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SOLIDARITE AVEC LES TROIS EX SALARIES DE PACKARD-BELL

Publie le lundi 19 juin 2006 par Open-Publishing

la LCR 49

IL Y A URGENCE ILS NE DOIVENT PAS MOURIR

La grève de la faim de 3 ex-salariés de Packard Bell d’Angers continue et
s’éternise : plus de 38 jours de souffrances.

Les dirigeants de l’entreprise qui avaient promis leur reclassement (en
passant par une entreprise spécialisée qui demandait une participation
financière de 3000 euros chacun) se moquent deux. Aucune urgence n’est
appliquée : les rendez-vous avec la direction des ressources humaines du
site ou de Paris sont suffisamment espacés (quand ils ne sont pas annulés)
pour qu’entre temps le pire survienne ! Pas d’autres issues que le
renoncement ou la mort ne sont proposées aux trois de Packard-Bell.

Nous sommes tous responsables.

Nous ne pouvons pas rester des spectateurs passifs, ou les encourager à
continuer, ou leur imposer d’arrêter. Mais nous pouvons créer autour d’eux
un collectif de soutien actif, regroupant individus, associations, syndicats
et partis, mettant tout en ouvre pour qu’il y ait un débouché à leur demande
de reclassement et pour que leurs enfants ne soient pas orphelins.

Nous devons leur montrer notre détermination à trouver une solution, y compris
après l’arrêt d’une grève de la faim qui ne peut que les conduire à
l’hôpital, voire pire.

Nous appelons donc l’opinion publique, les médias à se mobiliser.
Les dirigeants de Nec et les pouvoirs publics doivent enfin se saisir du
problème et satisfaire les revendications des trois de Packard-Bell.