche à 19h au métro Invalides, pour rejoindre le commissariat. Exigeons la libération de nos camarades, et l’arrêt de toute poursuite à leur encontre !