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Deux études d’opinion, publiées mardi 16 mars et réalisées avant le premier tour des élections régionales, confirment que le niveau d’approbation à la politique de Nicolas Sarkozy n’a jamais été aussi bas, et que l’écart de popularité se creuse entre le chef de l’Etat et son premier ministre.
Selon le baromètre Paris Match-IFOP, seuls 36 % des Français ont déclaré "approuver plutôt" ou "tout à fait" l’action présidentielle, contre 64 % qui ne l’approuvent "plutôt pas" ou "pas du tout". De plus, pour la première fois depuis son accession à l’Elysée, moins d’un Français sur deux juge que M. Sarkozy est "capable de réformer le pays" (47 %) et qu’il "renouvelle la fonction présidentielle" (47 %). Et seul un Français sur trois (33 %) estime qu’il "mène une bonne politique sociale".
En contraste, 62 % des personnes interrogées estiment que François Fillon "dirige bien l’action de son gouvernement", 63 % qu’il est "un homme de dialogue" et 47 % qu’"il mène une bonne politique sociale".
FILLON PLUS PRÉSIDENTIABLE EN 2012
L’autre sondage, l’observatoire BVA pour Orange, L’Express et France Inter, rapporte une tendance similaire : une majorité de personnes interrogées (43 %) préférerait voir François Fillon représenter l’UMP à l’élection présidentielle de 2012, contre 29 % pour Nicolas Sarkozy et 28 % qui ne se prononcent pas.
Une donnée à relativiser, cependant, car les sympathisants de droite penchent à 52 % en faveur du chef de l’Etat contre 34 % pour son premier ministre. "Le haut niveau de ceux qui citent tout de même François Fillon souligne le désamour dont pâtit le président auprès d’une proportion importante de son électorat", souligne néanmoins Gaël Sliman de BVA. "Si le revers électoral" des régionales se confirme au second tour, "cette situation compliquerait singulièrement la tâche de Nicolas Sarkozy", poursuit-il.
Sur le front de la popularité, Nicolas Sarkozy et François Fillon gagnent chacun en un mois deux points, selon cette étude, pour atteindre respectivement 41 % et 53 %.
La crédibilité de l’opposition est, elle aussi, en hausse. Ainsi, selon le sondage BVA, 30 % des interrogés pensent que, s’il était au pouvoir, le PS "ferait mieux que le gouvernement actuel" sur la politique économique et sociale, une hausse de 3 points par rapport à novembre, tandis que 21 % jugent qu’il ferait "moins bien" et 46 % qu’il ferait "ni mieux ni moins bien".
Pour l’IFOP, 40 % des Français jugent que l’opposition "ferait mieux que le gouvernement actuel si elle était au pouvoir", soit son meilleur score depuis l’élection de Nicolas Sarkozy. Et ce même si une majorité de 60 % pense au contraire qu’elle ne ferait pas mieux.





Messages
1. Sarkozy (36%), 17 mars 2010, 15:37, par JBL
Je ne comprends pas pourquoi F. FILLON est crédité d’une telle côte de popularité. Il ne fait rien, strictement rien sinon relayer la parole du Naimpérial. Maintenant ceci explique peut être cela. Cependant, Ce type est un "Hype".
Tout ceux qui tienent le crachoir à Sarko et sa bande me font gerber, vraiment.
UNE SEULE SOLUTION : LA RÉVOLUTION ! Bon, on peut rêver en même temps.
Mais, nous ne devons pas nous contenter d’attendre !!!! Il faut agir. Bientôt il sera trop tard.
1. Sarkozy (36%), 17 mars 2010, 16:51
36% avec des sondages bidonnéws , je suppose car ça fait encore beaucoup d’idiots
2. Sarkozy (36%), 17 mars 2010, 18:32
les analyses belges .... le soir be
Eric Besson, le coupable idéalJOELLE MESKENS mardi 16 mars 2010, 17:52 Par notre envoyée permanente à Paris, Joëlle Meskens.
Passé du camp socialiste au camp sarkozyste en pleine campagne présidentielle il y a trois ans, Eric Besson a longtemps incarné la figure du “ traître “. EPA Le ministre français de l’immigration et de l’identité nationale endosse désormais celle du “ coupable idéal “ depuis le premier tour des élections régionales, dimanche. Au parti socialiste comme chez les Verts, on l’accuse d’avoir fait grimper le score de l’extrême droite. “ Lorsque le président a porté le débat sur l’identité nationale visant à opposer les Français d’ici aux Français venus d’ailleurs, ou aux étrangers, il a ouvert une porte “, a réagi Martine Aubry. “Sarkozy et Besson voulaient siphonner l’électorat du FN et c’est le contraire qui s’est produit : ils ont donné une possibilité, une plate-forme à l’idéologie du FN, pour qu’il remonte dans une situation de crise “, a estimé Daniel Cohn-Bendit. Même à droite, Eric Besson essuie la critique. “ La remontée du FN a été servie par les polémiques ambiguës soulevées à l’occasion de l’inopportun débat sur l’identité nationale “, regrette l’ancien premier ministre Alain Juppé. Eric Besson plaide non coupable. Il réitère l’argument qu’il avait déjà défendu avant les élections : “ Ce qui entretient les mauvais instincts, ce n’est pas le débat mais le tabou “, dit-il. Et de riposter aussi à ses détracteurs sur le terrain de l’analyse électorale : le FN n’aurait pas progressé, puisqu’il est en recul par rapport à son score des régionales de 2004, fait-il valoir. Ce n’est pas faux, mais il convient tout de même de rappeler le score de l’extrême droite aux européennes de juin dernier : 6% seulement contre 11% dimanche dernier… Sur le site www.slate.fr, plusieurs spécialistes livrent une analyse très intéressante du score du FN. “ Il n’a pas progressé, il a moins reculé que prévu “, souligne la politologue Nonna Mayer. Le sociologue Jean Viard trouve quant à lui une explication sociale au score du FN : “ Dans les grandes régions ouvrières, le chômage touche surtout les classes blanches, ouvrières et masculines, qui constituent justement le socle électoral du FN. “ Quoi qu’il en soit, Eric Besson ne pourra pas compter sur le soutien total de l’UMP. S’il est reparti dès lundi sur le terrain au côté du chef du parti Xavier Bertrand, certains élus de droite ont un autre reproche à lui faire : celui d’incarner plus symboliquement que tous les autres ministres la politique d’ouverture qui aurait notamment nourri l’abstention à droite. L ‘étoile du plus zélé ministre de Nicolas Sarlkozy vient sérieusement de pâlir. Il y a quelques mois encore, son nom était parfois cité pour Matignon. Une éternité…