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SNCF : "une grève trop longue pour tout le monde", selon Bernard Thibault

Publie le jeudi 22 avril 2010 par Open-Publishing
13 commentaires

PARIS (AP) — Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a estimé jeudi que la grève à la SNCF menée par son syndicat et Sud-Rail depuis le 6 avril avait été "trop longue pour tout le monde".

"Ca a été une grève trop longue pour tout le monde, et en particulier pour les grévistes. Il est anormal de rester aussi longtemps dans ce type de situation sans pouvoir discuter aux différents échelons", a-t-il dit sur Europe-1.

"J’ai remarqué aussi qu’on communiquait beaucoup sur les incidences de la grève, ses répercussions, mais peu sur les motifs de mobilisation des personnels", a également déploré le secrétaire général de la CGT.

M. Thibault a par ailleurs soutenu l’action du secrétaire général de la CGT-Cheminots Didier Le Reste, avec qui il était "en contact très régulier ces derniers jours". "Comme si un conflit de cette nature pouvait s’expliquer par le comportement d’un seul individu. C’est faire peu de cas de l’opinion et de l’engagement des cheminots", a-t-il affirmé. AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

Messages

  • Dépêche AFP

    SNCF : "une grève trop longue pour tout le monde", selon Bernard Thibault

    PARIS (AFP) - La grève de 15 jours d’une partie des cheminots, qui vient de s’achever, a été "trop longue pour tout le monde, en particulier pour les grévistes", a estimé jeudi sur Europe 1, Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT.

    "Il est anormal de rester aussi longtemps dans ce type de situation sans pouvoir discuter à tous les échelons", a-t-il dit, son syndicat, majoritaire à la SNCF, ayant appelé à la grève avec Sud-Rail.

    M. Thibault a réfuté l’argument selon lequel cette grève pouvait se réduire à "un combat personnel" de Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-Cheminot, dont les rapports avec l’actuel PDG de la SNCF, Guillaume Pepy, sont tendus.

    "Comme si un conflit de cette nature pouvait s’expliquer par le comportement d’un seul individu", a-t-il souligné.

    Enfin, Bernard Thibault a défendu le fait que la dernière grève à la SNCF n’avait aucun "caractère corporatiste", mais plutôt "un intérêt général", surtout quand les cheminots défendent l’avenir du fret ferroviaire, un des axes du "Grenelle de l’environnement" visant à lutter contre la pollution.

    Mercredi, la direction de la SNCF a rencontré séparément les quatre principaux syndicats (CGT, Unsa, CFDT, Sud-Rail) de l’entreprise publique pour convenir avec eux d’une table ronde à la mi-mai.

    http://www.liberation.fr/depeches/0...

    La teneur des propos de Thibault n’est pas correctement résumée par le titre de la dépêche qui est une citation volontairement TRONQUÉE ET qui est donc DEGUEULASSE

    La grève de 15 jours d’une partie des cheminots, qui vient de s’achever, a été "trop longue pour tout le monde, en particulier pour les grévistes", a estimé jeudi sur Europe 1, Bernard Thibault

    "Il est anormal de rester aussi longtemps dans ce type de situation sans pouvoir discuter à tous les échelons", a-t-il dit,

    M. Thibault a réfuté l’argument selon lequel cette grève pouvait se réduire à "un combat personnel" de Didier Le Reste

    "Comme si un conflit de cette nature pouvait s’expliquer par le comportement d’un seul individu", a-t-il souligné.

    On peut ensuite discuter de ces propos- là, et sans doute il y a matière à discussion, mais commencer par présenter les choses comme cela est fait là me semble totalement mensonger et inapproprié.

    LL

  • Communiqué de la CGT,mardi 20 avril

    GREVE DES CHEMINOTS,LA DIRECTION DOIT NEGOCIER

    Bernard Thibault,qui participait ce mardi au Congrès de l’UD CGT du Nord,s’est une fois de plus exprimé sur la grève des cheminots et a tenu à rappeler que" le mieux quand il y a des conflits,est de discuter des sujets qui sont au coeur de ceux-là.S’il y a des conflits c’est qu’il y a des raisons,notamment la baisse des effectifs,la déteriorations des conditions de travail.Aucun salarié n’a recours à la grève par plaisir ".

    Concernant les divergences syndicales,il a ajouté : "quand les syndicats sont unis,ils sont plus efficaces.SUD a toujours pratiqué une forme de concurrence exacerbée avec la CGT.Mais ce n’est pas rendre service aux salariés que d’être ainsi dans une compétition syndicale ".

    Le secrétaire général de la CGT a enfin appelé l’ensemble des salariés à faire du 1er MAI un " 1er mai extraordinaire" pour les retraites et l’ensemble des revendications des salariés.

    Via L R

  • Que soit la dépêche AP ou AFP on peux remarque l’utilisation du même titre donc on peux déduire que l’union fait la force même dans la presse bourgeoise...

    Par contre les déclarations de Bernard Thibault si sont véridique sont surprennent...

    "Ca a été une grève trop longue pour tout le monde, et en particulier pour les grévistes. Il est anormal de rester aussi longtemps dans ce type de situation sans pouvoir discuter aux différents échelons"

    Si je ne me trompe pas les cheminots sont encore entrain d’attendre que Bernard Thibault se manifeste avec un fort soutien a leur grève et a un geste "médiatique" comme il nous a bien habitué... par exemple au lieu d’accepte une réunion avec le gouvernement... de se présenté en face a un dépôt en grève avec un bon nombre des "responsables" nationaux de la confédération CGT de Montreuil.... Peine perdu la grève est termine et on a rient vu arrive... :-§

    "J’ai remarqué aussi qu’on communiquait beaucoup sur les incidences de la grève, ses répercussions, mais peu sur les motifs de mobilisation des personnels",

    Bon on peux dire aussi que la confédération national CGT avec sont site internet a "contribué" en parti a cet "désinformation"... n’a publie très peux voir presque rient sur les motivations...

    Tous ca deviens un peux une habitude dans ce dernier temps... dans presque tous les diffèrent luttes "un peux dure"... voir, les Contis et les GoodYears, mais aussi tous les autres occupation ou grèves... la confédération est totalement absent...

    Par contre pour demande de faire du premier mai un ENORME mobilisation contre la "contre-reforme" sur les retraites propose par le gouvernement... alors la pas de problèmes...

    De que on peux faire une mobilisation "citoyen" la confédération est présent de que on doit touche directement les intérêt "matériel" des diffèrent capitalistes que "gère" les diffèrent société que licencie... alors la.... mutisme et absentéisme perpétuelle de la direction confédérale CGT...

    On laisse tous seule les diffèrent syndicats local ou catégoriel se géré sans soutien national juste a leur épuisement... "souhaité ?"... après... une petite "conférence presse" pour donne son avis de comme c’est "malheureusement termine" et voila on passe a d’autres choses....

    JE ME DEMANDE SE QUE JE DOIT PENSE DE TOUS CA ????

    RF

    PS : pour le moment je rentre pas dans se que je pense de la "gestion" elle même de cet grève et des ces revendication et de ces "résultats".... même si je pas mal des choses a dire... mais pas forcement sympathique... ;-)

    • Cette grève est un échec car si elle a paru trés longue elle n a pas provoqué de réels problèmes à la circulation ( cf à 1995)

      donc elle aurait pu durer un mois de plus , le gvt n aurait rien cédé

      c’est un échec surtout car ne rien obtenir aprés s’être mis tous le monde à dos c’est du gachis : ce sont des soutiens qui manqueront lorsqu’il faudra bouger par exemple pour les retraites.

  • Il n’y a pas grand chose à dire sur les propos réels de Thibault .

    Cette grève est globalement un échec d’abord pour les cheminots. Si il y a des choses à dire, lors de la bataille, (les fins sont toujours pénibles quand elles sont comme ça) , elles ne relèvent ni de cette déclaration, ni de l’attitude de la CGT cheminots .

    Une grève est toujours trop longue quand on perd.

    Thibault pointe l’attaque contre Didier Le Reste, il a raison, les attaques contre Didier le Reste ont le même objectif et les mêmes ressorts que les satisfécits de la bourgeoisie à Thibault.

    Et là, je soutiens à fond Didier Le Reste contre l’attaque qui est faite contre lui dans plusieurs médias. Car ce qui est attaqué au travers de lui c’est la lutte des cheminots.

    La bourgeoisie soutient ce qui affaiblit le syndicalisme et attaque ce qui parait être comme une opposition résolue.

    C’est l’enfance de l’art...

    Par ailleurs, un des éléments qu’il nous faut travailler c’est la question des médias et des moyens qu’on pourrait leur opposer.

    Indépendamment des problèmes qui existent sur la qualité des syndicats français et de leurs dirigeants.

    Mais ça c’est foi de "faut-kon" .

  • Trois questions à Guy Groux, directeur de recherche au Centre d’études sur la vie politique française, spécialiste du syndicalisme et des mouvements sociaux.

    Quel regard portez-vous sur la grève qui touche la SNCF depuis onze jours ? [article du 17/04/10]

    Il est important de préciser que cette grève s’inscrit dans le contexte des nouvelles règles de représentativité syndicale, dictées par la loi de 2008. Dorénavant, un syndicat doit recueillir 10 % des suffrages aux élections prud’homales pour participer aux négociations dans son entreprise. Cette loi a légitimé le dialogue social et c’est, justement, l’argument sur lequel s’appuie la direction de la SNCF.

    Avant, la grève était un moyen de faire pression sur les négociations. Mais, en refusant qu’un mouvement de ce type puisse perturber les discussions, la direction brise la logique de la grève. Et elle préserve, du même coup, le crédit des organisations réformistes, non-grévistes, à savoir l’UNSA et la CFDT.

    Comment analysez-vous la situation de la CGT cheminots, à l’origine du mouvement ?

    Pour être valide, un accord d’entreprise doit recueillir impérativement la signature des syndicats représentant 30 % du personnel. À la SNCF, la CGT a obtenu 40 % des suffrages : elle peut donc faire en sorte qu’un accord soit valide ou non. Mais le syndicat Sud grappille les voix de la CGT.

    Dans ce secteur en pleine mutation, avec, notamment, la question de l’ouverture du trafic à la concurrence, un syndicalisme plus contestataire rencontre une certaine écoute. La CGT est ainsi prise entre deux feux, partagée entre une déperdition de voix au profit de Sud, qu’elle veut éviter, et sa position éminente, qui l’oblige à tenir compte des négociations.

    Les longues grèves de ce type de grève risquent-elles donc de se multiplier ?

    Les règles de représentativité ont changé la donne et on ne peut présumer de ce qui se passera à l’avenir. En tout cas, cette grève est un conflit test, quelle que soit son issue.

    Recueilli par Sylvain MORVAN.

    – Ouest-France du samedi 17 avril 2010

    NB : il ne faut pas prendre Guy Groux pour un vieux "grigou", pour ceusses qui veulent faire le malin, hi, hi, hi !