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STOP AUX JOURNEES D’ACTION ! LES DIRECT. SYNDICALES DOIVENT APPELER A LA GREVE

Publie le samedi 17 mai 2008 par Open-Publishing
28 commentaires

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Communiqué du CILCA du 17 mai 2008

STOP AUX JOURNEES D’ACTION ! LES DIRECTIONS SYNDICALES DOIVENT APPELER TOUS LES TRAVAILLEURS A LA GREVE A PARTIR DU JEUDI 22 MAI !

Avec 60% de grévistes dans l’éducation, 50% dans l’ensemble de la fonction publique, et environ 450 000 manifestants en France, les fonctionnaires, enseignants et lycéens ont montré leur détermination à combattre les contre-réformes du gouvernement.

Pourtant, le gouvernement se sent suffisamment puissant pour répondre par le mépris total des grévistes et par l’annonce d’un projet de loi sur le service minimum à l’école obligeant les enseignants à se déclarer grévistes 48 heures à l’avance, et les municipalités à prendre en charge une responsabilité (sécurité, encadrement, finances) dont elles n’ont pas compétence.

Si le gouvernement peut se permettre de continuer ses attaques tous azimut, c’est parce que les directions syndicales n’ont rien à lui opposer si ce n’est une succession de journées d’action isolées et sectorielles (même pas accompagnées d’appels clairs à la grève) qui ne peuvent que mener les travailleurs à la défaite et à la démoralisation.

Toutes les conditions objectives sont pourtant réunies pour un mouvement de grève interprofessionnel puissant capable de mettre en échec Sarkozy : attaques simultanées dans tous les secteurs, forte combativité des travailleurs, mouvement lycéen, impopularité record de Sarkozy. C’est pourquoi il est de la responsabilité des directions syndicales de stopper toute négociation avec le gouvernement et d’appeler l’ensemble des travailleurs à la grève à partir du jeudi 22 mai. Nous lançons un appel à l’ensemble des travailleurs : faisons pression sur les directions syndicales (adresses, délégations, …) pour qu’elles prennent leurs responsabilités ! Inspirons nous de l’exemple des travailleurs sans papiers qui occupent la Bourse du travail ! Battons nous dans nos entreprises et administrations sur la ligne de la grève interprofessionnelle et pour si possible transformer la journée d’action du 22 mai en début d’une grève reconductible !

Nous soutenons l’appel de l’AG des établissements en lutte d’Ile de France qui a lancé un appel à une grande Assemblée générale interprofessionnelle jeudi 22 mai à 17h30 à la Bourse du travail. Envoyons des mandatés de tous les secteurs en lutte pour que cette AG soit la plus légitime possible ! D’ors et déjà, une réunion unitaire à l’appel de plusieurs organisations a décidé mardi 13 mai d’appeler à l’AG interprofessionnelle jeudi 22 mai. Nous appelons l’ensemble des organisations de travailleurs à participer à la réunion « convergence des luttes » du mardi 20 mai 19h à la Bourse du travail.

Messages

  • Les "journées d’action", "temps forts" et autres conneries c’est la mort du syndicalisme de combat qui gagne. C’est l’avènement du syndicalisme qui négocie, se compromet, perd.

    En plus d’épuiser les grévistes et d’agacer la "majorité silencieuse" qui ouvre sa gueule à la télé, les "journées d’actions" sont maintenant récupérées par le gouvernement pour pretexter la remise en cause du droit de grêve.

    Quand j’entends qu’on doit être une "force de proposition", "constructifs", je ricane jaune. Mais pas aussi jaune que les bureaucrates qui eux, bouffent à la table du taulier, ou mieux, à la table du président.

    LA GREVE LA VRAIE, Y A RIEN A NEGOCIER, BIENTOT Y AURA PLUS RIEN A PERDRE CAR ON NOUS AURA TOUT PRIS.

  • Ou est le bouton pour que tout le monde soit en grève ?
    C’est vrai, y a qu’a !

    • Ou est le bouton pour que tout le monde soit en grève ? C’est vrai, y a qu’a !

      Il faut arrêter les caricatures et le manichéisme.

      C’est vrai que c’est pas simple, que les directions syndicales ont des choix difficiles à faire.

      Mais c’est non moins vrai qu’il y a une grande colère sociale, une grande souffrance, et qu’on est en train de s’épuiser (y-compris financièrement, avec des journées ponctuelles de grève) faute de lancer véritablement le combat.

      A l’AG interpro du 15 où j’étais, des lycéens disaient, les larmes aux yeux, leur épuisement et leur désespoir de s’être battus si longtemps et d’avoir attendu en vain le soutien ferme des syndicats, des profs, des parents... et des adultes, tout simplement. Alors les gars qui balaient ça d’un revers de main en balançant "arrêtez avec vos yaka", je trouve ça en dessous de tout. Et moi syndicaliste, je m’échine à convaincre les collègues que "mais si, ça sert quand même à quelque chose" ces journées d’action, ces temps forts. Mais derrière on ne sent aucune stratégie de mobilisation crescendo des directions syndicales.

      Il y a un gros malaise, entre la base et les directions. Ceux qui ne veulent pas le regarder en face, ceux qui camouflent leur immobilisme derrière une apparence de "raison", auront une grande responsabilité. Les directions syndicales doivent lancer des mots d’ordre clairs, offensifs, qui organisent la convergence. Ils seront suivis ou non, mais au moins ça aura été tenté. Alors que là on est en train de se faire rétamer les uns après les autres, chacun replié sur son petit secteur, sans vraiment combattre !

      Bref, il ne s’agit pas d’appuyer sur un bouton pour déclencher la grève générale, évidemment ça ne marche pas comme ça. Mais il faut tout faire pour que les conditions soient réunies pour y aller. Et ce n’est pas ce qui se fait. Il y a urgence.

      Chico

    • y pas qu’a :

      Dire : On y peut rien. le gens sont fatigués et ne feront rien, alors on négocie le recul pour qu’il soit pas trop dur.

      Y a qu’a pas faire cela pour décourager les GENS, et les enfoncer un peu plus de trahisons en trahisons.

      Puis y a qu’a pas dire ils ont les directions qu’ils méritent.

      CHER MONSIEUR, y a k’a pas ,

      y a pas cas ?

      De faire un peu plus de guérilla pour reculer une pseudo-négo et anticiper en prévoyant un mouvement de GENS qui se DIRIGE déjà là, un GRAND (même petit) BAROUF.

      Mais s’il n’y a pas ce supplément de direction comme on dirait supplément d’âme. S’il n’y pas d’âme alors il y a JAUNE carton.

      EN attendant le carton rouge pour les jaunes.

    • Cela fait 30 ans que je milite comme syndicaliste, ça fait 30 ans que n"épargne pas ma peine (comme beaucoup d’autres), j’ai toujours entendu ce discour, mais, même si sur le fond on a raison, tant que les gens ne l’on pas compris, on a tort.
      on peut comprendre l’impatience des jeunes, même toute impatience concernant le social, mais enfin, s’ils commencent à craquer après un petit peu de lutte, quant sera-t-il dans 10 ans ? Peut-être seront-ils comme 90% de la pôpulation en attente de la décision d’une autorité quequ’elle soit car enfin, qu’est-ce qui empêche les gens de prendre les choses en main ? Le syndicat n’est qu’un outil, pas une assurance ou une délégation de pouvoir, le syndicat ce n’est pas quelques pékins qui pensent à la place des autres.
      Comment expliquer que lors de la coupe du monde de foot, il y avait foule dehors salariés et patrons, quant il s’agit de s’occuper véritablement de leurs affaires, c’est curieux, il y a déjà beaucoup moins de monde. Peut-être est-ce mal vu de contester l’ordre social en vigueur. quand on propose l’adhésion au syndicat, c’est toujours trop cher, mais une partie d’entre eux ont le dernier portable à 300€ dans la poche....
      Alors, je persiste et signe, que chacun prenne les choses en main, que chacun soit acteur de sa vie et je pense que là, les choses changeront beaucoup plus vite. En attendant, on continuons la lutte.

  • On peut toujours faire grève mais malheuresement les parapheurs sont prêts pour les 41 annuités et celles qui vont suivre....

  • Il y a des revendications communes à toutes les catégories, que ce soit pour le public comme pour le privé, des cheminots aux enseignants, des salariés du commerce aux marins pêcheurs...il y a des revendications claires et nettes :
    les 37,5 annuités pour tous, le SMIC à 1500 €, l’augmentation et l’échelle mobile des salaires et des pensions, des embauches massives aussi bien dans le privé que dans le public, la réquisition des sites de production en cas de licenciements et de délocalisation...

    Des mesures de progrés, auxquelles la droite et le patronat ne peuvent plus nous faire croire qu’elles sont irréalisables en raison du "coût", car les avancées, obtenues par les luttes en 1936 ou 1968, n’ont pas empêché les entreprises de décupler leurs profits, et à l’Etat de leur verser toujours plus d’aides ou de les exonérer toujours plus de charges sociales et fiscales !

    Qu’ils se servent de ces gains immenses, obtenus grâce aux travail des salariés du privé et des fonctionnaires, afin d’améliorer les conditions d’existence de la population, c’est-à-dire l’accès aux soins, à l’éducation, à l’emploi, aux loisirs, à la culture, les dépenses de nourriture, d’énergie, d’eau, de logement, de transport, de communication...

    La colère s’amplifie (lutte des cheminots, puis des fonctionnaires, des enseignants, des employés du commerce, des marins-pêcheurs, des lycéens, des parents d’élève, des retraités, des chômeurs...), mais on ne peut nier les résistances, au sein de la population, face à la perspective d’un mouvement social. C’est ces personnes qui forment ce qu’on appelle la "majorité silencieuse", et qui grognent : "laissez Sarkozy et son Gouvernement faire les réformes, on en a besoin" ou "la rue va encore nous prendre en otage"...

    Cette "majorité silencieuse", et la droite et le patronat qui la manipulent, créent-elles une réticence pour la population en colère, contre le pouvoir en place, à se mettre en grève ? Les salariés du privé, qui souffrent et ont assez de la dégradation de leurs conditions de travail, autant que les fonctionnaires, ont-ils peur d’être licenciés, et par la suite de ne pas retrouver d’emploi à cause du chômage élevé, s’ils se mettent en grève ? D’être remplacés facilement en ce qui concerne les millions de précaires ? Les travailleurs, du privé comme du public, craignent-ils que la lutte soit vaine ? Manquent-ils de confiance en leur force ?

    Pourtant, si ne serait-ce que des centaines de milliers de travailleurs du privé et du public, se mettaient en grève à quelques jours d’intervalles, et amorceraient de ce fait une offensive contre la droite et le patronat, et que ce nombre atteigne un million en une, voire deux semaines, cela permettrait d’encourager d’autres travailleurs à se joindre à la lutte, et celle-ci serait renforcée notamment par la base syndicale, qui a prouvé, en reconduisant le mouvement au moment des gréves à la SNCF et la RATP, sa combativité et sa détermination.

    La mise en oeuvre d’une telle grève est nécessaire dans l’intérêt de la population. Nombreux peuvent, et même doivent, lancer l’appel, mais on ne peut savoir à quelle date et où elle commencera, ni à quelle vitesse elle se propagera.

    Il faut que le 22 mai puisse permettre de commencer à convaincre la population de se mettre en grève. Ce n’est que mon avis, et je suis conscient qu’il est criticable, mais je suis intéressé par vos avis

    • des manifs, casseroles-operation escargot-sit-in partout et nulle part

      des le samedi (perturbation des centres commerciaux)- dimanche, ne serait-ce pas un debut de prise de conscience de nos forces de mobilisation, et epuisantes pour l etat (mobilisation de forces CRS , payees en heures sup, et bien que tres nombreuses seraient insuffisantes )

      moins couteuses et risquees en terme de perte de salaire et d emploi

      bien sur, avis aux RG qui nous epient, si ce que je propose est illegal, je retire

  • Je prend un coup de jeune je me crois en lisant ce fil revenu a mes 20 ans ....

    He oui il y a 40 ans jour pour jour nous étions abreuvé de la meme phraséologie

    syndicat (en fait lire CGT...) trahison

    Ya qu A

    Le pouvoir est a ramasser ds la rue (avec l’armée aux portes de Paris ....!!!)

    Que sont devenue tt ces donneurs de leçon don le seul lien entre eux était et est l’antigegetisme et l’anticommuniste .....

    Je me souviens les "vieux" camarade nous disant en 68 tu verras "mome" ceux la bientot il seront de l autre coté du manche (en parlant des cohn bendit et consort ...)

    L’histoire a montré que le pif de classe des prolos ne c’etait pas trompé et que tous les donneurs de leçon se vautre depûis des lustre qui au medef qui a L’UMP qui au ps bcp on soutenue Busch ds l’intervention en irack ...

    Alors que nous militants de la cgt en accord avec ses orientations avont été de tout les combats depuis 40 et pour bcp nous avons souvent payé cherement notre engagement politique et syndicale le medef le pouvoir a nous ne faisant pas de cadeau ...

    Alors memes causes memes consequences memes effets les donneurs de leçon daujourd’hui sont les memes qu hier et finiront a reveler trés bientot a l’identique de leur ainés leur vrai nature : des agents de l’adversaire de classe ...

    Et comme le chante Ferrat
    Hou HOU méfions nous les flics sont partout

    • Eh oui Vitriot ils n’ont pas encore compris que le jour ou les choses seront mûres il n’y aura pas besoin d’appeler à la "gréve générale" !

      Triste de voir des gens sombrer dans l’inacantation religieuse et sauter comme des cabris en scandant"gréve générale,gréve générale,gréve générale"

      Mais que font-ils dans les boites pour faire avancer les choses,quelles actions mênent ils ?

      Mais ne le disons pas trop ça va les vexer et ils vont nous appeler "traitres" comme il y a 40 ans !

      JCG

    • sans pour cela s’en tenir à l’incantation "grève générale", il y aurait besoin d’un signal fort des directions syndicales, incitant à engager le combat sur la durée.

      Pour l’instant, pas de stratégie claire de la CGT, mais une dispersion, obéissant à ce que veut notamment la CFDT (division des mouvements)

      On se fait mener en bateau, et ce bateau est en train de couler : le problème est qu’on est dedans

      RESISTANCES !

      Patrice

    • """
      Je me souviens les "vieux" camarade nous disant en 68 tu verras "mome" ceux la bientot il seront de l autre coté du manche (en parlant des cohn bendit et consort ...)

      """
      et moi je me souviens des ces gauchistes anticommuniste qui répondaient aux camarades pcf dans les discussions ,les meetings,les manifs :
      le pcf est réformiste ,il n veut pas la révolution,c’est un parti qui trahit les interets des travailleurs

      j’étais du coté pcf,et cgt en ce temps là...
      et puis 1981,2002 et le pcf qui participe à un gouvernement bourgeois,qui privatise,qui applique le plan juppé,le plan balladur ... ;

      si certains des gauchistes en 1968 ont rejoint la droite et le ps ,d’autres sont bien restés du coté des interets des travailleurs
      et leur analyse du rôle du pcf s’est avéré exacte .
      totalement exacte

      bien sur qu’il n’y a pas de bouton y aka mais dommage qu’à la cgt il y ait un bouton ya qua pas !

      et si les camardes cgt estiment que la confrontation avec la bourgeoisie c’est prendre des risques ( quelle scoop !!!!)
      et bien restez chez vous et ne découragez pas ceux qui ont un certain courage

      ce qui me raméne à ce que j’écris ailleurs :

      oui le marxisme fait l’impasse sur la question psychologique qui fait qu’à mêmes conditons réelles,la conscience est bien différente chez les exploités

      courage d’un coté pusillanimité de l’autre.

      Damien

  • Le 24 Mai 1968 Henri Krasucky répondait a ceux qui disaient "négociations trahison "

    "Dans les conditions présentes, rien n’est plusrévolutionnaire, rien n’est plus efficace pour promouvoir les objectifs les plus avancés que d’assurer la victoire des revendications qui font l’objet de la gréve"

    (source : Mai 1968 renault Billancourt De Michel Certano)

    La suite montra combien la CGT avait raison et combien l’aventurisme la mascarade de Charléty l’anticommunisme et l’anticegetisme de tous ceux la servi le pouvoir et conduisit au résultat des élections de juin 1968.....

    A 40 ans d’intervalle l’histoire ne se reproduit pas mais sachont en tirer tt les enseignement et notament combien l’aventurisme les exactions gauchistes furent néfastes nuisibles au mouvement populaire et aux mouvement social ds sa globalité.
    Alors aux salariés de décider en 2008 de leur forme d’actions de son contenu et du niveau des négotiations avec leur orga syndicales ...
    Position de toujours de la CGT avec laquelle elle n’a jamais dérogée ...

    L’histoire montre que les donneurs de leçons les aventuristes de tout poils ont tjrs servi en fin de compte le CAPITAL .....

    Ceci est intengible c’était vrai hier ce l’est encore plus aujourd’hui ...

    • Vitriot,

      Il n’y a pas qu’une petite partie des gauchos de 68 qui s’est trouvése du côté du manche dans les 20 ans qui suivirent, le PCF aussi en participant à des majorités anti-ouvrières, privatiseuses, etc..., n’a pas fait autre chose et a niqué les travailleurs comme les militants communistes.

      Il faut donc arrêter la petite morgue et se mettre au boulot pour voir comment faire plier ce régime et, si l’occasion se présente ne pas recommencer à gérer le capitalisme contre les travailleurs.

      Les questions soulevées par les impatiences et les incohérences des mobilisations décidées se posent. Ce n’est pas nouveau et ça vient de la croyance en une grande partie des appareils syndicaux que des mouvements servent essentiellement à faire pression par rapport au seul terrain qui compte, le tapis vert.

      Ca, ça ne marche pas, de même les mouvements qu’on laissent se dépatouiller tout seuls ça ne marche pas quand l’état a décidé de faire une épreuve de force dessus.

      La direction de droite est beaucoup plus déterminée que nos organisations c’est déjà un élément.

      Nos organisations voient les mobilisations sociales sans quitter des yeux la ligne bleue des négociations , c’est un tord. Car il n’y a rien à négocier, tout se passe dehors, ailleurs que le tapis vert. Le seul tapis vert qui compte c’est l’endroit où s’arrête la ligne de front.

      Toutefois l’appel à la grève générale ne peut être fait ainsi. Il est incantation si il ne s’appuie pas sur d’autres initiatives qui répondent à plusieurs défis pour la classe ouvrière :

      – comme faire des propositions organisationnelles unitaires et démocratiques de base , aptes à se coordonner en cas de conflit afin que des instances unitaires, indiscutables (car unitaires et construites sur la démocratie à la base), se centralisant puissent avoir une voix ayant une autorité indiscutable.

      – comme reconstituer une classe ouvrière sur le terrain géographique (les UL et UD) vivante, ouverte et unitaire.

      – Développer une initiative méthodique avant pendant et après les conflits sociaux afin que la classe ouvrière soit de plus en plus forte organisationellement .

      – comme développer des alliances politiques parmi les travailleurs et la jeunesse afin de travailleur consciencieusement à ces objectifs.

      L’appel à la grève générale ne peut se faire sans tenir compte des questions organisationnelles posées, de la division syndicale et sa bureaucratisation.

      Plutôt que des appels multiples et variés à des rassemblements politiques à gauche sans contenus, je désespère de voir combien il y a nécessité en ce moment de travailler politiquement consciemment à ces objectifs parmi les travailleurs (et pas seulement syndicalement) en travaillant ensemble sur ce terrain précis central au moins pour cela avec tous les courants communistes.

    • Je crois que tu généralises un peu vite en confondant les militants un peu "aventuristes" avec ceux qui ont rallié les rangs du capitalisme .En 68 ,en tant que militants de la jeunesse communiste,nous avons empêché des meetings dits "gauchistes" rue du bac et "lambertistes" à la mutualité sur ordre de la direction du PCF .Avec le recul je pense que c’était une erreur car beaucoup de militants de la gauche révolutionnaire,non agents du capital,nous en ont voulu .Je me rappelle aussi réunis ,à la salle des métallurgistes rue jean-pierre Timbaud, pour écouter René Piquet,membre du bureau politique et responsable à la jeunesse, qui nous expliquait que la situation était mouvante et qu’il fallait être très vigilant au jour le jour sans même tracer un chemin clair.Ce qui démontrait que la direction du PCF était un peu dépassé et sans boussole .........Et nous apprenons tout dernièrement,grâce aux mémoires livresques de l’ex-ambassadeur soviètique Dobrynine,que Gaston Plissonnier le rencontrait pendant ces évènements pour connaître l’opinion des gouvernants soviètiques et la marche à suivre pour maîtriser ce mouvement inèdit dans l’histoire de France .D’autres pensent que De Gaulle a demandé aux soviètiques de calmer les communistes français dans sa pseudo-fuite à Baden-Baden pour rencontrer Massu .Le coup des tanks de l’armée pour calmer les véllèités révolutionnaires faisait aussi parti de "l’arnaque" politique pour en finir avec cette grève.Pompidou,avec les accords de grenelle,fut chargé de "lâcher" les augmentations de salaires et autres avantages pour que les salariés reprennent le boulot au plus vite pendant que le mouvement gaulliste préparait sa "Manif" de bourgeois au champs-élysées .68 a donc permis au capitalisme Français de se réorganiser en sapant le capitalisme à la "papa" pour le remplacer progressivement en "actionnariat multiple" à la mode anglo-saxonne qui détruit tout le tissu industriel de la France pour amener notre pays dans l’enfer du sous-développement et la casse de tous les acquis sociaux .

      Nous avons été manipulés,et nous le payons encore aujourd’hui avec une bourgeoisie arrogante et une social-démocratie collabo.L’échec stratégique du PCF,malgré le programme commun qu’il n’aurait jamais fallu signé, en 68 a entraîné son déclin électoral et l’apparition d’un FN ratissant des électeurs populaires dans les municipalités rouges, avec aussi une abstention massive qui se poursuit aujourd’hui .Nous avons déçu le peuple et il nous a infligé une claque électorale qui ,malgré quelques endroits qui font exception à la règle,traumatise tout le militantisme communiste depuis l’ère Mitterrand sans espoir de changement vèritable .

      Mais comme toujours l’histoire poursuit son bonhomme de chemin,malgré les reculs momentanés, et après avoir digèré l’échec de l’URSS,le mouvement révolutionnaire reprend du " Tonus" à l’échelle mondiale comme en Amérique Latine.La vieille Europe peut se réveiller et la France en particulier grâce aux nouvelles générations que le capitalisme sacrifie sans complexes en les jetant dans la précarité permanente ........

      68.........2008,régression sociale par l’adaptation du capitalisme à la mondialisation......Mais aussi espoir de l’accouchement d’une socièté communiste succèdant à ce capitalisme cruel et sans avenir pour les peuples .

      Bernard SARTON,section d’Aubagne

    • A sarton ...

      pour ma part je n’ai pas du tt l’impression d’avoir été manipulé en 68 ...

      DU 21 AU 29 Mai (semaine ou effectivement tt était possible ...) la CGT et le PCF ont été bien seul et pour les autres tout les autres ils était plus important de casser du cocos et du cegetiste que de faire l’unité et d’imposer un gouvernement populaire ....

      Que pesait la farce anticommunistes de Charléty face au 1 millions de manifestants au seul appel de LA CGT et du PCF le 29 mai a Paris......(refus des autres orga fgds psu cfdt Fo unef de participer pour préparer le terrain a Miterrand et mendes france ds leur opération anticommuniste)

      Et il est intéressant a froid de relire toute les tentatives de la CGT et Du PCF pour ouvrir une perspective politique ...

      Toute recevant une fin de non recevoir des "autres composantes de la gauche dont le premier but était de porter des coups au PCF et a la CGT mais pas l’intéret des salariés
      Relire les déclaration du BP du PCF de l’époque ou celle de la CGT qui sont elles intégralement ds le numéro du Peuple spécial 68 publé a l’epoque ...

      Réecrire l’histoire ne sert a rien retournes a la source et au réel de ce qu’étaient les positions du PCF et de la CGT

      Je trouve pour ma part éclairant que ds toute les "commémorations" de 68 JAMAIS la CGT ne soit présente alors que Séguy a tjrs bon pied bon oeil et que d’autre secretaires de la CGT de l’époque dont Moynot ont été proposé par la CGT pour participé et REFUS des médias ...

      Faut il que ns ayons des choses dérangeantes a dire pour nous interdire de parole sur cet évenement ou que ca plaise ou non la CGT a joué le PREMIER role ...

      Pour ton info personnel je te conseil le dernier livre de Seguy ainsi que celui de Certano (de renault billancourt )sur l’époque ou si tu l’as de te replonger ds le peuple de l’époque .. ou documents a.l’appuie toutes les contreverités anticegetiste sont balayées ...

    • Mais de quelle direction CGT parle-t-on. Celle d ’aujourd’hui

      Ce n’est pas de l’anticégétisme (bien au contraire) que de souhaiter autre chose que cette direction qui se revendique sans vergogne d’un certain héritage de lutte, pour pouvoir faire exactement le contraire.

      Se la couler douce en haut, tout en voulant se faire passer pour des héros.

      Le beurre et l’argent du beurre.

    • La aussi le tout négatif dans les participations du PCF aux gouvernements de gauche ça commence gonfler sérieusement

      1981 1983.

      5eme semaine de CP

      droits économiques des comités d’entreprises

      CHSCT et droits de délégation de retrait.

      Nationalisations des banques et de certaines industries

      1997

      35 heures

      droits élargis des CHSCT.

      droits des chomeurs

      Loi Hue sur le logement

      Sur les sectes

      Que ce soit accompagner de "privatisations"(sociétés d’économie mixtes)du fait d’un rapport de force plus défavorable,que nous aurions probablement dû quitter ce gouvernement bien avant la fin est une chose.

      Présenter ces périodes commes toutes négatives pour les salariés est faux.

      Surtout qu’il y a un certains nombre de droits qui sont attaqués par la droite et que personne n’est foutu de défendre aujourd’hui.

    • Tu nous prends pour des imbéciles ?

      La part de la classe ouvrière dans la production de richesses a reculé. Le camp populaire a reculé globalement et le problème est là.

      Pourquoi crois-tu que la droite a gagné une série d’élections ?

      Oui, même si ça te gonfle , le PCF a soutenu le capital dans cette période, contre la classe ouvrière et contre les militants communistes qui en faisaient partie. Comme la partie des soixante-huitards qui a été sucer après le capital....

      Et l’erreur est bien plus lourde qu’une poignée de gauchistes car cela a été une politique qui a cassé la classe ouvrière,au mieux n’a pas pu inversé les rapports de force dégradés imposés par le capital et liquidé en partie le plus grand parti de travailleurs qui existait en France.

      Il faut cesser d’être myope, injurier tout autour et jouer aux blanches colombes.

      Mais se mettre au boulot en faisant l’effort d’être lucide sur les raisons qui ont contribué à faire reculer la classe ouvrière, afin de permettre de reprendre correctement la contre-offensive.

      Moi aussi ça me gonfle toute cette période où nous avons reculé par des politiques dirigées contre nous, de gauche ou de droite , et là dedans les anciens soixante-huitards reconvertis ne sont que l’écume des choses. Ces derniers ne représentent nullement ce que fut 1968, même parmi les étudiants de l’époque, et tous ne sont pas passés à la bourgeoisie.

      Quand à l’attaque mesquine et basse qui voudrait que, forcement, les plus radicaux de maintenant soient demain des pro-capitalistes , il faudrait pour cela qu’ils soient de même extraction sociale que ceux qui dirigèrent parmi les étudiants le mouvement de 68. Ce n’est pas le cas et c’est même devenu pile poil l’inverse.

      Il faut donc revenir sur le chemin. Personne n’a de solutions miracles.

      Le mouvement social force de pression ne sert à rien face à un adversaire déterminé. Quand Sarko provoque pourquoi crois-tu qu’il le fait : Parce qu’il sait qu’en face il n’y a pas d’adversaires résolus et méthodiques, une profonde division entre organisations de travailleurs et que le maillage de la classe ouvrière est profondément décousu et troué largement.

      Pour Sarko c’est du beurre. Surtout avec des partis qui n’arrivent toujours pas à avoir un regard critique sur les conneries faites , portant ainsi promesses de recommencer (ce qui se fait hélas à des échelons plus bas de gestion).

      Effectivement un discours radical qui ne travaille pas en même temps à reconstituer la force de la classe ouvrière dans ses organisations unitaires est creux et dangereux, incantatoire.

      Le vocable de force de transformation sociale est un autre concept qui apparait ayant valeur de vide sidéral car ne répondant en rien aux problèmes posés.

      Sarko nous attaque,en force il cherche et provoque pour mieux nous mettre à genoux un bon coup.

      Si on ne développe pas de riposte à un niveau très élevé il gagne
      Si on développe une riposte à niveau élevé sans changer de méthode pour que la classe ouvrière dispose d’organisations à hauteur on se fera baiser.

      Je souhaite attirer l’attention particulièrement sur le fait que la classe ouvrière française n’a pas les outils nécessaires à la bataille.
      Les évènements ne permettent pas de réorganiser à plat les choses , mais ils doivent servir d’outils de leviers pour accélérer le mouvement.

      Mais effectivement, à situation inchangée je comprends le défaitisme de ceux qui pensent qu’en 1968 c’était impossible d’aller plus loin. Ce point de vue est certainement très abusif et ne résout rien même avec une majorité à 52% au PCF, ça n’aurait rien changé : le capital en danger cherchera à cogner, que ce soit face à un gouvernement ou face à un mouvement populaire .

      Mais nous sommes loin de ce genre de situation, surtout avec des gens qui freinent des 4 fers et d’autres qui poussent à la fuite en avant.

      L’appel éventuel à une grève générale est irréaliste sans que soient créées les conditions de formes d’organisations unitaires dans la classe ouvrière et les couches populaires, sinon au moindre mouvement prenant une ampleur un peu décisive nous auront à nouveau les bal des petites souris qui se glissent par les portes de derrière des ministères pour être signataires de défaite.

      Seule une organisation unifiée et démocratique, forgée dans le mouvement et la lutte, ayant une autorité indiscutable par sa démocratie étroitement contrôlée par la base, et centralisée, peut permettre d’éviter les conséquences démoralisantes des tendances innées au défaitisme organisé des apparatchiks conservateurs qu’on trouve dans la plupart des centrales syndicales.

      7 syndicats c’est trop. Les concurrences ne permettent que trop lentement de faire changer cette tendance à l’émiettement. Même des trahisons évidentes et éclatantes ne font pas disparaitre des CFDT, FO, ...

      Les rappels disant que c’est pas bien et que se sont les autres qui divisent ne changent rien. Il faut donc tenter autre chose pour réunifier. Pas une sainte alliance défaitiste par le haut comme ça se dessine entre certaines confédérations ( ce qui ne changera rien sauf de faire comme en Allemagne ou en Grande Bretagne).

      Faire face à Sarko (j’en profite ici pour indiquer que j’estime qu’il ne faut pas lâcher la critique sur le président) nécessite de modifier quelque peut les règles du jeu, chercher des moyens qui fassent progresser l’organisation des travailleurs.

    • rajout sur l’évolution du rapport capital/travail montrant que les gouvernements de gauche ont continué à contribuer à dégrader la place de la classe ouvrière :

      Cet excellent travail de Michel Husson qui donne par ailleurs bien d’autres éclairages sur les 30 années écoulées. :

      http://hussonet.free.fr/liege174.ppt

      Sans ces éléments on ne comprend rien aux défaites électorales .... Il ne s’agit pas de nier qu’il y ait eu des avancées sur certains terrains mais, comme dirait l’autre, c’est globalement un recul.

      Globalement négatif, globalement favorable au capital, globalement des agressions contre les travailleurs avec le bouquet du feu d’artifice du dernier gouvernement Jospin, véritable marche-pied à Le Pen et la droite autoritaire.

      Faire autre chose !

    • """
      pour ma part je n’ai pas du tt l’impression d’avoir été manipulé en 68 ...""

      ben c’est une impression que plus grand monde ne défend aujourd’hui

      en 1968 dans les réunions de cellules qui se tenaient chez mes parents je me rappelle tres bien que le mot d’ordre de la direction du pc était ;de ne pas prendre le pouvoir,que c’était de l’aventurisme gauchiste .
      le service d’ordre devait rejeter les "gauchistes " en fin de cortége.

      empécher une jonction salariés,étudiants était le but

      l’accusation d’aventurisme est assez symptomatique des militants du pcf ,c’est leur peur en fait d’engager un processus révolutionnaire au motif que la bourgeoisie va se défendre

      MAIS OUI elle se défendra que le pcf fasse 1,93% 25% ou 60%

      he oui la révolution déclenche toujours la contrerévolution:il serait temps de le savoir camarades du pcf .

      donc vous trouverez toujours un motif pour freiner les masses,et c’est bien cela qui fait que vous êtes totalement réformistes en actes .

      refus d’engager mai 68 sur une lutte révolutionnaire (comme en 1945) ,participation à un gouvernement bourgeois de 1997 à 2002,liste commune aux municipales avec le modem....mais que reste il ?de communiste à part le nom ????

      Damien

    • Tu as appris tt ca ds le monde libé ou le nouvel obs garçcon .....!!!

      Journeaux de la révolution ...!!!

      Je t"engage Damien a relire le discour de de Gaulle du 29 mai 68 LUI ne se trompe pas sur la Farce gauchiste il sait trés bien qu elle le sert et sais en plus en rajoutes avec ses infiltrés des RG....

      il dit clairement qui est pour lui le véritable danger et l’ennemi ... LE PCF

  • Precisions je ne dit aucunement qu’il n’y a pas eut sous estimation de la part du PCF et de la CGT de tout ce que portait Mai 1968 notament ds la semaine du du 22 au 29 mai.

    Je pense en eloignant cette fable de la main de Moscou (contredite d’ailleurs trés peut de temps aprés par la prise de pôsition du PCF concernant la tchéco ...)

    Que le PCF et la CGT se sont fait piéger par leur démarches unitaires et la stratégie de construction d’un programme commun de la gauche .

    Sous estimant en voulant respecter leur stratégie unitaire leur propre capacité d’etre moteur des transformations.

    Mais par ailleurs leur évaluation globale du rapport de force et de la volonté de transformation notament des autres orga était juste et l’aventurisme gauchiste a contribué bien plus que la droite a amoindrir le rapport de force et est le premier responsable de l’impossibilité d’ouvrir une réelle transformation politique

  • Gérard Flloche a dit lors d’une interwiev d’une radio locale vendredi 16 mai 2008 :

    "tous les ingrédients sont présents pour une grève générale"