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SUPER CRISE : POUR UN CHANGEMENT RADICAL DE DIRECTION !

Publie le mercredi 21 janvier 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

La crise est bien là, mais la super crise est à venir et les conséquences sur l’emploi et le pouvoir d’achat sont déjà en application et commencent à entrainer les « incontournables suppressions de milliers d’emplois, la seule et unique variable ré ajustable dogmatisée par ces grands argentiers.

Dans ce contexte de morosité économique généralisé, l’intronisation du nouveau Président des Etats Unis, M. OBAMA, n’a pas eu en tous les cas d’effet positif et immédiat sur les cotations des bourses américaines et occidentales :

Stoxx 50
1 918,40 -0,90%

Euro stoxx 50
2 180,96 -0,90%

DAX Xetra
4 207,21 -0,77%

FTSE 100
4 073,87 -0,43%

Dow Jones IA
7 949,09 -4,01%
S&P 500
805,22 -5,28%

Nasdaq Comp.
1 440,86 -5,78%

Nikkei 225
7 901,64 -2,04%

 Pourtant l’euphorie populaire de près de 2 millions de péquins quasi gelés à prier le grand Manitou OBAMA (près de 70% d’avis favorables à B-A aux USA) de les sortir du pétrin dans lequel leur système financier les a mené, en emportant avec eux toute vision d’avenir crédible à la planète entière. Les mois à venir nous le confirmerons, ce regain de passions risque fort de ce retourner contre ce providentiel président.

 Alors que Sarkozy a été le premier à féliciter son homologue américain, histoire de ne pas perdre la main, et pendant que le monde entier célèbre avec bénédiction l’AVE venue de ce nouveau Patron Afro-américain, l’annonce du déblocage de nouveaux prêts d’Etat aux banquiers français devient un exercice de haute voltige que nos Gouvernants, relayés par les journaux « économiques », savent pratiquer avec un zèle non dissimulé.

 Sarkozy ne disait il pas, il y a si peu : « il n’y aura pas de second plan de relance, juste quelques adaptations ».

 A en juger de ce qu’il a été arrêté :

• 6 milliards d’euros pour les autos

• 10.5 milliards d’euros pour les banquiers

Des adaptations à 16.5 milliards, à ce prix là, moi je veux bien être réadapté ! Car tout de même, ces décisions posent questions. La Société Générale, qui depuis l’affaire Kerviel avec un trou de 5 milliards annonce un bénéfice de 2 milliards d’euros pour 2008, mais néanmoins elle est aussi bénéficiaire des crédits d’Etat !

 PSA et Renault incapables de mettre en place une stratégie de renouvellement de leurs catalogues autos en adéquation avec les nouvelles donnes énergétiques et évolutions climatiques, ce malgré le stress imposé à leurs bureaux d’études et ingénieurs, ces groupes PSA et Renault, qui pourtant les années passées avaient produit des excédents et bénéfices redistribués en dividendes à leurs actionnaires, sont aussi les bénéficiaires du grand retour de l’Etat Providence.

 Carlos G (vous avez vu son regard, on dirait un lézard, genre comme il y en avait dans cette série B, les Visiteurs), le PDG de Renault lui en veut plus, car comme il le fustigeait hier au soir sur les JT édulcorés télévisés, mettait en garde nos gouvernants en argumentant que les « charges » (cotisation m’ssieu le lézard) sociales appliquées dans nos contrées plombaient l’industrie automobile. En sous entendant bien sur qu’il allait construire ces voitures en Roumanie dans un premier temps !

 Comment peut-on encore aujourd’hui laisser dire de telles âneries ? C’est vraiment pas très partisan pour tenter de faciliter le travail du Ministre Eric Woerth qui a relevé hier à 86,5 milliards d’euros les prévisions du déficit public !

Une solution pour alléger cette fracture à facture :

• Virer Carlos G, sans délai ni parachute doré.

• Rapatrier les biftons outrageusement cumulés à Monaco et aux Iles Caïmans.

 En tout état cause, le versement de toutes ces aides ne servent en réalité qu’à combler les trous et pertes réalisées par les équilibristes banquiers ultralibéraux et ancien pourfendeur de cet Etat Providence.

Madame Parisot, qui doit certainement avoir parmi ceux-ci de nombreux amis, en était toute courroucée des contres-partis imposées par le médiatique et turbulent président. Aurait-elle une nouvelle fois perdue la mémoire ? Car non contente de s’être imposée comme étant la présidente en transparence du Medef, au sujet des 600 millions d’euros de cette caisse à fluidité, la revenante estimait que :

[ le rappel à l’ordre aux banques "n’était pas forcément nécessaire" ]

 Avec un lot de tels canassons capables de nous chanter la chanson, une seule solution s’impose :

UN CHANGEMENT RADICAL DE DIRECTION

Skapad


Extraits depuis les Echos 21.01.09

1. Société Générale table sur un bénéfice de 2 milliards d’euros en 2008

Le résultat net de la banque au quatrième trimestre devrait être proche de l’équilibre, grâce à la résistance de la banque de détail. En 2008, seuls deux autres grands établissements français devraient sauvegarder des bénéfices, BNP Paribas, et Crédit Agricole S.A.

2. Banques : la deuxième aide de l’Etat bénéficiera aux six mêmes établissements

Les six banques - Société générale, BNP Paribas, Crédit agricole, Banques populaires, Caisses d’Epargne et Crédit mutuel se partageront 10,5 milliards d’euros, a annoncé mercredi Christine Lagarde.
Parisot : le rappel à l’ordre aux banques "n’était pas forcément nécessaire"

3. Christine Lagarde juge "insensé" que des patrons de l’automobile touchent des bonus

Les dirigeants des principales banques françaises ont déjà cédé mardi à l’injonction de Nicolas Sarkozy de renoncer à leurs bonus pour pouvoir bénéficier d’une nouvelle aide publique.

4. Citigroup va verser un dividende de... 1 cent à ses actionnaires

La banque américaine, qui a fait état mardi d’une perte de près de 19 milliards de dollars en 2008, a annoncé qu’elle verserait à ses actionnaires le maximum que lui autorise l’Etat américain en contrepartie de son soutien financier.

5. Réforme du Parlement : le débat tourne à la crise politique

Dans un mouvement de protestation sans précédent depuis des décennies, plusieurs dizaines de députés PS se sont rassemblés au pied de la tribune en scandant "démocratie, démocratie" et en chantant la Marseillaise. Imperturbable, le président UMP de l’Assemblée, Bernard Accoyer, a poursuivi la séance comme si de rien était.
Incidents à l’Assemblée nationale : Accoyer déplore "le coup de force" de l’opposition

6. Ericsson va poursuivre ses réductions de coûts en 2009

Le géant suédois, numéro un mondial des réseaux de téléphonie mobile, a enregistré une baisse de 47% de son bénéfice net en 2008. Il compte désormais supprimer 5.000 emplois, après s’être déjà engagé il y a un an sur une réorganisation en visant 4.000.

7. Affichage : Clear Channel supprimerait environ 9% de ses effectifs

Le groupe américain de radios et d’affichage, qui vient d’être repris par deux fonds d’investissement, a affiché une perte nette de 90 millions de dollars au troisième trimestre contre un bénéfice de près de 280 millions de dollars un an plus tôt.

8. BHP Billiton va supprimer 6.000 emplois

Cela représente environ 6% des effectifs du groupe minier anglo-australien, le plus important au monde dans ce secteur.

9. L’Etat apportera de 5 à 6 milliards d’euros à Renault et à PSA

Les états généraux de l’automobile ont permis, pour la première fois, d’aborder de front l’ensemble des problèmes qui touchent la filière en France. Le gouvernement est prêt à actionner divers leviers pour couvrir les besoins à court terme de PSA et de Renault, à hauteur de 5 milliards minimum. Une somme bienvenue, mais pas suffisante.

10. Sous la pression de l’Elysée, les banques ne verseront pas de bonus à leurs dirigeants

Les patrons des grandes banques françaises étaient conviés hier soir à l’Elysée, où Nicolas Sarkozy leur a redemandé de renoncer à leurs rémunérations variables pour 2008. Sur la question des dividendes, les banques n’ont pas pris d’engagements formels.

11. Les moins-values fiscales traduisent les difficultés des entreprises

Eric Woerth a relevé hier à 86,5 milliards d’euros la prévision de déficit budgétaire pour 2009 et à 4,4 % du PIB celle du déficit public. Les recettes d’impôt sur les sociétés devraient diminuer d’un quart par rapport à 2007.

Messages

  • une reponse :

    Débrayage sauvage à Sandouville

    - le 21/01/2009 - 12h43

    . Une partie des salariés de l’usine Renault menacée par les mauvaises ventes de la nouvelle Laguna se sont mis en grève à l’annonce de nouvelles journées de chômage partiel.
    . Un plan de 1000 départs "volontaires" est en cours dans cette unité de production de 3700 salariés, victime de la mévente de la nouvelle Laguna.

    L’usine Renault de Sandouville, près du Havre, est à elle seule le symbole de la crise qui frappe l’automobile. Un plan de 1000 départs "volontaires" est en cours dans cette unité de production de 3700 salariés, victime de la mévente de la nouvelle Laguna. Alors même que François Fillon a annoncé mercredi de nouvelles aides pour le secteur menacé d’asphyxie, les journées de chômage partiel s’accumulent. Et c’est précisément une nouvelle annonce qui a provoqué l’explosion de colère des salariés, qui ont lancé une grève sauvage.

    Selon Fabrice Leberre, délégué CGT, la principale chaîne de l’usine, qui travaillait déjà seulement à mi-temps, ne fonctionnera que quatre jours en février et six en mars. Dès l’annonce de cette nouvelle organisation du travail, faite mercredi par la direction, des salariés ont cessé le travail et tenté d’envahir la salle où se tenait la réunion. Après une bousculade, la direction a décidé de reporter la rencontre tandis que les grévistes faisaient le tour des ateliers pour inciter les autres salariés à les rejoindre. "Un peu avant midi on était entre 200 et 300 grévistes" a précisé Fabrice Leberre.

    Sarkozy accueilli par une grève en octobre

    La tension est vive depuis longtemps dans cette usine. Renault cherche à tailler dans ses effectifs face aux ventes qui chutent. A la mi-septembre, le groupe avait annoncé la suppression de 2000 emplois dans ses filiales de dix-neuf pays européens dont la France, essentiellement par des départs volontaires. Ce plan avait lui-même été précédé de deux mois par l’annonce de 4000 départs volontaires sur les sites français de la maison mère... dont un millier pour la seule usine de Sandouville.

    Nicolas Sarkozy s’est engagé à sauver le site : "L’Etat est un des actionnaires de Renault. L’Etat travaille main dans la main avec le management de Renault". L’Elysée a promis que l’usine prendrait en charge la construction d’un nouveau véhicule utilitaire en 2012. Mais pour des salariés qui voient leurs jours de chômage partiel s’accumuler, 2012, c’est loin. Et lors d’une visite de Sandouville en octobre en compagnie du PDG de Renault Carlos Ghosn, le chef de l’Etat avait été accueilli, déjà, par une grève.

    D’après agence

    http://tf1.lci.fr/infos/economie/social/0,,4233447,00-debrayage-sauvage-a-sandouville-.html

  • Correction et complément

    UN CHANGEMENT RADICAL DE DIRECTION !

    La crise est bien là, mais la super crise est à venir et les conséquences sur l’emploi et le pouvoir d’achat sont déjà en application et commencent à entrainer les incontournables suppressions de milliers d’emplois, la seule et unique variable ré ajustable dogmatisée par ces grands argentiers.

    Dans ce contexte de morosité économique généralisé, l’intronisation du nouveau Président des Etats Unis, M. OBAMA, n’a pas eu en tous les cas d’effet positif et immédiat sur les cotations des bourses américaines et occidentales ce 21.01.09 :

     Pourtant, l’euphorie populaire de près de 2 millions de péquins quasi gelés à prier le grand Manitou OBAMA (près de 70% d’avis favorables à B-A aux USA selon les sondages) de les sortir du pétrin dans lequel leur système financier les a mené et en emportant avec eux toute vision d’avenir crédible à la planète entière. Les mois à venir nous le confirmerons malheureusement, ce regain de passion risque fort de ce retourner contre ce providentiel président.

    Alors que Sarkozy a été le premier à féliciter son homologue américain, histoire de ne pas perdre la main, et pendant que le monde entier célèbre avec bénédiction l’AVE venue de ce nouveau Patron Afro-américain, l’annonce du déblocage de nouveaux prêts d’Etat aux banquiers français et aides aux fabricants permanents de CO2, devient un exercice de haute voltige que nos gouvernants, relayés par les journaux « économiques », savent pratiquer avec un zèle non dissimulé.

    Sarkozy ne disait il pas, il y a si peu :

    « il n’y aura pas de second plan de relance, juste quelques adaptations ».

    A en juger de ce qu’il a été arrêté :

    • 6 milliards d’euros pour les autos

    • 10.5 milliards d’euros pour les banquiers

    Des adaptations à 16.5 milliards ! Ces décisions amènent quelques questions :

    La Société Générale, qui depuis l’affaire Kerviel au trou de 5 milliards, annonce un bénéfice de 2 milliards d’euros pour l’exercice 2008, mais néanmoins elle sera aussi bénéficiaire des crédits d’Etat ! Quant bien même l’omniprésident ne cesse de nous rabâcher que cet argent rapportera à l’Etat les intérêts liés justement à ces prêts d’argent. Rien que cette tirade ne manque pas de culot !

    Et il en a le Sarkozy qui oublie expressément de préciser que ces mêmes intérêts seront inévitablement payés par les clients de ces banques en manque, clients et contribuables la plupart du temps.

    L’automobile de l’an 2000 pensée et fabriquée peut être en 2050 !

     PSA et Renault incapables de mettre en place une stratégie de renouvellement de leurs catalogues autos en adéquation avec les nouvelles donnes énergétiques et évolutions climatiques (les crises pétrolières de 1973 et 76 auraient du en principe les guider, me semble-t- il). Malgré le stress imposé à leurs bureaux d’études et ingénieurs, les groupes PSA et Renault n’y sont pas parvenus et pourtant les années passées, ils avaient produit des excédents et des bénéfices redistribués en dividendes à leurs actionnaires. Pourquoi diable faut-il qu’ils soient aussi les bénéficiaires du grand retour de l’Etat Providence.

     Carlos G (vous avez vu son regard, on dirait un lézard, genre comme il y en avait dans cette série B, les Visiteurs), le PDG de Renault lui en veut plus, car comme il le fustigeait hier au soir sur toutes les chaines TV aux JT édulcorés, et qui mettait en garde nos gouvernants en argumentant que les charges (cotisations m’ssieu lézard) sociales appliquées dans nos contrées plombaient l’industrie automobile. En sous entendant bien sur qu’il allait construire ces voitures en Roumanie, et ce dans un premier temps ! Après quoi il ira au Vietnam et s’il est encore là dans dix ou vingt ans, il serait bien capable de délocaliser ces fabrications sur la planète Mars !

    Comment peut-on encore aujourd’hui laisser dire de telles âneries ? Ce n’est vraiment pas très partisan pour tenter de faciliter le travail du Ministre Eric Woerth qui a relevé hier à 86,5 milliards d’euros les prévisions du déficit public !

    Une solution pour alléger cette fracture à facture :

    • Virer Carlos G, sans délai ni parachute doré.

    • Rapatrier les biftons outrageusement cumulés à Monaco et aux Iles Caïmans.

    En tout état cause, le versement de toutes ces aides ne sert en réalité qu’à combler les trous et pertes réalisés par les équilibristes banquiers ultralibéraux et ancien pourfendeur de cet Etat Providence.

    Madame Parisot, qui doit certainement avoir parmi ceux-ci de nombreux amis, en était toute courroucée des contres-partis imposées par le médiatique et turbulent omniprésident. Aurait-elle une nouvelle fois perdue la mémoire ? Car non contente de s’être imposée comme étant la présidente en transparence du Medef, au sujet des 600 millions d’euros de l’UIMM, de cette caisse à fluidité sociale, la revenante estimait que : [le rappel à l’ordre aux banques "n’était pas forcément nécessaire" ]  ! Certes, mais quant est il des rappels à l’ordre de ses adjudants, faut il le lui rappeler à la mémoire, que pour la transparence en fluidité sociale, les éclairages et explications sont eux plus que nécessaires.

    Avec un lot de tels canassons et cavalières capables de nous chanter de telles chansons, une seule solution s’impose :

    UN CHANGEMENT RADICAL DE DIRECTION