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SUD Santé+UNION SYNDICALE de la PSYCHIATRIE - sur ROLAND VEUILLET

Publie le jeudi 15 février 2007 par Open-Publishing
5 commentaires

– Communiqué de presse -

"Les syndicat SUD Santé Sociaux et Union Syndicale de la Psychiatrie dénoncent la
méthode employée par la préfecture du Rhône prononçant l’hospitalisation d’office de Roland Veuillet en grève de la faim depuis 53 jours.

Cette forme d’hospitalisation sous contrainte jusque là réservée aux troubles de
l’ordre public connaît en l’espèce une dérive préjudiciable à l’avenir des libertés publiques.
La psychiatrie n’est pas un goulag où l’on enferme opposants et contestataires sur décision arbitraire d’un pouvoir politique, c’est un espace de soin dans lequel le choix du
patient doit être la norme et les contraintes, rares, et avant tout déterminées par des
conclusions cliniques.

SUD et l’USP dénoncent l’instrumentalisation progressive et maintenant patente de la psychiatrie par le ministère de l’intérieur, et dénoncent l’assimilation de toute action
syndicale a un trouble de l’ordre public."

Fédération nationale Sud Santé-Sociaux
Sud Santé-Sociaux
2 rue Henri Chevreau 75020 Paris
Téléphone :01 40 33 85 00
Télécopie :01 43 49 28 67
E-mail :sud.crc@wanadoo.fr
Internet :www.sud-sante.org

Messages

  • Aux dernières nouvelles, Roland aurait été libéré de l’hôpital psy mais poursuit sa grève de la faim

  • Attention, ce qu’il faut diaboliser ce n’est pas l’HP mais bien la décision des pouvoirs publics en l’occurence du Préfet du Rhône. Le message précédent semblait indiquer que Mr Veuillet ressorte de l’HP. Il est clair que les professionnels de la santé ne vont pas garder quelqu’un qui n’a rien à faire dans ce lieu.

    JP Veytizoux

    • On peut aussi penser que la contestation qui a suivi cet internement a permis une libération rapide de Roland VEUILLET.

      L’avis d’un médecin est un préalable obligatoire pour un internement d’office. Ce qui signifie qu’un premier médecin a donné un avis favorable ( sous pression de qui ? ). Ensuite, cet avis doit être confirmé par le psychiatre de l’hôpital qui accueille. Après tout, ce médeccin aurait pu comme son collègue donner un avis favorable. Or, il ne l’a pas fait. L’aurait-il fait si nous n’avions pas fait pression sur lui ? Au regard des circonstances, le doute est permis.

      Leïla.
      Paris.

    • Attention, ce qu’il faut diaboliser ce n’est pas l’HP mais bien la décision des pouvoirs publics

      Oui, évidemment. D’ailleurs l’info nous confirme que les personnels de l’HP y étaient fermement opposés.

      C’est bien pourquoi je l’ai publiée.

      1984

    • Encore quelqu’un qui ne connaît que de très loin la pratique des hôpitaux psy !
      Il était, il fût un temps, extrêmement rare qu’une personne soit hospitalisée d’office sans réelle raison médicale. Elle sortait généralement dès le lendemain de son entrée.
      Même si certains politiques ne savent pas non plus ce qu’est le soin en psychiatrie et essaient d’utiliser les HP comme moyen d’enfermement, il reste une majorité de psychiatres connaissant leur travail. De plus, chacun devrait savoir que les HP sont surchargés, voys croyez vraiment qu’il est possible d’y garder quelqu’un qui n’a rien à y faire ? Au cas où le psychiatre serait un "collabo de classe", c’est compter sans les personnels et leurs représentants syndicaux qui dénonceraient immédiatement la situation.....
      Bigoudène.