Accueil > Salon des revues à Paris : Pour Cesare...

Salon des revues à Paris : Pour Cesare...

Publie le dimanche 17 octobre 2004 par Open-Publishing


de Louise

Salon des revues à Paris : Pour Cesare en tout repect de la haute dignité culturelle de l’Etat.

www.criticalsecret.com #1 en papier... 256 pages.

Ce que la directrice des publications a fait au salon des revues à Paris, ce
dimanche 16 octobre, où depuis deux jours elle tenait un stand pour
présenter ledit et nouveau support média.

Soudain, vers 17 heures, tardivement depuis l’ouverture, le ministre de la
culture est passé. Elle a pris sur sa table un bel exemplaire de
criticalsecret en papier dans lequel, tout de même, elle a inserré le tract
de présentation du dispositif asynchrone de la revue virtuelle et de la
revue matérielle... et puis, elle a courru au-devant du ministre, pour lui
offrir cet exemplaire d’une nouvelle revue. Le ministre alors lui a demandé
des explications, elle les a données. Le ministre a dit qu’il irait voir le
site, il a remercié et il est parti souriant et heureux avec son exemplaire
à la main.

Tous ont alors pensé qu’elle exagérait sa communication, quel culot elle
avait de promouvoir de façon obscène son produit de boutique. Certes elle le
faisait à double titre...

Car la couverture de la revue s’ouvre sur une page centrée de trois lignes
d’hommage aux défunts fondateurs symboliques de la revue, feuille en
bas de laquelle, dégagée de tout, se trouve la dédicace à "Cesare Battisti,
écrivain critique". Ce qu’aucun des défunts n’aurait pu désapprouver,
vu qui ils furent de leur vivant, et quoique différents les uns des autres par l’âge, la
pratique sociale, et par les idées.

De plus, l’opus présente une pièce radiophonique inédite de Cesare, du moins
dans sa forme originale écrite en 1994 ; comme en 2003 cette pièce fut
légèrement transformée pour être intégrée au Cargo Sentimental, alors
évidemmment, à la fin, dans la revue, figure une note de renvoi au roman et
à l’éditeur Joëlle Losfeld, ainsi que l’adresse du site coordonnant et
rassemblant les actes et le soutien depuis le début de l’affaire :
www.vialibre5.com

Voilà. Promouvoir sa revue pas particulièrement politique dans un geste
activiste offrant une nouveauté qui supporte le nom du "banni" - je le dis,
puisque la pièce s’intitule "Vies bannies" - évidemment prémonitoire de la
trahison... met dans un drôle d’état d’émotion - dit-elle. Mais elle l’a
fait.

Et évidemment, il n’y a pas de doute sur la responsable de la publication,
puisque la revue n’est pas sous pseudo, et sachant que c’est elle-même qui
l’achemina jusqu’à cette haute destination.

Pour Cesare ! Le combat continue partout où il peut être mené et sans
spécialité des lieux ni des supports...

Louise

PS/ En fin de soirée, certains organisateurs ne lui faisaient pas que des
sourires. Néanmoins, tout en détournant leurs regards vers d’autres, ils
répondirent poliment à son "au revoir".

Source :
copie du post au webmaster de cesarelibre ce dimanche soir 16 octobre