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SUR LE SYNDICALISME EN FRANCE

Publie le samedi 25 juillet 2009 par Open-Publishing
12 commentaires

Suite au billet intéressant de Lézard rouge, une amorce de discussion sur le syndicalisme a vu le jour, je suis d’accord avec la proposition de 78.***.1.*** de s’attarder sur ce sujet.

voici donc une modeste proposition de discussion :

1. analyse de l’organisation syndicale actuelle (ses forces et ses faiblesses)
Ce serait bien de rentrer dans le détail de l’organisation syndicale (UL, UD, confédérations, etc.) mais aussi de sa coopération avec l’État et le patronat.

2. analyse des possibilités de dépassement par la base (réalité et fantasmes)
Le syndicat doit-il avoir des chefs, quels doit être leur rôle sinon d’accompagner les revendications de la base ?

3. vers une grève générale illimité (possibilité et limites)
Contestation du système politique en place, mise en place de conseils ouvriers, etc.

Messages

  • Oui, c’est important de se lacher mais sans haine, en étant constructif

  • La toute première des initiatives des bases syndicales et politiques dont je fais parti, qui n’en peuvent plus de n’être plus représentés que par des "leaders" qui ne connaissent même plus le sens de ce mot et qui utilisent leurs statuts qu’à des fins et profits personnel, serait de les destituer de leur mandat et de totalement les exclures de toutes les décisions concernant le Peuple.
    Nous en sommes arrivés au point de rupture total avec cette société capitaliste, et ces dirigeants sans vergogne. Je fais parti de ce Peuple qui en a assez, qui veut vivre et ne plus survivre et même qui refuse de mourir en courbant la tête.
    Pour moi et tout ceux qui voudront suivre le mouvement de révolte ou de révolution (appeler cela comme vous voudrez), ULTIME SOLUTION POUR LE PEUPLE...SEPTEMBRE NOIR !

    • Et le débat populaire au mois d’août sur bellaciao ?

      A propos des questions soulevées par cette contribution sur le rôle des syndicats, voici ma remarque :

      la situation actuelle de la France comme de nombreux pays en Europe et dans le monde n’est pas seulement une question de rapport de force syndicats et/ou travailleurs/patronat, même si celui-ci mérite bien sûr d’être évoqué et discuté.

      C’est également (et éminemment) une question politique !

      C’est à dire que la question du projet pour une autre société est posée afin d’éviter la répétition d’une telle crise pour les travailleurs et leur famille, mais aussi pour les enfants manultris d’Afrique où dans les pays les plus pauvres le prix des denrées alimentaires de base a augmenté de 25% en un an !.

      Car quelque soit l’action - plus ou moins efficace des syndicats contre l’exploitation - ce n’est pas eux qui changeront fondamentalement les rapports de classe.

      Tant que la loi n’interdit pas les licenciements boursiers, tant qu’elle autorise le travail du dimanche, tant qu’elle encourage la spéculation financière au détriment de l’emploi, tant qu’elle érige un bouclier fiscal pour les plus riches, tant qu’elle organise la chasse aux sans-papiers... l’action des syndicats s’inscrit dans le cadre de la loi - même si elle peut se trouver à la limite de la légalité parce que précisemment la loi n’est pas favorable aux intérêts des travailleurs...

      C’est donc à l’action politique, engagée par et pour le peuple, de prendre le relais. Disqualifier la représentativité populaire que représente (malgrè de trop nombreuses dérives) les syndicats et les partis politiques, c’est se priver de la force potentielle qu’ils représentent et de l’histoire des luttes.

      Peser sur leur dirigeants (et sur tous les dirigeants) par le nombre et l’affirmation que le syndicalisme et la politique C’EST NOTRE AFFAIRE, permettrait d’utiliser cette force pour construire et faire du neuf.

  • les promenades dans la rue c’est fait pour décourager les ouvriers les chefs syndicaux qui se promènent régulièrement a l’elysée sont a changer d’ailleurs il y a trop longtemps qu’ils sont CHEFS
    VLADIMIR

  • Bien qu’étant relativement jeune et n’ayant donc que peu l’expérience de ces choses là je me permet tout de poster ce commentaire et par la même occasion de poser deux ou trois questions.

    __ Ou est passé le syndicalisme révolutionnaire ? Pourquoi pas la grève générale ?

    Pourquoi ne pas déserter des maintenant les syndicat pourri par la bureaucratie et le réformisme pour une autre forme d’organisation ?

    Qu’attendent les travailleurs pour prendre les usine (et le reste) et les gérer eux même comme c’est le cas en Argentine ?

    _Ne serait il pas bon de remettre au gout du jour certaine pratiques et certaine théorie depuis longtemps oubliée (je pense aux conseils ouvriers allemand des année 20, à la C.N.T-F.A.I espagnole des année 30, à l’autonomie italienne ou allemande des année 70...) ?

    A quand le retour du grève-généralisme, de l’action directe, du sabotage et de l’expropriation ?

    • La réponse est (en partie) dans la bouche de Maurad Rabhi (un ancien de Cellatex pourtant), Sécrétaire confédéral CGT, interviewé par le Parisien ce jour :

      De telles actions vont-elles se multiplier ?
      Il n’y aura pas une grève générale. Le grand soir, c’est dans les livres. Mais si l’on n’apporte pas des réponses efficaces sur l’emploi et comprises par la base, les conflits risquent de se radicaliser ici et là. Il ne peut y avoir deux poids deux mesures, des milliards pour les banques et les entreprises et quelques millions d’euros pour les salariés victimes de la crise.

      Les syndicats risquent-ils d’être débordés ?
      Pour l’instant, il n’y a eu aucun dérapage grave. Les situations sont malgré tout maîtrisées par les représentants des salariés. Dans un conflit dur, tout responsable syndical qui a la tête sur les épaules craint d’être à tout moment débordé, surtout lorsque l’on se trouve dans une situation de pourrissement. Oui, certains délégués ont peur. D’autant que certains activistes, notamment d’extrême gauche, n’hésitent pas à venir pour tenter d’instrumentaliser les gens.

      On est mal barré...

    • OUI,on est mal barré avec un tel réformiste ,maurad c’est la lutte des places !!!momo11

    • Tu la joues facile momo avec tes raccourcis/procès d’intention...

      Je vais pas te reprocher de ne pas développer, hein ?

  • Nous n’avons pas les "chefs" qu’on mérite, nous avons les "chefs" qu’on nous impose !

    Les congrès sont tronqués, ils sont ficelés, les "chefs" laissent un petit temps de paroles à une certaine opposition mais les votes se font sans un réel débat avec une grande part de permanents ou de syndicalistes souvent opportunistes ou jeunes.

    Vous parlez de démocratie syndicale, mais parlez donc du projet CGT de destruction de la CGT historique nommé "rapport de la commission ad hoc"

    Les métallos du nord ont fait une remarquable analyse de classe sur un projet réformiste voire réactionnaire puisqu’il s’appuie sur les thèses et les ambitions européennes (régionalisation, landerisation, destruction des structures de proximité...)... mais les camarades du nord sont au bord d’être "excommunié" de la "sainte CGT", tout cela pour avoir voulu exercer un droit démocratique, celui de débattre sur des propositions dans le syndicat et avant un 49ème congrés déjà ficelés qui va emmener la CGT dans une fusion avec la CFDT...

    Rire de certains, certes, mais ils seront les premiers à pleurer !

  • Le 49ème congrès de la CGT va marquer un temps fort dans la vie de notre confédération puisque le débat sur les structures a été mis au centre de la réflexion. En tant que matérialistes, nous estimons en effet que la question de la structuration interne est déterminante, aussi bien au niveau de la formation militante des syndiqués qu’au niveau des outils utiles pour mener le combat contre le capitalisme.

    la contribution du CSR