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SOUS LES VELIB’, LA PUB’ DERRIERE VELIB’, L’EXPLOITATION

Publie le vendredi 20 juin 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

A l’appel de Résistance à l’agression publicitaire, la Vélorution, la Brigade activiste des clowns, les Déboulonneurs, Action consommation, Solidaires Cyclocity, "Relocaliser & Désinformatiser"

Venez nombreux à l’action festive !

Samedi 5 juillet 2008 à 16 heures
A la station vélib’ de la place Edmond Michelet à côté du centre Georges Pompidou (4e)
Métro : station Châtelet ou Rambuteau

"sous les vélib, la pub"

Des vélos oui, mais sans les afficheurs et leurs publicités ! N’y a-t-il pas contradiction totale à financer un projet de promotion de vélos par un secteur qui fait l’apologie de la voiture ? Les vélib’ ne sont pas gratuits et encore moins payés par les publicitaires, c’est le consommateur qui, par le biais de ses achats, paye les vélib’.

Le vélib’ est le cheval de Troie de la publicité, créé par les afficheurs pour envahir un peu plus l’espace public tout en se donnant une image de protecteur de l’environnement. A l’heure du réchauffement climatique, l’instrumentalisation d’un projet comme le vélo en libre service par les publicitaires est particulièrement grave pour la société et l’environnement.

Avec la généralisation du défilement des panneaux, vélib’ s’est traduit à Paris par un triplement de la surface publicitaire. Alors que de plus en plus de citoyens souhaitent une diminution de la pression publicitaire, il est intolérable que les vélos en libre service servent à justifier une inflation de publicités.

Des solutions alternatives existent. En conséquence, nous demandons que la mise à disposition de vélos ne soit jamais liée au marché publicitaire mais soit au contraire envisagée comme un véritable service public de promotion du vélo auprès de la population et non comme un outil au service des publicitaires.


"Derrière vélib’, l’exploitation"

venez vous aussi dénoncer la face cachée de vélib’
http://nanterre.over-blog.com/artic...

vous pouvez aussi venir à cette manifestation a vélo (ou a roulettes) pour exprimer votre solidarité avec les salariés de cyclo-city (concessionnaire de Vélib’ à Paris)

Depuis plusieurs mois, plusieurs d’entre eux ont tenté d’alerter la directions à propos des conditions de travail et des mesures de sécurité. Decaux et son encadrement, au lieu de les écouter, ont fait usage de la répression. A ce jour une trentaine d’entre eux sont en instance de licenciement et en mises à pied. Pendant ce temps les conditions de circulation dans Paris et les conditions de sécurité des agents continuent à se dégrader.

Le syndicat SOLIDAIRES réclame la mise en place d’un CHSCT comme prévu dans le code du travail et dans l’urgence une expertise des camionnettes assurant la régulation des Vélibs.

Les camionnettes des agents de régulation, utilisées pour rapatrier les vélos, ne correspondent pas aux engagements passés par Decaux auprès de la mairie de Paris. En effet, pas de véhicules « propres » mais surtout des voitures et des remorques dangereuses pour la circulation et pour les conducteurs. Plusieurs d’entre nous ont été verbalisés par la police pour défaut de sécurité. Les remorques ne sont solidarisées aux voitures que par un petit axe très fragile qui se rompt souvent. Elles ne sont pas freinées, n’ont pas d’amortisseurs et ne répercutent pas la signalisation. Cela engendre des accidents fréquents et des sanctions…contre les agents ! Les vélos ne sont pas accrochés à l’arrière et il n’est pas rare qu’ils soient éjectés à la moindre bosse avec, là encore, des sanctions à l’appui.

Pour le personnel à vélo : Pas de protection (juste un casque et pas des plus sécurisés) pas de gants, de chaussures hautes, de veste de protection contre les chutes. Les vêtements de pluie sont inadaptés au travail à vélo. Ils sont trop épais et lourds, au point que le personnel préfère travailler sans, plutôt que de risquer un accident. Les vélos avec assistance électrique sont trop peu nombreux et souvent non rechargés en raison du manque de délais entre les équipes du matin et du soir. En conséquence beaucoup d’entre-nous sommes obligés d’utiliser des vélos simples, des journées entières, avec des sacs à dos extrêmement chargés (outils, claviers d’ordinateurs, pièces de rechange, etc.…). En résumé, sans vêtements de sécurité et de pluie, sans assistance électrique, les conditions de travail, dans Paris l’automne et bientôt l’hiver, deviennent très pénibles. Les roulements sont aussi aléatoires qu’à la régulation.
Travailler en toute sécurité est un droit ... ... défendons-le !

Pour joindre (ou rejoindre !) Solidaires Cyclocity : 51 rue J.Bonal 92250-La Garenne-Colombes. Tél. : 01 42 42 71 82. Fax : 0142429527. Courriel : solidaires-92@wanadoo.fr

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